Impliquée dans la recherche sur les cétacés depuis 20 ans, Violaine Dulau a effectué une thèse de doctorat sur les cachalots de Méditerranée. Elle est aujourd’hui directrice de Globice et chercheur associée à l’Université de La Réunion.Arrivée à la Réunion en 2005, elle a contribué à structurer l’association « Globice » et dirige l’ensemble des programmes scientifiques menés par Globice pour améliorer les connaissances sur les cétacés de La Réunion, en lien étroit avec des structures locales, nationales et internationales.Couple mère et son baleineau avec escorte le long des côtes de La Réunion. © Alexis Maucourant, tous droits réservés Elle est membre du Conseil Scientifique de la RNMR et du CSRPN. En tant que Présidente du Consortium Indocet, elle anime le réseau de chercheurs impliqués dans l’étude et la conservation des cétacés dans le sud-ouest de l’Océan Indien. Elle est également membre du « Cetacean Specialist Group » de l’UICN et coordinatrice régionale des IMMA (Important Marine Mammal Areas) de l’océan Indien occidental.

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Violaine Dulau

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02/04/2024

J’ai commencé mes études supérieures par un cursus en médecine, qui m’a rapidement ouvert les yeux sur mon envie d’étudier la santé du Vivant, et non seulement de l'humain. J’ai donc intégré une faculté de sciences de la vie et de la Terre, pour ensuite m’orienter en océanographie et finalement me diplômer d’un master en biologie et écologie marines. Ayant étudié en Polynésie française, la découverte des écosystèmes tropicaux m’a menée à l’océan Pacifique, puis aux baleines à bosse... De là est née mon envie de comprendre cet environnement si riche et complexe, afin de mieux le protéger.Engagée pour la conservation de la biodiversité, je suis fascinée par la mégafaune, et j'ai orienté mes projets vers l'étude des grands cétacés (biologie, écologie, éthologie, acoustique). J’ai ensuite travaillé au Québec avec les mammifères marins du fleuve Saint-Laurent, dans une réserve marine de Méditerranée... La plus grande richesse que je retire de ces expériences est, sans hésiter, la transmission, le passage d’un savoir et des valeurs qui lui sont associés émerveillement, humilité, respect.Curieuse de nature, la recherche scientifique fait partie de mes intérêts premiers, imprégnée d'une volonté de sensibiliser : la vulgarisation et la médiation, par les écrits ou la voix, sont devenues essentielles du sens de mes projets. C’est ainsi que j’ai décidé de me former dans le journalisme, et que j’ai intégré l’École supérieure de journalisme de Paris (ESJ Paris) en alternance au sein de Futura, en tant que journaliste scientifique.Mes sujets de prédilection sont l’océan, la biologie et l’écologie, mais aussi la santé et le bien-être... Le lien entre ces deux mondes étant la Planète sur laquelle nous vivons, et son climat, dont l’intégration dans nos réflexions est devenue obligatoire.Au delà de cette identité de scientifique néo-journaliste, je suis également professeure de yoga, passionnée d’apnée et de sports en nature : nager en mer, escalader les rochers, courir en montagne ou encore surfer les vagues... Même si retenir mon souffle est ma méditation préférée, c’est dans les espaces sauvages que se trouve ma respiration.

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Léa Picon

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29/01/2024

Pendant mon enfance, nous avons vécu en Tanzanie, en Afrique de l'Est, pendant un peu plus de trois ans. Certains de mes premiers souvenirs sont ceux de nos safaris en famille, à la recherche d'animaux sauvages. C'est le début de ma fascination pour la nature et de ma passion pour l'Afrique.Ma mère est une photographe passionnée et, en grandissant, il m'est arrivé de prendre son appareil photo et d'apprécier l'acte de photographier. Cependant, c'était à l'époque de la pellicule et l'attente du développement des films était lente et inhibait ma créativité. J'ai commencé l'université juste au moment où les appareils photo numériques SLR décents et abordables faisaient leur apparition. Le numérique a été une révélation pour moi et c'est à ce moment-là que je suis vraiment tombé amoureux de la photographie.Bébés hyènes tachetées (crocuta crocuta) Liuwa Plain National Park, Zambia© Will Burrad-Lucas, tous droits réservés J'avais toujours aimé voyager pour observer la faune, mais peu à peu, le but de mes voyages est devenu de photographier les animaux que je voyais. À partir de là, j'ai constitué mon portfolio et j'ai commencé à tirer un certain revenu de mes photos. Sept ans après avoir pris mon premier appareil photo numérique, j'ai franchi le pas et suis devenu un photographe animalier à plein temps.Je m'efforce de capturer des portraits intimes d'animaux qui transmettent un sentiment de respect et d'émerveillement. Pour y parvenir, je préfère souvent me rapprocher et utiliser un objectif grand angle. Dans les premiers jours, je rampais vers les animaux autant que possible, mais il y avait peu de sujets où cette approche était faisable. J'ai donc construit « BeetleCam », un buggy de caméra télécommandé, que j'utilise pour capturer des photographies en gros plan au niveau du sol de la faune africaine potentiellement dangereuse. J'ai également développé un écosystème de pièges photographiques , que j'utilise pour photographier des animaux sauvages timides et nocturnes.En 2019, j'ai capturé une série d'images de pièges photographiques de haute qualité d'un léopard mélanique africain - une panthère noire. Après avoir capturé ces premières images, j'ai jeté mon dévolu sur une série encore plus ambitieuse montrant le léopard noir sous le ciel nocturne étoilé. J'ai maintenant publié un nouveau livre comprenant de nombreuses images inédites du léopard noir capturées au cours de plus d'un an. Cliquez ici pour commander votre exemplaire signé à la main.

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Will Burrad-Lucas

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30/09/2023

Après des études universitaires en sciences de la Terre à l'Université Claude Bernard de Lyon et une thèse de 3e cycle de paléontologie (sur les échinides du Crétacé inférieur des Alpes méridionales) soutenue à l'Université de Franche-Comté, Bruno David entre au CNRS comme assistant ingénieur (1979).Recruté comme chercheur au CNRS en 1981, il obtient un Doctorat d’État à l'Université de Bourgogne (1985), thèse consacrée à l'évolution des oursins. Ses recherches sont centrées sur l’évolution biologique et la biodiversité abordée à partir de faunes fossiles anciennes et des faunes actuelles. Il a participé à plusieurs grandes missions océanographiques, notamment dans l'Océan Austral, mais aussi au Brésil, en Atlantique Nord, dans la mer des Caraïbes et dans le Pacifique avec le submersible Nautile. Il se définit comme spécialiste de l'évolution, mais aussi comme biologiste marin car ses recherches s'appliquent principalement au modèle « oursins ».En 1991, il est nommé Directeur de recherches et prend, en 1995, la direction du laboratoire de Paléontologie du CNRS à Dijon. Il est l'artisan de l'élargissement et du développement de ce laboratoire devenu BIOGEOSCIENCES, le transformant ainsi en une véritable structure d'interface entre sciences de la Terre et sciences de la Vie. Directeur Adjoint Scientifique de l'Institut écologie et environnement du CNRS (INEE), il a également été vice-président de la Société Géologique de France et a présidé le Conseil Scientifique de l'Institut Français de la Biodiversité (IFB) avant de présider pendant six ans celui du Muséum national d'Histoire naturelle.Il est, depuis le 1er septembre 2015, Président du Muséum national d'Histoire naturelle et a vu son mandat renouvelé en 2019. L'un de ses objectifs principaux est de faire entendre la voix de cet établissement à l'histoire scientifique prestigieuse dans le débat public. La création d’un nouveau format en 2017, les Manifeste du Muséum, relève de cette dynamique d'inscrire le Muséum comme un acteur institutionnel et une autorité scientifique majeurs en matière de biodiversité. A travers la publication de ces manifestes, il s'agit de rappeler à tous la nécessite d'intégrer davantage l'histoire naturelle dans la manière de penser nos sociétés contemporaines.Ouvrages récentsCliquez pour acheter le livre.NOUVEAUTÉ : « À l’aube de la 6e extinction – Comment habiter la terre » - Sortie le 6 janvier 2021 Plus qu’un cri d’alarme, « À l'aube de la 6e extinction » est un plaidoyer pour le vivant sous toutes ses formes et un guide pratique, à hauteur d’homme, pour éviter le naufrage, posant ainsi les jalons d’une éthique pour la planète, sans moralisme ni culpabilisation. Est-il trop tard ou pouvons-nous éviter le pire ? La réponse est entre nos mains. Editions GrassetManifeste du Muséum : Face aux limites - Sortie le 10 novembre 2020Entre déclin et enchantement, où va la planète ? Ni promotrice du transhumanisme, ni annonciatrice d’une apocalypse écologique, l’Histoire naturelle nous invite à envisager l’avenir en remettant en perspective les notions de limites, d’échelles, de temps et d’espace. Coédition Muséum national d’Histoire naturelle / Reliefs Éditions. Ouvrage collectif.Manifeste du Muséum : Humains et autres animaux. CoéditionMuséum national d’Histoire naturelle / Relief Editions, 2019. Ouvrage collectif.Manifeste du Muséum : Migrations. Coédition Muséumnational d’Histoire naturelle / Relief Éditions, 2018. Ouvrage collectif.Manifeste du Muséum : quel futur sans nature ? CoéditionMuséum national d’Histoire naturelle / Reliefs Éditions, 2017. Ouvrage collectif.À l’ombre des crises anciennes – Un ouvrage qui retrace les cinq crises majeures qui ont jalonné les derniers 500 millions d’années pour mieux appréhender la crise de la biosphère qui se joue sous nos yeux. Presses universitaires de Bordeaux, 2018.Biodiversité de l’Océan Austral – Un livre qui aborde la vie et la survie, dans un des environnements les plus hostiles de la planète (ISTE Edition, 2015). Bruno David & Thomas Saucède. La biodiversité de crise en crise – Un livre qui retrace l’épopée du vivant sur notre planète depuis 500 millions d’années et qui montre que l’histoire de la vie sur Terre n’a pas été un long fleuve tranquille. Albin Michel (2015). Patrick de Wever et Bruno David. Préface Allain Bougrain-Dubourg.Biogeographic Atlas of the Southern Ocean De Broyer, Koubbi P., Griffiths H., Raymond B., d’Udekem d’Acoz C., Van de Putte A., Danis B., David B., Grant S., Gutt J., Held C., Hosie G., Huettmann F., Post A.& Ropert-Coudert Y. (2014) 512 pp. 800 cartes.Monde marins, voyage insolite au cœur des océans – Ouvrage collectif sous la direction de Bruno David – Catherine Ozouf-Costaz et Marc Troussellier – Institut écologie et environnement (INEE) du CNRS. Le cherche midi (2014). Préface d’Isabelle Autissier.Paleobiosphère présente des approaches croisées entre science de la Vie et sciences de la Terre, soulignant les interactions géosphèrebiosphère à toutes les échelles de temps et d’espace. Patrick de Wever, Bruno David et Didier Neraudeau. Vuibert, 2010.

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Bruno David

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30/09/2023

Rémi Dupouy est né en 1986.Ayant passé toute son enfance dans sa Gascogne natale, entre Atlantique et Pyrénées, il a grandi au milieu des animaux de la ferme familiale, et développé dès son plus jeune âge une passion à la fois pour l’élevage et pour la vie sauvage. Une hypersensibilité au vivant et au lien à l’animal qui ne le quitteront jamais. Après des études internationales de journalisme audiovisuel, il commence à proposer ses idées de documentaires aux chaînes françaises. C’est l’antenne française de National Geographic qui lui donne sa première opportunité, qui durera 3 ans. Le temps d’écrire et d’incarner à l’écran 13 films sur les écosystèmes de France, puis sur le lien homme-animal en Europe et au-delà. Il gardera de cette expérience franco-américaine une exigence dans ses scénarios, mêlant rigueur scientifique et originalité des concepts et des thématiques.En 2017, il crée avec son acolyte Jeremy Frey et le Collectif à l’instinct la websérie WILDLIVE, qui propose sur les réseaux sociaux une immersion en direct au cœur de la nature et auprès des espèces. D’abord sur Brut, puis sur GEO et Loopsider, les Lives qu’il présente décryptent les mécanismes biologiques et les enjeux de la conservation, souvent en compagnie de naturalistes ou de témoins originaires de la région du monde explorée. Le programme deviendra télévisuel en 2020. UshuaïaTV/TF1 et TV5 Monde diffusent WILDLIVE EXPEDITIONS, série de longs métrages tournés pendant les expéditions documentaires de l’équipe. Celle-ci embarque le public à ses côtés, et ses membres partagent à l’écran les difficultés du tournage. Après la Provence, la Guyane et la Côte d’Ivoire, c’est l’Arctique canadien que l’équipe est en train de préparer, toujours par le prisme du naturalisme et du lien homme-nature.© Rémi Dupouy, tous droits réservés Rémi travaille aussi avec la chaîne Arte sur des thématiques similaires. Depuis 2019, il écrit et tourne la collection documentaire MEUH, réalisée par Xavier Lefebvre, sur les bovidés domestiques du monde. Une aventure de 3 ans dans 11 pays pour raconter l’histoire civilisationnelle qui lie notre espèce aux bêtes à cornes, à découvrir prochainement. Toujours avec Arte, Rémi écrit un film sur le pistage du lynx avec le naturaliste suisse Neil Villard, réalisé par Matthieu Maillet, diffusé en décembre 2022.Depuis 2021, Rémi écrit le prochain film de Yann Arthus-Bertrand pour France 2, sur la biodiversité de France. Un grand film collectif dont les images sont faites par 200 vidéastes animaliers de la France entière. Dans son making-of diffusé en suivant, Yann et Rémi iront à la rencontre des femmes et des hommes qui dédient leur vie à la prise de vue naturaliste et à la sensibilisation environnementale.En parallèle des documentaires, Rémi est également associé du Studio SAOLA, dédié à la réalité augmentée pour des causes environnementales. Il est l’auteur de l’expérience REVIVRE au Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris, qui ressuscite les espèces disparues pour sensibiliser au sort des plus menacées. Il a également écrit GRAND LARGE pour Nausicáa, afin d’alerter sur les menaces pesant sur la biodiversité et les écosystèmes de la haute mer. Deux expériences AR actuellement en cours.© Rémi Dupouy, tous droits réservés Toujours éleveur, Rémi est devenu conservateur. Il élève des espèces sauvages et races domestiques en voie de disparition, telles que moutons, chèvres, poules rares et grues menacées. L’objectif est de renforcer leurs populations au sein de programmes de conservation. Il est également éleveur de chiens de protection de troupeaux, qui facilitent la cohabitation entre élevages extensifs et prédateurs, notamment autour des Pyrénées.Sur ce sujet, Rémi prépare pour Arte un film qu’il incarnera au sujet des racines de l’élevage et les perspectives d’avenir d’une activité devenue intensive, nocive et décriée à juste titre.Enfin, Rémi développe un projet d’itinéraire naturaliste autour d’une zone humide dans le sud-ouest, pour mettre à disposition du public du matériel d’observation professionnel et se reconnecter au vivant par l’immersion sensorielle et la prise de connaissances in situ. Ce projet a également pour ambition de faire cohabiter agriculture et biodiversité, en développant des techniques intégrantes et innovantes avec des acteurs locaux. Chaque année, Rémi travaille avec des écoles et collèges pour sensibiliser à la nature et emmener les plus jeunes à la découverte des milieux naturels littoraux ou ruraux.VIVANT, Yann Arthus-Bertrand, 2022WILDLIVE EXPEDITIONS, 2020-2022 / Provence, Guyane, Côte d’IvoireWILDLIVE, 2017-2019 / Maurice, Baie de Somme, TanzanieMEUH, L'épopée des cornes 2019-2022 / Yak, Bœuf, Buffle d’eau, ZébuWILD TRIP, 2016 / Turquie, Maroc, Russie, Roumanie, EcosseINTO THE FRENCH WILD, 2014-2015 / Bretagne, Pays Basque, Pyrénées, Alpes, Provence, Jura, Corse, BourgognePour le découvrir plus avant : https://www.remidupouy.comhttps://www.instagram.com/remidupouy_/https://www.facebook.com/remidupouywild/

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Nature

Rémi Dupouy

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12/07/2023

Depuis toujours passionnée par la nature, et en particulier les mammifères, j’ai grandi dans une famille de naturalistes qui m’a très vite initiée à l’observation du vivant. Désireuse de prolonger ma passion dans le travail et d’agir concrètement pour la nature, je me suis orientée vers des études en écologie, et suis aujourd’hui écologue naturaliste indépendante.Je travaille essentiellement sur des projets de conservation de la biodiversité, notamment sur les Listes rouges d’espèces menacées en partenariat avec le Comité français de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et l’UMS Patrimoine naturel (Muséum national d’Histoire naturelle). Je contribue également à des projets d’inventaires tels que l'Atlas des mammifères de France par la coordination de la récolte des données de répartition à l'échelle nationale et la rédaction de textes pour les ouvrages finaux. Je suis amenée à rédiger au quotidien de nombreux contenus à destination d’experts mais aussi vulgarisés pour un public plus large, et cherche à échanger avec des acteurs divers pour mieux faire connaître la nature et les problématiques qu’elle rencontre.

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Nathalie De Lacoste

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11/07/2023

Une formation académique très richeAndréa Haug est une journaliste scientifique passionnée par la nature et la biodiversité. Forte d'une solide formation académique et d'une expertise en journalisme, elle s'engage à partager sa passion à travers des articles captivants et informatifs.Andréa Haug a obtenu un Master 2 en Sciences Naturelles à l'Université de Rennes I en 2000, consolidant ainsi ses connaissances dans le domaine des sciences naturelles. Par la suite, elle a suivi une formation en presse écrite à l'Institut Pratique du Journalisme (IPJ) de 2003 à 2005, où elle a perfectionné ses compétences en journalisme. En 2011, elle a élargi son champ d'expertise en suivant une formation en production de contenus audiovisuels au Centre de Formation et de Perfectionnement des Journalistes (CFPJ).Spécialiste Environnement et Zoologie chez FuturaEn tant que journaliste pour Futura, Andréa Haug s'est spécialisée dans la rédaction d'articles sur l'environnement, la zoologie et les animaux. Grâce à sa plume raffinée, ses articles dépeignent avec précision le comportement des animaux et mettent en lumière les particularités de nombreuses espèces, ainsi que les enjeux de biodiversité. Son engagement envers la qualité et la rigueur scientifique enrichit continuellement le contenu de Futura, offrant à ses lecteurs une perspective éclairée sur le monde naturel qui les entoure.

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Andréa Haug

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15/05/2023

Après un parcours académique classique (Maîtrise de Biologie végétale), j’ai passé un DESS de Génie Écologique à l’Université d’Orsay, à une époque pas si lointaine (1995), où la gestion des milieux naturels en était à ses débuts. J’ai ensuite été responsable d’un pôle de bryologie au Conservatoire botanique National du Massif central. Dans le but de créer un véritable centre de recherche indépendant en bryologie, avec Florine Pépin, nous avons créée ensemble notre institut privé, dont je suis aujourd’hui cogérant.J’ai plusieurs types d’activité au sein de cette structure. Je réalise des expertises et des inventaires bryologiques en France, en Europe et en Afrique du Nord et j’explore la diversité taxonomique de ces pays. Cela m’a amené à décrire quelques espèces nouvelles pour la Science. Je développe des actions de conservation et de communication sur les bryophytes. Enfin, j’organise des formations, participe à des conférences, accueille de nombreux stagiaires désireux de se former en bryologie.Une hépatique, Riccia lamellosa. © Florine Pépin, tous droits réservés Après un parcours académique classique (Maîtrise de Biologie végétale), j’ai passé un DESS de Génie Écologique à l’Université d’Orsay, à une époque pas si lointaine (1995), où la gestion des milieux naturels en était à ses débuts. J’ai ensuite été responsable d’un pôle de bryologie au Conservatoire botanique National du Massif central. Dans le but de créer un véritable centre de recherche indépendant en bryologie, avec Florine Pépin, nous avons créée ensemble notre institut privé, dont je suis aujourd’hui cogérant.Marchantia ruderalis dans un cimetière des Pyrénées-Orientales. © Florine Pépin, tous droits réservésJ’ai plusieurs types d’activité au sein de cette structure. Je réalise des expertises et des inventaires bryologiques en France, en Europe et en Afrique du Nord et j’explore la diversité taxonomique de ces pays. Cela m’a amené à décrire quelques espèces nouvelles pour la Science. Je développe des actions de conservation et de communication sur les bryophytes. Enfin, j’organise des formations, participe à des conférences, accueille de nombreux stagiaires désireux de se former en bryologie.Je suis auteur ou co-auteur de plusieurs ouvragesLes bryophytes des Pyrénées-OrientalesPO : Ouvrage qui présente de manière exhaustive, région après région, le patrimoine bryologique d’un département d’exception : les Pyrénées-Orientales ; écrit en collaboration avec Jeannette Leica Chavoutier, Florine Pépin et Thierry Vergne.3éme édition Guide : guide naturaliste destiné aux étudiants, aux professeurs, aux amoureux de la Nature, qui souhaitent faire leurs premiers pas dans le domaine de la bryologie. Les espèces faciles à observer en France y sont décrites.Mousses et hépatiques Païolive : atlas des bryophytes d’un petit site d’une exceptionnelle richesse : Païolive en Ardèche calcaireLes bryophytes de France - Flore : premier volume d’une encyclopédie portant sur l’ensemble des espèces de bryophytes présentes en France, écrit en collaboration avec Jeannette Leica Chavoutier.Savoie : atlas des bryophytes d’un des départements les plus riches de France ; auteur principal, Jeannette Leica Chavoutier.Guide de la nature en ville : guide détermination des espèces communes en contexte urbain, co-écrit avec Florine Pépin.Et de nombreux articles traitant de taxonomie, écologie, conservation.Sublime reportage : Sur Arte, un film aux images époustouflantes, sur un groupe végétal très peu connu du grand public, les bryophytes ! On peut saluer cette belle initiative, c'est si rare de mettre les mousses sous le feu des projecteurs ! Ce petit groupe végétal est pourtant le cœur de notre métier !

