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    La douleur est une sensation pénible ressentie en un point du corps. Bien que désagréable, elle est cependant importante à la survie de l'organisme, en l'avertissant d'un danger. Certaines personnes souffrent d'une maladie génétique qui réduit ou supprime la douleur : le syndrome d'insensibilité à la douleur.

    Une douleur peut être :

    • aiguë : par exemple une main posée sur une plaque de cuisson, une coupure à un doigt, mais aussi une douleur postopératoirepostopératoire. C'est une douleur de courte duréedurée ;
    • chronique : c'est le cas de la migraine, de la fibromyalgie, des douleurs articulaires (arthrose, lombalgie...), musculo-squelettiques ou neuropathiques. Ces douleurs qui se répètent et durent sur une période de plus de trois mois peuvent favoriser une surconsommation de médicaments en cas d'inefficacité.

    Les molécules de la douleur

    Lors d'une douleur aiguë, les récepteurs de la douleur, ou nocicepteurs transmettent des informations vers la moelle épinièremoelle épinière. Au niveau de la moelle épinière, des moléculesmolécules sont libérées comme la substance P et le glutamateglutamate. Des neurones sont activés et le message parvient au cerveau où il est identifié comme douloureux. La substance P conduit à la libération d'histaminehistamine par les mastocytesmastocytes, ce qui active des fibres nociceptives. C'est pourquoi des antihistaminiquesantihistaminiques peuvent réduire des douleurs.

    Les molécules analgésiquesanalgésiques, ou antalgiquesantalgiques, luttent contre la sensation de douleur : paracétamolparacétamol, aspirineaspirine, opioïdesopioïdes (morphine). D'autres approches peuvent être utilisées pour limiter le recours à des médicaments qui ont des effets secondaires : hypnose, relaxation, acupunctureacupuncture, stimulationstimulation électrique...