Nous avons bien besoin d’un peu de détente cette année ! Ça tombe bien, le Comedy Wildlife Photography Awards vient de dévoiler sa liste 2020 des photos les plus insolites mettant en scène des animaux sauvages. Ces derniers n’ont pas fini de nous amuser avec leurs mimiques et leurs poses cocasses.


au sommaire


    Le concours Comedy Wildlife Photography Awards honore chaque année les photos les plus drôles d'animaux sauvages, saisis dans des poses saugrenues ou jouant un spectacle comique. Une surinterprétation humaine vient bien entendu se superposer à la réalité, mais il n'en reste pas moins que ces animaux facétieux semblent royalement se moquer du photographe.

    Gagnant 2020 : la Tortue Terry vous salue

    Cette audacieuse tortue australienne ne s'est pas gênée pour faire un doigt d'honneur au photographe Mark Fitzpatrick qui nageait avec elle. Même sous l'eau, on est dérangé par les paparazzi maintenant ?

    Lieu : Lady Elliot Island, Queensland, Australie

    <em>« Terry the Turtle flipping the bird. »</em> © Mark Fitzpatrick, <em>Comedy Wildlife Photography Awards 2020</em>
    « Terry the Turtle flipping the bird. » © Mark Fitzpatrick, Comedy Wildlife Photography Awards 2020

    Gagnant catégorie animaux terrestres : C’est presque l’heure de se lever

    « Ce raton-laveur squatte cet arbre de temps en temps, parfois pendant une semaine et parfois pendant un mois », raconte le photographe Charlie Davidson. Ce dernier l'a saisi au réveil en train de s'étirer nonchalamment.

    Lieu : Newport News, Virginie, États-Unis

    <em>« Almost time to get up.</em> » © Charlie Davidson, <em>Comedy Wildlife Photography Awards 2020</em>
    « Almost time to get up. » © Charlie Davidson, Comedy Wildlife Photography Awards 2020

    Gagnant catégorie animaux volants : bien caché

    Cette demoiselle azurée a bien tenté de se dissimuler derrière une tige d'herbe lorsque le photographe Tim Hearn a essayé de la photographier, mais ses yeuxyeux dépassent hélas de sa cachette, « ce qui la fait ressembler à une marionnette du Muppet Show », rigole Tim Hearn.

    Lieu : Royaume-Uni

    <em>« Hide and Seek. »</em> © Tim Hearn, <em>Comedy Wildlife Photography Awards 2020</em>
    « Hide and Seek. » © Tim Hearn, Comedy Wildlife Photography Awards 2020

    Gagnant catégorie choix du public : O Sole Mio

    Ce spermophile (aussi appelé écureuil terrestreécureuil terrestre américain) est-il en train de chanter un airair d'opéra ou de déclarer sa flamme à sa bien-aimée ? Impossible de le savoir, car on ne déchiffre pas encore le langage des rongeurs !

    Lieu : Hongrie

    <em>« O Sole Mio. »</em> © Roland Kranitz, <em>Comedy Wildlife Photography Awards 2020</em>
    « O Sole Mio. » © Roland Kranitz, Comedy Wildlife Photography Awards 2020

    Gagnant catégorie vidéo : quand personne n’est là pour vous gratter le dos

    Ah, quand on a le dosdos qui démange, c'est toujours le même problème pour se gratter. La solution trouvée par cette girafe : se vautrer dans un buisson bien piquant. Ça soulage !

    « When no one is around to scratch your back. » © Dipali Shah, Comedy Wildlife Photography Awards 2020

    Gagnant catégorie portfolio : pet odorant

    Aucune gêne pour cet ours brun qui se soulage d'un pet odorant sous l'objectif de la photographe Daisy Gilardini. Heureusement que les photos ne transmettent pas encore d’odeur !

    Lieu : parc national Lake Clark, Alaska, États-Unis

    <em>« Deadly Fart.</em> » © Daisy Gilardini, <em>Comedy Wildlife Photography Awards 2020</em>
    « Deadly Fart. » © Daisy Gilardini, Comedy Wildlife Photography Awards 2020

    Photo remarquée : on partage ?

    Les macareux moinesmacareux moines sont d'incroyables pêcheurs. Certains sont cependant plus doués que d'autres ! « J'adore le regard du deuxième macareux qui semble demander puis-je en avoir un seul s'il-te-plaît ? », s'amuse la photographe Krisztina Scheeff.

    Lieu : Lieu : Écosse, Royaume-Uni

    « <em>Seriously, would you share some.</em> » © Krisztina Scheeff, <em>Comedy Wildlife Photography Awards 2020</em>
    « Seriously, would you share some. » © Krisztina Scheeff, Comedy Wildlife Photography Awards 2020

    Photo remarquée : l’oiseau moqueur

    En voilà un autre qui se fiche bien de la tête des autres : ce martin-pêcheur s'affiche royalement sur un panneau « Interdit de pêcher »... avec un poissonpoisson dans le becbec. Plus personne ne respecte les règles, alors ?

    Lieu : Kirkcudbright, Royaume-Uni

    <em>« It's a Mocking Bird.</em> » © Sally Lloyd-Jones, <em>Comedy Wildlife Photography Awards 2020</em>
    « It's a Mocking Bird. » © Sally Lloyd-Jones, Comedy Wildlife Photography Awards 2020

    Photo remarquée : intenses négociations

    « Le renard et la musaraigne » : cela pourrait ressembler à un titre d'une fable de La Fontaine. Sont-ils tous les deux en train de négocier un fromage ? Il est plus probable que la musaraigne essaye de supplier le jeune renard de l'épargner.