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Vincent Hugonnot

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13/02/2023

Flora est une photographe d'art. Elle utilise des techniques photographiques exquises pour créer des images surréalistes qui ont pour thème l'identité, les relations, les émotions et les rêves. Sa technique immaculée et ses idées conceptuelles subtiles créent de magnifiques évocations d'émotions universelles, de la luxure et du désir au désespoir et à la perte. Flora saisit à la fois la force complexe et la fragilité de la psyché humaine. Elle visualise de manière experte les fantasmes sombres et les rêves atmosphériques, en utilisant l'étrange et la métaphore intelligente, tout en dévoilant ce que signifie penser, ressentir, rêver et s'exprimer dans le monde urbain.Son travail met souvent en scène le corps féminin et elle joue avec la dissimulation et la révélation des yeux ou du visage pour ne laisser que la forme féminine, explorant les questions de la représentation féminine et de la relation entre le corps et le soi.« J'ai tenté d'explorer l'identité humaine, ce qui nous rend humains, et quelle est la relation entre les animaux et les gens. La beauté qu'ils nous donnent à travers leur apparence et leur existence. Je voulais donc attirer l'attention sur leur apparence unique et leur existence.» © Flora Borsi, tous droits réservés Flora a exposé internationalement avec des expositions personnelles en Europe et aux Etats-Unis, et a une exposition personnelle à la Lanoue Gallery, Boston. Elle a également exposé au Louvre, en France. Son œuvre était le visage d'Adobe Photoshop en 2014 et elle a réalisé l'identité visuelle du Creative Cloud d'Adobe en 2019. Son esthétique éthérée a remporté plusieurs prix d'art et a été saluée par la presse, notamment The Guardian's Observer et BBC Culture. Elle est entrée dans la liste américaine Forbes 30 under 30 et, en 2021, Hasselblad l'a choisie comme première héroïne Hasselblad de l'année. Elle est l'un des grands gagnants de la Biennale de Florence.Expositions :© Flora Borsi, tous droits réservés 2012 Budapest, Hungary, Solo Exhibition, Nivelco Trade Center2014 Detroit, United States, Solo Exhibition, Museum Of Photography and New Media (MONA)2014 Istanbul, Turkey, Solo Exhibition "Pieces of my mind", ART350 Gallery2014 London, United Kingdom, Group Exhibition "Continental Shift", Saatchi Gallery2014 London, United Kingdom, Group Exhibition "Flesh", Leontia Gallery2014 Linz, Austria, Group Exhibition "Trierenberg Super Circuit's Best Works"2014 Budapest, Hungary, Group Exhibition, "Grand Opening" at Mono Art & Design2015 Istanbul, Turkey, Art Fair, Contemporary Istanbul Art Fair, ART350 Gallery2014 Toronto, Canada, Group Exhibition "A World of Circus Art Exhibition"2015 Budapest, Hungary, Solo Exhibition, Kaptár2015 Bogotá, Colombia, Group Exhibition "International Biennial of Photography, Fotografica Bogota by Foto MUSEO"2015 Detroit, United States, Group Exhibition, "Selfie Show", Museum Of Photography and New Media (MONA)2015 Istanbul, Turkey, Group Exhibition "YAZ", ART350 Gallery2015 Paris, France, Exposure Award's collection, The Louvre2015 Budapest, Hungary, Solo Exhibition "DETROIT", Art Market Budapest2015 Los Angeles, United States, Group Exhibition "Adobe 25 under 25"2016 Istanbul, Turkey, Solo Exhibition "Universe of Imagination" ART350 Gallery2016 London, United Kingdom, Sony World Photography Awards Exhibition2016 Ningbo, China, Group Exhibition, Representing Hungary "Culture and Art Festival"2016 Ibiza, Spain, Group Exhibition "Universo de Belleza", P Art Ibiza2016 New York, United States, Group Exhibition "Ephemeral" curated by TAX Collection at Guy Hepner Gallery2016 Shanghai, China, Solo Exhibition, Hungarian Cultural Week organized by Consulate General of Hungary in Shanghai 2016 Cologne, Germany, Photo Kina, Representing Tecco Paper2016 Linz, Austria, Group Exhibition "Trierenberg Super Circuit's Best Works"2016 Budapest, Hungary, Solo Exhibition at Profi Foto Exhibition2017 Shanghai, China, Solo Exhibition "V4 Day" organized by Consulate General of Hungary in Shanghai 2017 Brussels, Belgium, Group Exhibiton "Brussels Photo Festival", Hangar Art Center2017 Istanbul, Türkey, Art Fair "Contemporary Istanbul", Anna Laudel Gallery2017 Stuttgart, Germany, Group Exhibition "Fumes and Perfumes"2018 Paris, France, Group Exhibition, "Ethereal", Image Nation2018 Milan, Italy, Group Exhibition "Milano Photo week x Paratissima", Image Nation2018 Huangshan, China, Group Exhibition "Yixian International Photography Festival" 2018 Huaiyin, China, Group Exhibition "2nd Lang Jingshan Cup China, New Pictorial Photography Biennale"2018 Monaco, Group Exhibition, "Exposition Magyars", Hungarian Consulate in Monaco2018 Los Angeles, United States, Adobe Max Keynote, Adobe Creative Cloud2019 London, United Kingdom, Group Exhibition "Stolen Hearts", M&C Saatchi2019 Sao Paulo, Brazil, Art Fair "SP Arte", GWS Gallery2019 Paris, France, Group Exhibition "Ethereal" by Image Nation, Galerie Joseph Turenne2019 Shanghai, China, Group Exhibition "When Art Comes To Life" Duolun MoMA2019 Budapest, Hungary, Solo show, WORLD PRESS PHOTO - "Guest Exhibition", National Museum of Hungary2020 Budapest, Hungary, Group show at The Mexican Embassy of Hungary2021 Boston, United States, Solo Exhibition at Lanoue Gallery2021 Florence, Italy, Group Exhibition, Florence Biennale2021 Hjo, Sweden, Solo Exhibition, Uponwalls Gallery2021 London, United Kingdom, Group Exhibition, Flux Exhibitions2022 Bodrum, Türkey, Solo Exhibition, "Part of me", Anna Laudel2022 Karlsruhe, Germany, Art Fair "Art Karlsruhe" with Anna Laudel« Cette série symbolise la ressemblance des animaux avec les humains. Je voulais attirer l'attention sur la beauté du monde animal, pour montrer le caractère unique de chaque caractéristique de chaque espèce . © Flora Borsi, tous droits réservés Prix 2002 Images for Earth Fifth International Edition, Drawing Contest - 3rd prize2008 National Photography Award by NFÜ - 1st prize2012 PictureCompete International Photography Award "The Family" - Honorable mentioned2014 Trierenberg Super Circuit International Photography Award - Gold medal of excellence2014 World of Circus International Art Contest - Finalist in three categories2015 Exposure Award, Portraiture Collection2015 Digital Photo Pro, The Face Contest, Finalist2016 LG SmartWorld, Wallpaper Contest, Finalist2016 Sony World Photography Awards, Commended, Enchanced category2016 Trierenberg Super Circuit International Photography Award - Gold medals of excellence2016 American Art Awards, 1st Place2020 Forbes 30 Under 302021 Hasselblad Heroines2021 Florence Biennale, Lorenzo il Magnifico Award, Winner2022 Tokyo International Foto Awards, Official selection 2022 Trierenberg Super Circuit International Photo Awards, 3 Gold Medals, Best of Show prize

Sciences

Photographe

Flora Borsi

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10/11/2022

Je suis un photographe de nature passionné par les oiseaux, l'éthique et la conservation. J'ai grandi dans un verger à Donnybrook, une petite ville de campagne en Australie occidentale, où j'ai développé un amour de la nature.Mon intérêt pour la photographie est devenu une passion il y a plus de dix ans lorsque j'ai quitté mon emploi en entreprise et que j'ai commencé à travailler bénévolement avec BirdLife WA. Depuis lors, je fais des photos pour des organisations de conservation à travers l'Australie (gratuitement), et j'enseigne l'art et l'éthique de la photographie d'oiseaux à travers des ateliers, des conférences et des articles.Le point culminant de ma carrière photographique a eu lieu en 2018 lorsque je suis devenue la première femme australienne à remporter une catégorie (Invertébrés : comportement) dans le cadre du Wildlife Photographer of the Year, le plus important concours de photographie de nature au monde. Mes autres réalisations majeures incluent Bird Photographer of the Year (Best Portfolio and Creative Prize), Grand Prix Winner of EAAFP Waterbirds Photo Contest, Australian Photography Awards (Wildlife) et Australian Geographic Nature Photographer of the Year (Portfolio Prize).Avec mon berger belge Tawny. © Georgina Steytler, tous droits réservésJe vis actuellement à Albany avec mon mari et un beau berger belge, bien qu'un peu exigeant.Philosophie photographiqueJe suis un photographe autodidacte. Au fil des ans, j'ai essayé de maîtriser les aspects techniques de la photographie de nature, tout en développant un œil pour une composition esthétiquement agréable. Mon dicton préféré est attribué à Pablo Picasso : « Apprenez les règles comme un pro. Cassez-les comme un artiste. » Je crois aussi qu'en tant que photographe de la nature, j'ai le devoir de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour minimiser notre impact et aider à conserver notre monde naturel. A cet égard, ma philosophie photographique peut se résumer en ces trois mots : Art. Conservation. Éthique.Les Galahs sont l'un des cacatoès les plus communs et les plus grégaires d'Australie. Sur cette image, les Galahs se disputent la première place sur une souche d'arbre partiellement submergée, utilisée pour boire de l'eau. © Georgina Steytler, tous droits réservés Prix Photographe WildArt de l'année (en cours)Wildlife Vets International - Concours de photos d'histoires de survie 2021Crikey 2021 ! Concours de photographie de magazine (zoo d'Australie)Prix ​​australiens de la photographie 2020Crikey 2020 ! Concours de photographie de magazine (zoo d'Australie)Photographe de l'année 2020 (magazine de photographie australien)Photographe australien de nature géographique de l'année (2020).Photographe d'oiseaux australien de l'année (2018, 2019)Foire aux oiseaux d'Australasie (2018)Livres Cliquez pour acheter le livre

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Georgina Steytler

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17/03/2022

Konrad Lorenz est sans aucun doute l’un des scientifiques et chercheurs les plus importants du 20e siècle. Il est connu comme le « père de l’éthologie », qui est précisément le nom donné à la discipline qui étudie le comportement des animaux. Ses recherches ont considérablement enrichi ce que nous savions des lois de l’adaptation et de la survie.Jeunesse de Konrad LorenzCe remarquable scientifique est né à Vienne en 1903. Dès son plus jeune âge, il a manifesté un amour particulier pour les animaux. Il avait de nombreux animaux de compagnie et consacrait une grande partie de son temps à s’en occuper avec affection. Fait intéressant, il ressentait une grande attirance pour les oies sauvages, et de cette fascination sont nées ses premières découvertes. Pour cette raison, il a toujours voulu étudier la zoologie, mais son père s’attendait à ce qu’il soit médecin et Konrad ne voulait pas aller contre ces attentes paternelles.Ainsi, Konrad Lorenz a fini par étudier la médecine à l’université de Columbia à New York. Cependant, une fois diplômé, il a poursuivi ses recherches, cette fois-ci en zoologie. Cela l’a conduit à effectuer des études doctorales dans cette discipline à l’université de Vienne.Konrad Lorenz et l’éthologieKonrad Lorenz était un grand observateur. Il passait une grande partie de son temps à observer les oies sauvages et autres oiseaux. En 1936, il rencontre Niko Tinbergen, un biologiste et ornithologue. Tous deux partageaient la même fascination pour les animaux et ont commencé à travailler ensemble. Tous deux ont jeté les bases de ce qui deviendra plus tard l’éthologie, une science qui étudie le comportement des animaux.L’éthologie est une science purement biologique, mais elle est étroitement liée à la psychologie, car elle étudie également les fondements du comportement. Ce que l’on trouve chez les animaux est mis en contraste avec le comportement humain et vice versa.L’un des aspects les plus pertinents des études de Konrad Lorenz est qu’il a conçu, avec l’aide de son professeur, Oskar Heinroth, le concept de « modèles fixes de comportement ». Comme son nom l’indique, il s’agit d’une série de modèles de comportement invariables, que l’on retrouve chez la plupart des espèces animales.Il a découvert que certaines réponses sont instinctives, marquées par une programmation génétique. Face à certains stimuli, ces comportements sont déclenchés. C’est le cas des rituels d’accouplement des oiseaux.L’imprinting : un concept intéressantUn autre des concepts les plus importants développés par Konrad Lorenz est celui de l’empreinte, « imprinting » en anglais. Il a remarqué que les poussins sortaient de l’œuf et suivaient le premier objet en mouvement qu’ils voyaient. Peu importe que cet objet soit leur mère ou non. Ils agissaient simplement de manière automatique, poursuivant tout ce qui bougeait devant eux. Ce comportement s’appelle l’imprégnation.Konrad Lorenz a également observé que cette imprégnation ne se limitait pas aux premières minutes de la vie, mais qu’elle se maintient tout au long du temps. Ce phénomène conduit ces animaux à essayer de s’accoupler avec des humains lorsqu’ils ont atteint la maturité. Ils ont même rejeté les membres de leur propre espèce, donnant la priorité aux humains. Cela ne se produit pas chez toutes les espèces animales, mais seulement chez certaines d’entre elles.Un grand héritageLes études de Konrad Lorenz ont eu un grand impact sur la psychologie. L’un des plus importants est qu’il a montré que l’instinct joue un rôle très important chez tous les animaux, y compris les humains. Enfin, les recherches de Konrad Lorenz ont fourni des éléments précieux pour comprendre les lois d’adaptation et de survie dans le monde animal, qui peuvent être extrapolées aux êtres humains. Il a obtenu le prix Nobel de médecine en 1973 et est à l’origine de la création d’une nouvelle discipline : l’éthologie.

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Konrad Lorenz

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04/05/2021

Né en 1954, dans l’ouest de la France, Erik manifeste très jeune sa curiosité pour la photographie avec les diapositives d’un oncle spéléologue, voyageur et chercheur en botanique, qui l’emmène aussi à la découverte de la forêt. Les gouilles à grenouilles, le mystère des fourmilières au pied des grands chênes nourrissent son imaginaire d’enfant. A quatorze ans, le film-conférence d’un guide de haute montagne (Gaston Rébuffat) lui ouvre de nouveaux horizons. L’escalade rocheuse et l’exploration souterraine deviennent l’exutoire de son adolescence.En 1976, Erik part par la route pour un long voyage : Turquie, Iran, Afghanistan, Pakistan, Inde, Népal… qui le conduit jusqu’au pied de l’Everest. Avec un Rollei 35 (objectif unique) en bandoulière et quelques rouleaux de pellicules argentiques, il ramène ses premiers reportages : « Népal, Terre de l’Himalaya » et « Afghanistan, hors du Temps ».En grimpant sur des rochers d’escalade, il rencontre Anne.Anne Lapied. © Erik Lapied, tous droit réservés En 1959, Anne découvre la montagne dans un hameau de Haute-Savoie où elle séjourne chaque été. Elle a trouvé son royaume et sait qu’elle vivra là-haut. À 10 ans, elle s’initie à la photographie avec l’appareil de son père. Il lui prête également son magnétophone à bande avec lequel elle enregistre ses premiers textes et bruitages. Plus tard, sur des rochers d’escalade de l’ouest de la France, elle rencontre Erik.En 1978, ils prennent le chemin des Alpes. Pour y rester et gravir les montagnes, il faut trouver un travail. Ils proposent leurs diaporamas dans les classes de neige et maisons familiales. Les gens adhèrent et les encouragent. Cette réaction du public est déterminante dans leur choix. Rapidement, ils présentent des spectacles en multivision avec 6 projecteurs et trois écrans, sur le Tibet et les Alpes.Découvrez les Alpes de manière exceptionnelle avec ce paysage sonore, créé par Anne et Erik Lapied. Née dans les Alpes en 1982, Véronique Lapied est la fille d’Anne et Erik. A six ans, une expédition en famille de trois mois dans le Sahara lui donne déjà le virus du voyage. Plus tard, pendant ses études aux Beaux-Arts de Grenoble, elle sillonnera le nord de l'Afrique, la Grèce, l'Irlande, l’Italie, l'Espagne, l’Ethiopie.Erik, Anne et Véronique. © Erik Lapied, tous droits réservés En 1983, une caméra 16mm d’occasion accompagne désormais les « Lapied ». Quand ils ne sont pas dans les Alpes à filmer les paysans et la faune d’altitude, ils voyagent en Laponie, filment les volcans d’Hawaï et de Sicile. Ils travaillent sur quelques films animaliers pour la télévision : les loups et les hyènes d’Ethiopie, les tigres du Népal.En 1999, ils créent Ibex Production et réalisent un long-métrage en 35mm. Mais une réalité s’impose : ils s’éloignent trop du terrain, passent plus de temps à remplir des dossiers qu’à filmer la nature. Il est temps de redresser la barre. La maison de production est dissoute. Retour au cinéma indépendant et à l’autoproduction de films sur les bergers et la nature sauvage.En 2003, lors d’un tournage sur l’Etna en éruption avec Véronique, le duo se transforme en trio. Ensemble, ils décident de leur prochain sujet : le fleuve gelé, dans l’Himalaya indien. Pour filmer cet itinéraire qui permet d’accéder aux hautes vallées du Zanskar en hiver, la pellicule est définitivement abandonnée au profit de la vidéo.Après deux mois de tournage, ils co-réalisent : « Zanskar, le chemin des glaces »..Mais Véronique a son idée du voyage. Elle abandonne ses études et tente l’expérience d’une immersion dans la vie quotidienne d'un village du Zanskar. Elle repart seule huit mois dans l'Himalaya.Véronique Lapied et une nonne au Zanskar. © Erik Lapied, tous droits réservésSa quête d'absolu lui fait mettre de côté son journal de bord et son appareil photo le deuxième jour du voyage. Elle ramasse les bouses de yak, va chercher l’eau à la source et s’imprègne du quotidien. En 2005 et 2007, elle y retourne et filme au jour le jour la vie de ceux qui sont devenus sa deuxième famille. Pendant 10 années, Véronique, Anne et Erik retournent à tour de rôle dans cette vallée.De ces rencontres émergent trois autres documentaires :« Dolma du bout du Monde » Au cœur des plus hautes montagnes du monde, sur les rives du fleuve gelé, un hiver sans fin isole Dolma et les siens. On prie en buvant du tchang, on s’entraide, on marche dans la neige ou sur la glace. Le temps semble s’être arrêté. A 180 km, Stanzin, le mari de Dolma, vit dans une autre monde. Il guide les caravanes sur des chemins périlleux et rêve d'être chanteur. « Himalaya, le village suspendu »Sans route, ni commerce, Lingshed pourrait ressembler à un joyau tranquille. Vivre ici, c’est être isolé par la neige et les avalanches plusieurs mois par an, sans électricité, avec pour unique chauffage un petit poêle à bouse de yacks. Six destins se croisent et se mêlent pour nous emporter dans cet ailleurs d’un peuple du toit du monde. « Lhamo, l’enfant de l’Himalaya ».« Je m’appelle Lhamo, je suis née là-haut parmi les plus hautes montagnes du monde et je vais vous raconter mon histoire, l’histoire de mon enfance. Ma maman, Ama, a accouché à la maison ; mon père était en montagne... » Ainsi commence ce film au pays des neiges éternelles, des yaks et des chèvres aux longs poils. Dans le dénuement des villages isolés du Ladakh et du Zanskar, c’est le regard d’une petite fille sur cette vie simple et joyeuse qui nous guide de sa naissance à son adolescence.L’association familiale fonctionne : ils ont tous le même statut de cinéastes-conférenciers. Pendant que l’un filme les animaux de montagne ou voyage, l’autre assure le relais au bureau et la présentation des soirées.En 2006, Véronique rejoint une petite communauté péruvienne dans la forêt amazonienne pour séjourner plusieurs mois et s’initier au savoir des plantes auprès d’un chaman. De passage en France, elle sillonne les Alpes pour présenter les films et partage son expérience avec le public.Parallèlement, une nouvelle série de films sur la vie des bergers des Alpes voit le jour et les observations animalières se multiplient. Ils se plaisent autant à contempler et filmer les nuages qui s’effilochent le long d’une paroi à bouquetins qu’à discuter d’élevage dans une cabane de berger.Lors d'un tournage, Alexandre, fils de berger. © Erik Lapied, tous droits réservésPetit à petit, le cinéma animalier s’impose un peu plus encore dans la vie d’Anne et Erik. Depuis 2008, ils séjournent 4 à 5 mois par an, au cœur du parc national italien du Grand Paradis.Aujourd’hui, avec une quarantaine de réalisations multiprimées dans les festivals, ils restent plus que jamais des artisans du cinéma documentaire de montagne. Le public ne s’y trompe pas et les rencontres projections sont à l’affiche des vallées des Alpes aux villages d’altitude.Le cinéma de montagne Pour Véronique, Anne et Erik, courir la montagne avec une caméra dans le sac à dos, monter un film, faire rêver et sensibiliser le public est l’un des plus beaux métiers du monde. Dans le fond, « les Lapied » nous confortent peut-être dans le fait qu’il est encore possible de vivre d’un cinéma-passion tout en restant fidèle à ses rêves d’enfant.

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Erik Lapied

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28/02/2021

Ami Vitale actuellement basée au Montana, est ambassadeur de Nikon et photographe du magazine National Geographic, a voyagé dans plus de 100 pays, témoignant non seulement de la violence et des conflits, mais aussi de la beauté surréaliste et du pouvoir durable de l'esprit humain.Au fil des ans, Ami a vécu dans des huttes de terre et des zones de guerre, a contracté le paludisme et a revêtu un costume de panda - restant fidèle à sa conviction qu'il est important de « vivre l'histoire ». En 2009, après avoir tourné un reportage percutant sur le transport et la libération de l'un des derniers rhinocéros blancs du monde, Ami s'est tournée vers les histoires les plus fascinantes d'aujourd'hui sur la faune et l'environnement. Joseph Wachira disant au revoir à Soudan le dernier rhinocéros blanc du Nord. Ce qui était si déchirant, c'est que vous reconnaissez, lorsque vous regardez l'image, que les êtres humains sont à la fois les protecteurs et les destructeurs. © Ami Vitale, tous droits réservés.Le magazine Instyle a nommé Ami l'une des cinquante « Badass Women », une série qui célèbre les femmes qui se montrent, parlent et font bouger les choses. Elle a été nommée photographe de magazine de l'année dans le cadre du prix international du photographe de l'année, a reçu le prix Daniel Pearl pour ses reportages exceptionnels et ainsi que photographe de l'année par l'Association nationale des photographes de presse, entre autres. Elle a reçu cinq fois le World Press Photos, dont le 1er prix pour son reportage de 2018 dans le magazine National Geographic sur une communauté du Kenya protégeant les éléphants. Elle a publié un livre à succès, Panda Love, sur la vie secrète des pandas. Elle donne des conférences pour la série LIVE du National Geographic, et elle réalise fréquemment des ateliers à travers les Etats-Unis, l'Europe et l'Asie.Ses photographies ont été commandées par presque toutes les publications internationales et ont été exposées dans le monde entier dans des musées et des galeries. Elle est membre fondateur de « Ripple Effect Images », une organisation de femmes scientifiques, écrivains, photographes et cinéastes de renom qui travaillent ensemble pour créer des histoires puissantes et persuasives qui mettent en lumière les difficultés que rencontrent les femmes dans les pays en développement et les programmes qui peuvent les aider. Elle fait également partie du conseil consultatif du photo journalisme de la Fondation Alexia.Il est de notre devoir de protéger la faune, comme ici une girafe réticulée. © Ami Vitale, tous droits réservés.J'espère que nous, en tant qu'espèce, comprendrons enfin que nous devons nous considérer comme faisant partie de la nature et que sauver la nature, c'est vraiment se sauver soi-même. Nous assistons actuellement sous nos yeux à l'extinction des espèces. Le braconnage ne ralentit pas. Si la trajectoire actuelle de mise à mort se poursuit, il est tout à fait possible que toutes les espèces de rhinocéros soient fonctionnellement éteintes d'ici la fin de ma vie. L'élimination d'une espèce clé a un effet énorme sur l'écosystème et nous affecte tous. Ces géants font partie d'un monde complexe créé sur des millions d'années, et leur survie est étroitement liée à la nôtre.

