Sur Terre comme dans l'espace, les instruments des astronomes ont capturé des objets et phénomènes évoquant la peur et des légendes d'Halloween. Ces apparitions, bien que subjectives, sont le fruit de notre tendance à y voir des symboles familiers. Voici les exemples les plus marquants.


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    Découvrez six images du cosmoscosmos parfaites pour HalloweenHalloween.

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    Des visages effrayants sur les images satellite !

    L’astéroïde d’Halloween

    Était-ce un hasard qu'un astéroïde en forme de tête de mort passe près de la Terre un 31 octobre, jour d'Halloween pour une partie du monde ? Cela est arrivé deux fois déjà, en 2015 et en 2018, avec le même astéroïde d'une taille estimée entre 600 et 700 mètres, 2015 TB145. Les astronomesastronomes l'ont d'ailleurs surnommé l'astéroïde d'Halloween.

    Que voit-on exactement ? 2015 TB145 est l’astéroïde d’Halloween. Sur les images radar capturées par feu <a title="Arecibo : le célèbre radiotélescope a été endommagé par un câble qui s'est brisé" href="//www.futura-sciences.com/sciences/breves/radiotelescope-arecibo-celebre-radiotelescope-ete-endommage-cable-brise-3044/">Arecibo</a>, le corps céleste apparaît comme un crâne au milieu des ténèbres. © Naic-Arecibo, NSF
    Que voit-on exactement ? 2015 TB145 est l’astéroïde d’Halloween. Sur les images radar capturées par feu Arecibo, le corps céleste apparaît comme un crâne au milieu des ténèbres. © Naic-Arecibo, NSF
    Animation de l'astéroïde d'Halloween. © Naic-Arecibo, NSF
    Animation de l'astéroïde d'Halloween. © Naic-Arecibo, NSF

    Le Soleil citrouille

    Prise le 8 octobre 2014 par l'observatoire solaire dans l'espace SDO (Solar Dynamics ObservatorySolar Dynamics Observatory), cette image de la chromosphère solaire hante chaque année les réseaux sociauxréseaux sociaux pour Halloween. Il faut dire qu'en plissant les yeuxyeux, on peut facilement reconnaître une citrouille percée d'un neznez, d'yeux, et d'une bouche qui esquisse un sourire. Un Jack O'Lantern qui brûle du feu intérieur du Soleil ! Quoi de mieux pour le 31 octobre.

    Que voit-on exactement ? Les régions les plus claires visibles sur ce cliché du Soleil correspondent à des zones actives d’où jaillissent des boucles. Le Soleil n’est pas fait de feu, bien sûr. Ce sont les filtres de SDO qui donnent ici ces couleurs flamboyantes. © Nasa, GSFC, SDO
    Que voit-on exactement ? Les régions les plus claires visibles sur ce cliché du Soleil correspondent à des zones actives d’où jaillissent des boucles. Le Soleil n’est pas fait de feu, bien sûr. Ce sont les filtres de SDO qui donnent ici ces couleurs flamboyantes. © Nasa, GSFC, SDO

    Au cœur des ténèbres

    Il y a quelques jours, la Nasa dévoilait une deuxième image des fameux « piliers de la création » prise par James-Webb. Capturée par son autre caméra, MiriMiri, qui observe dans l'infrarougeinfrarouge moyen, elle nous montre la même région sous un autre angle. Le moins que l'on puisse dire est que l'ambiance y est particulièrement sombre, les piliers apparaissant lugubres, voire même cadavériques, avec des reliefs croulants. Pour ne rien enlever à ce climatclimat sinistre, une lumièrelumière crépusculaire qui semble remonter des enfers remplit l'arrière-plan... C'est au cœur de ces ténèbres que naît la lumière.

    Que voit-on exactement ? Sur cette image de James-Webb prise avec Miri, les colonnes de gaz et de poussière se révèlent moins translucides et très sombres par endroits. Ces différentes nuances de gris trahissent les variations de densité de ces piliers qui abritent des milliers de cocons d’étoiles. © Nasa, ESA, CSA, STScI ; Joseph DePasquale (STScI), Alyssa Pagan (STScI)
    Que voit-on exactement ? Sur cette image de James-Webb prise avec Miri, les colonnes de gaz et de poussière se révèlent moins translucides et très sombres par endroits. Ces différentes nuances de gris trahissent les variations de densité de ces piliers qui abritent des milliers de cocons d’étoiles. © Nasa, ESA, CSA, STScI ; Joseph DePasquale (STScI), Alyssa Pagan (STScI)

    Une main fantomatique au milieu du cosmos

    En voyant cette image capturée par HubbleHubble, on pourrait penser qu'une entité invisible a revêtu un gant électrique, à moins que sa main ne déchire l'espace-tempsespace-temps, pour attraper quelque chose dans notre UniversUnivers. Une main en ectoplasme qui ressemble à celles des humains.

    Que voit-on exactement ? Cette main qui crève les ténèbres est un peu un fantôme car, en effet, ce que nous voyons luire dans le cosmos sont les restes d’une étoile qui a explosé en supernova il y a environ 1 700 ans. Des restes ou rémanents éparpillés dans l’espace, parfois en grumeaux. © Nasa, ESA, CSA, STScI; Joseph DePasquale (STScI), Alyssa Pagan
    Que voit-on exactement ? Cette main qui crève les ténèbres est un peu un fantôme car, en effet, ce que nous voyons luire dans le cosmos sont les restes d’une étoile qui a explosé en supernova il y a environ 1 700 ans. Des restes ou rémanents éparpillés dans l’espace, parfois en grumeaux. © Nasa, ESA, CSA, STScI; Joseph DePasquale (STScI), Alyssa Pagan

    Une tête de sorcière dans l’espace

    Iconique, cette tête de sorcière s'étend de profil la nuit pendant que vous dormez dans la constellation d'Orionconstellation d'Orion. Très diffuse, vous aurez besoin d'un télescopetélescope pour la voir et la photographier.

    Que voit-on exactement ? C’est un immense visage décharné aux reflets bleus, une nébuleuse de réflexion qui regarde en direction de Rigel, l’étoile la plus brillante d’Orion. © Jeff Signorelli, Apod (Nasa)
    Que voit-on exactement ? C’est un immense visage décharné aux reflets bleus, une nébuleuse de réflexion qui regarde en direction de Rigel, l’étoile la plus brillante d’Orion. © Jeff Signorelli, Apod (Nasa)

    Une chauve-souris en flammes

    Aussi sombre que le légendaire chevalier noir, cette chauve-sourischauve-souris qui vole parmi les étoilesétoiles semble enflammée de l'intérieur. Serait-ce un démondémon ? Cette photo prise par un astronome amateur souligne combien ce nuagenuage noir, avec des rehauts d'or sous ses ailes, son cou et l'intérieur de sa bouche, est admirablement bien dessiné pour nos yeux d'humains et nous rappelle sans équivoque cette créature de la nuit.

    Que voit-on exactement ? Le nuage obscur est LDN 43, une concentration de poussière très opaque dans la constellation d’Ophiuchus où, contrairement à ce qu’on pourrait imaginer, des étoiles sont en train de naître. © Mark Hanson, Mike Selby, Apod (Nasa)
    Que voit-on exactement ? Le nuage obscur est LDN 43, une concentration de poussière très opaque dans la constellation d’Ophiuchus où, contrairement à ce qu’on pourrait imaginer, des étoiles sont en train de naître. © Mark Hanson, Mike Selby, Apod (Nasa)

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