Christophe GUINET - Chargé de recherche au CNRS, Centre d'Etudes Biologiques de Chizé (UPR 1934) - Docteur en océanologie, Christophe GUINET a étudié l'écologie comportementale des orques lors d'un séjour d'un an en Colombie britannique, puis de trois ans dans l'archipel Crozet.
Chargé en 1992 par Océanopolis (Brest) de développer des études sur les grands dauphins et les phoques gris des côtes bretonnes, il est aujourd'hui chercheur au Centre d'études biologiques de Chizé (C.N.R.S.). Il a effectué 12 missions dans les terres australes et il est responsable d'un programme de recherche pour un suivi du milieu marin à travers des prédateurs comme les éléphants de mer,les otaries à fourrure et les grands cétacés, utilisés commebio-échantillonneurs de paramètres océanographiques et bio-indicateurs deschangements environnementaux et d'usage affectant l'océan Austral.
Dans le cadre de l'Année Polaire Internationale, il participe au programme MEOP, Exploration des Océans par les Mammifères Marins - d'un pôle à l'autre (API n°153) dont il est responsable pour la France.

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Zoologie

Christophe Guinet

personnalité

22/03/2009

Michel Caron est ingénieur agricole de formation. Pendant toute sa vie professionnelle, en tant que journaliste, il a collaboré à plusieurs hebdomadaires agricoles. À ce titre, il a notamment rencontré très souvent des chercheurs de l’INRA ou attachés à diverses sociétés privées. Il a visité de nombreux laboratoires et sites d’essais et participé très souvent à des colloques, en France et à l’étranger, etc.Mais ce journaliste a également collaboré à diverses revues liées au jardin (« Pèlerin », « Le Chasseur français », « Rustica », « L’Ami des jardins », etc.), faisant d’ailleurs partie de l’AJJH (Association des journalistes de l’horticulture et du jardin). Dans ce cadre, on lui doit d’avoir écrit une trentaine de livres de jardinage, toujours très pratiques et s’adressant à des jardiniers moyens et parfois même débutants, essentiellement aux Éditions Ouest-France, mais aussi aux Éditions Rustica, Nathan, Hachette, Aubanel, etc.En dehors de ses activités professionnelles, notre collaborateur est passionné de peinture et dispose d’un site présentant un bon nombre de ses tableaux.Parmi ses ouvrages les plus récents figure notamment Cliquez pour acheter le livre « Le jardin bio », aux Éditions Ouest-France, un livre qui, bien sûr à notre époque, intéresse un bon nombre de personnes... Site web personnel de peinture« Ma peinture se situe plutôt à la limite entre le figuratif et l’abstrait. C’est ainsi que mes toiles font parfois deviner une ville, sans néanmoins pouvoir toujours permettre de la reconnaître. »Michel Caron : peinture, expositions et coups de coeur.A découvrir « Des gènes contre les divorces (et quelques autres histoires drôles) »Les divorces vont disparaître grâce à une meilleure connaissance du génome des futurs mariés. Une rhubarbe géante va produire un carburant capable de remplacer le pétrole. Des robots vont remplacer les coiffeurs. Des savants vont réussir à supprimer les tempêtes et les ouragans. La Joconde va bientôt, toute seule, voyager d’un pays à l’autre. Des prothèses oculaires et des oreilles vont pouvoir aussi être informatisées, etc. Par ailleurs, notre civilisation est en train de créer de nouveaux besoins, avec des cadeaux à la clé. Par exemple, des entreprises proposent à leurs clients des invitations à l’opéra ou des sauts à l’élastique. Notre société est par ailleurs omnibulée par la vitesse. Ainsi, de grands restaurants étoilés au Michelin vont proposer de prestigieux repas servis dans des taxis, de façon à permettre à leurs clients de gagner du temps !Cet ouvrage aborde ces thèmes liés à la science et à notre société de consommation, toujours d’une façon surréaliste et comique. À lire le sourire aux lèvres (13 € aux Éditions edilivre.com).

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Nature

Michel Caron

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11/01/2009

Après un baccalauréat de mathématiques élémentaires, je me suis tourné vers les sciences naturelles. Un succès au concours des IPES (Institut des Professeurs de l’Enseignement Secondaire) m’a permis de faire des études supérieures qui ont débouché sur une carrière de professeur de l’enseignement secondaire. 
Après quelques années, j’ai débuté un stage en laboratoire pour passer un Diplôme d’Etudes Supérieures, ce travail s’est terminé par un Doctorat d’Etat sur les sécrétions végétales. Assistant puis Maître Assistant à l’Université Claude Bernard de Lyon-1, j’ai durant cette période effectué plusieurs stages post-doctoraux ou séjours sabbatiques, notamment au Plant Cell Biology Centre de l’Université de Melbourne. J’ai également travaillé comme professeur invité au Japon, avec le concours de la Japan Society for Promotion of Sciences, et effectué de nombreux séjours aux Etats–Unis (UCLA, Riverside, Stanford, université de Flagstaff), ou en Chine (universités de Bejing et Wuhan). J’ai ensuite enseigné à l’Ecole Normale Supérieure de Saint-Cloud puis à celle de Lyon, depuis sa création en 1987.
Au cours de mes activités, j’ai exercé un certain nombre de responsabilités au sein de différents comités académiques ou privés comme le conseil Scientifique du Comité Technique pour la Sélection (CTPS), le conseil scientifique du Groupe Orsan (Lafarge-Coppée), le comité de pilotage de l’Association Générale des Producteurs de maïs, le comité National des Universités (CNU), le comité National d’Evaluation (CNE), le comité National du CNRS et quelques autres.
J’ai assumé aussi pendant quelques années le rôle de directeur scientifique du jardin botanique de la Ville de Lyon et ai été nommé Président de la Federation of European Societies of Plant Biology ou de la Société Botanique de France. Enfin, j’ai exercé les fonctions de chef du Département de Biologie Végétale de l’INRA.
J’ai initié et développé des recherches sur le pollen et la fécondation en France, ce qui m’a conduit à former de nombreux scientifiques et à diriger plusieurs équipes. La dernière que j’ai créée est l’Unité Mixte de Recherche 5667 « Reproduction et Développement des Plantes » CNRS-INRA-ENS-Université Lyon 1. Ce travail m’a conduit à réaliser et à publier de nombreux travaux scientifiques, à donner des conférences à l’étranger ou en France, ou encore à réaliser un film scientifique sur la reproduction du maïs, film primé au festival du film scientifique de Palaiseau.
J’ai aussi, bien entendu, participé à la réalisation et à la mise au point de nombreux enseignements, de premier et de second cycles des Universités, ainsi qu’à l’organisation et à la réalisation du Magistère de biologie moléculaire et cellulaire. Là encore, je me suis investi dans la publication d’ouvrages pédagogiques ou de vulgarisation scientifiques.
Pour cet ensemble de travaux j’ai été nommé membre Correspondant, puis membre de l’Académie des Sciences, membre associé de l’Académie Royale de Belgique, membre senior de l’Institut Universitaire de France (IUF) et j’ai été élevé au grade de chevalier dans l’Ordre National du Mérite.
Sélection de 10 articles et ouvrages
-- GAUDE T. et DUMAS C., 1986. J. Cell Sci., 82, 203-216.
-- DUMAS C., L.MOGENSEN, 1993. The Plant Cell, 5, 1337-1348 (sur invitation)
-- FAURE J.E., DIGONNET C., DUMAS C., 1994. Science 253, 1598-1600.
-- RUSCHE M., et al., DUMAS C., 1997. Genetics 147, 1915-1921.
-- CABRILLAC D., COCK J.M., DUMAS C., GAUDE T., 2001.. Nature 410 : 220-223.
-- ANTOINE A-F, FAURE J-E., DUMAS C., FEIJO J. , 2001. Nature Cell Biology 3 : 1120-1123.
-- FOURQUIN C, et al, DUMAS C, SCUTT C, 2005.Proc.Natl.Acad.Sci. (USA), 102, 4649-4654.
-- SZECSI J, et al, DUMAS C, BENDAHMANE M., 2006. EMBO J. 25: 3912-3920. 
-- RUSSELL S.D., DUMAS C. (eds) 1992. Sexual Reproduction in Flowering Plants. International Review of Cytology , vol.140, Academic Press, New York, 680 pages.
-- DATTEE Y., DUMAS C., GALLAIS A.(eds). 1994. Reproductive Biology and Plant Breeding (Proceed. XIII Intern.EUCARPIA Congress). Springer Verlag, Berlin, New York, 480 pages