    Lieu : Israël

    « <em>Tough negotiations. </em>» © Ayala Fishaimer, <em>Comedy Wildlife Photography Awards 2020</em>
    « Tough negotiations. » © Ayala Fishaimer, Comedy Wildlife Photography Awards 2020

    Photo remarquée : distanciation sociale

    Il fallait bien que le coronaviruscoronavirus nous rattrape. « T'approche pas, hein. Des fois que tu serais contaminé par la Covid, en plus tu ne portesportes même pas de masque. C'est quoi cette désinvolture ? ». Ça ne rigole pas avec la distanciation sociale chez les perruches à collier.

    Lieu : parc national de Kaudulla, Sri Lanka

    « <em>Social distance, please!</em> » © Petr Sochman, <em>Comedy Wildlife Photography Awards 2020</em>
    « Social distance, please! » © Petr Sochman, Comedy Wildlife Photography Awards 2020

    Les photos les plus drôles d'animaux sauvages en 2019

    Article de Julie KernJulie Kern publié le 23/11/2019

    Le Comedy Wildlife Photography Awards récompense chaque année, en novembre, les photos les plus insolites mettant en scène la faunefaune sauvage. Entre une scène de ménage de deux oiseaux, le mariage de deux écureuils ou un cerf qui joue à cache-cache, la sélection de 2019 est particulièrement réussie.

    Immortaliser les animaux sauvages dans leur intimité, c'est l'initiative du Comedy Wildlife Photography Awards qui propose tous les ans une sélection de photographiesphotographies animalières souvent cocasses. Les clichés sont choisis avec soin par un jury de photographes professionnels reconnus pour leur travail sur la nature et la faune sauvage. La visibilité et les dons engendrés par ce concours profitent indirectement à l'organisation caritative Born Free qui lutte pour la préservation de la faune sauvage, mais aussi contre la captivité et l'exploitation d'espèces menacées. Voici les dix clichés drôles et attendrissants qui ont obtenu les honneurs lors de cette édition 2019.

    S’accrocher à la vie 

    Ce jeune lionceau du parc national de Chobe au Botswana a vite compris l'origine de la vie, au point de vouloir l'empoigner. Il reste à espérer que le lionlion visé par cette révélation ne l'ait pas trop mal pris. La photo a obtenu le 1er prix du « Comedy Wildlife Photography Awards » et de la catégorie « Alex Walker's Serian Creatures of the Land Award ».

    Un jeune lionceau fasciné par ses origines. © Sarah Skinner, <em>Comedy Wildlife Photography Awards</em>
    Un jeune lionceau fasciné par ses origines. © Sarah Skinner, Comedy Wildlife Photography Awards

    Scène de ménage 

    La vie en couple n'est pas un long fleuve tranquille même pour ces deux oiseaux immortalisés en Croatie. Visiblement, Madame a décidé d'ignorer royalement la colère de Monsieur. Cette scène de ménage a gagné le 1er prix dans la catégorie « Spectrum Photo Creature in the Air Award ».

    Problème de couple entre ces deux oiseaux colorés. © Vlado-Pirsa, <em>Comedy Wildlife Photography Awards</em>
    Problème de couple entre ces deux oiseaux colorés. © Vlado-Pirsa, Comedy Wildlife Photography Awards

    Oh mon Dieu ! 

    Le cliché de cette loutre, visiblement très surprise, a remporté le 1er prix dans la catégorie « Olympus Creatures Under Water Award » et dans la catégorie «  Affinity Photo People's Choice Award ». Peut-être ne s'attendait-elle pas à gagner un prix.

    Cette loutre est visiblement surprise de voir sa photo sélectionnée. © Harry Walker, <em>Comedy Wildlife Photography Awards</em>
    Cette loutre est visiblement surprise de voir sa photo sélectionnée. © Harry Walker, Comedy Wildlife Photography Awards

    D’abord vient l’amour, puis le mariage 

    C'est une scène, digne d'un dessin-animé pour enfant et mérite bien son 1er prix dans la catégorie « Amazing InternetInternet Portfolio Award ». Mais, comme souvent, la réalité dépasse la fiction. La cérémonie a eu lieu dans le désertdésert du Kalahari en Afrique du Sud, où un jeune écureuil du Cap rejoint sa dulcinée avec un bouquet de fleurs. Après l'avoir enlacée, ils s'unissent devant un troisième écureuil. Nous leur transmettons tous nos vœux de bonheur !

    Chez les écureuils du Cap, les relations amoureuses sont prises très au sérieux. © Elaine Kruer, <em>Comedy Wildlife Photography Awards</em>
    Chez les écureuils du Cap, les relations amoureuses sont prises très au sérieux. © Elaine Kruer, Comedy Wildlife Photography Awards

    Douche inopinée 

    Cette pauvre aigretteaigrette blanche ne s'attendait sûrement pas à prendre une douche de phéromonesphéromones de rhinocérosrhinocéros. La photo a obtenu les félicitations du jury.

