En dépit de la perte du Starship, SpaceX réalise un succès technologique remarquable avec son troisième vol d'essai. Bien que pouvant être amélioré, ce vol représente une avancée significative dans le développement du Starship. Il met également en lumière l'approche audacieuse et non conventionnelle de SpaceX, qui met l'accent sur l'expérimentation continue et l'amélioration progressive, une approche que certains remettent en question. Mais pas nous.
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Seulement quelques heures après le troisième vol d'essai du Starship, depuis la Starbase de Boca Chica, SpaceXSpaceX a commencé à dévoiler de premières informations qui confirment que ce vol marque un jalon important dans la qualification du Starship, en fournissant des données cruciales pour la suite du programme de développement.
Le déroulement du vol
Lors de ce vol, le Starship, différent des deux lanceurs précédents, a accompli plusieurs étapes et réalisations majeures. Les 33 moteurs Raptor du Super Heavy Booster ont été allumés avec succès pour la seconde fois, réalisant une combustion complète pendant l'ascension. Starship a réussi sa deuxième séparationséparation à chaud, coupant les moteurs Raptor du Super Heavy sauf trois, avant d'allumer avec succès les six moteurs Raptor du deuxième étage et avant la séparation des engins spatiaux qui s'est très bien déroulée. Le Super Heavy a ensuite amorcé ses manœuvres de retour sur la terre ferme en effectuant une manœuvre de retournement réussie et a effectué un retour contrôlé vers son point « d'amerrissage » dans le golfe du Mexique. Mais, un incident de « démontage rapide et imprévu », expression propre à SpaceX pour souligner la dislocation de l'étage, a conclu le vol du Super Heavy ! Enfin, les six moteurs Raptor du deuxième étage ont bien propulsé le Starship en orbite avec succès, établissant un précédent en atteignant son altitude prévue.
Plusieurs objectifs atteints
De plus, Starship a accompli avec succès plusieurs objectifs de test en vol, tels que l'ouverture et la fermeture de la trappe de charge utile, ainsi qu'une démonstration de transfert de propulseur, dont la réussite doit encore être confirmée. Cependant, le rallumage en orbite d'un moteur Raptor n'a pas pu être effectué en raison de l'attitude du Starship.
Malgré des problèmes de rentrée atmosphérique, des données essentielles ont été collectées sur la résistance thermiquerésistance thermique, le contrôle de vol et les caractéristiques de rentrée hypersonique grâce aux terminaux StarlinkStarlink. La perte du Starship pendant sa rentrée, environ 49 minutes après le début de la mission, pourrait être liée à des problèmes de contrôle d'attitude, aggravés par la protection thermique partielle sur l'engin.
Sans surprise, les équipes SpaceX se préparent déjà pour les prochains essais, s'inscrivant dans la démarche itérative et rapide d'Elon MuskElon Musk pour le développement du Starship. Du côté de la FAA, l'agence américaine qui régule et autorise l'activité des vols spatiaux privés, une enquête a été ouverte pour analyser les incidents associés à ce vol. Il s'agit là d'une procédure normalisée.
Une stratégie d'apprentissage par l'échec
En fin de compte, bien que certains spécialistes ne considèrent pas cet essai en vol comme une réussite selon les critères traditionnels, il est important de reconnaître l'approche de SpaceX, qui valorise l'expérimentation continue et l'amélioration progressive pour avancer.
SpaceX, guidé par la philosophie d'Elon Musk, privilégie une méthode itérative de développement constituée de tests en vol successifs à un rythme soutenu. Cette approche, bien que risquée, permet à l'entreprise de progresser rapidement en acceptant des échecs, même spectaculaires, comme partie intégrante du processus d'apprentissage. Cette stratégie, axée sur l'expérimentation continue et l'amélioration incrémentielle, est au cœur de l'innovation chez SpaceX. Elle est conçue pour accélérer le développement de son Starship. Ainsi, bien que cet essai en vol puisse être perçu différemment par certains spécialistes, il représente un aspect essentiel de la démarche de SpaceX en matièrematière de vols habitésvols habités, d'accès à l'espace et de l'exploration spatiale.