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Botanique

Christian Dumas

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30/11/2008

Situation actuelle : Directeur de Recherche à l’INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) de Sophia Antipolis.
1 - Diplômes
Enseignement secondaire :• Baccalauréat (Section D). Lyon, France (1978).Enseignement supérieur (à L'Université Claude Bernard – Lyon I, France) :• Maîtrise de Biologie Cellulaire et Moléculaire, Génétique (1982).• « Diplôme d’Étude Approfondie » (DEA) de Biologie Cellulaire et Moléculaire, option Biométrie. Mention « Très Bien » (1983).• Diplôme de Doctorat soutenu le 10 juin 1986. Mention « Très Honorable », « Félicitations du Jury ».• Habilitation à Diriger des Recherches soutenue le 7 Avril 1995.
2 - Activité de recherche scientifique 
1983-2007 : Études expérimentales et théoriques sur l’écologie des insectes parasitoïdes à l’Université de Lyon (3 ans) et à l’INRA de Sophia Antipolis, France (22 ans).Mots-clefs : Écologie Comportementale, Biologie des Populations, Statistiques, Modélisation, Biométrie, Lutte Biologique.
3 - Administration de la recherche
* Directeur du programme scientifique de l’European Science Foundation (ESF) “Behavioural Ecology of Insect Parasitoids” (BEPAR), depuis le 1er Janvier 2005 pour 5 ans (http://bepar.sophia.inra.fr/).* Directeur adjoint du Groupement de Recherche « Écologie Comportementale » en France (financé par le CNRS), de 2000 à 2007.* Rédacteur en Chef de la revue internationale “BioControl” depuis septembre 2006.* Éditeur Associé pour la revue internationale “Entomologia Experimentalis et Applicata” depuis 1996.* Éditeur Associé pour la revue internationale “BioControl” de 2001 à 2006.* Éditeur Associé pour la revue internationale “Applied Entomology and Zoology” depuis 2003.* Éditeur Associé de la revue internationale “Acta Oecologica”, de 1995 à 1997.* Secrétaire General de l’IOBC (“International Organization of Biological Control”) de 1996 à 2000.* Chairman du groupe de travail international sur les parasitoïdes oophages de l’IOBC depuis 1988.
4 - Organisation de réunions scientifiques et congrès internationaux
• Organisateur du congrès international sur l’écologie comportementale des insectes parasitoïdes, à Sophia Antipolis, France, en Octobre 2006.• Co-organisateur du Symposium International sur “Evaluating Indirect Ecological Effects of Biological Control”, à Montpellier, France, en Octobre 1999.• Co-organisateur des 3ème (San Antonio, USA, Septembre 1990), 4ème (Le Caire, Égypte, Octobre 1994) & 6ème (Perugia, Italie, Septembre 2002) “International Symposium on Trichogramma and Other Egg Parasitoids”. Éditeur de deux des proceedings correspondants.• Organisateur de la 9ème Réunion Internationale sur « Quality Control of Mass-Reared Arthropods ». La Colle-sur-Loup, France, en février 1996.
5 - Ouvrages entiers publiès sur la lutte biologique et l'écologie comportementale 
• WAJNBERG E. & S.B. VINSON (1991). Trichogramma and other egg parasitoids, 3rd International Symposium. Les Colloques de l'INRA. Vol. 56, 246 pp. • WAJNBERG E. & S.A. HASSAN (1994). Biological Control with Egg Parasitoids. CAB International. 304 pp.• WAJNBERG E. (1995). Trichogramma and other egg parasitoids, 4rd International Symposium. Les Colloques de l'INRA. Vol. 73, 226 pp.• WAJNBERG E., J.K. SCOTT & P.C. QUIMBY (2001). Evaluating Indirect Ecological Effects of Biological Control. CAB International. 288 pp.• WAJNBERG E., C. BERNSTEIN & J. VAN ALPHEN (2008). Behavioural Ecology of Insect Parasitoids - From theoretical approaches to field applications. Blackwell Publishing, 445 pp.• ROY H.E. & E. WAJNBERG (2008). From biological control to invasion: the laydbird Harmonia axyridis as a model species. Springer, 288 pp.
6 - Publications scientifiques 
• Environ 70 publications dans des revues internationales à comité de lecture, dans les domaines de l’écologie, de la lutte biologique, de la génétique et de la modélisation.
7 - Expérience d'enseignement 
* Nombreuses heures de cours au cours des années sur la Génétique des Populations, l’Écologie Comportementale et la Lutte Biologique dans plusieurs Universités en France et à l’étranger (“undergraduated & graduated students”).* Plusieurs heures de cours de Statistiques/Biométrie auprès d’étudiants d’Universités françaises.* Nombreux séminaires invités sur l’Écologie Comportementale et la Lutte Biologique dans de nombreux pays.
8 - Vulgarisation scientifique 
• Deux articles de vulgarisation publiés dans la revue « Pour La Science », l’un en Février 1994, l’autre en Juin 2004.• Invité à l’émission « In Vivo » de France Culture, le 16 Juin 2002 sur l’utilisation des insectes parasitoïdes dans des programmes de lutte biologique (temps de l’émission : 1 heure).• Invité à l’émission « Continent Sciences » de France Culture, le 7 Octobre 2004 sur la lutte biologique à l’aide d’insectes parasitoïdes (temps de l’émission : 50 minutes).

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Zoologie

Eric Wajnberg

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27/10/2008

Georges Truffaut

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Botanique

Georges Truffaut

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16/05/2008

Pline l'Ancien, également connu sous le nom de Gaius Plinius Secundus, était un écrivain et naturaliste romain qui a vécu au Ier siècle de notre ère. Il est né en 23 après J.-C. et est décédé en 79 après J.-C. lors de l'éruption du Vésuve qui a détruit les villes de Pompéi et Herculanum.Les débuts de Pline l'Ancien : de ses premiers pas dans la littérature aux expériences militairesOriginaire de l'ancienne Rome, Pline l'Ancien est né dans une famille de la classe équestre en l'an 23 après J.-C. Peu de détails sont connus sur ses années de jeunesse, mais il est généralement admis qu'il a reçu une éducation soignée et a montré dès son plus jeune âge un vif intérêt pour les connaissances. Sous l'influence de son oncle, Pline l'Ancien a été initié à la littérature, à la philosophie et à l'étude des sciences naturelles. Ces premières expériences ont joué un rôle essentiel dans sa formation intellectuelle, le préparant à devenir un érudit polyvalent.Au cours de sa jeunesse, Pline l'Ancien a également acquis une expérience militaire en servant dans l'armée romaine. Il a participé à des campagnes militaires notamment en Germanie, où il a développé des compétences en stratégie et en leadership. Ces expériences ont façonné sa vision du monde et ont influencé sa carrière future.Les accomplissement littéraires et scientifiques de Pline l'AncienLa contribution la plus célèbre de Pline l'Ancien à la littérature et aux sciences est son œuvre monumentale intitulée "Histoire naturelle" (Naturalis Historia). Cette encyclopédie en 37 livres couvre une multitude de sujets allant de la géographie à la botanique, de la zoologie à l'astronomie, de la minéralogie à la médecine. Il a compilé les connaissances de son époque et les a organisées dans une structure cohérente. L'"Histoire naturelle" est une œuvre visionnaire qui a influencé de nombreux érudits ultérieurs et a contribué à la diffusion des connaissances scientifiques dans le monde romain.Pline l'Ancien a fait des contributions significatives à plusieurs domaines spécifiques. En botanique, il a décrit de nombreuses plantes et a fourni des informations détaillées sur leurs propriétés médicinales. En zoologie, il a identifié et décrit de nombreuses espèces animales, fournissant des détails sur leur habitat et leur comportement. Pline l'Ancien était également intéressé par l'astronomie, la géographie et la géologie, explorant les mouvements des étoiles, les contours des continents et les propriétés des minéraux. Ses observations et ses écrits ont jeté les bases de la science occidentale moderne.Une fin tragiqueEn plus de ses réalisations littéraires et scientifiques, Pline l'Ancien a occupé divers rôles politiques et militaires au sein de l'Empire romain. Il a servi en tant que procurateur en Espagne et a exercé des fonctions administratives dans d'autres régions de l'Empire. Cependant, sa mort est survenue lors d'un événement tragique en 79 après J.-C. que Pline l'Ancien a trouvé une mort tragique. Alors qu'il tentait de secourir des personnes prises au piège par l'éruption, il a succombé aux émanations toxiques du volcan. Sa mort a été immortalisée par son neveu, Pline le Jeune, dans une célèbre lettre où il décrit les derniers moments de son oncle. Malgré sa mort prématurée, Pline l'Ancien a laissé un héritage durable en tant que l'un des premiers naturalistes et scientifiques de renom, ainsi qu'un témoin précieux de la vie et des connaissances de l'Antiquité romaine.

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Zoologie

Pline l’Ancien

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13/05/2008

Né le 6 mai 1938 à Toulon (Var), fils de Jacques-Yves Cousteau et de Simone Melchior. Il est initié très jeune à la plongée, l’océanographie, à la protection de l’environnement et à la communication.
Il est diplômé de l’école d’Architecture à Paris en 1961 puis se rends aux chantiers de St Nazaire afin de se spécialiser dans l’architecture « marine », et finalement crée son propre cabinet d’architecte en France et à Los Angeles.
En 1967 il travaille avec son père sur la Calypso comme responsable logistique pour les expéditions.
En 1973, création de The Cousteau Society aux Etats-Unis et de la Fondation Cousteau : Jean-Michel est nommé vice-président. 
En 1979, à la mort de son frère Philippe, le Commandant Jacques-Yves Cousteau lui demande de se consacrer désormais à la réalisation de films.
En 1992, il crée sa propre société Jean-Michel Cousteau Productions aux Etats-Unis puis en France en 1995, spécialisée dans l’élaboration de produits éducatifs et de sensibilisation à l’environnement. En 1999 il crée aux Etats-Unis son association sans but lucratif Ocean Futures Society et en France en 2002 Océan Futur Europe afin de poursuivre la philosophie de son père.

