Un nouveau foyer de grippe aviaire a été identifié en Ille-et-Vilaine. Où en est l’épidémie en France ? Que se passe-t-il lorsqu’un cas est identifié ?


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    Depuis le début du mois d'août, plusieurs foyers d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) ont été identifiés en Europe, dans la faunefaune sauvage ou dans des élevages, de volailles en particulier (dindes, poulets de chair, poules pondeuses). Au moins 34 pays sont concernés. Depuis le 5 novembre 2022, l'ensemble du territoire français a ainsi été placé en risque « élevé ». En France, 1.086 foyers ont été détectés dont 1.028 en élevage, 39 en faune sauvage et 19 en basse-cour. La Bretagne est particulièrement concernée ces dernières semaines. Trois foyers y ont été découverts depuis le début du mois de mars. Le dernier en date, localisé en Ille-et-Vilaine, a nécessité l'abattage de 4.900 animaux, des canards reproducteurs.

    Que se passe-t-il lorsqu’un cas est identifié ?

    Le virus est hautement contagieuxcontagieux. Pour éviter sa propagation à d'autres élevages, il s'agit de contenir l'épidémie. Dès qu'un foyer est détecté, les animaux d'un certain périmètre sont systématiquement abattus. Les sites d'élevage sont désinfectés. Les éleveurs sont indemnisés.

    Des zones de protection et de surveillance, respectivement dans un rayon de 3 et 10 km autour de l'exploitation, sont définies. Les animaux situés dans ces zones ne peuvent pas être déplacés.

    Pour rappel, le site de la préfecture d’Ille-et-Vilaine précise que « l'influenzainfluenza aviaire n'est pas transmissible à l’Homme par la consommation de viandes de volailles, œufs, foie gras et plus généralement de tout produit alimentaire ».