Le Starship réalise un essai remarquable et rapproche la Nasa de la Lune
Article de Remy Decourt, publié le 14/03/2024
Avec ce troisième essai, SpaceX impressionne et souligne sa maîtrise technologique. Une évaluation et des analyses approfondies seront nécessaires pour confirmer la réalisation des démonstrations prévues et vérifier si les résultats sont ceux attendus, mais ce succès rapproche un peu plus SpaceX et la NasaNasa de leurs objectifs lunaires.
Les progrès réalisés lors du deuxième vol d'essai en novembre 2023 se sont confirmés lors de ce troisième essai du Starship. Ce vol a marqué des avancées significatives par rapport aux précédents, même si quelques points sont à améliorer. Avec une séparation en douceur, le Super Heavy est désormais qualifié, malgré l'absence de sa récupération de l'étage, ce qui était prévu. La récupération est une technique que SpaceX maîtrise, grâce à l'expérience acquise avec l'étage principal du Falcon 9Falcon 9. SpaceX est tout a fait capable de l'adapter au Super Heavy.
Les opérations se seraient déroulées de manière positive
Il est encore trop tôt pour confirmer la réalisation complète des démonstrations technologiques prévues et leurs résultats attendus. Cependant, les commentaires des représentants de SpaceX et les images diffusées laissent entrevoir des succès potentiels, notamment dans le transfert d'ergolergol en orbite, les tests de communications avec les terminaux Starlink 2, l'ouverture et la fermeture de la soute du Starlink, ainsi que le redémarrage en orbite du moteur Raptor.
La Lune se rapproche
Avec cette mission, SpaceX a franchi un jalon significatif vers ses objectifs, bien que des défis subsistent. La proximité de la LuneLune est désormais plus tangible pour SpaceX et la Nasa, engagée dans la préparation des futures missions Artemis II et Artemis III.
“Avec cette mission, SpaceX a franchi un jalon significatif vers ses objectifs, bien que des défis subsistent”
Certains souligneront l'absence de récupération du Super Heavy et la perte du Starship lors de sa rentrée atmosphérique, mais cela ne constitue pas un obstacle majeur sur le plan technologique. D'ailleurs, il était prévu que SpaceX ne tente pas de récupérer l'étage Super Heavy, bien que des manœuvres de retour sur la Terre aient été amorcées.
Le Starship va être poussé à de nouvelles extrémités le 14 mars pour son 3e vol
Article de Remy Decourt, publié le 13/03/2024
Après la décision de la FAA d'autoriser un troisième vol du Starship, SpaceX se prépare à lancer sa fuséefusée géante pour une mission très différente des deux vols précédents.
Cette fois-ci, tous les feux sont au vert pour SpaceX qui se prépare à lancer un Starship pour un troisième vol d'essai. Après une répétition générale de lancement, jusqu'à dix secondes avant la mise à feufeu et l'obtention de la licence de vol délivrée par la FAA (Federal Aviation Administration)), Elon Musk a indiqué dans un tweet que le lancement pourrait avoir lieu dès le 14 mars depuis la Starbase de Boca Chica, au Texas.
Un vol très différent des deux précédents vols d’essais
Cette troisième mission suivra un profil de vol différent des deux premiers vols d'essais qui prévoyaient une orbite complète du Starship avant d'effectuer une rentrée atmosphérique, près d'Hawaï, environ 90 minutes après le décollage. Pour les raisons que l'on sait - destruction du premier Starship seulement quelques minutes après son décollage en avril 2023, et explosion des deux parties du lanceurlanceur, après leur séparation, du deuxième Starship en novembre 2023 -, ni l'un ni l'autre n'ont réalisé leur mission.