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Zoologie

Jean-Michel Cousteau

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16/04/2008

Alexander Von Humboldt

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Zoologie

Alexander Von Humboldt

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11/04/2008

 Théodore Monod est un célèbre naturaliste, explorateur, et humaniste français. Il est né le 9 avril 1902 à Rouen, en France, et est décédé le 22 novembre 2000 à Versailles, FranceJeunesse de Théodore MonodIl est le fils du pasteur protestant Wilfred Monod et de son épouse, Olive Monod. Il grandit au sein d'une famille engagée dans la foi protestante et dans l'humanisme, des valeurs qui allaient fortement influencer son parcours. Sa jeunesse fut marquée par la découverte précoce de la nature et de la science, ce qui éveilla sa passion pour l'exploration. Il fit ses études à l'Institut protestant de théologie de Paris et à la Sorbonne, où il se spécialisa en sciences naturelles, en particulier en botanique et en géologie.Ses explorations dans le SaharaThéodore Monod devint rapidement un explorateur renommé, se consacrant à l'étude du désert du Sahara. Entre 1925 et 1936, il effectua plusieurs expéditions dans cette région aride, où il découvrit et répertoria de nombreuses espèces de plantes et d'animaux. Ses travaux contribuèrent de manière significative à la connaissance de l'écosystème saharien. Il était également fasciné par la culture des peuples nomades du désert et mena des recherches ethnographiques approfondies. Ses écrits et ses découvertes firent de lui une autorité reconnue dans le domaine des sciences naturelles.Engagement humanitaire et défense des droits de l'hommeEn plus de ses exploits scientifiques, Théodore Monod se distingua par son engagement en faveur de causes humanitaires et environnementales. Il était un fervent défenseur des droits de l'homme, s'opposant aux injustices et à la discrimination sous toutes ses formes. Il milita activement pour la paix et participa à des mouvements pacifistes. Il était également préoccupé par la préservation de l'environnement et la sauvegarde de la nature. Ses prises de position et son travail en tant qu'écologiste précurseur le hissèrent au rang de voix éminente dans la défense de la planète.L'Héritage de Théodore Monod : Science, Humanisme et EnvironnementThéodore Monod laissa un héritage durable dans le domaine de la science, de l'humanisme et de la préservation de la nature. Ses contributions à la botanique, à la zoologie et à l'ethnologie dans le Sahara demeurent des références incontournables pour les chercheurs. Son engagement humanitaire inspira de nombreuses générations à lutter pour la justice et la paix. De plus, son plaidoyer pour la protection de l'environnement influença le mouvement écologiste naissant. Aujourd'hui encore, son nom est synonyme d'un engagement indéfectible envers la connaissance, la tolérance et la préservation de notre planète. Théodore Monod nous rappelle l'importance de la science et de la compassion dans un monde en constante évolution.

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Théodore Monod

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11/04/2008

Jean-Henri Fabre

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Jean-Henri Fabre

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09/04/2008

Né le 11 juin 1910, à Saint-André-de-Cubzac (Gironde). 
Jacques-Yves Cousteau fit ses études à Rouen, Bordeaux, New York, Paris, Ribeauvillé, et suivit au collège Stanislas la préparation au concours de l’École navale (promotion 1930). 
De 1930 à 1957, carrière militaire au cours de laquelle il a notamment commandé la base navale de Shanghai, étudié un équipement de nageur de combat, participé à bord du croiser Dupleix à la recherche du cuirassé de poche Graf von Spee, ainsi qu’au bombardement de Gênes (croix de guerre avec palme et deux citations), entré dans la Résistance (Légion d’honneur à ce titre), puis créé avec le commandant Philippe Tailliez, le Groupe d’études et de recherches sous-marines (GERS), armé l’aviso ex-allemand Ingénieur Élie Monnieren navire océanographique. 
Au cours de cette période, il a de plus mis sur pied la participation de la Marine française à l’expédition du bathyscaphe F.N.R.S.II et entrepris les démarches aboutissant à la signature de la convention franco-belge concernant le F.N.R.S.III. En 1943, il conçoit et réalise avec l’ingénieur Émile Gagnan le prototype de scaphandre autonome à air comprimé Cousteau-Gagnan. Co-inventeur de la première caméra de télévision sous-marine, de sous-marins d’exploration, et du procédé de propulsion éolienne des navires utilisé sur le navire de recherches Alcyone. Premier réalisateur de la méthode de plongée dite à saturation (expériences Précontinent I, II, III). 
Dès 1950, il arme l’ex-dragueur de mines Calypso avec lequel il a mené à bien à ce jour plus de cinquante expéditions lointaines dans le monde entier. Il crée deux associations pour organiser ces croisières et pour construire les équipement techniques spéciaux : Les Campagnes océanographiques françaises et le Centre d’études marines avancées. 
En 1957, élu à la direction du Musée océanographique de Monaco, fonction qu’il remplira jusqu’en 1988. Secrétaire général de la Commission internationale pour l’exploitation scientifique de la Méditerranée, de 1962 à 1988. 
Président de The Cousteau Society (États-Unis) depuis 1974, et de la Fondation Cousteau (Paris) depuis 1981, devenue Équipe Cousteau en 1992. Membre étranger de l’Académie des Sciences des États-Unis d’Amérique (1968), de l’Inde (1978), de l’Académie du Royaume du Maroc (1989). Docteur honoris causa des Universités de Harvard, Rensselaer, Brandeis, Berkeley, de Guadalajara, de Bucarest, de l’Université libre de Bruxelles, de l’Université polytechnique de Valence. 
Fondateur, avec l’UNESCO, d’un réseau de chaires d’Écotechnie dans un groupe international d’Universités. 
Élu à l’Académie française, le 24 novembre 1988.
Mort le 25 juin 1997.

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Jacques-Yves Cousteau

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07/04/2008

George Louis  Buffon

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Zoologie

George Louis Buffon

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07/04/2008

Mon intérêt pour les sciences naturelles et la biologie a commencé « sous la contrainte » : je passais des vacances à la frontière belgo-hollandaise chez ma marraine, et à l’âge de 16 ans je me laissais parfois entraîner par mes cousins plus âgés à des courses de karting. Ma marraine, trouvant cela dangereux, m’obligea à accompagner un de ses fils à une visite ornithologique de la Réserve du Zwin. Et c’est là, en août 1968, que le déclic s’opéra. Depuis, j’ai gardé un immense plaisir à observer les oiseaux, que ce soit dans les hautes Alpes ou en forêt amazonienne.
Mais observer les oiseaux n’est pas forcément devenir biologiste ....Plus tard, à l’Université de Lausanne en Suisse, mon « patron » le Professeur Peter Vogel m’avait dit « si vous voulez poursuivre vos études et votre formation dans notre Institut, alors il faudra choisir des sujets de recherche concernant les mammifères, et les musaraignes de préférence ». C’est ainsi que débuta mon véritable parcours, par un Diplôme (sorte de Master) puis une thèse sur la systématique des musaraignes d’Europe.
Vint le temps du séjour post-doctoral, moment privilégié s’il en est dans la carrière d’un biologiste. Je voulais absolument aller à Yale (dans le Connecticut, aux USA), dans le laboratoire du Professeur Charles G. Sibley, dont les découvertes sur la systématique évolutive des oiseaux et des primates étaient passionnantes telles que vues au travers des hybridations ADN/ADN dans les années 1978 à 1984. Mais « Doc », comme on l’appelait familièrement – et respectueusement - , ne voulait pas entendre parler des musaraignes et des insectivores, et m’accepta à condition que j’étudie les taux d’évolution des souris et campagnols. Ce furent deux années de vie scientifique intense, un laboratoire « tournant » 24 heures sur 24, et je suis encore aujourd’hui redevable à mon épouse de son soutien continuel alors que je n’étais jamais à la maison ....En 1986, lorsque Charles Sibley allait partir en retraite, il fallût bien trouver du travail, et par chance à cette époque le marché de l’emploi était favorable aux jeunes biologistes. C’est à une invitation du Professeur Louis Thaler, de l’Université de Montpellier, que je répondis favorablement, afin de rejoindre l’équipe de recherche animée par François Bonhomme et qui étudiais l’évolution des souris sauvages.
J’intégrais alors le CNRS, et après trois ans le nouveau directeur de l’Institut des Sciences de l’Evolution, le Professeur Jean-Jacques Jaeger, m'encourageait à créer un groupe de recherche sur le thème de la phylogénie moléculaire des rongeurs.Les années 1989 et suivantes ont été très productrices, essentiellement par le fait des étudiants brillants que j’ai eu l’honneur d’encadrer. Mais, je dois l’avouer, ces années de recherches depuis la fin de ma thèse se sont essentiellement déroulées au laboratoire, en expérimentations de biologie moléculaire, et le travail de terrain commençait à me manquer....
Mes centres d’intérêt ont basculé au printemps 1994, lorsqu’un collègue m'a demandé de le remplacer en Guyane française pour encadrer un étudiant qui démarrait une thèse sur les peuplements de petits mammifères en rapport avec la fragmentation de l’habitat due à la montée des eaux du barrage de Petit-Saut. Et c’est là, en mars 1994, qu’un deuxième déclic s’opéra. La fantastique ambiance d’une forêt tropicale humide – et même, très humide ! – a alors re-orienté mes activités scientifiques.
A ce jour, en juillet 2007, j’ai pu effectuer une quinzaine de missions de terrain sur le Plateau des Guyanes (Guyane française, Suriname, Sud-Est Vénézuela), destinées à échantillonner la biodiversité des petits mammifères non-volants (rongeurs, opossums) et volants (chauves-souris). Chacun de ces séjours, durand entre trois et six semaines, a été une expérience particulière, riche en émotions, avec souvent des compagnons de terrain passionnants et très expérimentés, et qui m’ont ouvert les yeux sur toute une série de questions scientifiques ayant trait à la biodiversité, la systématique, l’écologie, l’histoire des peuplements, .....
1 - Etudes et formation
1968-1973 : Etudes secondaires au Lycée-Collège de Sion, Suisse. Maturité (Baccalauréat) scientifique;1974-1979 : Etudes de Sciences à l'Université de Lausanne, Suisse:deux années propédeutiques puis Certificats de Botanique et de Zoologie;1979-1981 : cours et recherches personnelles pour obtenir le Diplôme de Biologiste à la Faculté des Sciences de l'Université de Lausanne;1981-1984 : doctorant à l'Université de Lausanne, Faculté des Sciences: Directeur de thèse: Prof. Peter Vogel.1984-1986 : recherches post-doctorales au Département de Biologie & Peabody Museum de l'Université de Yale, New Haven, CT,USA. Directeur du laboratoire: Prof. Charles G. Sibley.
2 - Diplômes obtenus.
Juin 1973 : Certificat de Maturité scientifique, type C (baccalauréat) au Lycée-Collège de Sion, Suisse;Octobre 1978 : Licence ès Sciences Naturelles de l'Université de Lausanne, Suisse;Février 1981 : Diplôme de Biologiste de l'Université de Lausanne;Octobre 1984 : Grade de Docteur ès Sciences de l'Université de Lausanne.
3 - Postes occupés.
Oct.1978 - Avr.1979: Assistant au musée Zoologique, Lausanne. Directeur: Prof. Jacques Aubert;Avr.1979 - Oct.1984: Assistant à l'Institut de Zoologie et Ecologie Animale, Université de Lausanne. Directeur: Prof. Peter Vogel. Activité principale: préparation d'une thèse de doctorat (sujet:"Systématique biochimique, taxonomie et évolution des Musaraignes d'Europe <Insectivora: Mammalia>");Nov.1984 - Mai.1986: Chercheur "post-doctoral fellow" au Département de Biologie de l'Université de Yale. Directeur: Prof. Charles G. Sibley;Jui.1986 - Mai.1987: chercheur associé CNRS auprès de l'Institut des Sciences de l'Evolution, Montpellier. Directeur: Prof. Louis Thaler;Jui.1987 - Nov.1987: chercheur associé ORSTOM auprès de l'Institut des Sciences de l'Evolution, Montpellier.Nov.1987 - Sept.1988: Maitre de Conférence Associé, à l'Université Montpellier II. Enseignements de Biologie Cellulaire à l'IUT Montpellier et de Génétique des Populations en Maitrise à l'USTL.Oct.1988 - Oct.1993: Chargé de Recherche au CNRS, affecté à l'UA 327 Institut des Sciences de l'Evolution, Montpellier. Directeur: Prof. Jean-Jacques Jaeger.Oct.1993 ---->: Directeur de Recherche au CNRS, affecté à l'UA 327 Institut des Sciences de l'Evolution, Montpellier. Directeurs: Prof. Jean-Jacques Jaeger / Dr Nicole Pasteur.
4 - Intérêts particuliers
Biodiversité, taxonomie, systématique et évolution des mammifères de GuyaneSystématique évolutive et génétique moléculaire des Rongeurs (Mammifères);Ecologie et faunistique des Mammifères de Guyane;Biogéographie et biologie de la conservation en Amérique tropicale