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Ami Vitale

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21/01/2021

Je suis fasciné par les possibilités infinies de la photographie depuis ma petite enfance. J'ai grandi dans la belle région des lacs près de Moscou, explorant la nature sauvage, passant la plupart de mon temps libre dans la nature. J'ai obtenu mon diplôme de l'école de peinture artistique quand j'étais enfant. Mélangez l'art, la nature, les activités constantes et vous découvrirez l'art de la photographie de paysage. La vie m'a bousculée, m'a précitée vers multiples choses, l'université, le travail acharné sur ma thèse de physique quantique, ma famille et mes amis. Mais il y avait toujours ce besoin impérieux de m'évader dans les bois sans chemin, des endroits où je suis toujours revenu et que j'ai toujours admiré. La nature est mon inspiration, avec toute la beauté et la variété des couleurs et des compositions.Aurore boréale au Groenland. © Daniel Kordan, tous droits réservésIl y a un plaisir dans les bois sans chemin,Il y a un ravissement sur la rive solitaire,Il y a une société, où personne ne s'immisce,Au bord de la mer, et la musique dans son rugissement Je n'aime pas moins l'homme, mais plus la nature,De ces entretiens, dans lesquels je voleDe tout ce que je peux être, ou avoir été avant,Pour se mêler à l'Univers, et se sentirCe que je ne peux pas exprimer, mais que je ne peux pas tout dissimuler.Heureusement pour moi, pendant mes études à l'Institut de physique et de technologie, j'ai acquis de l'expérience non seulement en physique, mais aussi en alpinisme et en randonnée, en guidant des groupes de touristes en hiver et en été. Je suis devenu guide d'ateliers de photographie et rédacteur en chef du magazine « Continent expédition ». Nous avons écrit des articles géniaux sur les voyages et les aventures dans le monde entier, en concurrence même avec le National Geographic.Je voyage partout dans le monde aujourd'hui, mais il y a des endroits sur Terre auxquels je suis attaché par mon âme. C'est la villa Gaia en Toscane où je vis principalement ces jours-ci. J'aime les îles Lofoten, avec leur atmosphère remarquable de villages de pêcheurs, d'aventures en mer, de randonnées incroyables et de danses des aurores boréales pendant l'hiver.Le monde ne peut pas vivre sans témoignage, c'est pourquoi il me parait important de citer ici quelques prix et publications. J'ai reçu plusieurs prix en photographie : Golden Turtle' 13 Nature nominé, National Geographic Russia contest 2013 winner, Best of Russia'13, '14 '15 winner, bestphotographer'13, Trierenberg Super Circuit award (best landscape photographer). J'ai des publications dans des magazines tels que Digital SLR Magazine, UK, Photography week, Photography Master Class, National Geographic, Discovery, Photoworld China, Digital Photo (Bauer Media). Mes principaux clients sont Apple, Gazprom Neft', S7 Airlines, RedBull.Je passe la plupart de mon temps en Norvège aux îles Lofoten et en Toscane, à guider des groupes d'Europe, du Royaume-Uni, des États-Unis, d'Asie et de Russie. Je suis un ambassadeur officiel de Nikon, Gitzo et Lucroit.

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Daniel Kordan

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18/11/2020

Militante écologiste propulsée sur le devant de la scène depuis 2018, Greta Thunberg est née le 3 janvier 2003 à Stockholm en Suède. Il est intéressant de noter qu'elle est la descendante de Svante Arrhenius, prix Nobel de Chimie en 1903. Il fut l'un des premiers à avancer une théorie sur le réchauffement climatique et l'effet de serre au début du XXe siècle au travers de la loi d'Arrhenius.Les débuts d'une militanteAprès avoir gagné un concours invitant les étudiants suédois à rédiger une lettre sur les effets du réchauffement climatique, Greta Thunberg rencontre plusieurs militants écologistes. Les jugeant trop pacifistes, elle se démarque rapidement d'eux en organisant des mouvements de grève, d'abord devant le parlement suédois puis en refusant de se rendre à l'école tous les vendredis. La jeune femme explique que ce mouvement vise à sensibiliser les autorités sur les conditions climatiques et à les inciter à diminuer la production d'énergies fossiles.Rapidement médiatisées, ces grèves hebdomadaires trouvent écho dans plusieurs pays à travers le globe, notamment en Europe. On estime qu'elles ont eu lieu dans plus de 250 villes à travers le monde fin 2018. Greta Thunberg n'a alors que 15 ans, elle vient tout juste d'entrer en classe de troisième.Prise de parole sur la scène internationaleFace à l'ampleur du mouvement, Greta Thunberg se positionne comme la porte-parole de sa génération et souhaite donner un coup de poing sur la table et chambouler les décisions politiques afin qu'elles prennent en compte les conséquences du réchauffement climatique. Elle pointe l'inactivité des gouvernements face à un problème de plus en plus urgent.En décembre 2018, elle se rend en Pologne pour s'adresser aux Nations unies à l'occasion de la COP24. La militante s'est également exprimée devant la Chambre des communes du parlement britannique ainsi que dans une salle du Palais Bourbon en France. Elle a pris part au Sommet mondial des régions pour le climat en Autriche et s'est rendue au Forum économique de Davos. En mars 2020 elle participe également à une réunion tenue par la commission de l'environnement au Parlement européen au sujet de la proposition de loi sur le climat.En 2019, Greta Thunberg est élue personnalité de l'année par le magazine Times. Cette année-là, elle se hisse également dans le top 100 des femmes les plus influentes de la planète édité par Forbes. En 2020, Nathan Grossman réalise un documentaire sur le parcours de la jeune militante. I am Greta sera diffusé sur Hulu.

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Greta Thunberg

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15/11/2020

James Stephen Fossett — plus connu sous le nom de Steve Fossett — est né le 22 avril 1944 à Jackson, dans l'État du Tennessee (États-Unis) et est mort le 3 septembre 2007 dans un accident d'avion. Steve Fossett était un entrepreneur et aventurier qui a réalisé de nombreux exploits et battu plusieurs records.Dès son enfance, Steve Fossett rêve d'aventures et, sur les encouragements de son père, devient boy-scout. Bien qu'il n'ait pas la carrure physique, il se concentre sur des activités nécessitant de la persévérance et de l'endurance, telle que l'escalade. À 13 ans, il devient Eagle Scout, le grade le plus élevé chez les Boy Scouts of America. Plus tard, il deviendra ranger et passera un diplôme en économie à l'université de Washington.Du businessman à l'aventurierDurant les 15 premières années de sa carrière, Steve Fossett travaille d'abord chez IBM, puis devient consultant chez Deloitte avant d'accepter un poste chez Marshall Field's. En 1973, il rejoint Merrill Lynch et trois ans plus tard, il intègre Drexel Burnham.Devenu spécialiste de la finance, au début des années 1980, il fonde deux sociétés Marathon Securities et Lakota Trading. Il devient rapidement millionaire et peut alors se concentrer sur le financement de ses propres aventures. Il se rapprochera du britannique Richard Branson, P.-D.G. du groupe Virgin qui sponsorisera plusieurs de ses exploits.Les exploits de Steve FossettÀ la nage, en ballon, à la voile, en catamaran ou en avion, Steve Fossett a relevé plusieurs défis personnels. Voici quelques-uns de ses exploits :Dans les airsEn 1995, il survole l'océan Pacifique en montgolfière. En 2002, il devient d'ailleurs le premier Homme à faire en ballon le tour du monde en solitaire, un exploit réalisé sans escale et en 14 jours. En atteignant la vitesse de 111 km/h, Steve Fossett gagne un nouveau record en dirigeable en octobre 2004.En février 2006, à bord de son avion, le GlobalFlyer, Steve Fossett a réalisé le plus long vol sans escale en parcourant quelque 42.450 km. Cette même année, il bat le record d'altitude en planeur et s'élève à 15.447 mètres.Tour du monde en avion : retour sur le record du GlobalFlyer, de Virgin AtlanticSteve Fossett à bord du GlobalFlyer. © NASA, Kim Shiflett, DP, Wikipedia CommonsSur la merSteve Fossett est également à l'aise sur la mer. En 1985, il réalise une traversée de la Manche à la nage en 22 heures. En 2001, il marque un nouveau record de la traversée de l'Atlantique en maxi-catamaran en 4 jours, 17 heures, 28 minutes et 6 secondes. Il participe également à la Route du rhum et réalise de nouveaux exploits sur le tour de l'île de Wight et des îles britanniques.La mort de Steve FossettEn septembre 2007, Steve Fossett disparaît alors qu'il survolait le désert du Nevada. Bien que son corps n'est pas été retrouvé, il est officiellement déclaré mort cinq mois plus tard. Le 31 octobre 2008, la découverte de deux os ainsi que des tests ADN confirmeront son décès, vraisemblablement dû à un crash.

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Fossett Steve

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06/10/2020

Santiago Lefebvre est aujourd'hui fondateur et CEO de ChangeNOW, le plus grand rassemblement mondial des innovations pour la planète. Passionné très tôt par l'entrepreneuriat et persuadé que les entreprises sont de formidables leviers d'action pour transformer la société, Santiago (diplômé de l’EM LYON du MBA de l’INSEAD) s'intéresse de près aux jeunes innovateurs qui développent des solutions pour la planète.Après plusieurs aventures professionnelles dans la finance, le digital et la création d'entreprise, il décide de créer un événement capable de changer la donne en accélérant les solutions concrètes pour un monde plus durable. Chaque année, ChangeNOW rassemble solutions, investisseurs, grands groupes, décideurs politiques, médias et talents pour créer des collaborations et renforcer l'écosystème de l’impact. L'édition de 2020, au Grand Palais à Paris, a réuni 28.000 participants et 1.000 solutions de plus de 100 nationalités.

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Santiago Lefebvre

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23/07/2020

Graeme Green est le fondateur du projet New Big 5, une initiative internationale visant à créer un Big 5 of Wildlife Photography, plutôt que de chasser. Tirer avec une caméra, pas une arme.L’initiative est soutenue par 100 photographes, écologistes et amoureux de la faune, dont le Dr Jane Goodall, Ami Vitale, Steve McCurry, Nick Brandt, Daisy Gilardini, Brent Stirton, Djimon Hounsou, Tim Laman, Bertie Gregory, Thomas D Mangelsen, Moby, Jamie Joseph, Joanna Lumley, Marina Cano, Pavan Sukhdev, Lauren Baheux, Federico Veronesi, Steve Winter..., et des organisations comme Save The Elephants, WWF, Dian Fossey Gorilla Fund, Lion Recovery Fund, International Fund for Animal Welfare, African Wildlife Foundation, Orangutan Foundation, Saving The Wild, IUCN, Conservation International, Wildlife Direct, Polar International Bears, HAkA, Defenders Of Wildlife et Greenpeace...« Quel grand projet ce New Big 5 ! Je me demande quels seront par le vote les choix finaux des internautes ? Il y a tellement d’animaux incroyables dans notre monde. Tout projet qui attire l’attention sur les animaux, dont beaucoup sont menacés ou en voie de disparition, est vraiment important ». (Dr Jane Goodall , Institut Jane Goodall)Eléphant Tanzanie. © Graeme Green, tous droits réservés, reproduction interditeVotez pour vos 5 animaux favoris Le projet New Big 5 est une célébration de la faune mais aussi de la photographie de la faune sauvage. La faune sauvage du monde entier est en crise, et es 10 prochaines années seront cruciales. Plus d’un million d’espèces sont actuellement menacées d’extinction, des icônes aux « héros méconnus » et aux chats méconnus, aux grenouilles, aux oiseaux, aux lézards et à d’autres espèces, chacun étant trop précieux pour être perdu.Le site Web du projet New Big 5 contient une série de podcasts (en anglais) spécialement enregistrés avec des écologistes et des photographes, dont Ami Vitale, Iain Douglas-Hamilton (Save The Elephants), Steve McCurry, Nick Brandt, Shaaz Jung, Daisy Gilardini, Farwiza Farhan (HAkA) et plus encore, ainsi que des interviews et des galeries photos. Les photographes impliqués dans le projet viennent du monde entier, du Royaume-Uni, du Kenya, des Etats-Unis, du Pérou, de la France, du Japon, de la Tanzanie, du Liban et d’ailleurs. A découvrir également des articles sur les questions les plus pressantes en matière de faune et de conservation, y compris des articles écrits par Graeme Green sur les « extinctions silencieuses », la perte d’habitat sauvage, les solutions technologiques et les stratégies de protection de la faune. Des contributions sont également rédigées par les dirigeants d’organisations fauniques de premier plan, telles que Dickson Kaelo, PDG de la Kenya Wildlife Conservancies Association, Peter Lindsey, directeur du Lion Recovery Fund, et Assedine Downes, président du Fonds international pour le bien-être des animaux. NewBig5 projet Instagram @newbig5projectFacebook @newbig5Twitter @newbig5project

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Graeme Green

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23/06/2020

Originaire du sud de la France, Maxime est un grand curieux de nature depuis toujours, il s’est naturellement orienté après son bac vers des études de protection de la nature. Diplôme en poche, il a ensuite travaillé en tant qu’assistant de terrains pour de nombreuses études de la faune sauvage, notamment les oiseaux, dans divers pays à l’étranger. Il a ainsi étudié avec des scientifiques pendant plusieurs mois les toucans au Costa Rica, une espèce de passereau endémique en Papouasie-Nouvelle-Guinée, ou encore les tortues marines aux Seychelles.Ces missions, au plus proche de la nature, lui ont permis d’explorer de nombreuses zones sauvages et de comprendre ainsi leurs enjeux de conservation. Toujours muni d'un appareil photo en main, il a ainsi pu documenter et photographier la faune sauvage ainsi que les personnes qui les étudient et les protègent dans ces contrés reculées.En 2014, il intègre l’agence de photo Naturagency en tant que photographe professionnel et commence à publier ses images et ses histoires dans les magazines. Très impliqué dans la conservation des espèces sauvages, il devient membre actif de l’association PPNAT (Photographe pour la Préservation de la Nature). Il participe également à des festivals photos où il expose ses clichés et fait des conférences sur son travail de photographe nature. Aujourd’hui, Maxime fait partie de la Ligue internationale des photographes de conservation (ILCP), un collectif international de photographes du monde entier très engagés dans la conservation des écosystèmes et des espèces menacées. Spécialisé dans les milieux tropicaux, Maxime focalise son travail depuis quelques années sur les orangs-outans d’Asie du Sud-Est qui sont en danger critique d’extinction. Articles dans les magazines, publications sur internet, expositions photographiques, ils utilisent tous les supports de communication pour sensibiliser le public à leur cause.

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Maxime Aliaga

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22/05/2020

Aventurière et insatiable curieuse, j'ai grandi en compagnie des livres, toujours à la recherche de nouvelles expériences à mener. Après des études de psychologie et d'édition du livre, je pars en 2015 en Afrique du Sud afin d'y travailler sur un projet de télescope imprimable en 3D, conçu par l'Open Space Agency. Cette mission marque un tournant dans ma vie et, dès lors, je n'ai plus qu'une ambition en tête : faire de la communication scientifique mon métier. Durant les deux années suivantes, j'explore différents terrains professionnels pour finalement trouver ma vocation dans le journalisme scientifique. Créatrice d'un compte Twitter (@Emma_Hollen) dédié aux sciences, j'ai également lancé le site anglais Wonderings en 2019, ai participé à la création de nombreux contenus audio, vidéo et illustrés, toujours avec le sentiment d'explorer un formidable terrain de jeu et d'émerveillement perpétuel. Chez Futura depuis déjà deux ans, j'ai le plaisir de travailler aux côtés d'une équipe passionnée et passionnante. Journalistes, voix, monteurs, nous œuvrons ensemble à transmettre le savoir à nos auditeur·ices à travers des actus mais aussi des histoires immersives dans lesquels nous infusons toute notre rigueur et tout notre amour pour les sciences.

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Emma Hollen

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05/04/2020

Mon nom est Philippe Sainte-Laudy. Je vis et travaille à Strasbourg.Fils et petit-fils de commerçant photographe, je suis tombé très jeune dans la marmite. J’ai collaboré avec BRONCOLOR et SINAR durant une dizaine d’années comme ingénieur commercial. Je suis photographe professionnel depuis 2010. J’ai une entreprise qui gère les ventes de mes photographies dans 120 pays dans le monde. Mes images sont présentées sur les principaux sites de décoration d’intérieur aux États-Unis et également dans les agences de presse et de publicité. découvrir son site web et des ambiances d'exceptionMon objectif dans le monde de la photographie est de rechercher l'originalité et de transformer mes images en une forme d'art. Sublimer la nature est mon but principal.Pour moi, la photographie est un moyen d’expression artistique. À aucun moment je ne cherche à retranscrire la réalité dans mes images. Dans la photographie, je cherche des scènes de solitude contemplative qui racontent des histoires esthétiques.Le lac Sørvágsvatn, un paysage de folie, aux Îles Féroé. © Philippe Sainte-Laudy, tous droits réservés.En savoir encore plus sur Philippe Sainte-LaudyLa beauté nous entoure à tout moment, mais il y a de brefs instants où une combinaison d'éléments se présente de manière vraiment spectaculaire. C’est là qu’il faut avoir son boîtier à portée de main et capturer l’instant.Pour être au bon endroit au bon moment, il est nécessaire de comprendre les interactions complexes entre la lumière, la météo, le paysage, les plantes et les animaux. J’aime travailler dans des conditions parfois difficiles mais qui me permettent de sortir des images qui ont une âme… La photographie est pour moi un formidable moyen d’expression et de partage.Il est important d'avoir un profond respect pour cette planète et ses habitants. J'espère que la photographie pourra rapprocher les gens de la nature et les encourager à la préserver pour les générations futures.

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Philippe Sainte-Laudy

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13/09/2019

Je suis né à Lima, Pérou, et depuis très jeune, vers 13 ans, je me suis intéressé à la photographie qui à cette époque-là était analogique. Je travaillais principalement en noir et blanc, en chambre noire, et mon intérêt pour les animaux a commencé aussi à cette époque, grâce à un grand étang près de ma maison qui regorgeait de grenouilles et de têtards et duquel il ne reste plus aucune trace.J'ai fait mes études universitaires à l'Université Paris 1, Sorbonne, et j'ai obtenu mon diplôme en Philosophie des Sciences, mais mon intérêt et ma passion pour la photographie ont continué parallèlement.Avec la révolution numérique, un univers de possibilités s’est ouvert à moi pour mener à bien le projet que j’avais en tête depuis mes débuts en photographie, c’est-à-dire, faire des portraits d’animaux en studio, mais que la technologie de l’époque et les difficultés logistiques l’avaient rendu impossible de réaliser.Il y a 6 ans, j'ai développé une méthodologie de travail créative qui m'a permis finalement de réaliser mon projet tel que je l'avais imaginé.J'ai eu le privilège de recevoir plus de 110 prix et distinctions pour mon travail sur la scène internationale, y compris le prix « Bird Photographer of the Year » 2018 au Royaume-Uni, deux fois lauréat des Sony World Photography Awards, quatre fois finaliste au concours photo annuel du Smithsonian Institution aux États Unis, premier prix au concours photo italien Oasis en 2017, premier prix dans la catégorie images créatives du Festival Montier Photo en 2018 en France, et en octobre 2016 j'ai été nommé « Photographe du mois » par le magazine National Geographic France.A découvrir la boutique de Pedro Jarque Krebs au profit de l'association « Rainfer »Vente des articles au profit de l'association RAINFER. Nous nous occupons de donner une seconde chance à ces animaux, de les sauver de ces situations afin qu'ils puissent être heureux dans notre centre et de les réhabiliter afin qu'ils puissent développer les comportements les plus naturels possibles au sein d'un groupe social d'animaux de la même espèce. Tout cela dans des installations adaptées et naturalisées, obtenant tous les stimuli nécessaires pour se comporter librement et oublier tous les dommages qu'ils ont subis.Son dernier livre : « Fragile »Cliquez pour acheter le livre Rien ne fascine autant les gens que la diversité époustouflante du monde animal. Mais peu de gens savent à quel point ils sont menacés - environ 60% de toutes les espèces dans le monde ont été éteintes au cours des 50 dernières années. Pedro Jarque Krebs, un photographe animalier primé à plusieurs reprises, s'intéresse au monde fragile pour attirer l'attention sur cette catastrophe silencieuse touchant de nombreuses espèces. En représentant chaque créature, qu’il s’agisse d’un oiseau, d’un reptile.... , avec son caractère et son expression propres, elle dissout la distance qui existe par ailleurs entre l’homme et l’animal sauvage. Les photos d'une telle beauté ainsi créées nous montrent de manière impressionnante que l'homme n'est pas le centre de l'univers et que la protection de l'habitat animal menacé est peut-être sa tâche la plus importante.- A découvrir son compte Instagram

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Pedro Jarque Krebs

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31/05/2019

Né en 1971, Sébastien Meys partage son enfance et son adolescence entre la région parisienne et les rives du bassin d’Arcachon, où ses grands-parents l’accueillent pendant les vacances. Il se passionne pour le lieu, ses lumières incroyables, la douceur de ses courbes, le velouté de sa dune, l’harmonie de ses couleurs mêlant le vert profond des pins au bleu turquoise de l’océan. A l’encontre de ses ancêtres photographes qui étaient plus attirés par les montagnes pyrénéennes ! Marin dans l’âme, il multiplie les sorties en mer, traverse même l’Atlantique… mais rejoint toujours le bassin. L’endroit l’inspire, plus que jamais. Le développement d’Internet, son domaine d’activité professionnelle, le conduit à la photographie numérique. Son terrain de jeu est d’abord maritime, puis il se tourne vers la faune, avec une attirance particulière pour les oiseaux. La rencontre (déterminante) de sa compagne le plonge dans le monde zoologique, où il côtoie fréquemment les espèces les plus extraordinaires, en particulier les grands singes. Etre le témoin privilégié d’instants singuliers ou anodins de leur vie quotidienne lui procure une joie immense et motive aujourd’hui une part importante de son travail de photographe, à travers la réalisation de portraits en noir & blanc de gorilles. Perfectionniste, il recherche l’intensité d’un regard, la fluidité d’un mouvement, la poésie d’une étreinte qui feront de ses photographies les vecteurs d’une émotion, même fugace. Il est aussi membre actif de l’association « Helpsimus » dédiée à la protection du Grand Hapalémur (Prolemur simus) à Madagascar.Il expose régulièrement ses travaux dans des festivals comme Montier-en-Der ou Namur (AVES) ainsi que des muséums (Besançon, La Rochelle). Avec sa compagne Florence Perroux, il a publié deux livres sur les gorilles : « Gorilles, portraits intimes » aux éditions du Pommier en 2012 et « BERINGEI, les gorilles du Rift » en 2018 aux Editions Silverback.Cliquez pour acheter le livre