Des démonstrations technologiques ambitieuses
Pour ce troisième vol, SpaceX prévoit une rentrée atmosphérique plus rapide, dès 65 minutes après le décollage de la fusée géante. Une trajectoire qui doit permettre la réalisation de plusieurs objectifs dont :
- la combustion réussie des deux parties du lanceur ;
- l'ouverture et la fermeture des portesportes de la soute du Starship. Cette baie de charge utile sera utilisée pour le déploiement de satellites Stalink ;
- une démonstration de transfert de carburant entre deux réservoirs durant la phase de croisière du Super Heavy ;
- le premier réallumage d'un moteur Raptor dans l'espace ;
- une rentrée contrôlée du Starship.
Le transfert de carburant, technique cruciale pour les futurs vols habités
Le test de transfert de carburant est réalisé dans le cadre d'un prix de démonstration technologique de la Nasa. Il vise à préparer un test encore plus ambitieux qui consistera à préparer le transfert en orbite d'un véhicule à un autre de grande quantité de méthane et d'oxygèneoxygène liquidesliquides. Cette démonstration prévoit le transfert de 10 tonnes d'oxygène liquide entre deux réservoirs situés à l'intérieur du Starship (l'étage supérieur). Elle pourrait être réalisée en 2025. Pour SpaceX, la maîtrise de cette technologie est cruciale. En effet, les Starship ne pourront pas décoller avec suffisamment de carburant pour rejoindre la Lune ou Mars. Des ravitaillements en orbite seront nécessaires, d'où le développement de « citernes spatiales », en fait, un Starship adapté à cet usage.
Artemis III toujours prévue en 2026
Ces « citernes spatiales » ne seront pas envoyées avec leurs réservoirs d'ergols pleins. Elles devront également être ravitaillées en orbite ! Alors que le nombre exact de vols de ravitaillement requis est en cours de discussion, SpaceX et la Nasa estiment que près d'une dizaine de missions seront nécessaires pour approvisionner une « citerne spatiale » en vue d'une mission lunaire.
Concernant la mission Artemis III, où deux astronautesastronautes américains doivent débarquer sur la Lune à bord d'un Starhip lunaire, la Nasa et SpaceX maintiennent leur objectif de retour sur la Lune d'ici fin 2026, malgré les retards de développement du Starship et des combinaisons lunaires.
Starlink de deuxième génération
La licence de vol pour cette mission, délivrée par FAA s'accompagne également d'une autorisation de l'utilisation de la bande de fréquencefréquence E. Pour comprendre l'intérêt de cette autorisation, il faut savoir que cette fréquence est celle que prévoit d'utiliser SpaceX pour sa constellationconstellation Starlink de deuxième génération (Starlink Gen2). Lors de ce vol d'essai, des communications en bande E seront donc testées à bord du Starship en direction de satellites Starlink en service.
Pour les spécialistes, Starlink Gen2 réalisera ses communications dans les bandes de fréquencesbandes de fréquences 71,0-76,0 GHz (espace vers la Terre) et 81,0-86,0 GHz (Terre vers l'espace). Cette constellation pourrait compter jusqu'à 30 000 satellites. Pour l'instant, la Commission fédérale américaine des communications (FOC, Federal Communications Commission) a autorisé l'envoi en orbite et la mise en service de 7 500 de ces satellites.
SpaceX prêt à marquer l'histoire avec le prochain vol d'essai du Starship le 14 mars !
Article de Remy Decourt publié le 06/03/2024
Tous les indicateurs évoluent favorablement, signe que le Starship de SpaceX est prêt pour son troisième vol. Il ne reste plus qu'à obtenir l'autorisation de vol délivrée par la FAA, qui a récemment terminé son enquête sur les circonstances de l'échec en vol du deuxième Starship.
À la Starbase de Boca Chica, au Texas, les équipes de SpaceX s'activent pour préparer le troisième vol d'essai d'un Starship qui vient d'être annoncé pour le 14 mars. C'est du moins ce qu'espère Elon Musk, qui attend que la FAA (Federal Aviation Administration) délivre une autorisation de vol pour le Starship.