Planète

Insecte

François Catzeflis

personnalité

28/03/2008

1 - Formation Universitaire 
- Doctorat d’Etat de Médecine : 25 novembre 1980, Marseille- Diplôme d’Épidémiologie des Maladies Transmissibles : Institut Pasteur de Paris, 1981- Certificat de Parasitologie générale (C1 de Maîtrise de Biologie Humaine) : Faculté de médecine de Marseille, 1981- Certificat d’Étude Spéciale de Médecine Préventive, Santé Publique et Hygiène : Faculté de médecine de Marseille, 1981- Diplôme de Santé et Médecine Tropicale : Faculté de médecine de Marseille, 1981- Diplôme de Virologie Systématique : Institut Pasteur de Paris, 1983- Diplôme d’Étude Approfondie, spécialité Entomologie Médicale : Université Paris VI, 1984- Doctorat de l’Université de Paris VI, Sciences de la Vie et de la Santé spécialité Santé Publique : 20 décembre 1991, Paris- Habilitation à diriger des recherches, spécialité Santé Publique : 28 octobre 1993, Paris
2 - Affectations à l’ORSTOM/IRD
- 1 janvier 1980 – 31 juillet 1981 : Institut Pasteur de la Guyane Française ; Volontaire pour l’Aide technique au laboratoire d’entomologie médicale du centre ORSTOM de Cayenne.- 1 septembre 1984 - 10 mars 1985 : Centre ORSTOM de Bondy.- 11 mars 1985 - 16 juillet 1989 : Antenne entomologique OCCGE de Cotonou (Bénin) ; Responsable de l’Antenne ORSTOM auprès de l’Antenne entomologique OCCGE de Cotonou à partir d’octobre 1985.- 13 septembre 1989 - 15 juillet 1994 : Centre Pasteur de Yaoundé (Cameroun) ; Chef du Service de Parasitologie à compter du 30 septembre 1989.- 13 septembre 1994 – 4 octobre 2000 : Centre de Recherches sur les Méningites et les Schistosomiases / OCCGE de Niamey (Niger) ; Directeur du Centre à partir d’octobre 1994.- 6 octobre 2000 – 9 août 2005 : Centre IRD de Dakar ; Directeur de l’US 009 « Espace de recherche intégrée sur la santé des populations ».- 21 septembre 2005 : Instituto Nacional de Laboratorios de Salud / Ministerio de la Salud Publica, La Paz, Bolivie.
3 - Travaux scientifiques 
Les travaux portant sur le dépistage, la prévention et le contrôle des principales endémies des pays en développement (leishmanioses, trypanosomose américaine, paludisme, dracunculose, onchocercose, loase, bilharzioses, méningites et envenimations) m’ont permis de produire :- 212 articles dans des revues à comité de lecture et 12 articles dans des revues sans comité de lecture.- 12 ouvrages respectivement sur les serpents de Côte d’Ivoire, les serpents de Guyane, sur la lutte contre le ver de guinée en Afrique, sur les serpents d’Afrique sub-saharienne, sur les venins de serpents et, comme éditeur scientifique, sur la lutte contre les schistosomoses en Afrique de l’Ouest, les envenimations en Afrique et les résultats des études menées sur la santé des populations à Niakhar.- 27 chapitres d’ouvrages scientifiques.- 40 documents divers (mémoires, thèses, rapports d’expertise, etc.)- 193 communications à des congrès.- une quarantaine d’articles et interviews dans les médias (presse écrite, radio, télévision).
4 - Autres activités 
A - Animation et valorisation de la recherche
• Responsable du Programme « Chimiothérapie et vaccinations » au sein de l’Unité de Recherche « Maladies infectieuses et parasitaires » du Département Santé de l’ORSTOM (1993-2000).• Membre élu du Conseil du Département Santé de l’ORSTOM (1995-1997).• Coordonnateur et animateur du réseau de lutte contre les schistosomoses en Afrique sub-saharienne (depuis février 2000).• Directeur de l’Unité de Service 009 « Espace de recherche intégrée sur la santé des populations » (de janvier 2001 à décembre 2004).• Directeur de la collection « Didactiques » des Editions de l’IRD (depuis janvier 2002).• Coordonnateur du Réseau Epidémiologie et Développement (de décembre 2002 à septembre 2004).• Membre élu et président la Commission de gestion de la recherche et de ses applications, « Ingénierie et Expertise » (2003-2007).• Collaboration à une vingtaine de revues scientifiques.
B - Consultations et expertises, participation à des réunions d’experts
• Programme mondial d’éradication de la dracunculose : 12 missions entre 1987 et 2003• Développement de l’ivermectine pour les traitements de masse contre les filarioses : 3 missions entre 1993 et 1995• Lutte contre les schistosomoses en Afrique sub-saharienne : 4 missions entre 1996 et 200• Lutte contre les épidémies de méningite : 6 missions entre 1998 et 2003• Membre du Groupe Biologie du Conseil Scientifique de Défense (Ministère de la Défense, République Française) de juin 2000 à mars 2001.
C - Distinctions et Sociétés savantes
Lauréat du Prix NOURY-LEMARIE en 1983 (Société de Pathologie Exotique)
Membre de 10 sociétés scientifiques, dont 2 à vie et 1 comme membre fondateur.

Santé

Vie

Jean-Philippe Chippaux

personnalité

18/11/2007

Grade universitaire
- Diplôme de pharmacien, Université de reims (1968)- Docteur ès Sciences, Université de Perpignan (1979)
Fonction
- Maître de Conférences EPHE hors classe- Laboratoire de rattachement "Ecosystèmes Aquatiques Tropicaux et Méditerranéens" (EPHE) et UMR 5244 CNRS-EPHE-UPVD « Biologie et Ecologie Tropicale et Méditerranéenne » 
Champs d'expertise
- Mollusques d'intérêt médical et vétérinaire - Biosystématique - Biologie des invasions - Lutte biologique - Région caraïbe et Amérique du sud
Récentes et présentes activités de recherches
Biosystématique des mollusques d'intérêt médical et vétérinaire : sont plus particulièrement étudiés les Planorbidae, hôtes intermédiaires des schistosomes, les Lymnaeidae hôtes intermédiaires de la fasciolose et les Hydrobiidae, hôtes intermédiaires de la paragonimose. Biologie des invasions et lutte biologique: le modèle Thiaridae dans la région néotropicale . Plusieurs taxons appartenant à la famille des Thiaridae ont envahi cette région depuis une soixantaine d'années dont Melanoides tuberculata, M. amabilis et Tarebia granifera, espèces réputées se reproduisant par parthénogénèse. Plusieurs programmes sont en cours aux Antilles françaises.
Thiaridae envahisseurs des collections d’eau de la Martinique © Jean-Pierre Pointier - Tous droits réservés
Les études de démographie s’attachent à déterminer quels paramètres de dynamique des populations caractérisent ces espèces invasives et comment ces paramètres rendent compte de la relation envahisseurs-espèces locales. La dynamique d'invasion montre une succession de plusieurs morphes de M. tuberculata ainsi que des deux autres espèces M. amabilis et T. granifera. Par ailleurs, des populations bisexuées présentant des taux de mâles significatifs ont été découvertes dans certains habitats. L'étude des variations spatio-temporelles de ces taux de mâles dans ces populations est également suivie. La mise au point de marqueurs moléculaires (Microsatellites ADN) a montré une structure clonale de la majorité des populations mais également l’apparition d’hybrides entre morphes. Suite à cette invasion, plusieurs programmes de lutte biologique contre les Biomphalaria , mollusques hôtes intermédiaires des schistosomes ont été développés en introduisant M. tuberculata dans quelques types d'habitats des Antilles: des succès ont été obtenus dans les cressonnières de Martinique et dans des canaux et ruisseaux de la Guadeloupe. En revanche, les essais réalisés dans les marécages d'arrière mangrove de Guadeloupe se sont soldées par un échec par suite de l'instabilité (assèchements irréguliers) et de l'hétérogéneité (présence de gites refuges) du milieu.
Melanoides Tuberculata (morphe PAP) Rivière de la Pagerie, Martinique © Jean-Pierre Pointier - Tous droits réservés
En Guadeloupe, l'introduction d’une autre espèce de compétiteur, l’Ampullariidae Marisa cornuarietis, a abouti à l'éradication d'un foyer sylvatique à Schistosoma mansoni en moins de quatre années. Une expérience similaire a été réalisée dans une quinzaine de mares de cette île afin de déterminer l'impact de ce mollusque non seulement sur l'espèce cible mais également sur le reste de la faune et de la flore associée.
Marisa cornuarietis . © Mare Leroux, Guadeloupe - Tous droits réservés