    Cette aigrette blanche se fait asperger par ce rhinocéros qui broute paisiblement. © Tilakraj Nagaraj, <em>Comedy Wildlife Photography Awards</em>
    Cette aigrette blanche se fait asperger par ce rhinocéros qui broute paisiblement. © Tilakraj Nagaraj, Comedy Wildlife Photography Awards

    Tu danses ?

    Ces deux renards rouxrenards roux ont visiblement quelques problèmes de rythme. Leur parade nuptiale a tourné court. La photo a obtenu les félicitations du jury.

    La parade nuptiale de ces deux renards roux vire à la catastrophe. © Alastair Marsh, <em>Comedy Wildlife Photography Awards</em>
    La parade nuptiale de ces deux renards roux vire à la catastrophe. © Alastair Marsh, Comedy Wildlife Photography Awards

    Fais un vœux 

    Ce petit écureuil suédois profite de la caresse des aigrettes d'une fleur de pissenlitpissenlit. Peut-être en a-t-il profiter pour faire un vœu ? La photo a obtenu les félicitations du jury.

    Même les écureuils savent apprécier la douceur d'une fleur. © Geert Weggen, <em>Comedy Wildlife Photography Awards</em>
    Même les écureuils savent apprécier la douceur d'une fleur. © Geert Weggen, Comedy Wildlife Photography Awards

    Drama Queen 

    Cette marmotte a décidément le rythme dans la peau ou alors elle révise son texte pour sa prochaine pub. La photo a obtenu les félicitations du jury.

    Une marmotte en pleine chorégraphie. © Martina Gebert, <em>Comedy Wildlife Photography Awards</em>
    Une marmotte en pleine chorégraphie. © Martina Gebert, Comedy Wildlife Photography Awards

    La meilleure cachette 

    Ce cerf élaphecerf élaphe du Parc Richmond à Londres semble avoir trouvé la cachette parfaite au milieu des fougèresfougères. Il est probablement le vainqueur d'une partie de cache-cache dans la forêt. Le cliché a obtenu les félicitations du jury.

    Je suis invisible, pense ce cerf élaphe. © Mike Rowe, <em>Comedy Wildlife Photography Awards</em>
    Je suis invisible, pense ce cerf élaphe. © Mike Rowe, Comedy Wildlife Photography Awards

    Amitié virile 

    L'amitié ne connaît pas la barrière de l'espèceespèce. Cette otarie et ce manchot empereur en Géorgie du Sud semblent être deux bons copains. Une amitié saluée par le jury.

    Deux amis de longue date qui se retrouvent. © Tom Mangelsen, <em>Comedy Wildlife Photography Awards</em>
    Deux amis de longue date qui se retrouvent. © Tom Mangelsen, Comedy Wildlife Photography Awards

    Animaux sauvages : les 10 plus drôles photos de 2017

    Article de Xavier DemeersmanXavier Demeersman, publié le 1er janvier 2018

    Voici dix photos drôles et irrésistibles d'animaux sauvages. Elles ont été récompensées lors de la troisième édition du Comedy Wildlife Photography Awards. Découvrez des moments pleins de joie et d'allégresse, teintés d'humour.

    Le Comedy Wildlife Photography Awards, que l'on peut traduire par les « Récompenses pour la photographie comique d'animaux sauvages », en est à sa troisième édition. Les partis pris de l'humour et de l'optimisme font mouche dans l'universunivers des réseaux sociauxréseaux sociaux, ce qui promet un succès grandissant.

    Ce concours annuel a été créé par la fondation Born Free, qui « se consacre au bien-être des animaux sauvages et à la conservation avec compassion, travaillant pour sauver des vies animales, arrêter les souffrances, sauver des individus et protéger des espèces rares ». Les organisateurs s'inquiètent des extinctions massives d’animaux, sur terreterre ou dans l'océan.

    Alors, ils comptent beaucoup sur ces très belles photos, à la fois drôles et sympathiques, prises par des photographes amateurs ou professionnels, pour sensibiliser un public toujours plus large à la cause animale et ainsi donner envie de protéger ces créatures, ou du moins de les laisser tranquilles, plutôt que de leur nuire. Voici 10 situations comiques avec des animaux sauvages vivant à l'autre bout du monde ou tout près de chez vous...

    Jeune chouette se rattrapant à une branche

    Voici une des quatre photos de la séquence ayant remporté le grand prix toutes catégories de la photo comique d'animaux sauvages de l'année 2017. Une jeune chouette tente de rejoindre son frère et sa sœur sur une branche. Photo prise dans la région de Ópusztaszer, en Hongrie.

    Persévérante, la jeune chouette parvient à se mettre à côté de son frère et de sa sœur. © Tibor Kercz, <em>Comedy Wildlife Photography Awards</em>
    Persévérante, la jeune chouette parvient à se mettre à côté de son frère et de sa sœur. © Tibor Kercz, Comedy Wildlife Photography Awards

    Un loir ivre de joie

    Cette photo a été primée dans la catégorie « On the Land ». La joie de ce loir est très communicative... Mais qu'est-ce qui le fait rire autant ? Sont-ce les effets du pollenpollen de cette fleur ? À moins que ce ne soient le printemps ou l'été qui le rendent à ce point ivre de bonheur.

