On peut être guitariste du groupe pop-rock Queen et... un scientifique reconnu. C'est le cas de Brian May qui s'est spécialisé dans la production d'images stéréo d'astéroïdes. Ce travail, d'un réel intérêt scientifique et pas seulement artistique, il le fait en étroite collaboration avec son ami Patrick Michel, directeur de recherche au CNRS à l'Observatoire de la Côte d'Azur, investigateur principal et co-investigateur de nombreuses missions internationales. Découvrez leur travail dans cette vidéo.


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    Brian May, cofondateur d'Asteroid Day et guitariste du groupe Queen, et Patrick Michel, directeur de recherche au CNRS à l'Observatoire de la Côte d'Azur, investigateur principal et co-investigateur de nombreuses missions internationales, expliquent leur travail de production de paires stéréo d'images d'astéroïdes et de films de modélisation numériquesnumériques de formation et d'évolution des astéroïdes, permettant de les visualiser en 3 dimensions.

    Ces paires stéréo d'images ont une véritable valeur scientifique

    En plus du magnifique spectacle qu'elles offrent, grâce au talent d'artiste de Brian May, ces paires stéréo d'images ont une véritable valeur scientifique. Brian May est d'ailleurs coauteur de plusieurs des publications scientifiques de Patrick Michel dans lesquelles ses images et films stéréo de leurs simulations sont fournis.

    Un enthousiasme commun

    Dans cette vidéo, que les deux amis ont réalisée ensemble à l'occasion d'Asteroid Day, ils décrivent leur activité à ce sujet et l'énorme enthousiasme qu'ils ont en commun. En particulier, Brian explique parfaitement le concept et les difficultés de produire de telles paires stéréo qui permettent de voir en 3D à partir de deux images en 2D ! Comme l'explique aussi Patrick Michel, ceci a un énorme intérêt, non seulement pour aider aux opérations des sondes (par exemple pour trouver des sites d’atterrissage) mais aussi pour la science, ce qui a conduit a plusieurs publications signées par les deux complices.

    « C'est très inspirant, notamment pour les jeunes qui peuvent voir une rock star parler de science, s'en enthousiasmer et produire des images de valeur scientifique formidable, donc je pense que ça mérite une belle diffusiondiffusion pour passer le message que "quand on fait de la science, on s'éclate" (au sens figuré ...) », précise Patrick Michel.