Principales publications (sélection)
- Pointier, J.P. , Giboda, M. 1999. The case for biological control of snail intermediate hosts of Schistosoma mansoni. Parasitology Today, 15(10): 395-397.- Pointier, J.P. , Jourdane, 2000. J. Biological control of the snail hosts of schistosomiasis in areas of low transmission: the example of the Caribbean area. Acta Tropica , 77 : 53-60- Samadi, S., Roumégoux, A., Bargues, M.D., Mas-Coma, S., Pointier, J.P. , 2000. Morphological studies of lymnaeid snails from the human fascioliasis endemic zone of Bolivia. Journal of Molluscan Studies , 66: 11-24.- Pointier, J.P. , 2001. Invading freshwater snails and biological control in Martinique Island, French West Indies. Memorias do Instituto Oswaldo Cruz , 96: 67-74.- Pointier, J.P. , Noya, O., 2001. El control Biológico de los moluscos hospedadores intermediarios de los esquistosomas : el ejemplo de la region del Caribe. Vitae, Academia biomédica Digital, 8 : http://caibco.ucv.ve.--Yong, M., Gutiérrez, A., Perera, G., Durand, P., Pointier, J.P. , 2001. The Biomphalaria havanensis complex (Gastropoda : Planorbidae) in Cuba : a morphological and genetic study. Journal of Molluscan Studies , 67 : 103-111.- Mavárez, J., Amarista, M., Pointier, J.P., Jarne, P., 2002. Fine-scale population structure and dispersal in Biomphalaria glabrata, the intermediate snail host of Schistosoma mansoni in Venezuela. Molecular Ecology , 11 : 879-889.- Mavárez, J., Pointier, J.P., David, P., Delay, B., Jarne, P. 2002. Genetic differentiation, dispersal and mating system in the schistosome-transmitting freshwater snail Biomphalaria glabrata .Heredity, 89 : 258-265.Mavárez, J., Steiner, C., Pointier, J.P., Jarne, P. 2002. Evolutionary history and phylogeography of the schistosome-vector freshwater snail Biomphalaria glabrata based on nuclear and mitochondrial DNA sequences. Heredity, 89 : 266-272.- Durand, P. , Pointie r,J.P , Escoubeyrou, K., . Arenas, J.A, Yong, M., Amarista, M. , M.D. Bargues , Mas-Coma, S., Renaud, F., 2002 : Occurrence of a sibling species complex within neotropical lymnaeids, snail intermediate hosts of fascioliasis . Acta Tropica 83: 233-240- Pointier, J.P., Paraense, W.L., DeJong, R.J., Loker, E.S., Bargues, M.D., Mas-Coma, S., 2002. A potential host of schistosomiasis in Bolivia : Biomphalaria amazonica Paraense, 1966. Memorias do Instituto Oswaldo Cruz, 97: 793-796.- Facon, B., Pointier, J.P ., Glaubrecht, M., Poux, C., Jarne, P., David, P., 2003. A molecular phylogeography approach to biological invasions of the New World by parthenogenetic thiarid snails. Molecular Ecology, 12: 3027-3039.- Gutiérrez, A., Pointier, J.P , Yong, M., Sánchez, J., Théron, A., 2003 .Evidence of phenotypic differences between resistant and susceptible isolates of Pseudosuccinea columella (Gastropoda: Lymnaeidae) to Fasciola hepatica (Trematoda: Digenea ) in Cuba. Parasitology Research, 90: 129-134 .- Pointier, J.P ., David, P., 2004. Biological control of Biomphalaria glabrata, the intermediate host of schistosomes, by Marisa cornuarietis in ponds of Guadeloupe: long-term impact on the local snail fauna and aquatic flora. Biological Control , 29: 81-89- Facon, B., Machline, E., Pointier, J.P., David, P., 2004. Variation in dessication tolerance in freshwater snails and its consequences for invasion ability. Biological Invasions, 6 : 283-293.- Pointier, J.P., Noya, O., Amarista, M., Théron, A. 2004. Lymnaea cousini Jousseaume, 1887 (Gastropoda: Lymnaeidae): first record for Venezuela. Memórias do Instituto Oswaldo Cruz, 99 : 567-569.- Facon, B., Jarne, P., Pointier, J.P., David, P., 2005. Hybridization and invasiveness in the freshwater snail Melanoides tuberculata : hybrid vigour is more important than increase in genetic variance. Journal of Evolutionary Biology 18 : 524-535.- Pointier, J.P., DeJong, R.J., Tchuem Chuenté, L.A., Kristensen, T.K., Loker, E.S. 2005. A neotropical snail hosts of Schistosoma mansoni introduced into Africa and consequences for the schistosomiasis transmission: Biomphalaria tenagophila in Kinshasa (Democratic Republic of Congo). Acta Tropica , 93 : 191-199.- Pointier, J.P., David, P., Jarne, P., Biological invasions ; the case of planorbid snails. Journal of Helminthology 79 : 249-256.- Pointier, J.P., Cazzaniga, N., González-Salas, C., Gutiérrez, A., Arenas, J.A., Bargues, M.D., Mas-Coma, S. 2006. Anatomical studies of sibling species within neotropical lymnaeids, snail intermediate hosts of fascioliasis. Memorias do Instituto Oswaldo Cruz 101 (4) : 431-435.

Ouvrages de vulgarisation scientifique
- Pointier, J.P., Lamy, D., 1998. Guide des coquillages des Antilles. PLB Editions, 225pp.- Pointier, J.P., Lamy, D., 2003. A la découverte des coquillages des Antilles. PLB Edition, ISBN 2-912300-70-3, 64p.- Pointier, J.P., Yong, M., Gutiérrez, A ., 2005. Guide to the freshwater molluscs of Cuba. ConchBooks, ISBN 3-925919-75-9, D-55546 Hackenheim, 120p.
Invitations à congrès (sélection)
-Pointier, J.P. , 1999. Invading freshwater snails and biological control in Martinique island, French West Indies. Seventh International Symposium on Schistosomiasis, Rio de Janeiro: 18.- Pointier, J.P. , 2000. Introduction and spread of freshwater gastropods : consequences upon the life cycle of Trematodes. VIII European Multicolloquim of Parasitology, Warszawa : 174.- Pointier, J.P ., 2001. Competitor snails and the control of the snail hosts of schistosomiasis: the Caribbean experience. International Symposium on Schistosomiasis, Shanghai: 104-105- Pointier, J.P., David, P., 2003. Biological control of Biomphalaria glabrata, the intermediate snail host of schistosomes, by the ampullarid snail, Marisa cornuarietis in ponds of Guadeloupe: long-term impact upon the local snail fauna and aquatic flora. IIIè Congrès International des Sociétés Européennes de Malacologie, la Rochelle: 84.- Pointier, J.P ., 2004. Biological invasions: the case of planorbid snails. IX European Multicolloqium of Parasitology, Valencia.- Pointier, J.P. 2005. El Control biológico de los moluscos hospedadores intermediarions de Schistosoma mansoni en la zona del Caribe. XVII Congreso Latinoamericano de Parasitología, Mar del Plata, 93-94.
Enseignements (sélection)
Master Internacional en Enfermedades Parasitarias Tropicales, Facultad de Farmacia, Valencia, Espagne; programme ERASMUS de la CEE.Post-Grado Nacional de Parasitologia de la Universidad Central de Venezuela.Licence Biologie des Populations et des Ecosystèmes, Université de Perpignan.Master de l’Ecole Pratique des Hautes Etudes
Responsabilités nationales et internationales (sélection)
 * Membre de l'Unitas Malacologicas * Membre de la Société française de Malacologie * Membre de l'International society of Medical and Applied Malacology
Collaborations françaises et étrangères (sélection)
 * UMR 5244 du CNRS (A. Théron) * CEFE Montpellier (B. Delay, P. Jarne, P. David) * DSDS Martinique (V. Petitjean Roget) * CHRU Guadeloupe (M. Nicolas) * FIOCRUZ, Rio de Janeiro, Brésil (W.L. Paraense) *Universidad Nacional del Sur, Argentine (N. Cazzaniga) *Instituto de Medicina Tropical, Universidad Central de Venezuela (O.Noya et B. Alarcón de Noya) *Instituto de Investigaciones Cientificas, Caracas, Venezuela (I. Cesari) * Instituto de Medicina Tropical Pedro Kouri, Cuba (A. Gutiérrez) * Universidad de Valencia, Espagne (S. Mas-Coma, M.D. Bargues)

Planète

Zoologie

Jean-Pierre Pointier

personnalité

23/09/2007

Jean Vacelet est un très mauvais exemple de la « mobilité géographique et thématique » prônée par les administrateurs de la recherche. Né à Marseille, il y a fait toutes ses études, et aussi toute sa carrière dans le même laboratoire, la Station Marine d'Endoume – Centre d'Océanologie de Marseille, sur le même sujet. 