    Un loir italien très heureux. © Andrea Zampatti, <em>Comedy Wildlife Photography Awards</em>
    Un loir italien très heureux. © Andrea Zampatti, Comedy Wildlife Photography Awards

    Un canard pressé qui vole comme un avion

    Cette photo a été primée dans la catégorie « Up in the Air ». Dans le ciel de Preston, au Royaume-Uni, un canard un peu plus pressé que les autres semble voler comme un avion... L'alignement de la traînée avec le volatile est parfait.

    Un canard qui met les gaz ! © John Threlfal, <em>Comedy Wildlife Photography Awards</em>
    Un canard qui met les gaz ! © John Threlfal, Comedy Wildlife Photography Awards

    Une tortue marine giflant un poisson

    Cette photo a été primée dans la catégorie « Under the Sea ». Dans les eaux de Bacong, aux Philippines, une tortue marinetortue marine gifle, ou pousse, un poisson de passage.

    Voici une tortue… ninja ! Il peut arriver que certains animaux se sentent un peu à l’étroit dans l’océan. © Troy Mayne, <em>Comedy Wildlife Photography Awards</em>
    Voici une tortue… ninja ! Il peut arriver que certains animaux se sentent un peu à l’étroit dans l’océan. © Troy Mayne, Comedy Wildlife Photography Awards

    Trois manchots en route vers l'église

    Cette photo a été primée dans la catégorie « Highly Commended ». Elle montre trois manchots fringants, sur leur 31, en procession vers l'église. Il n'y a pas grand monde avec eux. Normal, cela se passait en Géorgie du Sud, une île située entre l'Argentine et l'AntarctiqueAntarctique, dans l'Atlantique sud.

    Trois manchots en route pour l’église de Grytviken. © Carl Henry, <em>Comedy Wildlife Photography Awards</em>
    Trois manchots en route pour l’église de Grytviken. © Carl Henry, Comedy Wildlife Photography Awards

    Un gnou prend de la hauteur

    Cette photo a été primée dans la catégorie « Highly Commended ». Un gnou dans le Masai Mara, au Kenya, prend de la hauteur au cours d'un rassemblement. Quel sera le sujet de son discours ?

    Abraracourcix chez les gnous. © Jean-Jacques Alcalay, <em>Comedy Wildlife Photography Awards</em>
    Abraracourcix chez les gnous. © Jean-Jacques Alcalay, Comedy Wildlife Photography Awards

    Un renard fait ses besoins sur un golf

    Cette photo a été primée dans la catégorie « Highly Commended ». Ce renard un peu pressé sur le green de San José, aux États-Unis, a-t-il visé juste ?

    Attention en récupérant vos balles de golf ! © Douglas Croft, <em>Comedy Wildlife Photography Awards</em>
    Attention en récupérant vos balles de golf ! © Douglas Croft, Comedy Wildlife Photography Awards

    Deux singes prêts à prendre la route

    Cette photo de deux singes prêts à partir a été primée dans la catégorie « Highly Commended ». Elle a été prise dans le Sulawesi du Nord, en Indonésie.

    Une belle équipée sauvage. © Katy Laveck-Foster, <em>Comedy Wildlife Photography Awards</em>
    Une belle équipée sauvage. © Katy Laveck-Foster, Comedy Wildlife Photography Awards

    Une loutre nageant dans le bonheur

    Cette photo a été primée dans la catégorie « Highly Commended ». Elle montre une loutre de merloutre de mer apparemment très heureuse dans les eaux de Californie.

    Les joies d'un bon bain d'algues réchauffé par les rayons du soleil. © Penny Palmer, <em>Comedy Wildlife Photography Awards</em>
    Les joies d'un bon bain d'algues réchauffé par les rayons du soleil. © Penny Palmer, Comedy Wildlife Photography Awards

    Un jeune ours polaire grimpant sur le dos de sa maman

    Cette photo attendrissante et joyeuse d'un jeune ours polaireours polaire grimpant sur le dos de sa mère a été primée dans la catégorie « Highly Commended ». Elle a été prise dans le Manitoba, au Canada.

    Un ourson fait du stop sur le dos de sa mère. © Daisy Gilardini, <em>Comedy Wildlife Photography Awards</em>
    Un ourson fait du stop sur le dos de sa mère. © Daisy Gilardini, Comedy Wildlife Photography Awards

    Le Comedy Wildlife Photography Awards n'est peut-être pas encore aussi célèbre que les prestigieux prix de photos du monde sauvage, notamment ceux remis chaque année par de grandes institutions comme le Musée d'histoire naturelle de Londres (voir article ci-dessous) ou le National Geographic, mais cela ne saurait tarder.


    Animaux sauvages : les 10 plus belles photos primées en 2017

    Article de Xavier Demeersman publié le 24 octobre 2017

    Découvrez les photographes animaliers de l'année 2017. Des images époustouflantes, et parfois bouleversantes, venues du monde entier. Derrière chaque photo, une histoire. Elles sont réparties dans plusieurs catégories : portraits, sous l'eau, les animaux dans leur environnement, etc. Un environnement, hélas, de plus en plus dégradé, avec des relations avec l'Homme difficiles.

    Chaque année, depuis 53 ans, le Musée d'histoire naturelle de Londres récompense le « photographe animalier de l'année » (Wildlife Photographer of the Year en anglais). En 2017, le jury eut le choix parmi 50.000 contributions venues de 92 pays différents. Toutes les espèces du monde vivant y ont leur place, qu'elles soient minuscules, grandes, communes rares, en voie d'extinction, nocturnesnocturnes, aquatiques, immobiles, animales, végétales ou autres. Les photos sont réparties dans 13 thématiques.