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Sébastien Meys

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05/11/2018

Rémi Masson est né au cœur des Alpes, à Annecy, en 1983. Depuis plus d’une vingtaine d’années il explore les eaux douces de sa région natale pour en révéler par l’image les beautés cachées. Par choix, il plonge exclusivement en apnée.Ses images sont publiées régulièrement dans des revues telles que GEO, BBC Wildlife Magazine, La Recherche, Der Spiegel, Le Figaro magazine, Science illustrated, Science et Vie, Terre sauvage, La Salamandre, Réponses Photo, Nat’Images, Image et Nature, Plongeurs International, Alpes magazine, Alpes loisirs... Son travail a été récompensé par plus d’une quinzaine de prix dans des concours photos internationaux, notamment au prestigieux concours « GDT European Wildlife Photographer of the Year » où il obtient le 1er prix catégorie The Underwater world en 2014.Il a participé également, en tant que cadreur, à la réalisation de différents documentaires TV pour les chaines ARTE, TF1, France 5, France 4, France 3, NHK Japon, la BBC... Ses plongées dans des milieux souvent peu explorés sont aussi l’occasion d’en apprendre plus sur le comportement de certains poissons d’eau douce.Il est ainsi à l’origine, en collaboration avec le chercheur Frédéric Santoul de l’Université de Toulouse, de la première étude scientifique sur le phénomène des rassemblements de silures dans le fleuve Rhône, plus importante masse de poissons d’eau douce réunis jamais décrite au monde.A découvrir - « Ce qui se cache sous la surface », un moyen métrage de 52 min dont je suis le personnage principal et qui propose de partir à la découverte de la faune et des paysages étonnants cachés sous la surface des eaux douces alpines.Son livre aux Editions Biotope :Cliquez pour acheter le livre Son dernier livre "L'HOMME SILURE".Cliquez pour acheter le livre L'homme silure est un livre en deux parties :• Une partie récit, qui se lit comme un roman, racontant la vie extraordinaire de Jean-Claude Tanzilli qui a consacré sa vie à la pêche et à l'étude de ce poisson.• Une partie connaissance faisant le point de tout ce que l'on sait actuellement sur le plus gros poisson de nos eaux douces, résultat de plusieurs années d'échanges avec des scientifiques du monde entier et de 15 ans de plongée avec les silures un peu partout en France et à l'étranger.Restes fossiles retrouvés en France, répartition actuelle, alimentation, croissance, taille, longévité, reproduction, comportement sous l’eau, albinisme, malformations, immenses rassemblements, réception des champs électriques, communication par émission de sons, légendes…Le silure n'aura plus de secrets pour vous !Caractéristiques du livre:- Format 16x24 cm- Couverture rigide- Imprimé en France, dans une imprimerie labellisée Imprim'vert, sur papier couché 150 g/m²- 304 pages et plus de 400 photos- Préfaces de Bernard Pivot et de Frédéric Santoul (chercheur à l'Université Paul Sabatier, Toulouse, CNRS)- Auteurs: Rémi Masson et Jean-Claude Tanzilli

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Rémi Masson

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02/11/2018

Je suis Professeur agrégé de Sciences de la Vie et de la Terre. Passionné de nature depuis toujours, j'organise des sorties de découverte à travers la France et donne des cours à l'université ouverte de Paris VII.J'ai la chance de présider l'association ARBRES, qui a pour vocation de faire connaître et préserver les arbres les plus extraordinaires de notre pays. J'ai également publié de nombreux livres sur les arbres et les paysages de France, mais aussi des guides de promenades insolites dans Paris et plusieurs livres pour les enfants.Arbres et patrimoine de France, éditions MuseoForêts remarquables de France, éditions MuseoLes plus vieux arbres de France, éditions Museo Cliquez pour acheter le livreParution prochainement du film "Les arbres remarquables, UN PATRIMOINE NATIONAL à préserver » en avril 2019, MUSEO Films.France insolite et extraordinaire, Éditions DakotaLes 500 plus beaux arbres de France, ed. C. Bonneton24 promenades à thème dans Paris, ed. C. BonnetonLa nature au fil des couleurs, avec M. Hazan, éditions DakotaProdiges de la nature en France, éd. Delachaux et Niestlé Guide de la nature en Ile-de-France, éd. Delachaux et NiestléLes plus beaux paysages de France, éd. Delachaux et NiestléLa France des arbres remarquables, éditions DakotaLes arbres extraordinaires de France, Éditions DakotaPaysages extraordinaires de France, éditions DakotaSpectacles de la nature, éditions Edisud Coins tranquilles de France, éditions Edisud Une année nature en France, éditions Edisud, avec M. HazanBalades nature à Paris, éditions Dakota Balades nature à deux pas de Paris, éditions DakotaParis par les chemins de traverse, éditions DakotaAmours de fleurs, éditions PearsonLe climat à petits pas, Actes sud junior La forêt à petits pas, Actes sud junior La mer et les océans à petits pas, Actes sud junior Bois et forêts, Actes sud junior Rivières et étangs, Actes sud junior Villes et nature, Actes sud junior Arbres de mémoire, Actes sud Face aux arbres (photos), Éditions Ulmer Découvrir la nature à Paris, Ouest-FranceLes arbres remarquables d’Ile-de-France, éditions AMCLes 500 plus beaux arbres de France

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Georges Feterman

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01/11/2018

Marcio Cabral, géographe de formation, a commencé la photographie professionnelle en 1996. Il est spécialisé dans la photographie de paysage, une activité qui est devenue sa passion. Au fil des ans, il a acquis une grande reconnaissance, et est actuellement le photographe brésilien le plus récompensé dans les compétitions internationales.Il a remporté plus de 100 prix tout au long de sa carrière, comme Sony WPA, Epson Pano Prix international, Oasis, Big Picture.... Ses photos ont été publiées dans divers grands magasines comme Wildlife, Géo magasine, Sportdiver et des magasines de voyage, tourisme, nature, guides touristiques.Il a été le premier photographe à développer des panoramas sous-marin à 360° dans des grottes d'eau douce et également à Cuba, Jardinesde la Reina où cohabitent toutes sortes de requins. Il est détenteur en Août 2016 du record du monde dans la résolution sous-marine avec ses 495 millions de pixels panoramique produit à Lagoa Misteriosa (Lacune mystérieuse) Brésil, un lac au fond d'un gouffre aux eaux transparentes, et d'une profondeur incroyable. Ce titre a été certifié par Guinness World Records mentionnant que Marcio Cabral était un modèle d'engagement, de courage et de dévouement concernant la préservation des paysages et de l'environnement sud-américain.A découvrir la boutique de Marcio Cabral au profit de la Fondation GoodPlanet de Yann Arthus Bertrand.

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Marcio Cabral

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01/07/2018

Après une formation en photographie publicitaire à Paris, Olivier Grunewald revient à ses premières sources d’inspiration, la montagne, la nature, les grands espaces. En 1986, il accroche son studio de prise de vue dans les falaises et suit, au bout d’une corde, les grimpeurs de haut niveau. Ce travail lui vaut le d’être lauréat de la Fondation Marcel Bleustein Blanchet pour la Vocation en 1988.Il entreprend ensuite un travail à la chambre photographique sur les paysages de l’Ouest américain et d’Australie. Depuis maintenant trente ans, Olivier Grunewald sillonne les espaces les plus sauvages de la planète. Il est l’un des rares photographes à s’être spécialisé dans les volcans en éruption. Il immortalise avec une patience infinie les aurores boréales, guette ces lumières magiques qui magnifient les paysages et capte les scènes fugaces de la vie animale, autant de phénomènes naturels qui exercent toujours sur lui une véritable fascination.Pour Olivier, photographier est autant un but qu’un prétexte pour s’immerger au cœur des forces de la Création !Avec sa compagne Bernadette Gilbertas, géographe, journaliste et écrivain, engagée dans la conservation de la nature, ils réalisent des reportages sur la nature, la faune sauvage et les phénomènes naturels, volcans, aurores boréales, publiés dans la presse française et étrangère : Le Figaro Magazine, Géo, Ça M’Intéresse, Grands Reportages… National Geographic États-Unis, Espagne, France, Portugal, Sunday Times, Washington Post, Stern, View, Specchio, Focus Italie, Science Illustrated, L’Illustré, Courrier Japon, BBC Wildlife magazine…Olivier Grunewald et Bernadette Gilbertas sont également auteurs de plus de 15 beaux livres aux éditions Denoël, Nathan, Le Chêne, La Martinière et Paulsen.Cliquez pour acheter le livre Le travail photographique d’Olivier a été primé quatre fois par le prestigieux World Press Photo et à plusieurs reprises par le prix international du Wildlife Photographer of the Year, initié par le Museum d’histoire naturelle de Londres.Cliquez pour acheter le livre En 2015, Olivier et Bernadette créent avec des scientifiques du CNRS, l’association « Aux Origines du Monde » qui a pour vocation de sensibiliser par l’image et la recherche scientifique à la nécessité de protéger des sites d’une grande valeur patrimoniale. L’association organise ainsi les deux premières missions de recherche en biologie des environnements extrêmes sur le site de Dallol au nord de l’Ethiopie, afin de faire prendre conscience que ce site unique qui réunit les conditions les plus proches de la Terre primitive pourrait disparaître à cause de projets d’exploitation de potasse à grande échelle.Depuis 2014, Olivier réalise également des documentaires sur des sites volcaniques, et se forme au pilotage de drone, à la photogrammétrie et à la thermographie, afin d’aider des projets de recherche en volcanologie dans le cadre d’études nécessitant la reconstitution en 3D de l’intérieur de cratères ou le suivi thermique de zones hydrothermales.Cliquez pour acheter le livre L’association « Aux Origines du Monde » organise en 2018 une exposition photographique « ORIGINES », sur les grilles du Jardin du Luxembourg dont le but est de sensibiliser par l’image au temps qu’il aura fallu pour que la Terre devienne une planète prodigue, riche d’une incroyable biodiversité.par Bernadette Gilbertas.

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Olivier Grunewald

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01/02/2018

J’ai d’abord étudié la géologie, puis la botanique terrestre, à la Faculté des Sciences de Marseille (aujourd’hui, « Campus Saint-Charles »), dans les années 1960. Le hasard d’une opportunité de thèse m’a fait obliquer vers les macro-algues marines. Je ne le regrette pas ; j’étais attiré par la recherche, par son côté « jeu d’échecs », et peu importait finalement de jouer avec des bactéries, des requins, des chênes ou des volcans. J’en ai gardé un goût marqué pour les approches transdisciplinaires.

Ma carrière s’est principalement déroulée sur le campus de Luminy, aujourd’hui situé dans le Parc national de Calanques, entre Marseille et Cassis (Provence) : Assistant, Maître de Conférences (1970s), Professeur de deuxième classe (1980s), première classe (1990s), classe exceptionnelle 1, puis 2 (2000s) et enfin Professeur émérite (2010s). Un long séjour en Afrique sub-saharienne m’a fait découvrir l’écosystème savane, que j’ai ensuite voulu transposer au milieu marin : l’écosystème posidonie. De nombreuses missions de plus courte durée m’ont fait découvrir le monde et sa diversité biologique : Brésil, Japon, océan Indien et bien sur toute la Méditerranée, d’Est en Ouest et du Nord au Sud.

Depuis 2012, je fais partie de l’équipe 5 (Environnement marin et biodiversité) du MIO (Mediterranean Institute of Oceanography ; directeur : Richard Sempéré), l’un des plus importants laboratoires d’océanographie d’Europe et de Méditerranée, basé sur le campus de Luminy (Aix-Marseille Université) et à Toulon (Université de Toulon).

Très tôt, encouragé par mon directeur de laboratoire, le Professeur Roger Molinier (par ailleurs « découvreur » de la posidonie), je me suis engagé dans la protection de l’environnement marin, en particulier au travers des Aires Marines Protégées (AMPs). Je suis membre des conseils scientifiques des réserves naturelles de Scàndula et des Bouches de Bonifacio (Corse) et Président du Conseil Scientifique du Parc national de Port-Cros, l’une des plus anciennes AMPs au monde.

Je suis auteur ou co-auteur de plus de 500 ouvrages, chapitres dans des ouvrages collectifs, articles dans des revues scientifiques, articles dans des Actes de colloques, publications de vulgarisation et rapports. Plusieurs dizaines de ces travaux traitent de l’herbier de posidonie.

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Charles-François Boudouresque

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02/06/2015

Ethologue par son travail sur les chimpanzés, icône de la protection animale et infatigable activiste environnementale, le Dr. Jane Goodall est mondialement reconnue depuis qu’elle a consacré sa vie à l’étude des chimpanzés. Ces travaux, en immersion, ont permis de prendre conscience que ces grands singes utilisaient des outils et qu’ils se montraient parfois carnivores. Ces découvertes ont permis de redéfinir le concept d’Homme et ont contribué à bouleverser notre vision de ces primates et des animaux en général. Récompensée et distinguée à de nombreuses reprises, elle est notamment devenue messager des Nations unies pour la paix.Le Jane Goodall Institute n’approuve pas la manipulation, l’interaction ou la proximité avec des chimpanzés ou d’autres animaux sauvages. Les chimpanzés secourus vus dans certaines de ces photographies sont pris en charge par des professionnels formés par le Jane Goodall Institute. Certaines photographies dites « historiques » ne doivent pas être vues en dehors de leur contexte d’origine. © Michael Neugebauer, tous droits réservés.Carrière scientifique de Jane GoodallInvitée au Kenya par une amie, Jane Goodall y fait la rencontre du célèbre paléoanthropologue kényan Louis Leakey en 1957, à l’âge de 23 ans. Rencontre fructueuse, puisqu’elle devient son assistante.Mais c’est trois ans plus tard, en 1960, que son travail commence réellement. Passionnée depuis toujours par les animaux, elle décide de s’installer en Tanzanie afin d’observer minutieusement les chimpanzés. Elle entame alors une étude qui deviendra la plus longue jamais menée sur le terrain.Durant le mois de septembre, elle fait une découverte jusque-là insoupçonnée. Alors qu’on pensait les chimpanzés strictement végétariens, elle surprend une troupe en train de manger de la viande. Le mois suivant, une autre observation allait bouleverser notre perception de ces grands singes. En effet, elle constate qu’un chimpanzé recourt à un morceau de paille qu'il enfonce dans une termitière afin de manger les insectes posés dessus. Le photographe et réalisateur Hugo van Lawick, qui devient son mari entre 1964 et 1974, devient le premier à filmer une telle scène. Ces animaux créent et utilisent donc l’outil, concept qui, pensait-on à l’époque, était le propre de l’Homme.Jane Goodall est partie vivre dans la forêt auprès des chimpanzés dès l'âge de 26 ans. C'est là qu'a commencé cette magnifique histoire. © The Jane Goodall Institute/By Hugo van Lawick, tous droits réservésDurant les années suivantes, ses recherches ont amené à reconsidérer la place de l’Homme, des primates mais aussi des autres animaux dans le règne animal. Les chimpanzés sont des êtres doués d’une grande intelligence, d’une sensibilité forte, et maintiennent des relations stables entre individus apparentés tout au long de leur vie.En 1964, Jane Goodall crée le centre de recherche de Gombe Stream en Tanzanie, toujours en place aujourd’hui. Deux ans plus tard, elle obtient sa thèse d’éthologie à l’université de Cambridge, après avoir notamment publié des articles dans le National Geographic.C’est en 1977 qu’est fondé aux États-Unis l’institut Jane Goodall, une organisation internationale visant à la conservation de l’environnement et du monde sauvage, toujours au cœur des préoccupations actuelles. L’institut Jane Goodall France a quant à lui été créé en 2004.Par son travail de terrain remarquable, passant de nombreuses heures avec des chimpanzés à qui elle donna un nom plutôt qu’un numéro, elle a profondément bouleversé l’éthologie et a jeté la lumière sur la remarquable intelligence de nos proches cousins, à l’instar d’une Dian Fossey à la même époque focalisée sur les gorilles, mais qui, malheureusement, connut un destin plus tragique.L'institut Jane Goodall France est une association loi 1901 sans but lucratif, reconnue d’intérêt général. Sa mission est la protection de la biodiversité, l’aide au développement durable des communautés locales et l’éducation environnementale. L’institut Jane Goodall France, un des 28 instituts de par le monde, mène divers programmes et campagnes en France et soutient des projets en Afrique. © Institut Jane Goodall FranceÀ 80 ans, Jane Goodall continue de travailler et de militer sans relâche pour la préservation de la planète. En voyageant en moyenne 300 jours par an à travers des dizaines de pays, elle transmet son expérience de vie, son message de paix et d’espoir pour qu’ensemble nous fassions de ce monde un endroit où il fait bon vivre en harmonie ; animaux, humains et environnement.Distinctions et récompenses de Jane Goodall1963 : remise de la récompense Franklin Burr, de la National Geographic Society, pour sa contribution à la scienceAvril 1966 : thèse d’éthologie à l’université de Cambridge1980 : remise de l’ordre de l’Arche d’or pour la conservation par le prince Bernhard des Pays-Bas1987 : remise de la récompense Albert Schweitzer, décerné par l’Institut du bien-être animal de Washington1990 : prix Kyoto pour la science, récompense prestigieuse considérée comme l’équivalent du prix Nobel au Japon1995 : commandeur de l’ordre de l’Empire britannique par la reine Élisabeth II1996 : médaille Kilimandjaro d’honneur de la Tasmanie1998 : réception du Disney Animal Kingdom Eco Hero Award2001 : prix Gandhi pour la non-violenceAvril 2002 : nommée messager de la paix par Kofi Annan, secrétaire général des Nations unies2003 : prix Prince des Asturies pour la recherche scientifiqueFévrier 2004 : anoblie et nommée dame de l’Empire britannique par le prince CharlesNovembre 2005 : création d’une cuvée « Grands Singes 2004 » en honneur de Jane GoodallJanvier 2006 : remise des insignes d’officier de la Légion d’honneur par le Premier ministre français Dominique de VillepinJanvier 2006 : médaille d’or des 60 ans de l’UnescoJuin 2007 : de nouveau nommée messager pour la paix par le nouveau secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon2009 : marraine de l’Année internationale du gorille, organisée par les Nations unies2009 : le magazine américain New Scientist la range parmi les dix meilleurs scientifiques du monde

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Zoologie

Jane Goodall

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03/02/2014

Chercheur, puis consultant dans les secteurs de l’environnement marin et de l’exploitation halieutique, Michel Girin possède une expérience internationale très vaste, intégrant des missions multiples qui l'ont conduit à visiter et connaître de nombreuses régions littorales de 60 pays d'Europe, Amérique, Afrique et Asie. Après 10 ans (1968-1978) de recherche en écologique marine et en aquaculture, il a dirigé pendant 11 ans (1978-1989) un bureau d’ingénierie aquacole, s’impliquant personnellement dans plus de 80 projets pour des clients privés et publics de multiples pays. Devenu adjoint au Directeur d’un bureau d’ingénieurs conseils de la filière pêche en 1989, il a progressivement développé une expérience propre dans l'expertise des dommages des pollutions accidentelles des eaux. Cette expérience l’a conduit à rejoindre à temps partiel le Centre de documentation, de recherche et d’expérimentation sur les pollutions accidentelles des eaux (Cedre) en 1992, puis à en prendre la Direction en 1995.
Il a travaillé fréquemment pour le compte de services de coopération bilatérale, d’organismes internationaux, de banques internationales de développement, souvent en position de responsable sectoriel ou de coordonnateur de projet. Il est intervenu régulièrement comme formateur, conseiller technique ou expert sur des dossiers de planification du développement de l’aquaculture et du commerce des produits de la mer, de lutte contre les pollutions accidentelles des eaux, de gestion de la réponse à de telles pollutions, d’évaluation de dommages, pour des investisseur privés, les autorités françaises, des autorités étrangères et des organisations internationales. 
- Education
• Docteur d'Etat és-Sciences, Océanographie Biologique, Paris (1978) – élevage de poissons marins.• Doctorat de spécialité ès-Sciences, Paris (1971) – écologie benthique.• Diplôme d'Etudes approfondies, Université de Paris 6 (1968).• Moniteur de plongée sous-marine CMAS*** (1969)
- Activités présentes
Michel Girin assure aujourd’hui des formations et des expertises dans le cadre de l’auto-entreprise qu’il a créée, Il écrit des ouvrages professionnels et des romans pour la jeunesse, ces derniers souvent liés à la mer et à l’environnement.
- Livres professionnels publiés
• Techniques d’élevage larvaire du bar, de la sole et du turbot, Michel Girin, rapp.scientifiques et techniques, CNEXO éd., 1979, 160 p.• L’aquaculture adulte, Michel Girin, 1991, Aquapresse, 221 p.• Marées noires et environnement, Catherine Bastien-Ventura, Michel Girin, Judith Raoul-Duval, 2005, Institut océanographique éd., 407 p.• Pollutions chimiques accidentelles du transport maritime, Michel Girin et Emina Mamaca, 2010, éditions Quae, 155 p.• Mieux combattre les marées noires, Michel Girin et Emina Mamaca, 2011, éditons Quae, 188 p.• Les poissons d’élevage sont-ils stressés ? 80 clés pour comprendre l’aquaculture, Michel Girin, 2012, éditions Quae, 137 p.