Après une licence de sciences naturelles à la Faculté des Sciences de Marseille, il a suivi une spécialisation en Océanographie Biologique à la Station Marine d’Endoume, avec le Professeur Jean-Marie Pérès, en 1955, abandonnant les insectes pour lesquels il avait une grande passion dès son enfance. Dès son doctorat de 3e cycle d'océanographie biologique passé en 1958, il s’est spécialisé dans l’étude des éponges, dont il a également fait son sujet de thèse de doctorat ès-sciences, sous la direction du Professeur Claude Lévi. Ses premiers contacts avec ces animaux à première vue peu attirants se sont faits au cours de stages de plongée sous-marine organisés pour des étudiants, qui faisaient alors allure de précurseurs.
Sa carrière s'est faite au CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) comme chercheur de 1958 à 2001, toujours à la Station Marine d’Endoume. Il est maintenant à la retraite, mais bénéficie de l’Éméritat qui lui permet de poursuivre ses travaux dans ce laboratoire.
Ses domaines d'activité ont été essentiellement l’étude des éponges (ou Spongiaires), envisagées sous des aspects très divers : classification, description d’espèces nouvelles, étude des tissus, de la reproduction, des symbioses avec des micro-organismes, relations avec des formes fossiles. Une attention spéciale a été portée aux grottes sous-marines, qui présentent de passionnants points communs avec les milieux bathyaux et abyssaux, et qui ont aussi servi de refuge pour des éponges calcifiées, reliques de groupes fossiles constructeurs de récifs au Paléozoïque et au Mésozoïque. La zone principale de recherche a été la Méditerranée, mais de nombreuses missions, campagnes océanographiques, séjours en habitat sous-marins, l’ont conduit dans bien d’autres océans.
Prix : 
· Médaille Prince Albert 1er de Monaco( Prix Mansley-Bendall), 1991.
· Prix Savigny (Académie des Sciences de Paris), 1994.
· Prix des Sciences de la Mer, Académie des Sciences. 2001

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Méduse

Jean Vacelet

personnalité

18/09/2007

Né en 1968, il a effectué des études de biologie à Neuchâtel, en Suisse, puis une thèse en paléontologie à l’Université Paris VI (1997) sur des poissons fossiles du Crétacé du Maroc et sur l’évolution des faunes de poissons du Jurassique supérieur au Paléocène. Il effectua ensuite un post-doc au musée des dinosaures à Espéraza, en France, puis enseigna à l’Université de Mahasarakham en Thaïlande, et poursuivit par un second post-doc au Natural History Museum à Londres. Il collabora à différents projets, comme par exemple les recherches paléontologiques menées sur le tracé d’une autoroute dans le Jura suisse. Depuis 2006, il travaille au Muséum de Genève où il gère les collections de géologie et de paléontologie, participe à la création d’expositions temporaires et permanentes et poursuit sa recherche.
Sa spécialité est l’étude des poissons, essentiellement les poissons osseux, depuis le Jurassique jusqu’au Paléogène. Ce projet comprend toutes les étapes de la recherche en paléontologie, depuis la fouille sur le terrain ou dans des collections, la description de l’ostéologie, l’analyse des relations phylogénétiques et finalement des travaux plus synthétiques portant sur les implications paléogéographiques ou paléoécologiques que l’on peut tirer des faunes fossiles. Il s’est notamment intéressé aux conséquences des événements de la limite Crétacé/Paléogène sur les poissons et à la radiation évolutive des actinoptérygiens au milieu du Crétacé. Il travaille depuis plusieurs années sur des gisements du Mésozoïque de Thaïlande.
Il a publié une quarantaine d’articles dans des revues scientifiques et divers articles de vulgarisations.

Planète

Paléontologie

Lionel Cavin

personnalité

06/09/2007

Entre Jacqueline Goy et les méduses, tout a commencé dans un laboratoire de la station biologique de Villefranche
« Nous étions six jeunes thésards à travailler sur le plancton de la rade de Villefranche que nous ratissions tous les jours. Comme il fallait se répartir le travail, j'ai choisi d'étudier plus particulièrement les méduses. » Attirée par leur mystérieuse beauté, elle leur consacrera ensuite toute sa carrière. 
« En 30 ans, je n'ai jamais changé de sujet »
Elle obtient un poste de chercheur au Muséum en 1968. « J'ai eu la chance d'être recrutée par Théodore Monod qui a accepté que je poursuive mon travail sur ces organismes pélagiques alors que les orientations du Muséum étaient plutôt axées sur le benthique. Je ne voulais surtout pas lâcher les méduses ! » Jacqueline Goy se retrouve donc affectée dans un laboratoire d'ichtyologie, en tant que spécialiste du zooplancton, pour étudier la nourriture des poissons dans leur environnement marin. 
Au départ, la plus grande partie de ses travaux est réalisée en Méditerranée où elle passe au crible 12 puis 67 espèces communes. « Vous savez quand on commence et qu'on a une passion, on est boulimique ! ». Plus tard, elle a l'occasion de travailler sur une collection pêchée pendant près de dix années au large des côtes du Liban, en Méditerranée orientale. La comparaison de cette faune avec celle qu'elle connaît déjà sur le bout des doigts, va ainsi lui permettre de participer à la reconstitution de l'histoire de la Méditerranée.
Les campagnes océanographiques auxquelles elle participe avec les équipes de Villefranche ou du Muséum, lui permettent d'assouvir son éternelle curiosité. Méditerranée, Açores, Atlantique central, Pacifique, Antarctique et même Australie, sur les traces du naturaliste François Péron, elle parcourt le monde, à la recherche de son animal fétiche.
On dit qu'elle est capable de reconnaître plusieurs centaines d'espèces, mais modestement, elle n'avouera jamais combien ! « Tout zoologiste, dans sa spécialité, est capable de reconnaître les espèces sur lesquelles il travaille. Cela n'est pas spécifique aux méduses ! ». Et pourtant, si les Cnidaires sont des animaux relativement peu évolué, leur diversité est véritablement incroyable. 
L'incontournable Pelagia
Les travaux de Jacqueline Goy vont changer d'orientation en 1983, date à laquelle l'Unesco lance un programme international de recherche financé par le plan des Nations-Unies pour l'environnement, ayant pour cible une habitante de la Méditerranée : Pelagia noctiluca. Le but : comprendre et éventuellement prévoir les fluctuations de cette méduse dont les pullulations impressionnantes interpellent les scientifiques et inquiètent les baigneurs qui la craignent pour ses piqûres urticantes. « Je n'avais jamais travaillé sur des méduses aussi grosses ! », rapporte-t-elle. Cela ne l'empêchera pas de se démener pour faire bénéficier un thésard du financement et du sujet, dont elle avait déjà perçu la problématique qui consiste à se rapprocher des études menées sur les courants marins…« Les océans représentent plus de 75 % de la planète, donc quand on travaille sur un organisme marin, on ne peut pas rester seul dans son coin ! On est forcément amené à prendre en compte les phénomènes hydrologiques, de qualité d'eau, de salinité… », s'anime Jacqueline Goy. 
C'est ainsi que Pierre Morand, pris en charge par le laboratoire de Villefranche découvre que les fluctuations de Pelagia ont une périodicité de 12 ans.
Depuis, l'équipe travaille toujours sur ce phénomène de fluctuations sur le long terme et le thème s'est même élargi à tout le système marin, comme la modification de l'eau de mer, des algues du phytoplancton, du zooplancton…

Planète

Zoologie

Jacqueline Goy

personnalité

16/05/2007

I - Formation initiale : 
Université Claude Bernard LYON I: D.E.U.G. B 1976.
II - Expérience professionnelle : 
De 1980 à 2000 : I.N.R.A. Laboratoire d'écologie du Mont Ventoux 84340 Malaucène France 
- Protection des peuplements forestiers contre les processionnaires ;- Maîtrise de l'utilisation des insecticides biologiques ;- Participation active dans le Projet bilatéral Algérie-France 1986-1993 ;- Formateur Département Santé des Forêts (D.S.F.) et divers partenaires impliqués dans la protection des forêts ;- G.R.A.M. (Groupe de Recherches Agronomiques Méditerranéen) Santé des Forêts regroupant 32 chercheurs dans tout le Bassin Méditerranéen. 
Depuis juillet 2000 : INRA Unité Expérimentale Forestière Méditerranéenne AVIGNON
- Directeur de l'Unité Expérimentale Forestière Méditerranéenne ;
- Responsable protection des forêts contre les insectes ravageurs ;
- Formateur pour divers organismes forestiers, universitaires et instances internationales (Syrie, Algérie, Maroc, Chypre, Pologne, Espagne, Italie…) ;
 - Réseau de partenariat (Office de l'Environnement de la Corse, Museum National d'Histoire Naturelle, SERFOB, DSF, DDAF, CG13…) et réseaux relationnels (Organisation Internationale de Lutte Biologique, Groupe Entomologistes Forestiers Francophones, …) ;
- MARTIN J.C., 2007 Dossier la processionnaire du pin.