    Voici les 10 des plus belles photos retenues pour la 53e édition. Si vous vous trouvez à Londres, ne manquez pas l'exposition des photographies qui a ouvert ses portes le 20 octobre.

    Grand prix 2017 : « Mémorial à une espèce »

    C'est une photo très dure et déchirante qui a remporté le grand prix de la Wildlife Photographer of the Year 2017. Le cliché baptisé Mémorial à une espèce par son auteur Brent Stirton, en reportage sur le commerce illégal de l'ivoire en Afrique du Sud, nous montre un rhinocéros noir du parc Hluhluwe Imfolozi abattu -- probablement par des habitants de la région entrés illégalement -- pour ses cornes. L'animal a été pris en embuscade à un point d'eau.

    Le rhinocéros noir est une espèce considérée par l'UICN comme « gravement menacée ». 97,6 % de sa population a disparu depuis 1960. En 2015, il en restait moins de 5.000. Un chiffre qui continue de décroître, en raison du braconnage.

    Un rhinocéros noir en Afrique du Sud tué pour ses cornes. Un massacre stupide. © Brent Stirton, <em>2017 Wildlife Photographer of the Year</em>
    Un rhinocéros noir en Afrique du Sud tué pour ses cornes. Un massacre stupide. © Brent Stirton, 2017 Wildlife Photographer of the Year

    Les animaux dans leur environnement : « Le voleur nocturne »

    Ce fourmilierfourmilier -- certains atteignent 2 m de long -- a été photographié en flagrant délit par Marcio CabralMarcio Cabral. La scène se déroulait au Brésil, dans le parc national. L'animal pourvu de longues griffes s'intéressait de près à cette termitière. Comme on peut en s'étonner, celle-ci est couverte de lueurs scintillantes dont l'éclat rivalise avec le ciel étoilé : il s'agit de larveslarves de taupins, une espèce d'élatéridés, qui attirent des termites dans leur pièges de lumièrelumière.

    Au cœur de la nuit brésilienne, un fourmilier à l’assaut d’une étonnante termitière. © Marcio Cabral, <em>2017 Wildlife Photographer of the Year</em>
    Au cœur de la nuit brésilienne, un fourmilier à l’assaut d’une étonnante termitière. © Marcio Cabral, 2017 Wildlife Photographer of the Year

    Animaux dans leur environnement : « Une magnificence de monarques »

    Regardez bien, on aperçoit un papillon sur cet arbre au centre. C'est un monarque. Eh bien non, il est loin d'être seul. Cet arbre tout entier et ses voisins en sont couverts ! Ce rassemblement spectaculaire qui rhabille la forêt a été photographié à El Rosario, dans le Michoacán au Mexique. La photo fait partie des finalistes dans cette catégorie.

    Chaque automne, les papillons monarques sont des millions à parcourir plus de 5.000 km pour migrer vers le Mexique. © Jaime Rojo, <em>2017 Wildlife Photographer of the Year</em>
    Chaque automne, les papillons monarques sont des millions à parcourir plus de 5.000 km pour migrer vers le Mexique. © Jaime Rojo, 2017 Wildlife Photographer of the Year

    Portrait d’animaux : « Contemplation »

    Beau et émouvant portrait d'un mâle chimpanzé vivant dans le parc national Kibale en Ouganda. À quoi songe Totti (c'est son surnom) ? Le photographe Peter Delaney raconte que Totti -- nom donné en référence à un footballeur italien -- avait passé la matinée dans la canopéecanopée avec 250 autres de ses camarades. Mais après avoir essuyé plusieurs « râteaux » avec des femelles malgré ses tentatives de séduction, le malheureux a finalement jeté l'éponge et s'est laissé tomber au sol.

    Totti, un chimpanzé qui semble mélancolique. © Peter Delaney, <em>2017 Wildlife Photographer of the Year</em>
    Totti, un chimpanzé qui semble mélancolique. © Peter Delaney, 2017 Wildlife Photographer of the Year

    Portraits d’animaux : « Le pouvoir de la matriarche »

    Avec ce portrait saisissant, David Lloyd est arrivé finaliste dans cette catégorie. Dans la lumière rasante du crépusculecrépuscule, la femelle éléphant le regardait dans les yeux. « Son regard était plein de respect et d'intelligenceintelligence, l'essence de la sensibilité », a-t-il commenté.

    L’œil de la matriarche. © David Lloyd, <em>2017 Wildlife Photographer of the Year</em>
    L’œil de la matriarche. © David Lloyd, 2017 Wildlife Photographer of the Year

    Comportement des reptiles : le rituel de la tortue luth

    Comme l'ont fait ses ancêtres avant elle depuis des millénaires, cette tortue luthtortue luth regagne la mer après avoir enfoui ses œufs dans le sablesable, ici, en l'occurrence, à Sandy Point, dans les Îles Vierges américaines. *« Un rituel antique » comme l'a nommé Brian Skerry qui était là pour saisir ce moment dans une lumière éthérée.