 - Expérience du domaine de l'antipollution
Fonctions occupées• Du 1/3/09 au 31/3/11 : Conseiller du Directeur du Cedre. En situation de retraite progressive : conseil, rédaction de propositons de service et gestion de projets d’intérêt stratégique• 1/3/95–1/3/08 : Directeur. Direction et animation de l’ensemble de l’activité du Cedre. Expertises et formations en stratégie de lutte antipollution et évaluation des dommages causés par les pollutions accidentelles des eaux. Etude de secteurs innovants susceptibles d’être intégrés dans la compétence du Cedre (identification et poursuite des pollueurs, réponse au problème des macro-déchets, évaluation des dommages écologiques). Communication et formation et dans les domaines de spécialité ci-dessus. • 1/10/92-28/2/95 : adjoint au Directeur, chargé du Développement Economique (mi-temps). Conception et mise en place d'une politique de diversification et de renforcement de l'activité des services. Développement des expertises de dommages liés à des pollutions marines accidentelles et formation à leur évaluation.
Publications récentes
- Mamaca, E., M. Girin, S. Le Floch, R. El Zir, 2009. Review of chemical spills at sea and lessons learnt. www.interspill.com white paper, appendix, 40 p.- Girin, M., 2009. Cedre, 1979-2009, trente années de lutte contre les pollutions accidentelles des eaux, 48 p. Cedre éd., Brest, France.- Girin, M., 2008. Avant propos (2 p.) de l’ouvrage « Amoco Cadiz, 1978-2008, mémoires vives », 158 p. Cedre éd., Brest, France, - Girin, M., 2006. La evaluacion cientifica y la gestion politica de los riesgos ambientales: el papel de los cientificos en la adopcion de decisiones en situaciones de crisis. In: Seguridad Maritima y Medio Ambiente. M. Garcia Perez and J. Sanz Larruga éd., Netbiblo, Spain, 234 p (pp.123-132). - Girin, M., 2006. El papel de los cientificos en la gestion operacional de las mareas negras. In: Estudios sobre el regimen juridico de los vertidos de buques en el medio marino, G.L. Meilan Gil y otros. Aranzadi éd., 693 p., pp. 129-136- 2006, Girin, M. Les dangers venus de la mer. Bretagnes, n°2, p. 46-51.- 2005, Girin, M. Todas la mareas negras se limpian. In : A catastrophe del Prestige, limpieza y restauracion del litoral norte peninsular, Madrid, Ministerio de medio ambiente, 300 pp (p.17-22).- 2005, Girin, M., A. Le Roux, C. Mailly, C. Rousseau, Le sauvetage et la restauration du vivant dans les marées noires. Bulletin de l’académie vétérinaire de France, T. 158, n° 3, p. 289-294.- 2004, Girin, M. European experience in response to potentially polluting shipwrecks. Marine Technology Society Journal, Vol. 38, n°3, p. 21-25
Conférences récentes
- 2011, Quimper, France. Mais où sont passées les ressources halieutiques ? Colloque “Les activités humaines menacent-elles la biodiversité ? », lycée agricole de Bréhoulou.- 2010, Almonte, Espagne. Environmental Damage and Social Impact generated by a major Accidental Pollution at Sea. Seminar of the Interreg Project Arcopol - 2009, Galway, Irlande. Principaux défis de la réponse aux pollutioons marines par produits chimiiques. Séminaire du projet de développement régional Arcopol.- 2009, La Corogne, Espagne. El papel de los científicosen una situación de crisis de contaminación marina accidental. Cours d’été du ministère de la justice, La Corogne, Espagne- 2008, Porto, Portugal. Outils de lutte contre la pollution marine. Séminaire du projet Interreg MARINE,- 2008, Paris, France. L’indemnisation des préjudices résultant d’un déversement d’hydrocarbures. Séminaire recherche du groupe Total- 2008, Marseille, France. Les collectivités territoriales dans l’assistance internationale en situation de catastrophe : l’exemple des marées noires. Première conférence internationale pour une approche territoriale du développement, Marseille- 2008, Brest, France. Assessment of the Ecological Prejudice : The National Point of View. Colloque international sur l’évaluation de l’impact des pollutions accidentelles sur le milieu marin benthique- 2008, Londres, Royaume-Uni. New Trends in Pollution Response in European Union Waters. Lloyds Maritime academy, Oil pollution 2008- 2008, Brest, France. Rôle et Responsabilités des conseillers techniques et des experts dans une pollution marine accidentelle. Formation CETMEF- 2007, Santander, Espagne. Les nouveaux outils et les perspectives de la recherche technologique. Colloque « Las regiones y la seguridad maritima ».- 2007, Porto, Portugal. Les défis de la sécurité maritime pour les régions de l’espace atlantique. Programme de coopération transnationale espace atlantique. 
Etudes, expertises et autres
- 2009-2011, France. Coordonnateur du projet VALDECO, financé par l’Agence nationale de la recherche, visant à proposer une méthodologie pratique de quantification et d’indemnisation du dommage environnemental d’une marée noire.- 2009, Europe. Participation au comité d’experts mobilisé dans le cadre de l’Agence européenne de la sécurité maritime pour proposer un guide des demandes d’indemnisation pour une marée noire à l’usage des autorités nationales- 2008-2009, International. Présidence du comité de programme de la conférence internationale Interspill (12-14 mai 2009, Marseille). Supervision de la sélection de 50 présidents de séance, 40 communications, 50 posters. Co-rédaction d’une analyse de 80 pollutions accidentelles par produits chimiques avec établissement des leçons de ces pollutions.- 2005-2007, Espace Atlantique. Coordonnateur pour le Cedre du projet Interreg EROCIPS, visant à échanger entre régions de l’espace Atlantique européen l’expérience acquise dans les pollutions de l’Erika et du Prestige, en vue de mieux compléter l’action de niveau national.- 2002-2005, France, Espagne. Direction et supervision de la mission de conseil opérationnel du Cedre auprès des autorités françaises chargées de la mise en œuvre des plans Polmar-mer et Polmar-terre dans la réponse à la pollution du pétrolier Prestige, avec une implication personnelle lourde dans l’activité du PC Polmar-mer et dans les relations avec les autorités et organismes scientifiques espagnols.- 2002, Italie. Participation au comité d’experts mobilisé par les autorités italiennes pour la mise en œuvre d’un budget de 18 millions d’Euros d’opérations de restauration environnementale du milieu marin suite à la pollution du pétrolier Haven dans le golfe de Gènes (1991).
International
Dans le cadre de la pollution pétrolière accidentelle et chimique du transport maritime, Michel Girin a travaillé depuis 1991 pour plusieurs clubs d'assurance mutuelle (Protection and Indemnity Clubs), pour l'International Tankers Oil Pollution Federation (ITOPF), pour la structure financière spécialisée de l’Organisation Maritime Internationale, les Fonds Internationaux d'Indemnisation des Pollutions Accidentelles par Hydrocarbures (FIPOLs) et pour la structure des Nations Unies chargée de l’indemnisation des dommages de la guerre du Golfe (United Nations Compensation Commission – UNCC).. Il est intervenu comme expert-conseil dans des négociations amiables d’indemnisation (France, Japon, Vénezuela, Espagne, Japon), dans des défenses de positions devant des tribunaux (Espagne, Vénezuela) et dans des comités de pilotage de programmes de restauration (France, Italie)


- Expérience des domaines de l'aquaculture et de l'environnement marin
Fonctions occupées• 1/02/89 - 28/2/95 : COFREPECHE (Brest, France), Secrétaire Général (à mi-temps après le 1/10/92).Etudes de développement littoral et portuaire (pêche et aquaculture), études de marché, expertises de dommages aux activités halieutiques, création et gestion d'une antenne de l'entreprise à Brest (7 personnes).• 1/5/1978 - 31/1/1989 : FRANCE-AQUACULTURE (Brest, France), Directeur Etudes et Interventions puis Directeur du Développement.Création et gestion d'un bureau d'études techniques de l'entreprise à Brest (12 personnes), réalisation et coordination de nombreuses études de faisabilité, études d'ingénierie (avec dossiers d'appels d'offres), réalisations (contrôle et surveillance des marchés, travaux et fournitures) d'exploitations aquacoles, dans plus de 40 pays ; direction de plans régionaux de développement de l'aquaculture littorale.• 15/8/1970 - 1/5/1978 : CNEXO (Brest, France). Chercheur et responsable d'unité en aquaculture (techniques de reproduction et d’élevage larvaire de poissons marins). Travaux sur le bar, le turbot, la sole et le rouget-barbet. Obtention des premières métamorphoses en élevage de larves de turbot• 1/9/1968 - 15/8/1970 : CNEXO (Banyuls-sur-Mer, France).Chercheur en écologie marine (salissures biologiques en milieu benthique).
International 
Les fonctions ci-dessus ont conduit Michel Girin à une expérience pratique exceptionnelle de la reproduction en captivité et de l’élevage larvaire des poissons marins. Il s’y est ajouté au fil du tems une connaissance particulièrement approfondie de l’aquaculture dans le bassin méditerranéen où Michel Girin a réalisé de multiples missions d'étude (Maroc, Algérie, Tunisie, Egypte, Syrie, Turquie, Grèce, Italie, Espagne, Portugal, Malte). En Afrique tropicale, il a réalisé des missions au Sénégal, en Gambie, au Liberia, en Côte d’Ivoire, au Nigeria, au Gabon. Dans l’Océan Indien, ont été concernés l’Ile Maurice, La Réunion, l’Inde, le Sri Lanka. Au Moyen Orient, on citera Israël, le Koweït, l’Arabie Saoudite et l’Iran. En Extrême Orient, ce sont la Malaisie, l’Indonésie, le Viet-Nam, les Philippines, la Chine, la Corée et le Japon. S’y ajoutent dans le Pacifique, Tahiti et les Iles Fidji, en Amérique les Etats-Unis, le Canada, le Mexique, la Colombie, l’Equateur, le Vénézuéla et diverses îles des Caraïbes. La liste comprend enfin l’ensemble des pays de l’Union Européenne et quelques pays limitrophes. 

Outre un grand nombre de clients privés, Michel Girin a travaillé dans ses missions de consultance pour les ministères français des affaires étrangères et de la coopération ainsi que leurs agences spécialisées (ACTIM, PROPARCO), pour différents gouvernements, et pour les principales organisations et banques de développement internationales : Commission des Communautés Européennes, Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI), Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), Organisation pour l’Agriculture et l’Alimentation (FA0), Banque Mondiale, Banque Africaine de Développement, Banque Asiatique de Développement, Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE).

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Zoologie

Michel Girin

personnalité

30/04/2013

Jusqu’au bac, rien de passionnant si ce n’est une expérience en théâtre amateur qui ouvrira une voie parallèle à mon parcours sérieux, celui que l’école nous montre du doigt dès la maternelle. Les deux chemins se sont aujourd’hui rejoints, comme quoi l’expérience en valait la peine.
Bac en poche, je file à l’INSA, une école d’ingénieurs à Toulouse. Spécialité biochimie. J’y continue le théâtre : la scène procure des émotions qui complètent bien les cours sur les espaces quadratiques et les orbitales atomiques. Cinq ans après je poursuis par une thèse à l’INRA de Nantes, en biochimie encore.
En parallèle ? Cette fois j’écris : un livre de vulgarisation scientifique teinté d’humour. Après le doctorat je continue dans un labo du CEA, près d’Aix en Provence. Dans l'espoir de devenir chercheur, mais la seule chose que j'aie trouvée c'est que je n'étais pas fait pour ça. Exit définitivement les labos.
Suivent trois ans d'enseignement, en soutien scolaire et en lycée. Je publie mes premiers articles de vulgarisation sur le site Rue89 et mon premier livre, Homo sapiens, drôle d'espèce ! (Ed. Les 2 Encres). Je mets les pieds dans une nouvelle vie pour laquelle je reviens à Toulouse en 2008.
Trois ans chez Délires d’encre, une association de médiation scientifique qui me permet de compléter mes expériences en vulgarisation. Le contact direct avec le public non initié, jeune ou adulte, ça forge le moral !
Les soirs et week-ends, je prépare un 2ème livre : Les animaux ont-ils une culture ?, qui sort chez EDP Sciences en juin 2010. Je propose aussi des conférences et des formations à la médiation scientifique, pour des étudiants. Dans les deux cas, toujours l’impression de me mettre sur scène et d’y prendre un plaisir fou.
Alors en 2011 je saute le pas et j’écris, non plus des articles ou des livres, mais un spectacle d’humour sur fond scientifique : Einstein, l’amour et la pizza. Avec plein de science dedans et autant de rire que possible.
Aujourd’hui, je mène de front ces multiples actions de médiation, qui toutes ensemble font le plaisir quotidien. Représentations du spectacle, formations, conférences et écriture. Car les animaux ont une culture, les humains aussi, et c’est le plaisir de propager un bout de cette culture qui me fait lever de bon pied chaque matin. C’est l’essentiel, non ?
Découvrir mon blog.

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Zoologie

Damien Jayat

personnalité

17/11/2012

Eli Whitney est né le 8 décembre 1765 à Westborough, dans le Massachusetts, aux États-Unis. Il a perdu sa mère alors qu'il avait seulement 11 ans, en 1777. À 14 ans, il travaille déjà dans l'atelier de son père, puis, sa belle-mère s'opposant à son désir d'entrer à l'université, comme ouvrier agricole puis enfin comme instituteur. Il réunit ainsi assez d'argent pour entrer à l'académie Leicester et préparer son admission à Yale. Université qu'il intègre en 1789, sous la tutelle du révérend Élitsur Goodrich. Il en sortira diplômé 3 ans plus tard.
Eli Whitney invente l'égraineuse
Faute d'argent, il abandonne l'idée d'étudier le droit et va travailler comme précepteur privé en Caroline du Sud. Au détour d'un séjour en Géorgie, il fait la rencontre de Nathaniel Greene, propriétaire d'une plantation de coton, qui l'emploie alors comme précepteur. Eli Whitney va également travailler dans les champs de coton et c'est ainsi qu'il imagine une machine pour séparer la graine de coton de sa fibre. Une égraineuse de coton dont il dépose le brevet en 1793. 
Cette nouvelle machine sera d'une grande importante pour les États du Sud, qui vont ainsi pouvoir améliorer le rendement de la production cotonnière. Le fonctionnement de la machine étant assez simple, elle sera alors rapidement copiée. On doit également à Eli Whitney, en 1798, une méthode de pièces interchangeables qui assurera la production de milliers de mousquets. En 1807, le Congrès refusera de renouveler le brevet de l'égraineuse : très déçu, Eli Whitney déclara ne plus jamais vouloir breveter ses inventions. Il est mort le 8 janvier 1825 à New Haven, dans le Connecticut, aux États-Unis. Il avait 59 ans.

Sciences

Physique

Eli Whitney

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17/08/2012

Mikhail Semenovich Tswett est né de l'union d'un fonctionnaire russe et d'une mère italienne à Asti, en Italie, le 14 mai 1872. À la mort de sa mère, peu de temps après sa naissance, il sera élevé à Genève où il obtiendra son Bachelor of Sciences en 1893, dans le département de physique et de mathématiques de l'université de Genève. C'est alors qu'il décide de se consacrer à la botanique, discipline dans laquelle il obtient son doctorat, portant sur la physiologie cellulaire, trois années plus tard, en 1896. Cette même année, il se rend à Saint-Pétersbourg pour suivre son père.
Malheureusement, les diplômes obtenus à Genève ne sont pas reconnus en Russie et il doit les repasser. S'en suit alors une carrière d'enseignant. En 1897, il est professeur de botanique dans des cours réservés aux femmes. Il intègre l'Institut de physiologie végétale de Varsovie en 1902, en tant qu'assistant de laboratoire, et devient professeur assistant en 1903. Il devient finalement professeur de botanique et directeur du Jardin botanique de Tartu, en Estonie, en 1917.
Mikhail Semenovich Tswett invente la chromatographie par adsorption
Mikhail Semenovich Tswett est célèbre pour son invention de la chromatographie par adsorption, procédé qu'il invente en 1901 au cours de recherches sur les pigments végétaux. Il s'agissait d'utiliser la chromatographie sur colonne, en prenant comme adsorbant du carbonate de calcium un mélange d'éthanol en tant qu'éluant afin de séparer la chlorophylle et les caroténoïdes.
Les désordres politiques qui ont agité la Russie au début du XXe siècle ont malheureusement conduit cette découverte dans l'oubli, et ce n'est que 10 années plus tard qu'Edgar Lederer et Richard Kuhn la remettront en pleine lumière.

Sciences

Physique

Mikhail Semenovich Tswett

personnalité

23/07/2012

Ce sont les vicissitudes de l’après-guerre qui ont joué un rôle important dans mon orientation professionnelle. L’adolescent plutôt malingre que j’étais avait besoin de prendre un peu de poids en cette période où les tickets de rationnement venaient juste d’être supprimés. Au cours des années noires de la guerre mon père avait dû se faire oublier sur les premiers contreforts du Quercy. De solides paysans avec lesquels ma famille était très vaguement apparentée l’avaient fortement aidé. Ces mêmes braves gens s’offrirent à me « remplumer » pendant les vacances d’été. En contrepartie je devais assurer le gardiennage des ovins de l’exploitation. C’est au cours de ces longues heures à suivre mes brebis à travers la lande calcaire à buis que j’ai appris à aimer la nature. Les insectes étaient nombreux et faciles à observer. Par désoeuvrement il m’arrivait même de soulever les grosses pierres plates qui abondent dans ce biotope. Souvent je mettais au jour une colonie de fourmis et bien sûr je taquinais les ouvrières comme le font tous les enfants. J’étais loin de me douter que soixante ans plus tard il m’arriverait encore de hanter les mêmes lieux à la recherche de ces mêmes fourmis. 
En 1958, j’optais pour la Faculté des Sciences de Toulouse attiré par les enseignements les plus naturalistes qui soient, en particulier la zoologie et l’entomologie. Ma licence de Sciences Naturelles en poche, j’appris l’existence d’un laboratoire d’Entomologie où l’on étudiait la biologie des fourmis. Je n’avais pas oublié les Causses du Quercy, leurs pierres plates et leurs fourmis. Le hasard faisait bien les choses et j’entamais en 1961 une thèse de 3ème Cycle soutenue en 1963. Le sujet en était l’étude de la biologie de la reproduction d’une minuscule fourmi méridionale, Plagiolepis pygmaea. Je tâtonnais beaucoup pour trouver une thématique car dans les années soixante — au moins dans mon laboratoire toulousain — l’apprenti chercheur était livré à lui-même. Aucun tuteur pour vous enseigner les rudiments du métier. Je ne vis mon directeur de thèse que quelques jours avant la soutenance et sa seule remarque porta sur une affaire de syntaxe ! 
Si l’encadrement était déficient et donc le travail de thèse minimaliste, l’époque était sans commune mesure avec la notre en ce qui concerne la recherche d’un poste. Avant même de finir ma thèse de 3ème Cycle, on m’avait proposé un poste d’Assistant. Sans aucun concours, sans aucun entretien, sans le moindre effort, j’étais fonctionnaire le premier octobre 1962 ! J’étais devenu d’emblée enseignant-chercheur. La thèse de 3ème Cycle soutenue, je démarrais aussitôt une thèse de Doctorat d’État. L’encadrement restant le même, c’est-à-dire inexistant, c’était à moi de trouver un sujet. Le plus facile était de continuer sur ma lancée car mon Plagiolepis délivrait quelques petits secrets stimulants. 
Le système nous demandait alors d’encadrer deux séances de Travaux Pratiques par semaine. Nous avions donc du temps à consacrer à la recherche. Les plus passionnés d’entre nous ne comptaient pas leurs heures, mais la vérité oblige à dire que d’autres, ne ressentant aucune pression n’y mettaient pas le même zèle. C’est sans doute ce qui a conduit les responsables de la recherche à charger puis surcharger la barque de l’enseignement réduisant d’autant le temps consacré à la recherche…donnant ainsi des arguments à ceux qui n’avaient que très peu envie de chercher pour ne plus rien faire, leurs heures d’enseignement effectuées. 
Ma thèse d’État soutenue en 1969 ouvrait des pistes intéressantes concernant les phéromones royales et les facteurs sociaux qui orientent les larves femelles vers la fonction royale. Ce thème était porteur surtout quand on pouvait le raccorder à celui de l’écologie comportementale. Une autre fourmi méridionale, Pheidole pallidula, avec ses soldats, permettait d’explorer d’autres contraintes agissant sur la formation des sous-castes des fourmis. 
Devenu Maître-Assistant en 1969, j’ai pu former un petit noyau de doctorants ou de post-doctorants avec lesquels j’ai essayé de comprendre les variations du rapport des sexes (le sexe-ratio) chez Pheidole pallidula mais aussi chez une fourmi envahissante, la fourmi d’Argentine. Ces recherches permettaient d’évaluer le poids respectif des reines et des ouvrières dans la lutte feutrée qui les oppose quant au contrôle du sexe de la descendance. Grâce à la qualité et à l’enthousiasme des post-doctorants, cette période a été la plus féconde de ma vie de chercheur. Je leur dois beaucoup. 
En parallèle je consacrais aussi beaucoup de temps aux activités d’enseignement. J’ai eu l’opportunité de monter une « unité de valeur » consacrée à l’étude des sociétés animales où je pouvais mêler l’étude des théories expliquant l’émergence de la socialité chez les animaux à celle des comportements sociaux. 
Mon besoin existentiel d’expérimenter - très gourmand en heures de paillasse - ne m’a pas poussé à prendre beaucoup de responsabilités administratives pour lesquelles j’ai sans doute peu de dispositions. C’est en partie ce qui explique que j’ai été nommé tardivement Professeur : en 1988 j’avais déjà presque 50 ans. C’est aussi l’époque où j’ai eu envie d’aller voir ce qui ce faisait ailleurs. Dans les années soixante, il était exceptionnel de changer de laboratoire. C’est pourtant indispensable pour aborder de nouvelles écoles de pensée, de nouvelles thématiques, pour apprendre de nouvelles techniques. Les contraintes universitaires et familiales ne m’ont permis d’accomplir ce rêve qu’en 1999. Ils doivent être bien rares les universitaires français à effectuer leur post-doc, baptisé pour la circonstance « congé pour conversion thématique » à 60 ans ! J’ai eu le plaisir de travailler aux U.S.A, en Belgique et en Suisse, chez mes anciens post-doc devenus des leaders dans leur discipline. J’ai pu alors, trop tardivement sans doute, utiliser les techniques de la génétique moléculaire, pour mieux comprendre la complexité de la sexualité des fourmis. 
À l’age de la retraite, en 2001, j’ai jugé qu’il était temps de faire bénéficier mes jeunes collègues et le grand public — de 7 ans à 77 ans — de mon enthousiasme pour la vie étonnante des fourmis. Rendre accessible mes connaissances à ceux qui par leurs impôts m’avaient permis d’assouvir la passion de chercher m’a semblé être une manière de les remercier. À cette motivation est venue s’ajouter celle de retrouver le plaisir d’écrire dans ma langue natale. Si dans les années soixante, on publiait ses résultats en français, l’anglais était devenu obligatoire 20 ans plus tard. J’ai beaucoup souffert de cette contrainte à laquelle je n’étais pas préparé. Manier la langue de Molière aura été le dernier plaisir de ma vie professionnelle.

