Originaire de l'archipel des Moluques, entre l'Australie et les Philippines, le clou de girofle est mondialement connu. Sa saveur tonique est appréciée en cuisine et ses propriétés médicinales sont réputées pour soulager de nombreux maux.

Le giroflegirofle aide la digestiondigestion, est anti-inflammatoireanti-inflammatoire, antiseptique, antioxydantantioxydant et même anesthésiantanesthésiant. Tous les ouvrages de phytothérapie sont unanimes. On aurait donc tort de se priver de ses bienfaits. Si vous n'avez pas encore testé les clous de girofle dans votre cuisine, il est alors temps de les adopter.

Les bienfaits du girofle sur la santé

Le girofle est un remède reconnu pour être efficace pour soulager des maux de dents selon l'Escop (European Scientific Cooperative on Phytotherapy). Il est surtout recommandé chez les adultes et les adolescents. Le clou de girofle est très riche en eugénol. Son efficacité est telle que cette molécule entre dans la composition de la plupart des bains de bouche prescrits pour soigner une affection buccale, qu'elles soient dentales ou gingivales. Il suffit parfois de placer un clou entre deux dents pour être rapidement soulagé grâce à son action anesthésiante.

On pense trop peu souvent au girofle comme tonique général, pourtant il est excellent pour redonner un coup de fouet à l'organisme et pour combattre les asthénies physiquesphysiques ou mentales. D'ailleurs, son effet dopant lui vaut une réputation d'aphrodisiaqueaphrodisiaque remontant à l'Antiquité. Il est également efficace contre les virus hivernaux tels que la grippegrippe.

La consommation régulière de clous de girofle peut être déconseillée en cas de traitement anticoagulants de type warfarine. © pilipphoto, Fotolia
La consommation régulière de clous de girofle peut être déconseillée en cas de traitement anticoagulants de type warfarine. © pilipphoto, Fotolia

Le girofle : usages et consommation

Le girofle peut se consommer directement sous forme de clous secs, d'infusioninfusion ou d'huile essentielle, de décoction, de solution alcoolique mais aussi en compresse, en fumigation ou encore sous forme de pommade.

Contre les flatulencesflatulences, les diarrhéesdiarrhées, les parasites intestinaux, les douleursdouleurs dentaires et un manque de tonus général, vous pouvez prendre 2 à 4 gouttesgouttes d'huile essentielle de clous de girofle 3 fois par jour dans du miel. Vous pouvez aussi très simplement utiliser régulièrement les clous de girofle dans la cuisine quotidienne.

Pour ce qui est des douleurs dentaires plus spécifiquement, on peut consommer directement le clou de girofle en le calant dans la bouche sur la zone douloureuse. On peut aussi l'employer en bain de bouche. Vous pouvez fabriquer le vôtre de cette manière : faites frémir l'équivalent d'une tasse d'eau sans la faire bouillir et retirez immédiatement du feufeu. Ajoutez 5 à 6 clous de girofle et laissez infuser pendant que le mélange refroidit. Retirez les clous de girofle, c'est prêt. En plus d'assainir la bouche, cette préparation rafraîchit l’haleine.

Traditionnellement et parce que le clou de girofle permet la dilatation du col utérin, il est recommandé aux femmes sur le point d'accoucher de consommer une infusion de clou de girofle pour faciliter l'accouchementaccouchement et diminuer les douleurs.

Lors des poussées dentaires de bébé, il peut être conseillé d'utiliser une petite quantité d'huile essentielle de girofle, toutefois demandez conseil à votre pharmacien ou votre phytothérapeute.

Bibliographie

Guide des plantes qui soignent, éd Vidal, 2010.

L'Encyclopédie des plantes médicinalesplantes médicinales, éd Larousse, 2001 et 2017.

Les plantes médicinales, Institut Européen des Substances Végétales, mars 2015. 

Ma bible des huiles essentielles, Danièle Festy, éd Leduc.s, 2017.

Les huiles essentielles chémotypées de Dominique Baudoux et M.L. Breda, éd JMO.

Phytothérapie

Note. La phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l’explique l’Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, « un nombre relativement petit d'espèces de plantes ont été étudiées pour d’éventuelles applications médicales ». Cet article s’inscrit naturellement dans cette démarche. Ajoutons que compte tenu des risques éventuels d’effets indésirables, d’interactions médicamenteuses voire de toxicité de certaines plantes, informez toujours votre médecin, si vous recourez régulièrement à la phytothérapie.

Bibliographie :

  • Guide des plantes qui soignent, édition Vidal, 2010.
  • L'Encyclopédie des plantes médicinales, édition Larousse, 2001 et 2017.
  • Les plantes médicinales, Institut européen des substances végétales, mars 2015. 
  • Ma bible des huiles essentielles, Danièle Festy, éditions Leduc.s, 2017.
  • Les huiles essentielles chémotypées, Dominique Baudoux et M.L. Breda, édition JMO.