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    Dans la quête de médicaments, seulement un dixième des plantes vasculairesplantes vasculaires - dotées de racines et d'un système conducteur de la sève - ont déjà été examinées pour leurs composés actifs. Pourtant, le reste du règne végétal en renferme sans doute aussi ! Mais leur recherche est semée d'embûches. D'une part, la documentation sur le sujet n'est pas standardisée. Chaque région nomme les plantes différemment. D'autre part... Par où commencer ? Quelles plantes explorer, parmi les centaines de milliers d'espècesespèces existantes ?

    Dans une étude de la revue PNAS, des chercheurs livrent une nouvelle approche. Plus simple. Plus efficace. Ils ont catalogué 7.500 espèces sur l'île indonésienne de JavaJava, ainsi que leurs métabolitesmétabolites secondaires répertoriés. Dont environ 2.900 auraient des effets anti-infectieux. L'intérêt étant que ces 2.900 substances sont produites par seulement 1.600 des 7.500 végétaux examinés. « Il existe une concentration d'espèces qui produisent des composés actifs dans des familles de plantes individuelles, ces espèces étant généralement étroitement liées » explique Alexandra Muellner-Riehl, coautrice de l'étude.

    Dès lors, les chercheurs ont pu identifier des groupes de plantes où apparaît une sur-représentation significative de substances anti-infectieuses. Afin « d'identifier des groupes de plantes spécifiques qui possèdent très probablement des substances anti-infectieuses mais qui n'ont pas encore été examinées pour cela » s'enthousiasme Jan Schnitzler, un des auteurs. Grâce à leur approche, il est possible de prédire quels groupes de plantes ont un intérêt médicinal particulier, mais aussi dans quelles zones géographiques il est vraisemblable de trouver une grande densité de ces plantes.

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