Avec Galaxy of Horrors, la Nasa vous invite à explorer les aspects les plus terrifiants de l’univers. De magnifiques affiches à télécharger gratuitement et à épingler dans son salon ou en fond d’écran.
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Pour Halloween, la Nasa a demandé à ses artistes de réaliser une envoutante série d'affiches sur certains des aspects les plus sombres et effrayants de l'univers avec la complicité d'astronomesastronomes. Vous pouvez toutes les retrouver en téléchargement gratuit -- et haute résolutionrésolution pour impression -- et des contenus interactifsinteractifs, dans la bien nommée galerie Galaxy of Horrors du site Nasa Exoplanet.
Ceci n’est pas de la science-fiction, mais la réalité !
Une pléiade d'affiches exclusives travaillées pour l'événement dans un stylestyle vintage résolument assumé. Comme autant de promesses de fictions à dévorer au cinéma ou dans son canapé. Mais il faudra se contenter de ces superbes visuels. Autrement, on se serait précipité en salles. Néanmoins, ne soyons pas frustré, car tous ces sujets mis en avant et illustrés sont bel et bien réels. Pari réussi pour la Nasa d'intéresser le plus large public possible aux différents domaines de recherches qui l'occupent comme, par exemple, des exoplanètes plus chaudes que l'enfer (la planète Kepler-70b avec Kepler’s Inferno)), les étoiles qui hurlent leurs colères (les naines rouges avec Flares of Fury), la toile cosmique sous l'emprise de l'obscure araignéearaignée de la matière noire (Dark Matter) ou encore les sinistres galaxies emplies de soleilssoleils morts... (Galactic Graveyard).
« Une des choses que j'aime vraiment à propos de ces affiches est que si vous passez du temps à étudier l'art, vous allez peut-être en apprendre un peu plus sur chacun de ces sujets, vous verrez que les artistes ont beaucoup réfléchi aux choix qu'ils ont faits pour mettre en valeur la science », a souligné l'astrophysicienastrophysicien JasonJason Rhodes, qui a été consulté pour ce projet.
Nasa : festival d'horreurs et de citrouilles pour Halloween
Article de Nathalie Meyer publié le 31 octobre 2019
Aux États-Unis, HalloweenHalloween est une tradition. Une institution. L'occasion pour les petits -- et les grands -- de se déguiser et de défiler dans les rues en quête de gourmandises. Mais surtout, de jouer à se faire peur. Un petit jeu auquel la Nasa a décidé de prendre part à sa manière.
Alors que vampires, fantômes et autres sorcières devraient envahir les rues, ce soir, la Nasa (États-Unis) a publié quelques images qui devraient vous mettre dans l'ambiance d’Halloween.
Le saviez-vous ?
La plupart des sources relient Halloween à une fête celtique appelée Samain. Celle-ci correspondait notamment à la nuit où les frontières entre morts et vivants tombaient.
Mais d’un point de vue astronomique, Halloween coïncide presque avec ce que les Anglo-saxons appellent un cross-quarter day, comprenez, un jour qui se situe à mi-chemin entre l’équinoxe — d’automne en l’occurrence — et le solstice – d’hiver dans ce cas-là. En réalité, ce jour-là tombe le 7 novembre.
Il se dit également que par le passé, la date d’Halloween correspondait à la nuit au cours de laquelle les Pléiades culminaient dans notre ciel à minuit. Mais aujourd’hui, cet apogée a lieu le 21 novembre.
Des exoplanètes inhospitalières à l’affiche
D'abord, deux nouvelles affiches dans le style de celles des films d'horreur vintage et qui mettent en avant des exoplanètes quelque peu inhospitalières. « Les gens sont souvent plus intéressés par les planètes semblables à la Terre, mais il existe une grande variété d’exoplanètes différentes et tout aussi dignes d'intérêt », commente Thalia Rivera, du Jet Propulsion LaboratoryJet Propulsion Laboratory (JPL). Ainsi ces affiches ont-elles été conçues par des scientifiques du JPL et des artistes comme une porteporte d'entrée attrayante vers la science.
L'objectif, en effet, reste avant tout pédagogique. La première nouvelle affiche présente donc une planète entourée d'une atmosphèreatmosphère saturée en silicatessilicates -- l'élément clé du sablesable et du verre -- et dans laquelle soufflent des ventsvents à plus de 6.700 km/h. Un véritable enfer de tempêtetempête de verre situé à seulement 63 années-lumièreannées-lumière de notre Terre ! La deuxième affiche nous fait découvrir trois planètes orbitant autour d'un pulsarpulsar -- une sorte d'étoileétoile morte -- situé à quelque 2.000 années-lumière de nous. Des planètes bombardées de fait par des particules de haute énergieénergie.
Du Soleil aux galaxies
Sur les réseaux sociauxréseaux sociaux, la Nasa a aussi partagé quelques photos qui laissent penser que l'univers tout entier s'est mis à l'heure d'Halloween. D'abord, une image du Soleil capturée en 2014 par le Solar Dynamics ObservatorySolar Dynamics Observatory (SDO) sur laquelle les régions actives de notre étoile sont illuminées comme des marqueurs d'un ensemble intense et complexe de champs magnétiqueschamps magnétiques planant dans son atmosphère.
Puis l'image d'une titanesque collision entre deux galaxies, immortalisée par le télescope spatial Hubbletélescope spatial Hubble en juin dernier. Une collision qui semble donner naissance à une goule galactique dont les yeuxyeux sont constitués des cœurs brillants de chaque galaxie -- des cœurs projetés l'un vers l'autre --, le contour du visage d'un anneau de jeunes étoiles bleues et le neznez et la bouche, d'autres étoiles en formation.
La goule née d'une assez rare collision frontale devrait rester observable pendant environ 100 millions d'années. Mais inutile de craindre qu'elle vienne nous dévorer. Elles se situent en effet tout de même à plus de 700 millions d'années-lumière de notre Terre.
Une nébuleuse aux allures de citrouille d’Halloween
Enfin, un nuage de gaz et de poussière qui, avec un peu d'imagination, ressemble à s'y méprendre à une gigantesque citrouillecitrouille cosmique (vous l'avez ?). À l'origine de cette structure, il y a probablement une étoile massive, de type O, environ 15 à 20 fois plus lourde que notre Soleil. Car les chercheurs pensent que le puissant flux de radiations et de particules qu'elle émet est responsable de la création de sortes d'entailles dans ce nuagenuage. La lumière qu'elle émet -- notamment dans l'infrarougeinfrarouge détecté par le télescope spatial Spitzertélescope spatial Spitzer --, quant à elle, vient souligner l'impression donnée d'une citrouille évidée dans laquelle brille une bougie. Même les astronomes surnomment cette mystérieuse nébuleusenébuleuse, la nébuleuse Jack-o'-lantern.
Ce qu’il faut
retenir
- Depuis quelques jours, la Nasa publie des images et vidéos sur un thème de saison : Halloween.
- Des affiches présentant des exoplanètes terrifiantes.
- Ou encore quelques photos volées d’objets célestes parés pour l’occasion.