Planète

Zoologie

Jean-Claude Martin

personnalité

31/12/2006

Adresse professionnelle : 
Equipe d'Ethologie des Primates, Département Ecologie, Physiologie et Ethologie, Institut Pluridisciplinaire Hubert Curien, UMR 7178 CNRS-ULP, 23 rue Becquerel, 67087 Strasbourg Cedex
Diplômes
2002 – Habilitation à Diriger des Recherches - Université Louis Pasteur, Strasbourg
1996 - Doctorat d'Université - Neurosciences-Ethologie - Université Louis Pasteur, Strasbourg 
(Mention très honorable, avec les félicitations du jury).
1990 - Diplôme d'Etudes Approfondies Régulations Physiologiques et Comportementales, Option Biologie du Comportement - Université Louis Pasteur, Strasbourg (Mention Bien).
Obtention d'une allocation de recherche MRT sur concours.
1989 - Maîtrise de Neurosciences du Comportement - Université de Provence, Marseille (Mention Bien).
1988 - Licence de Neurosciences du comportement - Université de Provence, Marseille (Mention Assez bien).
1987 - DEUG Sciences Biologiques - Faculté des Sciences, Nice.
1985 - Bac scientifique section C, Toulon
1984 - Bac scientifique section D, Toulon
Cursus professionnel
Actuellement : chargé de recherche, 1ère classe, CNRS (section 27).
1.10.02 : Avancement au grade de chargé de recherche, 1ème classe au CNRS
1.10.98 : Nomination au grade de chargé de recherche, 2ème classe au CNRS
93/94 : Attaché temporaire d'enseignement et de recherche, Université Louis Pasteur, Strasbourg.
90/93 : Moniteur de l'enseignement supérieur, Université Louis Pasteur, Strasbourg.
Liste des publications 
Articles parus dans des revues scientifiques ou des ouvrages collectifs avec comité de lecture
Petit O. & Thierry B. (1992). Affiliative function of the silent-bared-teeth display in Moor macaque (Macaca maurus) : further evidence for the particular status of Sulawesi macaques. International Journal of Primatology, 13 : 97-105.
Petit O., Desportes C. & Thierry B. (1992). Differential probability of "coproduction" in two species of macaque (Macaca tonkeana, M. mulatta). Ethology, 90 : 107-120.
Petit O. & Thierry B. (1993). Use of stones in a captive group of Guinea baboons (Papio papio). Folia Primatologica, 61 : 160-164.
Petit O. & Thierry B. (1994). Aggressive and peaceful interventions in conflicts in Tonkean macaques (Macaca tonkeana). Animal Behaviour, 48 : 1427-1436.
Petit O. & Thierry B. (1994). Reconciliation in a group of black macaques (Macaca nigra). Journal of Wildlife Preservation Trusts, 30 : 89-95.
Petit O. & Thierry B. (1994). Reactions to shadow in captive Guinea baboons (Papio papio). Human Evolution, 9 : 257-260.
Petit O., Thierry B., & Abegg C. (1997). A comparative study of aggression and conciliation in three cercopithecine monkeys (Macaca fuscata, Macaca nigra, Papio papio). Behaviour , 134 : 415-432.
Pascalis O., Petit O., Kim J.H. & Campbell R. (1999). Picture perception in primates : the case of face perception. In special issue of CPC : Picture perception in animals (Fagot, J. ed), 18 : 889-922 and (2000) in Picture perception in animals (J. Fagot, ed.), Psychology Press Ltd, Hove, East Sussex, pp. 263-294.
Petit O. & Thierry B. (2000). Do impartial interventions occur in monkeys and apes. In Natural Conflict Resolution (Aureli, F. & De Waal, F.B.M. eds.), University of California Press, Berkeley, California, pp. 267-280.
Thierry B., Bynum E.L., Kinnaird M.F., Matsumura S., Muroyama Y., O'Brien T.G., Petit O. & Watanabe K. (2000). The social repertoire of Sulawesi macaques. Primate research, 16 : 203-226.
Leca J.B., Fornasieri I. & Petit O. (2002). Aggression and Reconciliation in a New World monkey, Cebus capucinus. International Journal of Primatology, 24 : 979-998.
Abegg, C., Petit, O. & Thierry, B. (2003). Variability in Behavior Frequencies and Consistency in Transactions across Seasons in Captive Japanese Macaques (Macaca fuscata). Aggressive behavior., 29 : 81-93.
Leca, J.B., Gunst, N., Thierry, B. & Petit, O. (2003). Distributed leadership in semi-free ranging white-faced capuchin monkeys. Animal Behaviour, 66 : 1045-1052.
Dufour, V., Coleman, M., Campbell, M., Petit, O. & Pascalis, O. (2004). On the species-specificity of face recognition in human adults. Current Psychology of Cognition, 22 (3), 315-333.
Dufour V., Pascalis O. & Petit O. (2006). Face processing limitation to own species in human and non human primates, a response to social needs. Behavioral Processes 73 (1), 107-113.
Leca J.B., Gunst N. & Petit, O. (sous presse). Social aspects of fur-rubbing in Cebus capucinus and C. apella. International Journal of Primatology .
Chapitres d'ouvrages
- Petit O. & Thierry B. (1994). Reconciliation in a group of Guinea baboons (Papio papio). In Current Primatology, Vol. 2, (Roeder, J.J., Thierry, B., Anderson, J.R. & Herrenschmidt, N. eds), Université Louis Pasteur, Strasbourg, pp. 137-145.
- Thierry B., Anderson J.R., Demaria C., Desportes C. & Petit O. (1994). Tonkean macaque behaviour from the perspective of the evolution of Sulawesi macaques. In Current Primatology, Vol. 2, (Roeder, J.J., Thierry, B., Anderson, J.R. & Herrenschmidt, N. eds), Université Louis Pasteur, Strasbourg, pp. 103-117.
- Thierry B., Petit O. & Abegg C. (1997). Des états attracteurs dans l'organisation sociale des macaques. In Auto-organisation et comportement (Theraulaz, G. ed.), Editions Hermès, Paris, pp. 187-200. 
- Abbeg C., Drapier M., Ducoing A.M. & Petit O. (2000). Diversité acquise et tradition chez les primates non humains. Primatologie, 3 : 267-288.
- Petit, O. & Pascalis O. (2004). Discrimination et perception sociale. In L'Ethologie Cognitive, Kreutzer, M. & Vauclair, J. (eds.), Orphys, Maison des Sciences de l'Homme, Paris, pp. 161-177.
- Petit, O. & Thierry, B. (sous presse). Primatologie comportementale. In Dictionnaire des Sciences Humaines, Mesure, S. & Savidan, P. (eds), Presses Universitaires de France, Paris.
Articles de diffusion de l'information scientifique
- Petit O. & Thierry B. (1991). Interventions agressives et pacifiques dans les conflits chez le macaque de Tonkean. Bulletin de la Société Française pour l'Etude du Comportement Animal, 6 : 145-148.
- Petit O. & Thierry B. (1993). Le phénomène de réconciliation chez le babouin de Guinée. Bulletin de la Société Française pour l'Etude du Comportement Animal, 9 : 227-232.
- Thierry B. & Petit O., (1995). Comportements pacificateurs chez le macaque. CNRS Info, 304 : 5 & Lettre Bio, CNRS, 53 : 3.
- Thierry B. & Petit O. (1995). Comportements pacificateurs. Pour la Science , 210 : 28-29.
- Petit O. (2003). Discrimination et complexité sociale. Life Echo Sciences, octobre 2004.
Conférences
- Petit O., Desportes C. & Thierry B. Differential probability of occurrence of communal task-directed acts in rhesus and Tonkean macaques. Communication affichée. 22nd International Ethological Conference, Kyoto, Japon, 22-29 août 1991 & 4ème Colloque de la société Francophone de Primatologie, Doué-la-Fontaine, 26-27 septembre 1991.
- Petit O. & Thierry B. Conflicts and resolution of conflicts in a group of Guinea baboons. Communication orale. XIVth Congress of the International Primatological Society, Strasbourg, 16-21 août 1992.
- Petit O. & Thierry B. Reconciliation in a group of crested macaques (Macaca nigra). Communication affichée. XVth Congress of the International Primatological Society, Bali, Indonésie, 3-8 août 1994.
- Thierry B. & Petit O. The function of peaceful interventions in conflicts in Tonkean macaques. Communication orale. XVth Congress of the International Primatological Society, Bali, Indonésie, 3 -8 août 1994.
- Petit O., Thierry B., & Abegg C. Contrasts in aggression and conciliation patterns in Japanese and crested macaques. Communication orale. XIIth world Meeting of the International Society for Research on Aggression. Strasbourg, 25-30 août 1996.
- Thierry B., Aureli F., de Waal FBM, & Petit O. Variations in reconciliation patterns and social organization across nine species of macaques. Communication orale. 25th International Ethological Conference, Vienne, Autriche, 18-25 août 1997.
- Petit O. & Thierry B. A comparative study of social play in crested and japanese macaques. Poster talk. XXVII International Ethological Conference, Tübingen, Allemagne, 22-29 août 2001.
- Leca J.B & Petit O. Etude des comportements d'agression et de réconciliation dans un groupe de capucins moines, Cebus capucinus (Primates, Singes du Nouveau Monde). Communication orale.XIIIe colloque de la Société Francophone de Primatologie. Rennes, 24-26 septembre 2001.
- Dufour V., Pascalis O., Petit O.& Kelly D. It takes one to know one: Species-specific face recognition in humans and monkeys. Communication orale. The 2002 Cognitive Neuroscience meeting, San Francisco, 14-16 avril 2002.
- Petit O. Social and non-social knowledge in non-human primates : categorisation, negociation and intentionnality. Conférence plénière. The second summer school on human ethology. Zvenogorod, Russie, 29 juin-7 juillet 2002.
- Leca J.B, Gunst, N., Thierry, B. & Petit O. Group movement and decision-making process in semi-free ranging white-faced capuchins: effects of social, behavioral and spatiotemporal variables. Communication orale. First European Conference on Behavioural Biology, Muenster, Allemagne, 31 juillet-4 août 2002.
- Gunst, N., Leca J.B & Petit, O. Fur rubbing by white-faced capuchins : A social approach? Communication affichée. First European Conference on Behavioural Biology, Muenster, Allemagne, 31 juillet-4 août 2002.
- Petit O. & Thierry, B. Female Tonkean macaques maintain their dominance rank even without kin support. Communication orale sur invitation. XX Congress of the International Primatological Society, Torino, Italie, 22-28 août 2004.
- Dufour V., Petit O. & Pascalis, O. Primates share the same face recognition system. Communication orale. XX Congress of the International Primatological Society, Torino, Italie, 22-28 août 2004.
- Meunier H., Petit O & Deneubourg, J-L. Mimetism in collective movements in white-faced capuchins. Communication orale. ECBB, Gröningen, Pays-Bas, 28-31 août 2004.
- Meunier, H., Salmon, G., Deneubourg, J-L & Petit O. Recruitment in white-faced capuchins during collective moves. Communication orale. First Congress of the European Federation for Primatology, Göttingen, Allemagne, 9-12 août 2005.
- Petit, O., Thierry, B. & Call, J. Inferences about food location in Tonkean macaques. Communication orale. First Congress of the European Federation for Primatology, Göttingen, Allemagne, 9-12 août 2005.
- Dufour V., Pascalis, O. & Petit O. Discrimination of species of different primate genera in brown capuchin monkeys (Cebus apella) as assessed with a visual paired comparison paradigm. Communication affichée. First Congress of the European Federation for Primatology, Göttingen, Allemagne, 9-12 août 2005.
- Petit O & Herrenschmidt Marie. Les macaques de Tonkean sont-ils capables d'inférer la localisation d'une récompense à partir d'indices. Communication orale. Colloque annuel de la Société Française pour l'Etude du Comportement Animal, Boult-Aux-Bois, France, 29-31 mars 2006.
- Sueur C. & Petit O. Le leadership chez le macaque de Tonkean. Communication orale. Colloque annuel de la Société Française pour l'Etude du Comportement Animal, Boult-Aux-Bois, France, 29-31 mars 2006.
- Ramseyer, A., Petit, O. & Thierry, B. La structure et les mécanismes collectifs de décision chez l'oie grise. Communication orale. Colloque annuel de la Société Française pour l'Etude du Comportement Animal, Boult-Aux-Bois, France, 29-31 mars 2006.
- Meunier, H., Brotcone, F., Deneubourg, J-L & Petit, O. Influence de la ressource sur la forme du fur-rubbing chez le capucin moine. Communication orale. Colloque annuel de la Société Française pour l'Etude du Comportement Animal, Boult-Aux-Bois, France, 29-31 mars 2006.