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Zoologie

Luc Passera

personnalité

26/02/2012

Encore un très mauvais exemple de non-mobilité au cours d’une carrière scientifique, n’en déplaise à nos édiles de tout bord politique !
 Issu d’un milieu modeste dans une banlieue ouvrière (Drancy, aujourd’hui dans le 9-3) j’ai pu accéder aux études secondaires puis supérieures grâce à l’École Normale d’Instituteurs de la Seine (l’ancêtre des IUFM, mais on y entrait à l’issue de la troisième) en 1962 puis l’École Normale Supérieure de Saint-Cloud (aujourd’hui ENS-Lyon) en 1966, après une année de classe préparatoire au Lycée Chaptal à Paris. 
C’est un professeur de seconde, tout frais émoulu de l’agrégation de sciences naturelles et passionné de botanique, puis le merveilleux Marcel Bournérias en prépa-ENS, qui m’ont donné le goût de l’étude des plantes puis de leur écologie. Plus tard Marcel Guinochet, dont j’ai suivi les cours d’écologie végétale à l’Université d’Orsay et qui a été mon «patron» de stage de DEA (Diplôme d’Études Approfondies, aujourd’hui Master 2), m’a fait comprendre qu’aucune vérité n’était définitivement acquise et qu’il fallait sans cesse se remettre en question et remettre les autres (morts ou vivants) en question par la même occasion. Un berceau d’anarchistes cette fac d’Orsay!
Ensuite, vint le Muséum National d’Histoire Naturelle, où je suis entré en 1970 comme assistant au Laboratoire d’Ecologie Générale à Brunoy (91), sans thèse et…sans remords de ne jamais avoir été docteur ! 
J’ai toujours été contre le doctorat (un pensum individualiste), et pourtant j’en ai encadré pas mal, des thèses, mais comment faire autrement lorsqu’il s’agit de former des jeunes à la recherche et de leur assurer un avenir ? Heureusement, Jean-Pierre Chevènement eut l’heureuse idée en 1984 de créer l’Habilitation à Diriger des Recherches (HDR), un diplôme portant sur les travaux encadrés, qui m’a permis dès 1991, non seulement d’encadrer des thèses mais également de passer professeur. 
Brunoy, j’y suis resté pendant toute ma carrière au Muséum, c’est-à-dire de 1970 à 2008, et je n’y ai pas fait beaucoup de botanique (en fait d’écologie générale on y faisait surtout de l’écologie animale, de l’éthologie et de la systématique). Après un pensum de deux ans à faire de la statistique et de l’informatique (les compétences pour lesquelles j’avais été recruté) sur des données acquises antérieurement, je me suis mis à étudier les animaux du sol comme j’avais appris à le faire pour les plantes (Bournérias, Guinochet), c’est-à-dire en observant d’abord et en déduisant ensuite: méthode empirique, très loin des principes prônés par ce bon Gaston Bachelard (célèbre pour sa barbe!), qui trouvait que la biologie était loin derrière les autres sciences parce qu’elle n’avait pas réussi à se formaliser ! 
Par la suite, je me suis intéressé à l’environnement immédiat des animaux du sol, d’où l’étude de leurs relations avec les plantes (via les racines et la litière) et la microflore (bactéries, champignons), puis j’ai essayé de replacer le fonctionnement biologique du sol dans celui des écosystèmes et d’en déduire des préconisations de gestion ou de conservation.
 Mes principaux outils : le microscope et l’ordinateur. Aujourd’hui «jeune» retraité, je poursuis mes travaux, orientés essentiellement vers l’évolution, tout en poursuivant des collaborations avec mes collègues de Brunoy et bien d’autres…

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Développement durable

Jean-François Ponge

personnalité

26/01/2012

1 - Fonctions actuelles : 
- Professeur de classe exceptionnelle, Université Pierre et Marie Curie - Directeur du Département Ecologie et Gestion de la Biodiversité, Muséum national d’Histoire naturelle 
2 - Responsabilités diverses : 
- Directeur Scientifique adjoint du Département des Sciences de la Vie du CNRS, 1995-2000 - Président du Conseil scientifique et technique du Cemagref de 2001 à 2008 - Président du Conseil scientifique des Parcs Nationaux de France depuis 2007 - Président du Conseil d’orientation de l’Agence technique des espaces naturels (ATEN) depuis 2002. - Vice-Président du Conseil scientifique du Patrimoine Naturel et de la Biodiversité auprès du Ministre en charge de l’écologie depuis 2005 - Membre du Conseil scientifique du Département Environnement et Développement Durable du CNRS depuis 2006 - Membre du Comité de Veille Ecologique de la Fondation Nicolas Hulot depuis 2002. 
3 - Distinctions 
- Prix Pouchard de l’Académie des Sciences, 1983.- Chevalier de l’Ordre national du mérite, 1996.- Membre de l’Academia Europaea (Section «Organismic and Evolutionary Biology »), 1998.- Chevalier de l’Ordre du Mérite Agricole, 2003.- Officier de l’Ordre du Mérite Agricole, 2010.- Prix Véolia du Livre sur l’Environnement, 2006, pour « Un éléphant dans un jeu de quilles. L’homme dans la biodiversité ».- Prix Jean Rostand 2006, pour « Un éléphant dans un jeu de quilles . L’homme dans la biodiversité », attribué par le Mouvement Universel pour la Responsabilité Scientifique.- Grand Prix de la Société Française d’Ecologie, 2010.
4 - Principaux ouvrages : 
- Barbault, R. - 1994. Des baleines, des bactéries et des hommes. Odile Jacob, Paris : 338 p. - Babault, R. et Sastrapadja , S. 1995. Generation, maintenance and loss of biodiversity, 193-274 In : Global Biodiversity Assessment, V. Heywood & I. Buste (eds), Cambridge University Press, Cambridge University. - Barbault, R. - 1997. La Biodiversité : Introduction à la biologie de la conservation. Collection Les Fondamentaux, Hachette, Paris, 160 p. - Barbault, R. - 2000. Loss of biodiversity : an overview, 761-775. In : Encyclopedia of Biodiversity. Academic Press, San Diego, Vol 3.- Barbault, R. – 2008. Écologie générale : structure et fonctionnement de la biosphère (Sixième édition revue et augmentée). Dunod, Paris 390 p.- Barbault, R. (sous la direction de) - 2005. Biodiversité : science et gouvernance. (Actes de la Conférence internationale de Paris, des 24-28 janvier 2005), Muséum national d’histoire naturelle, Paris, 320 p.- Barbault, R. – 2006. Un éléphant dans un jeu de quilles : l’homme dans la biodiversité. Seuil, Paris, 266 p. (points Science, 2008). - Barbault, R. 2010 (entretiens réalisés par Marie-Sophie Bazin). Biodiversité : notre avenir dans les choux ! Natures & Découvertes et Terres Sauvage, Paris, 91 p. - Barbault, R & Chevassus-au-Louis B. - 2004. Biodiversité et changements globaux. Enjeux de société et défis pour la recherche. ADPF Ministère des Affaires Étrangères, Paris, 242 p. - Barbault, R., Cornet, A. Jouzel, J., Mégie, G., Sachs, I. & Weber, J. - 2002. Johannesburg 2002. Quels enjeux ? Quelle contribution des scientifiques. Ministère des Affaires Étrangères, ADPF. - Barbault, R., Guégan, J.F., Hoshi, M., Mounolou, J.C., Van Baalen, M., Wake, M. & Younè T. (Eds) – 2003. Integrative Biology and Complexity in Natural Systems. Keys to Addressing Emerging Challenges, Biology International, 44, 92 P. - Barbault, R. & Pavé, A. (Eds) – 1998. Biodiversity dynamics and environment. CNRS, 63 p. Hochberg, M.E., Clobert, J. &.- Barbault, R. - 1996. Aspects of the Genesis and Maintenance of Biological Diversity. Oxford University Press, Oxford, 316 p. - Barbault, R. & Weber J. - 2010. La vie, quelle entreprise ! Pour une révolution écologique de l’économie. Seuil, Paris, 201 p. Hulot N.,- Hulot, N. Barbault, R. et Bourg, D. – 1999. Pour que la terre reste humaine, Seuil, Paris, 174p.

Planète

Développement durable

Robert Barbault

personnalité

18/12/2011

1 - Formation : 
- 2005 : Licence professionnelle de biologie - guide naturaliste. Université d’Orsay (91). - 2003 : DEUG Sciences de la Vie. Université d’Orsay (91). - 2000 : Baccalauréat, série S, option écologie et agronomie. Lycée agricole, Igny (91) 
2 - Expériences Professionnelles et associatives 
- Depuis Mai 2011 : Assistant chef de produit pour le tour-opérateur Terres Oubliées (35). Création, commercialisation et encadrements de voyages d'observation et de photographie animalière. - 2009-2010 : Guide naturaliste. Accompagnateur de voyages au Costa Rica et Madagascar (séjours naturalistes et photographiques). Tour-opérateur Escursia, Terres Oubliées. - Fév. 2008 - Juil. 2009 : Médiateur scientifique. Animations scolaires et grand public : géologie, astronomie, biologie, mathématiques et divers thèmes autour du développement durable. Espace des Sciences (35). - 2006 - 2007 2009 - 2010 : Reporter éco-volontaire en Amérique latine. Volontariats en conservation animale et éducation à l’environnement, reportages photographiques sur la biodiversité des forêts tropicales. - Juil.- Aout 2008 : Éducateur scientifique. Conception et encadrement d’ateliers et de sorties scientifiques (biologie et géologie) ; responsable d’équipe en centre de séjour. Objectif Sciences (63). - Aout 2005 : Projet photographique à Madagascar : reportage animalier suivi d’actions de sensibilisation sur la préservation des milieux tropicaux. Lauréat du Défi Jeunes 2005. - Fév- Juin 2005 : Animateur nature. Conception et animation de sorties naturalistes. PNR du Vexin français (95). - De 2003 à 2006 : Soigneur animalier et animateur en parc zoologique (éco-volontariats, stage universitaire) « La Vallée des Singes » (86) ; «Le village des tortues » (83) ; « Les félins d´Auneau » (28). 
3 - Langues et informatique
Espagnol : Courant. Deux années en Amérique latine, 2006/2007 et 2009/2010 Anglais : Lu, écrit, parlé. Informatique : Bureautique, Internet, Photoshop CS3. 
3 - Centres d'intérêt 
- Vie associative 
Fondateur et président de l’association « Exode Tropical » (créée en novembre 2004). Découverte et préservation de la biodiversité en milieu tropical : www.exode-tropical.com 
- Photographie 
Photographe de l’agence « Naturimages » (nature et environnement).
- Secourisme 
Titulaire du diplôme « Prévention et Secours Civique » (mise à jour de l’AFPS) ; déc. 2007. 
- Sports 
Randonnée, course à pied, basket-ball. 
- Voyages
Amérique latine, Chine, États-Unis, Canada, divers pays européens.

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Zoologie

Sylvain Lefebvre

personnalité

04/12/2011

Christian Sardet Directeur de recherche au CNRS à l’Observatoire Océanologique de Villefranche-sur-Mer. 
Très jeune je me suis intéressé aux organismes microscopiques car mon grand père m’avait offert un petit microscope avec lequel j’observais tout ce que je pouvais trouver dans des mares. 
Après un diplôme d’ingénieur biochimiste obtenu a l’INSA de Lyon je suis parti pour 4 ans aux Etats Unis pour m’initier à la recherche expérimentale à Philadelphie puis à Berkeley et San Francisco en Californie à la fin des années 60, une période très stimulante. 
J’effectue un doctorat à l’Université de Berkeley sur les échanges entre globules rouges et lipo-proteines du plasma puis rejoint le Centre de Génétique Moléculaire du CNRS à Gif sur Yvette. C’est à Gif que j’effectue un stage Post Doctoral et travaille avec des physiciens utilisant les Rayons X et les Neutrons pour déterminer sur la première structure tri-dimensionelle de la Rhodopsine, la protéine des bâtonnets de la rétine qui détecte les photons. 
Après cette période très enrichissante au niveau des connaissances de biologie moléculaire et structurale je suis retourné vers la biologie des organismes et cellules à Villefranche-sur-Mer. 
Embauché a la Station Marine de Villefranche-sur-Mer comme chercheur par le CEA (Commissariat à l’Energie Atomique) je travaille alors sur les mécanismes d’adaptation des poissons qui comme les anguilles sont capable de passer de l’eau douce à l’eau de mer. A l’époque où naissent mes deux fils à Villefranche je m’intéresse aàla fécondation et au développement précoce et au début des années 80, transfert au CNRS pour fonder une Unité de Recherche en Biologie Cellulaire et Développement que j’ai dirigé pendant une quinzaine d’année. Cette Unité de Recherche (UMR7009) associée au CNRS et a l’Université Pierre et Marie Curie (Paris 6) comprend une quarantaine de personnes dont une large proportion de chercheurs venu d’Angleterre, du Japon ou des USA. Dans le cadre de cette Unité de Recherche peuplée d’anciens étudiants ou Post docs devenus chercheurs, enseignants ou ingénieurs à leur tour j’ai poursuivi avec une équipe d’une demi douzaine de collaborateurs et étudiants le développement de nouveaux modèles biologiques (ascidies, cténaires) et les sujets de recherches défrichés dans les années 80-90, la polarité des œufs et embryons, l’établissement des axes et la différenciation des tissus etc.
Je suis en particulier très fier d’avoir été l’un des pionniers de l’imagerie cellulaire pour l’étude des œufs et embryons et nombre de films sont consultables sur mon site de laboratoire.
De l’Expédition Tara Oceans aux Chroniques du plancton 
L’expédition Tara Oceans et les Chroniques du plancton nous plongent dans le monde du plancton : des êtres mystérieux qui peuplent les océans. 
La série Chroniques du plancton réalisée dans le cadre de l’Expédition Tara Océans et de l’Observatoire de Villefranche-sur-Mer succède aux films et dessins animés réalisés au cours des 30 dernières années en tant que chercheur au CNRS en biologie cellulaire et formateur à la Station Marine de Villefranche-sur-Mer. Ces activités de diffusion du savoir menée en parallèle de mes recherche sur les cellules et embryons ont été reconnues par le prix Européen pour la communication en sciences du vivant (EMBO 1997). 
Sans être réellement “spécialiste du plancton”, à la Station Marine de Villefranche-sur-Mer (CNRS / UPMC) où je travaille depuis 1976, j’ai beaucoup appris des modèles biologiques issus du plancton. Le plancton est composé d’une multitude d’organismes qui errent au gré des courants. La beauté et diversité de ces êtres unicellulaires et multicellulaires me fascinent depuis toujours et j’ai voulu partager mes connaissances. Les oeuvres audiovisuelles et interactives, sont de puissants outils pour partager et poétiser le savoir. 
Devant la diversité du plancton, une approche éclectique s’impose : images, sons et narrateurs changent selon la créature, son comportement et son histoire. 
En 2009, suite à mon travail avec Véronique Kleiner du CNRS Images, j’ai conçu ce projet avec mon fils Noé Sardet et Sharif Mirshak de Parafilms/Montreal. Ils ont apporté de nombreuses idées et compétences techniques et artistiques. Nous avons réalisé la plupart des prises de vues et des épisodes à Villefranche, mais j’ai aussi filmé à bord de la goélette Tara. 
L’expédition Tara Océans - dont je suis l’un des concepteurs et coordinateurs a entrepris pendant 3 ans une exploration du plancton dans tous les océans. Cette aventure contribue à l’éveil d’une conscience écologique. Les Chroniques abordent les enjeux environnementaux, mais elles reposent sur la splendeur visuelle des animaux marins. La série attise notre fascination naturelle pour la beauté du vivant. Pour partager cette fascination nous avons donc produit un DVD et mis en ligne un site interactif avec 13 videos HD et 100 photos

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Méduse

Christian Sardet

personnalité

19/05/2011

Passionné par la mer et les hommes qui en vivent, Philippe VALLETTE est océanographe de formation (Université de Paris VI). La plongée, la faune et les ressources halieutiques déterminent son parcours. Il a travaillé dans un premier temps dans divers laboratoires marins dans le cadre de la fin de ses études, pour ensuite se consacrer totalement à NAUSICAA. D’envergure nationale, ce Centre de la Mer est un complexe entièrement consacré à la découverte de l’environnement marin qui sensibilise le public à vivre en meilleure intelligence avec la Mer. Quant à ces dernières années, Philippe VALLETTE les a consacrées à mener à bien les projets de développement de NAUSICAA et la mise en place d’un autre projet d’envergure internationale : le RESEAU OCEAN MONDIAL. 
La plongée, sa passion, il l’a découverte à l’âge de 8 ans. 10 ans plus tard, il renouvelle l’expérience en allant explorer la Mer d’Alboran. Là, il découvre avec émotion ce qu’est une madrague à thons. Il s’intéressera aux ressources vivantes. 
Afin de mieux comprendre la gestion des ressources marines et les fonds marins, il effectue plusieurs campagnes océanographiques avec des équipes de chercheurs (à Terre-Neuve avec l’IFREMER, en Mer du Nord...). Cette vocation maritime et halieutique l’amène à s’installer à Boulogne/Mer, 1er port de pêche français. C’est là, après une étude sur le fonctionnement d’une pêcherie de crevettes pour l’Institut des Pêches (à présent l’IFREMER), qu’il est proposé au Maire de Boulogne/Mer, Guy LENGAGNE, initiateur du projet pour la création d’un équipement : l’actuel Centre National de la Mer, NAUSICAA. 
De sa rencontre avec Stéphane HENARD (ingénieur agronome spécialisé dans l’aquaculture), et Christophe LIACOPOULOS (océanographe informaticien), naîtra le noyau de conception de NAUSICAA. Tous sont animés par la même préoccupation : faire comprendre au public le fonctionnement des océans, leur exploitation par les hommes, et surtout la nécessité de vivre en meilleure intelligence avec la Mer. 9 ans plus tard, le 18 mai 1991, le Centre National de la Mer ouvre ses portes. Puis, en mai 1998, fort du succès remporté auprès du public et pour renouveler l’intérêt des visiteurs, NAUSICAA double la surface de son exposition et propose 3 nouvelles attractions spectaculaires. 
L'équipage de NAUSICAA se consacre depuis à l'animation de ce Centre extraordinaire, grâce notamment à la mise en place d'expositions temporaires et de conférences. Ces activités n'ont qu'un seul but : sensibiliser et amener à agir le grand public afin que nos enfants connaissent un Océan plus bleu que le nôtre. 
Parallèlement depuis 2002, l’équipage de NAUSICAA travaille à la création, puis à l’animation d’un Réseau International de Centres de sensibilisation du public à la gestion des océans : le RESEAU OCEAN MONDIAL. Mieux gérer l’écosystème marin et pérenniser les ressources afin de garantir un développement durable aux générations présentes et futures, voilà l’objectif du RESEAU OCEAN MONDIAL. Parce que les Océans sont dans un état critique et que la nécessité d’en mieux gérer les ressources à l’échelle mondiale est vitale pour l’Homme, les relais de culture scientifique et de sensibilisation aux enjeux environnementaux que sont les Aquariums, Centres de Science, Musées du monde entier, membres du RESEAU OCEAN MONDIAL peuvent : 
* mobiliser le plus grand nombre de citoyens et d’organismes, * informer les visiteurs de nos Centres et bien au-delà, * agir et amener à agir pour protéger la ressource et offrir un avenir viable aux nouvelles générations. 
Le RESEAU OCEAN MONDIAL est l’organe de sensibilisation du grand public, du Forum Global pour les Océans, Côtes et Iles, créé au Sommet Mondial du Développement Durable de Johannesburg en 2002. 
Philippe VALLETTE est également l’actuel président du Festival de Mondial de l’Image Sous-Marine. Il a reçu en 2004 le Trident d’Or de l’Académie Internationale des techniques et des arts subaquatiques. En 2005, il reçoit la médaille d’Or du Tourisme. Très peu décernée, cette dernière souligne l’investissement de Philippe VALLETTE pour valoriser le potentiel touristique français et encourage la voie de l’innovation qu’a choisi NAUSICAA depuis toujours. 
En avril 2007 sort l’ATLAS DE L’OCEAN MONDIAL, un ouvrage co-écrit par Philippe VALLETTE et Jean-Michel Cousteau. Cet ouvrage, où il est plus question de considérations économiques, sociales et environnementales que de sciences océanographiques au sens strict, nous montre à quel point l’Homme est lié à l’Océan. Parce que la préservation du milieu marin est indispensable à l’équilibre écologique planétaire, l’Atlas nous donne également quelques pistes pour agir en faveur de l’environnement marin.

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Océanographie

Philippe Vallette

personnalité

08/05/2011

- Doctorat Océanographie Biologique, Université Paris VI, 1981 ‘Les Brachyoures (crabes) des herbiers de Posidonies de Villefranche/mer : biologie, écologie et variations quantitatives des populations’ 
- Maître de Conférences, Muséum National d'Histoire naturelle (depuis 1983) Département ‘Milieux et peuplements aquatiques’ (1983-2008) Département des Galeries (depuis 2009) 
Au Département ‘Milieux et peuplements aquatiques’
 - Recherches sur la systématique et l’inventaire des peuplements profonds d’Echinodermes. 
- Travail de terrain, plongée sous-marine pour collecte d’échantillons, participation à plusieurs campagnes océanographiques réalisées en Nouvelle-Calédonie, Indonésie, Philippines, Brésil, … 
Exposition « Requins ! », Marinarium de Concarneau, MNHN, 2007 
Issus de la lointaine ère primaire, les requins ont conquis presque tous les milieux marins, des côtes aux profondeurs abyssales. L’extrême élégance de leurs lignes, leur puissance de nage et d’attaque, associé à un redoutable pouvoir de détection des proies en font des êtres d’exception, sans compter leur rôle de prédateur, essentiel à l’équilibre des écosystèmes marins. Approcher le « monde » des requins, c’est aborder des domaines aussi variés que l’histoire naturelle, la pêche, l’exploration sous-marine, l’écotourisme, l’art, ... Existe-t-il d’autres sujets aussi contrastés que celui qui nous mène des tièdes atolls coralliens à la banquise glacée de l’Arctique, des jonques de Hong-Kong au précieux galuchat des salons parisiens, des écrits de Buffon aux films de Cousteau, du grimoire des apothicaires à la recherche scientifique de pointe ? Quoi de plus émouvant que ces pratiques polynésiennes par lesquelles les pêcheurs « appellent » le requin, incarnation de l’esprit des ancêtres ? Ce soi-disant « mangeur d’hommes », massacré aujourd’hui par millions pour le réduire en potage ou pour se parer de ses dents, ne sillonnera plus les océans si l’actuel phénomène d’extermination programmé à son encontre n’est pas rapidement enrayé. Jamais dans leur histoire, ces animaux n’ont eu tant besoin d’être compris, respecté, protégé. 
Exposition « Etonnants Cétacés », 2009 
- Les Dessous des Dauphins, 2008 (Ed. Tourbillon /MNHN) Joueurs, familiers, bienveillants compagnons des marins : depuis l’Antiquité c’est ainsi qu’on se représente les dauphins ! Ils ont beaucoup intrigué les savants qui ont mis longtemps à les classer parmi les mammifères. Comme les gigantesques cachalots, les puissantes orques, les narvals à la dent longue et bien d’autres ils appartiennent à la grande famille des cétacés à dents. Savez-vous comment ils se sont adaptés à la vie aquatique ? Que les cachalots mangent des calamars de vingt mètres de long ? Que les orques peuvent chasser des baleines, et que les dauphins nagent à près de 50 km/h… ? 
- Les Dessous des Baleines, 2008 (Ed. Tourbillon /MNHN, avec CD de chants de baleines) 
Au Département des Galeries, Grande Galerie de l’Evolution 
Conseiller scientifique sur deux ‘parcours’, présentés dans la Grande Galerie de l’Evolution : 
-- Parcours « Darwin », 2009 
Réparti en dix escales, positionnées au sein même de l’exposition permanente, il se propose de faire découvrir le parcours du célèbre naturaliste britannique dont l’œuvre révolutionna à jamais la vision du monde vivant : embarquement du jeune ‘passionné de nature’ sur le navire Beagle et premières observations de terrain, publications sur les crustacés cirripèdes qui lui valent une reconnaissance scientifique internationale, travaux sur la sélection artificielle, énoncé de la fameuse Origine des Espèces par la sélection naturelle et … scandale déclenché par sa théorie sur l’ancêtre commun de l’homme et des grands singes ! Chaque escale, en relation avec des spécimens naturalisés, comporte un texte présentant succinctement l’essentiel de la démarche du naturaliste. 
-- Parcours « Biodiversité », 2010 
Qu’est ce que la diversité biologique ? Comment en mesurer les variations ? Quelles sont les causes et les conséquences de ces variations ? Quelles sont les actions éventuelles à mener ? 27 escales, réparties sur trois niveaux de la Grande Galerie (monde marin, monde terrestre, galerie des espèces menacées et disparues), illustrent ces questionnements à travers autant d’exemples choisis au niveau d’espèce, de groupe d’espèces ou de milieux particuliers (la savane, la forêt équatoriale, ...). Des écrans vidéo présentent des textes explicatifs trilingues, illustrés de photos. (coordination générale Pierre Pénicaud).
-- Création de l’espace ‘narval’ : biologie, pêche, protection, 2010 (avec Fabienne Noé, action pédagogique) Conçu autour d’un spécimen historique, appartenant aux anciennes collections du duc d’Orléans, l’ »espace Narval » présente ce cétacé polaire, si étrange et encore méconnu. Destiné aux publics adulte et enfant, cet espace évoque les relations entre les mythiques ‘licorne de mer et licorne de terre’, l’identité biologique et écologique de l’espèce, les traditions de chasse par les Inuit, les dangers qui le menacent et les mesures qui le protègent. 
Principaux ouvrages 
- Guide des étoiles de mer, oursins et autres échinodermes du Lagon de Nouvelle-Calédonie. En collaboration avec Alain Guille, Pierre Laboute, Jean-Louis Menou. Paris : ORSTOM, 1986 (Faune Tropicale : 25). 
- CD Océans et Vie marine, EMME, UNESCO, en collaboration avec Dominique Doumenc, Anne Teyssèdre, ..., 1998, réed. 2006 
- L’enseignement pour les voyageurs-naturalistes au Muséum national d’histoire naturelle. In : Explorations et voyages scientifiques, de l’Antiquité à nos jours. Actes du 130è Congrès du CTHS, La Rochelle, 2005. 2008 
- Requins, entre peur et connaissance, 2006, Ed. Jean-Pierre de Monza/MNHN 
- Les Dessous des Requins, 2006, Ed. Tourbillon/MNHN (ouvrage jeunesse) 
- Les méduses, ces étranges animaux, Ed. Belin, Les Savoirs Junior, 2010 
- Le monde lumineux des océans, Ed. Belin, Les Savoirs Junior, 2010 
- Merveilleux crabes, un éloge de la biodiversité. Ed. Belin, à paraître 2011.

