Provoquée par le virus de la grippe de type A, en particulier par les sous-types H5, H7 et H9,  la grippe aviaire ou influenza aviaire est une zoonose pouvant entraîner une mortalité élevée chez les oiseaux d’élevage. Elle peut se transmettre à l’Homme et engendrer des complications respiratoires conduisant au décès. Le traitement repose sur des antiviraux bloquant l’activité enzymatique du virus.

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Certains sous-types du virus de la grippe Agrippe A (H5N1 et H7N9) peuvent infecter l'Homme et quelques milliers de cas ont été recensés dans le monde depuis l'épidémieépidémie de 1997 à Hong Kong (premiers cas documentés).

La transmission se fait directement par contact avec la volaille mais, du fait de la forte variabilité du génomegénome et de sa capacité de création d'un nouveau sous-type (par réassortiment génétiquegénétique), une transmission Homme à Homme reste possible alimentant la menace d'une pandémie.

Symptômes de la grippe aviaire chez l’Homme

Ils peuvent se limiter aux symptômessymptômes d'une grippe commune si le virus reste dans l'arbrearbre bronchique.

La nécrose de l'épithéliumépithélium respiratoire cilié induite par le virus se traduit par une toux, une hypersécrétion de mucusmucus et une fièvrefièvre entre 39 et 40 °C. Maux de tête, asthénieasthénie, douleursdouleurs articulaires et musculaires sont les manifestations de la réponse inflammatoire à l'infection. Mais la maladie peut présenter une évolution clinique brutale, avec des niveaux élevés de cytokinescytokines pro-inflammatoires et entraîner de nombreuses complications telles qu'une pneumonie, un syndrome de détresse respiratoire aigu, un choc septique, voire un décès.

Des symptômes digestifs (nausées, vomissements, diarrhées) et des conjonctivitesconjonctivites ont été rapportés chez certains patients.

Pneumonie : les alvéoles pulmonaires se remplissent de liquide inflammatoire. © Reineg, Adobe Stock
Pneumonie : les alvéoles pulmonaires se remplissent de liquide inflammatoire. © Reineg, Adobe Stock

Le traitement de la grippe aviaire

Le traitement est avant tout symptomatique (anti-inflammatoireanti-inflammatoire et antalgiqueantalgique). Un vaccin spécifique n'est pas développé à ce jour, néanmoins, il existe des antivirauxantiviraux tels que l'oseltamivir (Tamiflu®) et le zanamivir (Relenza®) capables d'inhiber l'activité de la neuraminidase, enzymeenzyme de surface nécessaire, à l'entrée dans la cellule, à la libération et à la progression du virus. Utilisés en prophylaxieprophylaxie ou en curatifcuratif, ils sont à l'heure actuelle les seuls pouvant réduire la gravitégravité et la duréedurée des symptômes à condition d'être administrés dans les 48 heures suivant l'apparition des symptômes. Les antibiotiquesantibiotiques ne sont pas efficaces sur le virus et seront prescrits en situation de comorbiditécomorbidité avec des agents bactériens pouvant se rencontrer dans les cas les plus critiques.