    Une tortue luth regagne la mer après avoir enfoui sa ponte. © Brian Skerry, <em>2017 Wildlife Photographer of the Year</em>
    Une tortue luth regagne la mer après avoir enfoui sa ponte. © Brian Skerry, 2017 Wildlife Photographer of the Year

    Comportement des invertébrés : panier de crabes

    Une surprise-partie de crabe ! Au milieu de cette armée de crabes, un poulpepoulpe aussi excité qu'un « enfant dans un magasin de bonbons », raconte Justin Gilligan, qui a remporté le premier prix dans cette catégorie. La photo a été prise dans les récifs artificiels de Mercury Passage en Tasmanie.

    Un poulpe parmi des dizaines de crabes. © Justin Gilligan, <em>2017 Wildlife Photographer of the Year </em>
    Un poulpe parmi des dizaines de crabes. © Justin Gilligan, 2017 Wildlife Photographer of the Year

    Comportement de mammifères : réunion entre amis

    Dans cette catégorie, le premier prix est allé à Tony Wu qui fut témoin d'un véritable congrès de cachalots au large du Sri Lanka. Ils y étaient des dizaines rassemblés, « un espoir que les populations de cachalotscachalots vont mieux ».

    Lors de ces réunions, les cachalots se frottent les uns aux autres, afin d’enlever les peaux mortes du voisin et aussi pour renforcer les liens sociaux. © Tony Wu, <em>2017 Wildlife Photographer of the Year</em>
    Lors de ces réunions, les cachalots se frottent les uns aux autres, afin d’enlever les peaux mortes du voisin et aussi pour renforcer les liens sociaux. © Tony Wu, 2017 Wildlife Photographer of the Year

    Plantes et champignons : « Tapisserie de la vie »

    De la moussemousse sur des troncs d'arbre ? Non. Nous sommes sur une des îles Lofoten en Norvège. La mousse ici couvre des roches métamorphiquesroches métamorphiques. Très abruptes, certaines falaises autour d'Hamnøy plongent dans la mer de 200 m de hauteur.

    Paysage intemporel au nord de la Norvège. © Dorin Bofan, <em>2017 Wildlife Photographer of the Year</em>
    Paysage intemporel au nord de la Norvège. © Dorin Bofan, 2017 Wildlife Photographer of the Year

    Sous les eaux : « Le jockey de la méduse »

    Anthony Berberian est médecin à Tahiti. La plongée scientifique est l'une de ses grandes passions et d'ailleurs, il participe à des recherches sur la biodiversité des lagons. Avec cette photo d'une larve de homard qui fait du stop sur le dos d'une petite méduseméduse morte, dont il s'est déjà nourri des tentacules, il a remporté le premier prix de cette catégorie.

    Une larve de homard agrippée au dos d’une méduse morte. © Anthony Berberian, <em>2017 Wildlife Photographer of the Year</em>
    Une larve de homard agrippée au dos d’une méduse morte. © Anthony Berberian, 2017 Wildlife Photographer of the Year

    Retrouvez toutes les photos finalistes dans chaque catégorie sur le site du NHM.


    Les plus belles photos du monde animal en 2016

    Article de Xavier Demeersman publié le 27 octobre 2016

    Voici une sélection de dix photos récompensées lors de la 52e Wildlife Photographer of the Year Awards (compétition internationale pour le meilleur photographe de la vie sauvage de l'année) organisée par le Muséum d'histoire naturelle de Londres. Des images saisissantes qui nous rapprochent du monde animal sauvage, par ailleurs malmené par l'Homme.

    Sur les 50.000 photos, venues de 95 pays, soumises au jury du très prestigieux Wildlife Photographer of the Year Awards (compétition internationale pour le meilleur photographe de la vie sauvage de l'année) organisé chaque année par le NHM, le Muséum d'histoires naturelles de Londres (52e édition cette année), seule une centaine fut retenue pour la finale.

    Les images ont été choisies d'une part pour leurs sens artistiques et, d'autre part, pour leur qualité d'innovation technique et « une interprétation véritable du monde naturel »« Les images gagnantes touchent nos cœurs et nous incitent à penser différemment au sujet du monde naturel », a déclaré le directeur du NHM, Sir Michael Dixon.

    Voici les 10 plus belles photographies, récompensées dans diverses catégories. Toutes veulent raconter une histoire et certaines, hélas, sont dramatiques, soulignant une fois de plus les dégâts que provoque notre espèce sur toutes celles qui nous entourent (on parle de sixième extinction de massesixième extinction de masse).

    Orang-outan escaladant un arbre, à Bornéo

    Le Grand prix toute catégorie a été attribué à la magnifique photo ci-dessous, de Tim Laman, pour cette prise de vue originale (et aussi pour l'histoire qu'elle conte) d'un orang-outan escaladant un arbre dans une forêt de Bornéo. Le biologiste et photojournaliste américain présent sur place avait observé ce grand singe faire ses courses dans cet arbre. Aussi, sachant qu'il allait revenir, il a pris soin d'y installer des caméras GoPro HERO4 Black pour lui tirer le portrait. Le résultat est étonnant.

    Grand prix du jury. Jeune mâle orang-outan photographié alors qu’il se rend dans la canopée pour faire ses courses. © Tim Laman, <em>2016 Wildlife Photographer of the Year</em>
    Grand prix du jury. Jeune mâle orang-outan photographié alors qu’il se rend dans la canopée pour faire ses courses. © Tim Laman, 2016 Wildlife Photographer of the Year

    « Une histoire vitale est capturée en une photo remarquable avec cet orang-outan qui grimpe à un arbre émergentémergent dans son habitat en diminution constante, a indiqué le président du jury, Lewis Blackwell. L'histoire est bien connue, mais nous avons besoin de photographies exceptionnelles comme celles-là pour nous le rappeler de nouveau. Cela touche nos cœurs et nos esprits et peut aider pour mener des actions de soutien afin d'arrêter la destruction ».