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Zoologie

Catherine Vadon

personnalité

01/05/2011

Grande primatologue spécialiste du comportement des gorilles, Dian Fossey (1932-1985) fut la première à montrer un contact paisible possible entre un gorille sauvage et un humain. Son combat contre le braconnage lui coûta probablement la vie en 1985, année où elle fut assassinée au Rwanda.

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Zoologie

Dian Fossey

personnalité

10/03/2011

1 – De l’agronomie à l’évolution : 
--- Avant la recherche
Je travaille aujourd’hui au CNRS dans le domaine de l’écologie et l’évolution, et cela correspond aux ambitions que j’avais dès le lycée. Pourtant, je fais partie des gens qui se sont retrouvés un peu « par hasard » dans une école d’agro (Montpellier) après une prépa bio. Mes études d’ingénieur agronome m’ont apportée une ouverture d’esprit vers la science appliquée qui peut-être a contribué à mon choix de développer l’outil de génétique quantitative dans l’étude des comportements et des traits d’histoire de vie. Finalement, ma forte motivation pour comprendre le monde biologique qui nous entoure, étudier la nature par le biais de la recherche, a rendu mon parcours d’éducation assez linéaire.
--- Thèse de doctorat- de l’écologie comportementale à la génétique quantitative
L’objet de mon doctorat (2000-2003, laboratoire du CEFE, Montpellier) a été de comprendre comment les sélections naturelle et sexuelle s’exercent sur les traits, en combinant des connaissances sur les pressions de sélection et sur le déterminisme génétique de la variation phénotypique des traits. Le premier objectif était de comprendre le déterminisme et la variation des paternités illégitimes chez les oiseaux par une approche d'écologie comportementale et de génétique moléculaire. Le second était de connaître le déterminisme génétique de traits morphométriques (c'est-à-dire l’héritabilité) et sa variation en fonction des conditions environnementales par une approche de génétique quantitative. L’espèce étudiée pour ces deux approches était la mésange bleue Cyanistes caeruleus qui occupe des habitats méditerranéens hétérogènes caractérisés par des régimes de sélection très différents, et qui fait l’objet d’une étude à long terme au laboratoire du CEFE, initiée par Jacques Blondel. Un éclairage particulier a porté sur le rôle de l'hétérogénéité environnementale sur les composantes de l'évolution : l’héritabilité et la sélection. Durant le travail de terrain pour ma thèse, chaque année entre deux et trois mois, j’ai développé un goût pour l’étude de la biologie in natura plutôt que dans le laboratoire. 
J’ai aussi passé trois mois de ma thèse à l’Université d’Edimbourg grâce à une bourse doctorale Marie Curie pour apprendre les méthodes statistiques de la génétique quantitative. 
Ce séjour a représenté un tournant important pour moi car il m’a ouvert sur un domaine de recherche très peu développé en France et m’a permis d’initier des collaborations très fructueuses.
Un résultat important de ma thèse a été la démonstration que l’héritabilité des caractères peut fluctuer en fonction des conditions environnementales, rendant complexe la prédiction de l’évolution des traits dans les populations. La comparaison de plusieurs populations de mésanges bleues a confirmé que l'héritabilité est un caractère propre à chaque système "population-environnement", soulignant ainsi le caractère populationnel de réponses aux régimes locaux et parfois divergents, de sélection. Ces résultats ont été confirmés par la suite par une analyse comparative d’études en milieu naturel. Par ailleurs, nous avons aussi conduit une expérience dans laquelle la qualité de l’environnement a été manipulée via la pression parasitaire dans les nids de mésange, et ce durant neuf années. Cette manipulation s’est traduite par une héritabilité de la longueur du tarse significativement plus élevée dans les nichées déparasitées que dans les nichées de contrôle, du fait d’une variance génétique additive plus élevée ainsi que d’un effet environnemental plus faible. Cette étude est, à ma connaissance, le premier protocole expérimental suggérant que l’héritabilité d’un trait chez un hôte -et donc son potentiel évolutif- peut être diminuée par une contrainte environnementale telle que le parasitisme. Son intérêt et originalité résident également dans la manipulation de l’habitat plutôt que l’évaluation de différentes qualités de l’environnement in natura, processus plus difficile et sans contrôle. Ces résultats ont ouvert des perspectives intéressantes sur l'influence des contraintes environnementales sur l’héritabilité.
--- Postdoctorat- l’étude de l’évolution en action
Au cours de mon post-doctorat à l’Université d’Oxford (Royaume Uni) financé par une bourse intra-européenne Marie Curie, j’ai continué à m’intéresser à l’évolution de traits d’histoire de vie en conservant une double approche d’écologie comportementale et de génétique quantitative, ainsi que du travail de terrain. Mon modèle d’étude était le cygne tuberculé (Cygnus olor). Certaines de mes analyses ont tiré profit d’un jeu de données à long terme sur une population de cygnes. J’ai engagé une étude sur le rôle du tubercule des mâles et femelles dans les processus de compétition intra- et inter-sexuelle, ainsi qu’une étude des processus de micro-évolution sur les traits reproducteurs. Le jeu de données disponible sur cette espèce longévive m’a permis enfin d’aborder un sujet peu étudié en populations naturelles : l’héritabilité de la sénescence. L’étude de la sénescence m’intéresse encore très fortement et j’ai depuis encadré deux étudiantes (master et thèse) et un postdoctorant sur le sujet de la sénescence chez les oiseaux, projet qui nous a ouvert de nombreuses perspectives très prometteuse pour répondre à la question du « pourquoi vieillissons nous ? ».
Dans le but de comprendre comment un changement de conditions environnementales peut résulter en une évolution rapide d’un trait reproducteur, l’étude des cygnes m’a permis de montrer que suite au nourrissage des cygnes d’Abbotsbury à partir du milieu des années 70, la taille des nichées dans la colonie a augmenté en moyenne d’un demi œuf en 25 ans. Grâce au pedigree à long terme, des analyses de génétique quantitative ont démontré que cette évolution phénotypique est le reflet d’une micro-évolution génétique sous-jacente. La taille de ponte est un trait emblématique, qui, bien que sous forte sélection et héritable, est généralement à l’équilibre dans les populations d’oiseaux. 
L’évolution observée chez les cygnes est très probablement attribuable au relâchement des contraintes alimentaires par le nourrissage. Nous avons donc ici un exemple probant d’évolution en action.
--- Poste au CNRS et projet futur – le défi des changements globaux
Durant la fin de mon postdoctorat à Oxford et mes trois premières années au CNRS (donc jusqu’à aujourd’hui), mon projet de recherche principal a porté sur la compréhension des mécanismes d’adaptation des oiseaux face aux changements climatiques. En particulier, j’ai travaillé sur un projet exploitant 47 années de données sur des mésanges charbonnières (Parus major) anglaises pour étudier leur capacité d’adaptation aux augmentations de température du fait du réchauffement climatique (voir dossier). Les résultats de ces travaux montrent que les mésanges présentent une étonnante plasticité phénotypique qui leur permet d’ajuster chaque année leurs dates de reproduction en fonction de la chaleur printanière pour que le besoin maximum alimentaire de leurs poussins coïncide avec le pic d’abondance de nourriture dans leur milieu. Ce projet est maintenant étendu à d’autres populations européennes de mésanges. L’obtention d’un financement ANR pour 2009-2011 va me permettre de développer mes objectifs dans l’étude de l’adaptation aux changements globaux, en valorisant un grand nombre de jeux de données à long terme d’oiseaux et de mammifères.
En effet, un défi majeur à relever dans les décennies qui viennent est de prévoir les conséquences des changements globaux sur les sociétés humaines et les écosystèmes. Mon ambition est d’étudier les multiples facettes d’une réponse aux changements climatiques (plasticité, microevolution des caractères ainsi que de leur plasticité elle-même) en intégrant les contraintes génétiques et écologiques qui peuvent agir sur ces réponses, telles que les corrélations génétiques ou le flux génique entre populations. 
2 - Formation et diplômes
-- 1995 - Baccalauréat, Série S, Lycée Joffre, Montpellier.-- 1995/97 - Classes préparatoires aux Grandes Ecoles, Mathématiques Supérieures - Biologie (BCPST), Lycée Joffre, Montpellier.-- 1999 - Diplôme d’Agronomie Générale de l’Ecole Nationale Supérieure Agronomique de Montpellier (ENSAM).-- 2000 - Diplôme d’Etudes Approfondies "Biologie de l'Evolution et Ecologie", Université de Montpellier II. Diplôme d’Ingénieur Agronome de l’ENSAM.-- 2003 - Thèse de doctorat sur « Hétérogénéité de l'environnement en région méditerranéenne et évolution de la valeur sélective : paternités hors-couples et héritabilité de traits phénotypiques chez la Mésange bleue. », Ecole doctorale : Biologie intégrative, Université de Montpellier II. Spécialité : Biologie de l’Evolution et Ecologie.
3 - Postes occupés 
-- 2006 - Chargée de Recherches 1ère classe au CNRS affectée à l’UMR5175, Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive, à Montpellier.
-- 2004/06 - Recherche postdoctorale au laboratoire ‘Edward Grey Institute’ (EGI), Département de Zoologie, Université d’Oxford (GB). Financement par une bourse Intra-Européenne de la Fondation Marie Curie puis une bourse BBSRC (Biotechnology and Biological Sciences Research Council).
4 - Découvrir le site de l'auteur : Anne Charmantier

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Zoologie

Anne Charmantier

personnalité

03/10/2010

Après des études en océanographie biologique, Christine a été conseillère scientifique pour l’Equipe Cousteau. Il s’agissait de réunir la documentation, vérifier que les maquettes de poisson ou de baleines étaient conformes à la réalité, ou encore écrire les textes des panneaux d’exposition pour le Parc océanique Cousteau, à Paris. 
Sa mission consistait également à valider à un niveau scientifique les commentaires des films et à écrire des articles pour les magazines Calypsolog et Le Dauphin. Christine a ensuite rejoint l’association américaine Ocean Futures, présidée par Jean-Michel Cousteau qui a notamment réalisé en Islande le tournage d’un documentaire sur le retour à la liberté de l’orque Keiko, star du film Sauvez Willy. Depuis 2004, elle travaille au service culturel de Nausicaa, le Centre national de la mer, qui conçoit des expositions et des documents sur les liens qui unissent l’homme à l’océan, l’environnement, la biodiversité... 
Christine est auteur ou co-auteur de plusieurs livres : L’Encyclopédie de la mer (Fleurus), Peuples du Monde (Fleurus), Que sais-tu de la Mer ? (Disney Editions), Chaud ! (Mango), Les Secrets des Abysses (Fleurus), Madagascar, l’île océan (Autrement).

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Océanographie

Christine Causse

personnalité

29/04/2010

Cursus Universitaire
- Licence en sciences naturelles - Université de Lille (1960-1962)- 3ème cycle d'Océanographie Faculté des Sciences de Marseille (1963), - Docteur es Sciences - 1972 - Thèse de Doctorat d'État, Université de Paris VI intitulée "Mollusques benthiques du lac Tchad : écologie, production et bilans énergétiques".(Jury : J. Daget, P. Drach, B. Dussart, M. Lamotte) - Directeur de Recherches émérite à l'IRD (ex ORSTOM)
Appartenance à des académies
• Membre étranger de l'Académie royale des Sciences d'Outre mer de Belgique depuis 1990.• Membre de l’Académie des Sciences d’Outre Mer depuis 2006 – section 4• Membre de l’Académie d’Agriculture depuis 2003 - section 6• Médaille Nauman-Thieneman décernée par la Société Internationale de Limnologie (2001) pour ma contribution aux recherches limnologiques en Afrique.
Domaines de recherche
- Ecologie des eaux continentales, lacs et rivières tropicales- Systématique, biologie et écologie des poissons d’eau douce africains- Biodiversité et développement durable
Fonctions successives 
-1965-1970 : affecté au centre ORSTOM de Fort Lamy- Recherches sur le lac Tchad-1974-1977 : Chef du laboratoire d'Hydrobiologie de l'ORSTOM à Bouaké (Côte d’Ivoire).-1984-1992 : Chargé de mission au PIREN (Programme interdisciplinaire de Recherches sur l'Environnement) puis au Programme Environnement du CNRS, chargé des eaux continentales - 1987-1993 : Adjoint au Directeur du Département "Eaux Continentales" de l’ORSTOM-1990-1996 : Montage (1990-1992) puis Directeur du GIP Hydrosystèmes (BRGM, CNRS, CEMAGREF, IFREMER, INRA, ORSTOM, Office International de l'Eau) -1993-1996 : Délégué Permanent à l'Environnement de l’ORSTOM -1996-1998 : Directeur adjoint de la Direction des Stratégies et de la Programmation (ORSTOM) -1996-1999 : Responsable du Programme National Biodiversité -1998-2003 : Directeur Scientifique Adjoint, Institut des Sciences de l'Univers-CNRS, chargé du Programme Environnement, Vie et Sociétés.
Comités nationaux 
- Membre du Comité Technique Océanographie - Hydrobiologie de 1973 à 1976.- Secrétaire scientifique du CT Océanographie - Hydrobiologie de l’ORSTOM de 1977 à 1982.- Membre élu du Conseil Scientifique de l'ORSTOM de 1985 à 1989. Élu Vice Président du Conseil Scientifique pour la même période;- Membre élu du Conseil Scientifique de l'IRD (de 2000 à 2004)- Membre du comité scientifique du Département Hydrobiologie et faune sauvage de l’INRA de 1990 à 1997- Membre du Conseil scientifique du CEMAGREF - Président de la Commission spécialisée “ Gestion des Milieux aquatiques ” du CEMAGREF de 2001 à 2008.
Actuellement
- Membre du Conseil Scientifique de l’Agence de l’eau RMC- Membre du Conseil scientifique de l’Agence de l’eau Seine Normandie - expert pour la région Rhône Alpes concernant le cluster « Environnement » de la Région- Président du Comité scientifique du GIP Seine Aval depuis 2006- Président du Groupe eau de l’Académie d’Agriculture depuis 2007
Comités internationaux
- Président d'un groupe de travail SCOPE pour l'étude des zones humides africaines (1982-1984). Membre du comité français du SCOPE- Président du groupe écologique du programme de lutte contre l'Onchocercose de l'OMS, de 1988 à 1992. Membre du groupe écologique de 1982 à 2003 (fin du Programme)- Membre du Comité d'experts du programme de lutte contre l'Onchocercose de l'OMS 1984 à 1991.- Membre du Steering Committee du PNUE pour le Global Biodiversity Assessment des 1993 à 1995.- Membre élu à la commission nationale pour l'UNESCO. Président du comité des Sciences de la commission française de 1994 à 1997- Expert biodiversité auprès du Fonds pour l'Environnement Mondial (Banque Mondiale) (GEF)- Coordinateur du Programme Freshwater du Programme International DIVERSITAS (de 1996 à 2000) ; de 2000 à 2003 représentant de Diversitas au « Global Water System Programme » de l’ICSU- Participation au Millenium Ecosystem Assessment : co-responsable d’un chapitre de synthèse « Freshwater », et co-auteur d’un chapitre « Inland waters » 
Publication et édition d'ouvrages
- CARMOUZE J.P., DURAND J.R., LEVEQUE C., (scientific editors), 1983. Lake Chad : Ecology and productivity of a shallow tropical ecosystem. Monographiae Biologicae, n° 53, W. Junk, The Hague, 575 p.- LEVEQUE C., BRUTON M., SSENTONGO G., (éditeurs scientifiques) 1988. Biologie et écologie des poissons d'eau douce africains. Trav. Doc. ORSTOM, 216, 508 p.- LEVEQUE C., 1994. Environnement et diversité du vivant. Collection Explora, Cité des Sciences et de l'Industrie.- LEVEQUE C., 1996. Les Écosystèmes aquatiques. Les Fondamentaux, Hachette- LEVEQUE C., 1997. La biodiversité. Que sais-je ? n° 3166. PUF.Traduit en espagnol et en chinois- CHARTIER TOUZE N., GALVIN Y., LEVEQUE C. & SOUCHON Y., 1997. Etat de santé des écosystèmes aquatiques. Les variables biologiques comme indicateurs. Cemagref Editions.- LÉVÊQUE C., 1997 - Biodiversity and conservation : the freshwater fish of tropical Africa. Cambridge University Press, 432 pp.- LEVEQUE C & PAUGY D. (éditeurs scientifiques), 1999. Les poissons des eaux continentales africaines. Diversité, écologie, utilisation par l'homme. IRD, 521pp.- LEVEQUE C., 2001. Ecologie. De l'écosystème à la biosphère. Masson Sciences. Dunod, Paris.502p. - LEVEQUE C. & MOUNOLOU J.C., 2001. Biodiversité. Masson Sciences. Dunod, Paris.248p. - LEVEQUE C. & VAN DER LEEUW S. (éditeurs scientifiques), 2003. Quelles natures voulons-nous ? Pour une approche socio-écologique du champ de l’environnement. Elsevier, Paris. - YAMEOGO L., LEVEQUE C. & HOUGARD J.M., 2003. Trente ans de lutte contre l’Onchocercose en Afrique de l’Ouest. Traitements larvicides et protection de l’environnement. IRD/OMS/OCP. IRD Editions, Paris, 197p.- PAUGY D. & LEVEQUE C., 2004. Poissons d'eaux douces et saumâtres de l'Afrique de l'Ouest, édition complète. IRD, Paris- LEVEQUE C., 2006. Nos rivières sont elles devenues des poubelles ? Les petites pommes du savoir. Le Pommier- LEVEQUE C. & PAUGY D., 2006. Les poissons des eaux continentales africainesDiversité, écologie, utilisation par l'homme. IRD éditions.- LEVEQUE C. & SCIAMA Y., 2008 . Développement durable : nouveaux développement. Dunod, Quai des Sciences.- LEVEQUE C., 2008. Faut-il avoir peur des introductions d’espèces ? Les Petites pommes du savoir. Le Pommier- LEVEQUE C. & MOUNOLOU J.C., 2008. Biodiversité. 2ème édition. Masson Sciences. Dunod, Paris.248p. - LEVEQUE C., 2008- La biodiversité au quotidien. Le développement durable à l’épreuve des faits. Editions QUAE
Quelques publications scientifiques 
LEVEQUE C., 1972. Mollusques benthiques du lac Tchad. Ecologie, étude des peuplements et estimation des biomasses. Cah. ORSTOM, sér. Hydrobiol., 6, (1) : 3-45LEVEQUE C., GABORIT M., 1972. Utilisation de l'analyse factorielle des correspondances pour l'étude des peuplements en mollusques benthiques du lac Tchad. Cah. ORSTOM, sér. Hydrobiol., 6, (1) : 47-66LEVEQUE C., 1973. Dynamique des peuplements, biologie et estimation de la production des mollusques benthiques du lac Tchad. Cah. ORSTOM, sér. Hydrobiol., 7, (2) : 117-147LEVEQUE C., 1973. Bilans énergétiques des populations naturelles de mollusques benthiques du lac Tchad. Cah. ORSTOM, sér. Hydrobiol., 7 (3-4) : 151-165LEVEQUE C., DEJOUX C., ILTIS A., 1983. Limnologie du fleuve Bandama (Côte d'Ivoire) : Hydrobiologia, 100 : 113-141.YAMEOGO L., LEVEQUE C., TRAORE K., FAIRHURST C.P., 1991. Dix ans de surveillance de la faune aquatique des rivières d'Afrique de l'Ouest traitées contre les vecteurs d'Onchocercose humaine. Natural. Can. (Rev. écol. Syst.), 115 (3-4) : 287-298.LEVEQUE C., 1994. Le concept de biodiversité : de nouveaux regards sur la nature. Nature, Sciences, Sociétés, 2,3 : 243-254.LÉVÊQUE C., 1995. Role and consequences of fish diversity in the functioning of African freshwater ecosystems : a review. Aquatic Living Resources, 8 : 59-78.LEVEQUE C., 1995. L'habitat : être au bon endroit au bon moment ? Bulletin français de pêche et pisciculture, 337-338-339 : 9-20.LEVEQUE C., 1997. Introductions de nouvelles espèces de poissons dans les eaux douces tropicales : objectifs et conséquences. B.F.P.P. Connaissance et gestion du patrimoine aquatique, 344-345 : 79-91.CALAMARI D., YAMEOGO L., HOUGARD J.M. & LEVEQUE C., 1998. Environmental Assessment of larvicide use in the Onchocerciasis Control Programme. Parasitology Today, 14 (12) : 485-489.LEVEQUE C. PAVE A., ABBADIE L., WEILL A., VIVIEN F.D., 2000. Les zones ateliers, des dispositifs pour la recherche sur l’environnement et les anthroposystèmes. Nature, Sciences, Sociétés, 8(4) : 44-52.LEVEQUE C., HOUGARD J.M., RESH V., STATZNER B. & YAMEOGO L., 2003. Freshwater ecology and biodiversity in the tropics : what did we learn from 30 years of onchocerciasis control and the associated biomonitoring of West African rivers ? Hydrobiologia, 500: 23-49.RESH V., LÉVÊQUE C., STATZNER B., 2004 Long-Term, Large-Scale Biomonitoring of the Unknown: Assessing the Effects of Insecticides to Control River Blindness (Onchocerciasis) in West Africa. Annual Review of Entomology, 49: 115-139. LÉVÊQUE, C. & E. V. BALIAN, 2005. Conservation of freshwater. biodiversity: does the real world meet scientific dreams? Hydrobiologia 542: 25–26LÉVÊQUE, C., E. V. BALIAN & K. MARTENS, 2005. An assessment. of animal species diversity in continental water systems. Hydrobiologia 542: 39–67BALIAN E. V., SEGERS H., LÉVÊQUE C., MARTENS K. 2008. The freshwater animal diversity assessment : an overview of the results. Hydrobiologia, 2008, 595: 627-637.LÉVÊQUE, C., OBERDORFF, T., PAUGY, D., STIASSNY, M., TEDESCO, P. (2008). Freshwater fish : Diversity and distribution patterns at global and continental scales, Hydrobiologia, 595:.545-567.
Quelques chapitres d’ouvrages

LEVEQUE C., 2003. Vous avez dit nature … quelle place pour l’homme dans les sciences écologiques ? pp 23-43 in Lévêque C. & Van der Leeuw S. (eds sci.), 2003. Quelles natures voulons-nous ? Pour une approche socio-écologique du champ de l’environnement. Elsevier, Paris.LÉVÊQUE C., MUXART T., ABBADIE L., WEILL A. & VEN DER LEEUW S., 2003. L’anthroposystème : entité structurelle et fonctionnelle des interactions société-milieux. Pp 110-129, in Lévêque C. & Van der Leeuw S. (eds sci.), 2003. Quelles natures voulons-nous ? Pour une approche socio-écologique du champ de l’environnement. Elsevier, Paris.GUARNIERI F., GARBOLINO E., HOUILLER F., CUQ F., LEVEQUE C., WEILL A., MATARASSO P., 2003. Contribution à la définition opérationnelle et à la modélisation de la mémoire environnementale des zones ateliers. Pp 296-307 in Lévêque C. & Van der Leeuw S. (eds sci.), 2003. Quelles natures voulons-nous ? Pour une approche socio-écologique du champ de l’environnement. Elsevier, Paris.VÖRÖSMARTY C.J., C. LÉVÊQUE, C. REVENGA, et al. 2006 Chapter 7 - Fresh Water. Pp 165-207, In Ecosystems and human well-being. Vol.1 Current State and Trends. (Hassan R. Scholes R. & Ash N. eds). Millennium Ecosystem Assessment. Island Press, Washington.FINLAYSON M., D’CRUZ REBECCA, …. C LÉVÊQUE…. , 2006. chapter 20- Inland Water Systems. Pp 551-583 In Ecosystems and human well-being. Vol.1 Current State and Trends. (Hassan R. Scholes R. & Ash N. eds). Millennium Ecosystem Assessment. Island Press, Washington.FINLAYSON M., D’CRUZ REBECCA, DAVIDSON N., … C LÉVÊQUE… 2005. Ecosystems and human well-being: wetlands and water. Synthesis. Millennium Ecosystem Assessment. World Resource Institute, Washington, 68 p.
Quelques articles de vulgarisation scientifique
- LEVEQUE C., 1993. Biodiversité : un héritage très convoité. Le Monde Diplomatique.- LEVEQUE C., 1993.L'avenir des sciences de la Nature : des opinions contradictoires. La Recherche.- LEVEQUE C., 1994. Sauver les poissons d'eau douce. La Recherche.- LEVEQUE C., 2000. Symptômes de la mondialisation. Numéro spécial Biodiversité. La Recherche, 333 : 63-67- LEVEQUE C., 2000. L’histoire des milieux modèle les espèces. Numéro spécial Biodiversité. La Recherche, 333 : 57.- LEVEQUE, C. 2003. Des lacs en équilibre instable ? La Recherche hors série n°11 : 46-47- LEVEQUE C. & PAUGY D., 2006. Le paradoxe de Darwin. La Recherche 402 : 48-51.- BEISEL J.N. & LEVEQUE C., 2009. Les eaux douces propices aux invasions. Dossier pour la Science, n° 65 La Conquête des espèces : 26-30.