Un lancement simulé jusqu’à 10 secondes de la mise à feu
Installé sur son pas de tir depuis la mi-février, le troisième Starship vient de réussir un test critique de ravitaillement de ses réservoirs avec un remplissage de plus de 4,5 tonnes de propergolspropergols (méthane et oxygène liquides) lors d'une répétition générale de lancement. Cet essai qui a consisté à simuler l'ensemble de la procédure normale du lancement, mais stoppée à seulement dix secondes de la mise à feu et du décollage du lanceur géant, a permis de valider la préparation du lanceur géant à son vol d'essai.
17 mesures correctives avant de voir décoller le Starship
Normalement, la FAA devrait délivrer ces prochaines semaines une autorisation de vol. En effet, la semaine dernière, l'agence américaine a terminé son enquête sur le deuxième vol d'essai du Starship qui s'était soldé, le 18 novembre, par la perte et l'explosion des deux parties du lanceur. Après la séparation des deux étages, le Super Heavy avait en effet explosé environ 3,5 minutes après le décollage, suivi du Starship (étage supérieur) 4,5 minutes après. Le lanceur se trouvait alors à une altitude d'environ 150 kilomètres et volait à une vitessevitesse d'environ 24 000 km/h, devenant ainsi le premier Starship à atteindre l'espace extra-atmosphérique !
L'enquête de la FAA a identifié 17 mesures correctives que SpaceX doit prendre en compte avant le prochain vol d'un Starship. Ces mesures comprennent 10 réparations sur l'étage supérieur Starship et sept sur le booster Super Heavy. Dans un communiqué publié le 26 février sur son site InternetInternet, SpaceX a fourni de nouvelles informations sur les causes de la perte des deux parties du lanceur, ainsi que sur les modifications apportées aux prochains lanceurs.
Le Starship est sur son pas de tir pour son troisième vol d'essai
Article de Remy Decourt publié le 14/02/2024
SpaceX est en pleine préparation de son troisième vol d'essai du lanceur géant Starship. Malgré les difficultés rencontrées lors des vols précédents, Elon Musk est toujours aussi enthousiaste et confiant (à juste titre) et espère effectuer cette tentative en mars, sous réserve d'obtenir une autorisation de vol de la part de la FAA.
SpaceX poursuit activement ses préparatifs en vue du troisième vol d'essai du Starship. Récemment, le lanceur géant a été installé sur son pas de tir à la Starbase, marquant une étape importante dans les préparatifs du vol. Elon Musk a annoncé que cette troisième mission était prévue pour mars, soit seulement quelques mois après la tentative précédente (novembre 2023). Cette accélération du programme d'essais témoigne de la volonté de SpaceX d'atteindre rapidement son objectif de mise en service du Starship.
Néanmoins, bien que la Nasa soutienne SpaceX et affiche sa confiance envers la société, elle demeure préoccupée par le calendrier de développement du Starship, dont les difficultés de développement pourraient retarder le retour des Américains sur la Lune de plusieurs années.
La Nasa met une discrète pression sur SpaceX
C'est dans ce contexte que la Nasa a dû réviser son programme Artemis de retour sur la Lune et reporter à fin 2026 Artemis III, la première mission habitée sur la Lune d'Artemis. Initialement, cette mission était prévue en 2025. La réussite d'une mise en orbite lors de ce troisième vol est donc très attendue et souhaitée. Ce vol d'essai revêt une importance capitale pour l'avancement du programme Artemis...
Un prochain lancement en mars ?
Concernant la date exacte du lancement, cette dernière dépend de l'obtention de la licence de lancement de la FAA, l'agence fédérale de l'aviation chargée de réglementer les lancements privés aux États-Unis.