    Rappelons que, dans cette région du monde, l'industrie de l'huile de palme transforme les grandes forêts primaires en de gigantesques champs de palmiers à huile, sans aucun égard pour tous ses habitants. Sans habitat, les orangs-outans (les « jardiniers de la forêt » ) se retrouvent affamés. À cela s'ajoute ceux qui sont chassés des palmeraies et sciemment empoisonnés.

    Retrouvez toutes les photos de la série ici.

    Corneille au clair de lune

    La photo sonne presque comme une fable de La Fontaine : la LuneLune et la Corneille... C'est du moins le titre que lui a donné Gideon Knight qui a reçu le Grand prix jeunesse 2016.

    Au départ, le jeune photographe britannique voulait photographier la silhouette de l'oiseauoiseau lorsqu'il était devant la Lune. La magie a opéré dans cette scène qu'il a su capter.

    Une corneille, créature très intelligente et pourtant mal aimée, ici sur une branche, en compagnie du globe lunaire. <em>« Si une image pouvait être un poème, ce serait celle-là »</em> a déclaré Lewis Blackwell, membre du jury. © Gideon Knight, <em>2016 Wildlife Photographer of the Year</em>
    Une corneille, créature très intelligente et pourtant mal aimée, ici sur une branche, en compagnie du globe lunaire. « Si une image pouvait être un poème, ce serait celle-là » a déclaré Lewis Blackwell, membre du jury. © Gideon Knight, 2016 Wildlife Photographer of the Year

    Une perruche attrape un varan du Bengale par la queue

    C'est une magnifique composition, presque surréelle, où l'on voit une perruche attrapant par la queue un varan du Bengale qui tente de s'emparer des œufs dans le nid de l'oiseau. L'action s'est répétée plusieurs fois durant deux jours, a raconté l'auteur, le photographe indien Ganesh H. Shankar. Il s'agit de la plus belle photo 2016 dans la catégorie « oiseaux ».

    Une perruche tente de chasser un varan du Bengale. La composition de la scène donne presque l’impression que c’est irréel. © Ganesh H Shankar, 2016 <em> Wildlife Photographer of the Year</em>
    Une perruche tente de chasser un varan du Bengale. La composition de la scène donne presque l’impression que c’est irréel. © Ganesh H Shankar, 2016  Wildlife Photographer of the Year

    Des hyènes en plein festin de gnous

    Voici à présent une scène glaçante où la mort rôde. Ce jour-là, Simon Stafford, photographe fort de 35 ans d'expérience, a surpris des hyènes en plein festin de dépouilles de gnous. Ces derniers ont payé le prix fort leur traversée du fleuve Mara (Kenya et Tanzanie) ; en dérapant sur les pentes raides, ils périrent dans la bousculade. Le malheur des uns fait le bonheur des autres... Il s'agit de la plus belle photo 2016 dans la catégorie « mammifèremammifère ».

    Hyènes en plein festin de gnous. © Simon Stafford, 2016 <em>Wildlife Photographer of the Year</em>
    Hyènes en plein festin de gnous. © Simon Stafford, 2016 Wildlife Photographer of the Year

    Une cistude d'Europe remuant de la vase

    Encore une espèce menacée d'extinction. La cistude d'Europecistude d'Europe est une tortue aquatiquetortue aquatique que l'on rencontre dans des zones humides (eau douceeau douce) en Europe. Elle passe une grande partie de son temps sous l'eau, pour chasser et se réfugier dans la végétation. Malheureusement, la pollution des eaux, le braconnage pour la beauté de sa carapace mouchetée de points dorés et aussi la concurrence avec des espèces invasivesespèces invasives ont réduit sa population.

    Le naturaliste et photographe Marco Colombo, qui passe beaucoup de temps en leur compagnie, a saisi celle-ci en Sardaigne. La vase qu'elle a remuée a teinté la scène de tons sépia. Il s'agit de la plus belle photo 2016 dans la catégorie « reptilereptile ».

    Une scène de la vie quotidienne de la Cistude d’Europe, une espèce de tortue aquatique protégée. © Marco Colombo, 2016 <em>Wildlife Photographer of the Year</em>
    Une scène de la vie quotidienne de la Cistude d’Europe, une espèce de tortue aquatique protégée. © Marco Colombo, 2016 Wildlife Photographer of the Year

    Méduse flottant dans la lagune de la Mer Mineure, en Espagne

    Comme posée sur les eaux calmes de la lagune de la Mer Mineure, en Espagne, une sorte d'« île de lumière », comme l'a qualifié Angel Fitor qui a photographié cette méduse à la dérive, bloquée à la surface par une bulle d'air qui l'empêche de plonger. Le photographe espagnol raconte qu'il a attendu trois ans qu'une telle scène se produise, dans cet environnement calme au moment du crépuscule. Il s'agit de la plus belle photo 2016 dans la catégorie « invertébréinvertébré ».