Planète

Développement durable

Christian Lévêque

personnalité

28/02/2010

Primatologue – Travail de terrain lié aux problématiques de réhabilitation et réintroduction de primates, de la déforestation et du trafic d’espèces sauvages.
-- Doctorat en Ethologie et Conservation au Muséum National d’Histoire Naturelle sur la réintroduction et la conservation des orangs-outans à Bornéo, Indonésie\n-- Conférencière sur les thèmes des forêts tropicales, de la déforestation, des primates, de la biodiversité et les enjeux de l’extinction des espèces.Présidente (bénévole) d’AWELY – des animaux et des hommes (pour résoudre les conflits hommes-animaux et permettre une cohabitation durable à bénéfices réciproques)-- Notre site www.ruoso-grundmann.com
1 - Bibliographie 
-- 2010
Demain seuls au monde ? L'homme sans la biodiversité ! aux Editions Calmann Levy
Cliquez pour lire la quatrième de couvertureAchetez le livre 
-- 2009
Seul au monde – l’homme sans la biodiversité (Calmann-Levy) 
À l’heure où l’homme, émerveillé, prend conscience de la diversité quasi infinie du vivant, il s’aperçoit également, peut-être trop tard, qu’il en est l’ennemi mortel et que sans elle il ne pourra pas survivre. La sixième extinction de masse est en cours, mais cette fois-ci, le principal responsable se nomme Homo sapiens. C’est à un pillage en règle des ressources naturelles que nous assistons aujourd’hui, au profit d’une économie devenue l’unique chef d’orchestre de notre existence. Mais la nature ne l’entend pas de cette oreille : sans les abeilles, qui pollinisera nos fleurs, prémisse indispensable à la production des céréales, des fruits et des légumes ? Sans les poissons et autres crustacées, où des millions d’hommes trouveront-ils les protéines animales indispensables à leur survie ? Au rythme où nous détruisons la biodiversité, en 2100 nous serons seuls au monde. Dès lors, c’est notre propre extinction qui sera programmée. Et si, comprenant enfin la véritable valeur de la biodiversité, nous pouvions encore inverser le cours des choses ?
-- Il était une fois la forêt… (Fleurus jeunesse) – Avec Cyril Ruoso 
Un voyage chez les pygmées Baka, un peuple de chasseurs-cueilleurs au sud-est du Cameroun, pour témoigner d’une culture dont le sort est intimement lié à celui de la forêt, pour comprendre le rôle essentiel de ce à l’échelle de la planète, et pour sensibiliser le public sur la gestion raisonnée des forêts et sur leur sauvegarde. Car « la forêt est mère de la vie. La sauver, c’est nous sauver nous-mêmes. » 
-- Agir pour ma planète-La forêt (Milan Jeunesse)
Un voyage au coeur des forêts, à partir de 6 ans, ponctué d'activités et de jeux pour découvrir leurs caractéristiques, leur rôle crucial dans le développement des sociétés humaines, pour comprendre en quoi elles sont essentielles à l’homme et enfin quelles sont les différentes actions entreprises pour les protéger.
-- 2008 
-- L’homme est un singe comme les autres (Hachette Pratique) – Avec Cyril Ruoso et Dominique FontenatPrix Philippe CousteauPrix du public 30 millions d’amisUtilisation et fabrication d’outils, rire et sourire, langage, tromperie, morale, conscience de soi, cultures, guerres intercommunautaires, enseignement… depuis que les scientifiques d’intéressent de très près aux grands singes, les barrières érigées entre l’homme et les autres animaux tombent les unes après les autres.Reste-t-il seulement un ‘propre’ de l’homme ? Cet ouvrage se veut aussi un plaidoyer et un cri d’alarme pour ces ‘cousins’, cette famille qui petit à petit disparaît avec ses forêts.
-- Le langage des Animaux (Editions Milan Jeunesse)
Livre et CD racontant l’aventure des cris des animaux et la recherche du mystérieux cri du Kakapo. 
-- Les espèces en danger (Fleurus)
Livre documentaire jeunesse pour les 8-15 ans sur les espèces menacées à travers le monde, qui sont-elles, quelles sont les menaces pesant sur leur survie et quelles mesures de protection sont mises en place. Un livre accompagné d’un DVD (Documentaire de 52’). 
-- 2007
-- Ces forêts qu’on assassine (Calmann-Levy) Wälder, die wir töten (Rieman-Verlag)Situées entre les tropiques du Cancer et du Capricorne, les forêts tropicales couvraient autrefois 12% des surfaces émergées de la planète soit 15,5 millions de km2. Aujourd’hui, seuls 5,3% subsistent. Cet essai montre l’histoire de ces forets et de leur exploitation passée et actuelle ainsi que toutes les consequences que leur disparition entraîne, mais aussi brosse un tableau des initiatives menées aujourd’hui pour tenter de protéger ce poumon gorgé de chlorophylle, régulateur d’une partie du climat de la planète Terre. Un cri d’alarme et un plaidoyer pour ces espaces encore vierges, abritant plus de 50% de la biodiversité mondiale et de nombreux peoples également menaces aujourd’hui avec l’expansion des cultures de soja, de palmier à huile, l’exploitation minière, forestière…
-- The Great Apes (Evans Mitchell Books) & Grands Singes (Empreinte & Territoires) – avec Cyril Ruoso (Photographe)
Un ouvrage photo & Texte sur les grands singes, qui sont-ils, comment et où vivent-ils et quelles sont aujourd’hui les menaces pesant sur leur survie.
-- Nos cousins les primates (Fleurus)
Livre documentaire jeunesse pour les 8-15 ans sur les primates à travers le monde, les cultures, l’histoire et sur leur situation actuelle, accompagné d’un DVD sur les babouin géladas (film de 52’ de Jean-Yves Collet). 
-- Rencontres avec la faune sauvage (Hachette)
Participation à l’ouvrage collectif « 36 idées de voyages pour vivre l’aventure » (chapitres gorilles, chimpanzés, orangs-outans, grands pandas et sanctuaire de Gunung Leuser, Sumatra) sous la direction de Pierre Grundmann.
-- 2006 
Il était une fois les Lémuriens (un film de Fred Cebron)
Documentaire co-écrit avec Fred Cebron de 52’ pour Canal + et produit par Marathon. Un soap opéra façon lémuriens, racontant la vie sociale mouvementée de ces créatures passionnantes du sud malgache.
-- 2002
Être Singe (Ed. de La Martinière) avec Cyril Ruoso (Photographe)
Miroir de nos propres origines, le singe occupe dans le règne animal une place privilégiée. Des orangs-outangs de Bornéo aux macaques des villes de Thaïlande, en passant par les sifakas danseurs ou les singes hurleurs, tout ce peuple singe révèle un cousinage émouvant, drôle, parfois troublant… et une grande humanité. L’occasion de s’interroger sur la proximité homme-singe, sur la diversité des modes de vie des primates ; sur la place donnée au singe et sa symbolique dans les différentes sociétés humaines, et sur un peuple qui, dans sa diversité, se trouve aujourd’hui menacé.

2 - Auteur/Reporter pour la Presse
-- Chroniques
Sexe bestial, dans le magazine Causette : « Birdy dancing » - « La traite des branchies », « Amazones en fourrure »… « Singeries d’été » – chroniques hebdomadaires estivales sur la vie des primates (Siné Hebdo)
-- Derniers Reportages :
« L’essentielle légèreté des Baka » (Arbres et Forêts)« L’île aux montagne : les alpes japonaises » (Alpes magazine)« Animaux médicaments » (Sciences et vie junior) « Quel espoir pour les gorilles du Kivu ? » (Géo Ado) « Kumano : la forêt des esprits » (Arbres et Forêts)« L’intelligence animale » (Géo Ado) « 24 heures dans la vie du désert de Vizcaïno » (Dossier Mexique, terre Sauvage)« Des oiseaux et des Hommes » & « De l’or poids plume » (Dossier Islande, Terre Sauvage)« Les hirondelles ne font plus le printemps » (La Recherche)« Quand l’homme répare l’animal» (Géo Ado)« le petit peuple des abeilles » (Geo Ado)« Forêts tropicales : plongée en chlorophylle profonde » (Animan)« Pérou : sur le chemin des nuages » dossier Grandeur Nature Pérou (Terre Sauvage)« ‘Bio’ Carburants : petit précis d’une supercherie mondiale » (Webzine Green is beautiful n°4)« L’homme et la bête : pour le meilleur et pour le pire » (Dossier pour le Webzine Green is Beautiful n°3)« Plongée dans les abysses » (Géo Ado)« Eléphants : attention, ça déménage » (Géo Ado)« Etre végétarien : mode ou nécessité ?” (Webzine Green is Beautiful)« Sur les traces du rhinocéros de Sumatra » dossier Grandeur Nature Indonésie (Terre Sauvage)« Kenya : la face cachée de la nature » (Animan)Dossier Grandeur Nature Madagascar « Berenty, le paradis des makis » et « canal des Pangalanes : au delà de la belle image » (Terre Sauvage)« 400 éléphants, ça déménage énormément » (Ca M’Intéresse)« Les primates font la grimace » (Hors-Série Afrique Terre Sauvage)« L’apprentissage du casse-noix par les jeunes chimpanzés» (La Recherche) « Maroc : des lutins sous les cèdres » (Arbres & Forêts)« L’homme est un singe comme les autres – Entretien avec Frans de Waal » (Science & Vie)« Trafic de tous poils » (Terre sauvage)« Panthère des neiges en sursis » (Sciences & Avenir)
3 - Chercheur Scientifique
Auteur d’une Thèse de Doctorat sur la réintroduction des orangs-outans orphelins en forêt tropicale de Bornéo, Indonésie et l’intérêt de ce programme dans la conservation des populations sauvages et de plusieurs articles scientifiques sur le même sujet. 
2004-2006
Rattachée au département « Homme, Nature, Société » du Muséum national d’Histoire Naturelle. Travail de recherche/enquête sur la déforestation en milieu tropical, causes, enjeux, conséquences.
1998-2001
Missions en Indonésie pour l’étude de la réintroduction des orangs-outans réhabilités
1995
Suivi des lémuriens en forêt de Kirindi, Madagascar et étude éthologique des Tamarins et ouistitis au zoo de Jersey (UK).

Planète

Zoologie

Emmanuelle Grundmann

personnalité

11/11/2009

Dans les années 1960, O'Barry travaillait pour le Seaquarium de Miami, en capturant et dressant des dauphins – et tout particulièrement les cinq animaux qui ont campé le rôle de Flipper dans la série télé du même nom. Lorsque Kathy – principale "interprète" de Flipper – est morte dans ses bras, O'Barry a compris que la capture et le dressage des dauphins était contre nature. 
Dès lors, O'Barry a radicalement changé d'orientation. Pour la toute première Journée de la Terre, en 1970, il fonde le Dolphin Project dont la mission consiste à libérer les dauphins en captivité et sensibiliser l'opinion publique à leur sort. Il se lance alors dans une violente campagne contre l'industrie des delphinariums qui pèse plusieurs milliards de dollars, en demandant aux gens de ne pas se rendre dans les parcs d'attraction pour voir les dauphins se livrer à toutes sortes d'acrobaties. 
O'Barry a ainsi délivré 25 dauphins à Haïti, en Colombie, au Guatemala, au Nicaragua, au Brésil, aux Bahamas et aux Etats-Unis. Fort de ses 45 années d'expérience auprès des dauphins, il a participé à plusieurs conférences sur le thème très sensible de la captivité des dauphins partout dans le monde. Bien entendu, son action lui a valu de nombreux ennemis parmi les sociétés qui tirent profit de l'exploitation de ces mammifères marins. 
"Ces gens-là ne font ça que pour l'argent," explique O'Barry. "S'ils n'en retirent plus de profit, ils arrêteront du jour au lendemain. Les dauphins sont des animaux sauvages, complexes et intelligents, et leur place est dans les océans, pas dans nos parcs d'attraction à faire le clown." 
En 1991, O'Barry a reçu l'Environmental Achievement Award décerné par la délégation américaine auprès du Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE). 
Il a publié Behind the Dolphin Smile en 1989, puis Pour sauver un dauphin en 2000, paru au Pré aux Clercs. Les deux ouvrages évoquent l'engagement et les actions de leur auteur. 
En janvier 2007, il est devenu spécialiste des mammifères marins pour l'Earth Island Institute et directeur de la coalition Save Japan Dolphins : www.SaveJapanDolphins.org

Planète

Zoologie

Richard O'Barry

personnalité

21/09/2009

1 - Formation universitaire classique
Depuis mon plus jeune âge, les animaux me fascinent par leur extraordinaire diversité, leur capacité d’adaptation à tous les types de milieux, leur étrangeté dans un monde où l’Homme tente de tout dominer. Source inépuisable d’imagination et d’évasion, de découvertes et de connaissances, l’étude du monde vivant est captivante, presque enivrante, et j’ai su très tôt dans quel domaine j’orienterais mes futures activités professionnelles.
Le biologiste doit être avant tout curieux : il doit savoir observer, se documenter, échanger, s’armer de patience pour entrer dans l’intimité de ces « bêtes » qui nous entourent et avoir le privilège de découvrir leurs mœurs. Comme beaucoup d’enfants, j’ai constitué très tôt des classeurs remplis de fiches sur les animaux, des plus communs aux plus incroyables…. Avec le temps, mes classements se sont sophistiqués et m’ont plongée régulièrement pendant des heures et des jours dans un univers virtuel, qui n’avait rien à envier au surf moderne sur les lignes ADSL.
Au collège, cette passion a pris un tour plus militant grâce à une professeure de sciences naturelles responsable d’un « club Nature » qui a soudé autour d’elles des équipes de passionnés autour des grandes questions liées à l’environnement, qui à l’époque étaient plutôt d’avant-garde (nucléaire, protection de la nature, éducation à l’environnement, gestion des déchets, etc…). Je lui suis profondément reconnaissante pour l’incroyable travail qu’elle a réalisé avec les jeunes (aujourd’hui moins jeunes) afin qu’ils prennent une part active aux changements de notre société, et dont j’ai de nombreux exemples encore autour de moi aujourd’hui.
Baccalauréat en poche, je me suis donc lancée dans des études universitaires en biologie avec une nette orientation pour l’étude du comportement animal malgré les nombreuses réactions de l’entourage m’alertant sur le manque de débouchés professionnels. J’ai privilégié tout au long de ce cursus, et dans le cadre d’activités extra-scolaires, les stages de terrain, multipliant les « sorties naturalistes ».
En bottes et ciré, avec d’autres passionnés de terrain, j’ai passé des heures et des jours, bouquins à la main, jumelles autour du cou, à la recherche de tout ce qui pouvait bouger, se cacher, chanter, à dénicher empreintes, traces, crottes et pelotes, poils et plumes, os et dents, à réaliser herbiers, alguiers, et écrire toutes sortes de documents sur les vies et mœurs des animaux. Ces multiples expériences ont été, de fait, très enrichissantes sur le plan personnel et ont largement contribué à conforter mon souhait de poursuivre dans un laboratoire de recherche. 
C’est ainsi que pendant 3 mois, grâce à l’annuaire des laboratoires de la Société Française d’Etudes du Comportement Animal, j’ai frappé à de nombreuses portes afin de trouver un sujet de thèse qui pouvait satisfaire à la fois mon désir d’étudier l’animal dans son milieu et celui de trouver un environnement scientifique favorable qui puisse déboucher sur un métier. Suite à l’époque à des problèmes récurrents d’allergies, et après avoir éliminé toutes sortes de propositions sur des organismes à poils ou à plumes, j’ai finalement découvert le monde des drosophiles en poussant les barrières du campus CNRS de Gif-sur-Yvette. Bien que cet insecte soit un organisme modèle pour les études en génétique, il était ici (et est toujours d’ailleurs) étudié dans son cadre naturel afin de déterminer les scénarios évolutifs de l’apparition des espèces. C’est cet aspect lié à l’écologie, la biogéographie et à l’évolution des espèces sur un organisme dit de « laboratoire », qui m’a particulièrement fascinée. Vingt ans plus tard, j’apprécie toujours autant de travailler sur ce minuscule être vivant qui rassemble une très large communauté internationale dans des domaines extrêmement variés. L’ensemble de ces travaux fournit une connaissance sans égal en science des processus biologiques et de leurs conséquences sur le fonctionnement de l’individu. 
Ces recherches alimentent de façon continue celles menées sur des espèces d’intérêt, y compris l’Homme.
2 - Formation et diplômes
1979 : Bac D au Lycée Fustel de Coulanges à Massy (91)1981 : DEUG B, Science de la nature et de la vie à l’Université Paris XI (Orsay)1983 : Maîtrise de Biologie des Organismes et des Populations à l’Université Paris XI (Orsay)1984 : Diplôme d’Etudes Approfondies d’Eco-Ethologie-Aménagement à l’Université Rennes I (mention Très Bien) 1989 : Doctorat de l’Université Paris XI (mention très honorable avec les félicitations du jury) sur "Diversité des spermatozoïdes et compétition spermatique chez les drosophiles" : Directeur de thèse Daniel Lachaise2001 : Habilitation à Diriger des Recherches de l’Université Paris XI (Orsay) "Conflit sexuel et stratégies spermatiques"
3 - Postes occupés
1990 : Chargée de Recherches au CNRS affectée à l’UPR 9034, Biologie et Génétique Evolutives (Directeur Jean R. David) 
1992-1993 : Détachement en Post-doctorat à l’Université McMaster, Département de Biologie Hamilton, Ontario, Canada (Professeur Rama S. Singh
2004 : Collaboratrice du Centre de Vulgarisation de la Connaissance de l’Université Paris XI
2006 : Directrice-adjointe du Laboratoire Evolution, Génomes et Spéciation, CNRS - UPR 9034 Gif-sur-Yvette (Directeur Pierre Capy)

Planète

Botanique

Dominique Joly

personnalité

31/08/2009

Gourmande de naissance, historienne de formation, et écrivain de métier, Fabienne Gambrelle écrit des livres, et des films d’animation pour des séries télévisées destinées aux enfants (par exemple, la série Combo Ninõs actuellement diffusée sur TF1, ou la série Paco, Nouky et Lola, visible sur FRANCE 5).
Elle a publié plusieurs livres sur l’histoire des métiers, au sein de l’agence d’historiens conseils Public Histoire, spécialisée dans l’histoire des entreprises, françaises ou internationales. Elle a ainsi travaillé sur l’histoire d’Alcatel Alsthom, de Rhône-Poulenc, ou de plusieurs sociétés d’autoroute.
Passionnée de danse et de cirque, Fabienne Gambrelle a également signé un essai sur l’acrobate Alexandre del Perugia (manuscrit.com, 2003), ainsi qu’un roman jeunesse sur le thème de la capoeira, cette lutte afro-brésilienne, née au temps de l’esclavage et qui se pratique en musique : il s’agit de Julien apprenti capoeira (Capoeira Paname éditions, 2005). 
Dans la collection « Secrets d’ateliers » des éditions Solar, Fabienne Gambrelle a coécrit cinq ouvrages sur les métiers d’art : Tapisser les sièges, réalisé avec le tapissier Arnaud Balavoine (2004), Les mosaïques, avec le mosaïste Verdiano Marzi (2005), Les laques, avec le laqueur Catherine Nicolas (2006), Les chapeaux, avec la modiste Estelle Ramousse (2007) et Les Poteries, avec la céramiste Valeria Polsinelli. 
Fabienne Gambrelle s’intéresse également à l’histoire de la gastronomie et de la gourmandise : elle a réalisé 100% Pain, avec le boulanger Éric Kayser et le critique gastronomique Jean-Claude Ribaut (Solar 2004, réed. 2006). Cet ouvrage a obtenu le prix du livre gourmand en 2004. 
Fabienne Gambrelle est aussi l’auteure d’un Éloge des pâtes (Solar, 2005), et d’un ouvrage réalisé avec le chocolatier Michel Richart : Ma langue au chocolat (Flammarion, 2008). Ce petit livre, qui recense tous les mots du cacao, s’apparente à un jeu littéraire autour du chocolat, dans lequel Fabienne Gambrelle rend hommage à ses écrivains préférés. Il est paru au mois d’octobre dernier, en même temps que le Coffret "Epices", illustré par la photographe Sophie Boussahba chez Flammarion. 

Dans ce coffret, composé de deux livres, l’un sur l’histoire et l’autre sur le goût des épices, on apprend notamment que le cacao est considéré comme une épice, de même que l’encens, premier des parfums, qui entre dans la cuisine des pays de la péninsule arabique, où cette gomme résine se récolte sur les arbres du désert.

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Fabienne Gambrelle

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24/06/2009

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