Actuellement, la FAA enquête sur les problèmes survenus lors du deuxième vol d'essai du Starship en novembre dernier. Bien que ce vol ait connu des succès notables, tels qu'une combustion nominale du système de propulsion du Super Heavy et une séparation réussie des deux parties du lanceur, le Starship a malheureusement explosé seulement huit minutes après le lancement. Ainsi, la FAA doit évaluer les problèmes techniques survenus avant de délivrer une autorisation pour le prochain vol d'essai.
SpaceX se prépare pour un troisième vol de démonstration du Starship
Article de Remy Decourt publié le 25/12/2023
Seulement un mois après la deuxième tentative de lancement d'un Starship, SpaceX se prépare à un troisième vol de démonstration. Si les autorisations de la FAA sont données, ce vol pourrait avoir lieu d'ici la fin de l'année. Mais cela nous paraît peu probable.
Le 18 novembre dernier, le deuxième vol d'essai du Starship n'a pas été une réussite complète, mais plusieurs paramètres du vol laissent à penser que SpaceX est sur la bonne voie, et qu'un vol réussi est à portée de main. Comparée au premier vol, cette tentative a montré des améliorations notables. Les 33 moteurs Raptors du Super Heavy ont parfaitement fonctionné et l'étage s'est séparé avec succès de l'étage supérieur. Toutefois, Super Heavy a explosé lors de son retour sur Terre et Starship a également explosé environ huit minutes après le lancement, une duréedurée nettement supérieure à la tentative précédente, qui avait vu la perte du lanceur géant en moins de quatre minutes après le décollage.
Un cadeau de Noël
Alors que la FAA (Federal Aviation Administration) n'a pas terminé son enquête sur l'explosion du lanceur, SpaceX « fait comme si » et prépare les deux parties du Starship à un troisième vol qu'Elon Musk souhaiterait réaliser avant la fin de l'année. Cependant, rien n'est certain. Même si la préparation du lanceur progresse bien et que les essais statiques prévus dans quelques jours se déroulent bien, SpaceX devra attendre une autorisation de vol qui ne sera pas délivrée avant la fin de cette enquête, et ce, tant que toutes les mesures correctives exigées par la FAA, s'il y en a, ne seront pas mises en œuvre. Pas moins de 75 mesures avaient été imposées à SpaceX avant le premier vol du Starship et 63 correctives avant le second vol.
Le transfert de carburant en orbite
De plus, un article de CNBC révèle que SpaceX pourrait, au cours de ce vol, réaliser une démonstration de transfert d'ergols si le Starship atteint l'orbite. Cependant, bien que cette démonstration soit envisagée, SpaceX n'a pas précisé sur quel vol elle souhaiterait la réaliser. À notre avis, ce serait très ambitieux si SpaceX la mettait en œuvre lors de ce troisième vol. Cette démonstration fait partie d'un contrat conclu avec la Nasa visant à tester une technologie que l'Agence spatiale américaine considère comme essentielle pour les futures missions à destination de la Lune et de Mars.
Cette démonstration prévoit le transfert de 10 tonnes d'oxygène liquide entre deux réservoirs situés à l'intérieur du Starship (l'étage supérieur). Pour SpaceX, la maîtrise de cette technologie est cruciale. En effet, les Starship ne pourront pas décoller avec suffisamment de carburant pour rejoindre la Lune ou Mars, par exemple. Un ravitaillement en orbite sera nécessaire, d'où le développement de « citernes spatiales » - en fait, un Starship adapté à cet usage.
Bien que le Starship ne s'amarrera pas à une de ces citernes, la Nasa et SpaceX considèrent cette démonstration comme une avancée significative dans la maturation de cette technologie. Comme le souligne la Nasa, l'objectif de cette démonstration à très petite échelle est de « tester et valider la mesure du transfert de fluides cryogéniques et du niveau de remplissage par le biais de l'évaluation des risques technologiques encourus, de façon à réduire les principaux risques liés au transfert de propergol à grande échelle ».
En 2024, SpaceX devrait réaliser un test à grande échelle avec un Starship se ravitaillant en orbite auprès d'une citerne spatiale.