    Magnifique photo d’une méduse flottant dans les eaux calmes de la Mer Mineure. © Angel Fitor, 2016 <em>Wildlife Photographer of the Year</em>
    Magnifique photo d’une méduse flottant dans les eaux calmes de la Mer Mineure. © Angel Fitor, 2016 Wildlife Photographer of the Year

    Un léopard dans la ville, en Inde

    Les villes qui n'ont de cesse de croître avec la population humaine (plus de 50 % de la population mondiale vit en ville) font reculer les territoires des animaux sauvages lesquels, pour se nourrir, se retrouvent contraints à explorer les environnements urbains. Les rencontres avec l'Homme -- lequel est peu enclin à partager son territoire -- sont donc de plus en plus nombreuses. Et il n'y a pas que le léopardléopard qui dérange, l'éléphant aussi par exemple, en Afrique ou en Asie.

    Le biologiste indien Nayan Khanolka a attendu plusieurs mois avant de pouvoir enfin photographier ce gros chat tacheté se déplaçant, la nuit, à pas de velours dans les rues d'une ville de la banlieue de Mumbai, en Inde. Dans la culture Warli, rappelle-t-il, le léopard est très respecté, aussi le tolèrent-ils dans leur voisinage. Mais combien de temps encore ? Il s'agit de la plus belle photo 2016 dans la catégorie « urbain ».

    Tel un chat de gouttière, ce léopard part à la chasse dans les rues d’une ville de la banlieue de Mumbai. © Nayan Khanolka, 2016 <em>Wildlife Photographer of the Year</em>
    Tel un chat de gouttière, ce léopard part à la chasse dans les rues d’une ville de la banlieue de Mumbai. © Nayan Khanolka, 2016 Wildlife Photographer of the Year

    Rassemblement de vivaneaux rouges

    Rassemblement de vivaneaux rouges au large de l'île de Palau, dans le Pacifique-ouest, photographié par Tony Wu. Dans le maelström, avant l'arrivée des prédateurs, le photographe a réussi à se positionner pour saisir cette scène où les poissons changent de couleurcouleur au cours de leur danse nuptiale. Il s'agit de la plus belle photo 2016 dans la catégorie « sous-marine ».

    Chaque mois, à la Pleine Lune, les vivaneaux rouges se rassemblent. Ici près de l’île de Palau, l’un des deux sites de ponte au monde. © Tony Wu, 2016 <em>Wildlife Photographer of the Year</em>
    Chaque mois, à la Pleine Lune, les vivaneaux rouges se rassemblent. Ici près de l’île de Palau, l’un des deux sites de ponte au monde. © Tony Wu, 2016 Wildlife Photographer of the Year

    Triste massacre de pangolins

    Cette image d'hécatombe est à la fois poignante et révoltante. Elle a été capturée par le photojournaliste anglo-australien Paul Hilton lors de la saisie d'un container qui, sous couvert de transport frigorifique de poissons, renfermait en réalité quelque 4.000 pangolins.

    C'est encore mal connu mais cet animal fait l'objet du plus grand trafic animalier au monde. À un tel point que c'est désormais une espèce en grand danger d'extinction. Sa chair est prisée dans les milieux aisés, en Chine notamment et au Vietnam, ses écailles quant à elles, sont recherchées pour de supposées vertus attribuées. L'animal est facile à capturer. Pourchassé, il se met en boule, il n'y a donc plus pour le braconnier qu'à le ramasser. « Les crimes d'animaux sauvages sont un gros business, a rappelé l'auteur. Cela ne s'arrêtera seulement que lorsque la demande aura stoppé ». Il s'agit de la plus belle photo 2016 dans la catégorie « photojournalisme ».

    Image terrifiante d’un massacre inutile de pangolins. Ici, 4.000 individus ont été retrouvés dans un container frigorifique en partance pour la Chine. Ce fut une des saisies d’animaux les plus importantes jamais enregistrées. © Paul Hilton, 2016 <em>Wildlife Photographer of the Year</em>
    Image terrifiante d’un massacre inutile de pangolins. Ici, 4.000 individus ont été retrouvés dans un container frigorifique en partance pour la Chine. Ce fut une des saisies d’animaux les plus importantes jamais enregistrées. © Paul Hilton, 2016 Wildlife Photographer of the Year

    Un hibou pygmée en deuil

    Le photographe suédois Mats Andersson a capturé le deuil d'un hibou pygmée dans les premières lueurs de l'aubeaube. Son compagnon venait de décéder, sans doute victime d'une autre espèce de hibou, plus grande, que ces oiseaux de nuit cherchent à éviter. Il s'agit de la plus belle photographie dans la catégorie « noir et blanc ».

    Le photographe a intitulé cette scène <em>« Requiem pour un hibou »</em>. Tristesse pour ce hibou pygmée qui a perdu son compagnon. © Mats Andersson, 2016 <em>Wildlife Photographer of the Year</em>
    Le photographe a intitulé cette scène « Requiem pour un hibou ». Tristesse pour ce hibou pygmée qui a perdu son compagnon. © Mats Andersson, 2016 Wildlife Photographer of the Year

    Vous pouvez retrouver ces images et celles des autres finalistes sur le site Internet du musée britannique. En outre, si vous habitez Londres ou que vous êtes de passage dans la ville, vous pouvez les retrouver dans l'exposition que propose le NHM depuis le 21 octobre. Enfin, si vous souhaitez concourir pour la prochaine édition, vous pouvez déposer vos photos jusqu'au 15 décembre.