Planète

Zoologie

Odile Petit

personnalité

23/11/2006

Professeur des Universités au département de Biologie-Écologie-Environnement (section CNU 67) de l'université Paul-Valéry-Montpellier III.
Il a exercé en détachement de 1975 à 1999.
Diplômes
-- Ancien Élève de l'École Normale Supérieure (Ulm) (1968-1973)
-- D E A d'Entomologie générale : 1971 (Université Paris VI)
-- Agrégation des Sciences Naturelles (1972)
-- Diplôme d'Entomologie médicale et vétérinaire de l'ORSTOM (1973)
-- Doctorat d'Etat ès Sciences Naturelles (1987)
Eléments de nototiété :
-- Président de la Société Française de Parasitologie-- Membre du Conseil Scientifique de l'Entente Interdépartementale pour la Démoustication (EID-Med)
-- Président du Conseil scientifique du Conservatoire des Espaces Naturels du Languedoc-Roussillon (CEN-LR).-- Vice-Président de la Commision de spécialistes n°67 à l'Université Paul Valéry-UMIII.-- Membre du Comité éditorial de la revue Parasite.-- Visiting Professor au département d'Entomologie de Kasetsart University à Bangkok (Thaïlande).
Distinction : Chevalier du Mérite agricole
Déroulement de carrière 
 Depuis le 1/09/1999 : Professeur de Biologie des populations et d'écologie au département de Biologie de l'Université Paul-Valéry–Montpellier III. Responsable de l'équipe « Ecologie des arthropodes dans les agroécosystèmes méditerranéens » du CEFE (UMR 5175). 
 1994-1999 : Responsable du Service Enseignement-Formation du CIRAD-EMVT à Maisons-Alfort puis à Montpellier. 
 1981-1994 : détaché successivement auprès de l'ORSTOM puis du CIRAD pour occuper les fonctions de chercheur au CRTA (Centre de Recherches sur les Trypanosomoses Animales) à Bobo-Dioulasso, Burkina Faso. 
 1975-1981 : détaché auprès du Ministère de la Coopération pour occuper les fonctions de chef du laboratoire de la trypanosomiase humaine au Centre Muraz à Bobo-Dioulasso, Burkina Faso.
 1973-1975 : service national en coopération comme entomologiste médical auprès de l'ORSTOM (Institut Français de Recherche Scientifique pour le Développement en Coopération) à Bobo-Dioulasso, Burkina Faso.
Expertise et profil
- Entomologie et protozoologie médicales et vétérinaires.- Ecologie parasitaire. - Immunologie et parasitologie moléculaire.- Expertise internationale : OMS, FAO, ILCA; participation à des travaux de groupes d'experts et à des réunions internationales spécialisées, comme membre.- Compétences, de par la formation et l'intérêt, pour l'enseignement. Mise en place et supervision d'un MSc en sciences vétérinaires au Vietnam (Université de Thu Duc), d'un MSc en trypanologie (glossines et trypanosomoses) au Zimbabwe (Université d'Harare), d'un MSc en Entomologie en Thaïlande (Université Kasetsart) et ouverture d'un Master International en Entomologie médicale et vétérinaire le 1/10/2006 (Université d'Abomey-Calavi au Bénin).
Dernières Publications (plus d'une centaine au total)
Gilles J., David J.-F., Duvallet G. (2005b). Effects of temperature on the rate of increase of two stable flies from La Réunion island, Stomoxys calcitrans and Stomoxys niger niger (Diptera: Muscidae). Journal of Medical Entomology, 42(6) : 959-965.
Gilles J., David J.-F., Duvallet G. (2005a). Temperature effects on the development and survival of two stable flies, Stomoxys calcitrans and Stomoxys niger niger (Diptera: Muscidae), in La Reunion island. Journal of Medical Entomology, 42(3) : 260-265.
Gilles J., Litrico I., Duvallet G. (2005). Microsatellite loci in the stable fly, Stomoxys niger niger (Diptera : Muscidae) on La Réunion Island. Molecular Ecology Notes, 5(1) : 93-95.
Gilles J., Litrico I., Sourrouille P., Duvallet G. (2004). Microsatellite DNA markers for the stable fly, Stomoxys calcitrans (Diptera: Muscidae). Molecular Ecology Notes, 4(4) : 635-637.
Garros C., Gilles J., Duvallet G. (2004). Un nouveau caractère morphologique pour distinguer Stomoxys calcitrans et S. niger (Diptera : Muscidae) : comparaison de populations de l'île de La Réunion. Parasite, 11: 329-332.
Launois M., Charbonnier G., Garcia-Laveissière G., Cuisance D., Duvallet G., 2004. La mouche tsé-tsé pédagogique. Les Savoirs Partagés, CIRAD, Montpellier, 56 p.
Duvallet G., Frezil J.-L., Itard J., 2003. Trypanosomoses : agents pathogènes. In: Principales maladies infectieuses et parasitaires du bétail : Europe et régions chaudes : Vol. 2 : maladies bactériennes, mycoses, maladies parasitaires (Lefèvre P.-C., Blancou J.& Chermette R., eds.), pp. 1617-1625. Editions Tec & Doc, Paris (FRA).
Solano P., de La Rocque S., de Meeus T., Cuny G., Duvallet G., Cuisance D., 2000. Microsatellite DNA markers reveal genetic differentiation among populations of Glossina palpalis gambiensis collected in the agro-pastoral zone of Sideradougou, Burkina Faso. Insect Molecular Biology, 9(4) : 433-439.
Launois M., Duvallet G., Bastianelli D., Monicat F., 2000. L'Autruche pédagogique. Collec. ‘Les Savoirs partagés', CIRAD (Montpellier). IV + 29 pages. ISBN 2-87614-367-4.
Solano P., de La Rocque S., Cuisance D., Geoffroy B., de Meeus T., Cuny G., Duvallet G., 1999. Intraspecific variability in natural populations of Glossina palpalis gambiensis from West Africa, revealed by genetic and morphometric analyses. Med. Vet. Entomol., 13 : 401-407.
Duvallet G., de La Rocque S., Reifenberg J.M., Solano P., Lefrançois T., Michel J.F., Bengaly Z., Sidibe I., Cuisance D., Cuny G., 1999. Review on the Molecular Tools for the Understanding of the Epidemiology of Animal Trypanosomosis in West Africa. Mem. Inst. Oswaldo Cruz, Rio de Janeiro, 94 (2) : 245-248.
Lefrançois T., Solano P., Bauer B., Kabore I., Toure S.M., Cuny G., Duvallet G., 1999. Polymerase chain reaction characterization of trypanosome in Glossina morsitans submorsitans and G. tachinoides collected on the game ranch of Nazinga, Burkina Faso. Acta Tropica, 72 : 65-77.

Planète

Zoologie

Gérard Duvallet

personnalité

29/10/2006

Jean-Georges Harmelin est né au Maroc où il a fait une grande partie de ses études, dont une licence de sciences naturelles à la Faculté des Sciences de Rabat. 
Il est allé ensuite suivre une spécialisation en océanographie biologique à la Faculté des Sciences de Marseille, Station Marine d'Endoume en 1962. Après un doctorat de 3ème cycle d'océanographie biologique passé en 1964, qui était consacré à la faune des mattes d'herbiers de posidonies, il a fait une thèse de doctorat ès-Sciences sur les peuplements de bryozoaires en Méditerranée.
Sa carrière s'est faite au CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) comme chercheur de 1966 à 2002 en restant attaché à la Station Marine d'Endoume et au Centre d'Océanologie de Marseille et maintenant, à OSU Pytheas, Institut Méditerranéen d'Océanologie.
Il est maintenant à la retraite, tout en poursuivant ses travaux. Il est membre de conseils scientifiques d'aires marines protégées : Parc National de Port-Cros, Parc Marin de la Côte Bleue, Réserve des Bouches de Bonifacio.
Ses domaines d'activité : Benthos fixé de fonds rocheux de la Méditerranée. Ecologie, biogéographie, taxonomie des Bryozoaires. Ecologie des octocoralliaires. 
Peuplement des grottes sous-marines. Etude in situ des assemblages de poissons littoraux soumis ou non aux effets des activités humaines. Colonisation des habitats artificiels. Evolution des peuplements dans les aires marines protégées. 
Plongeur autonome depuis 1956 et toujours pratiquant. Aquanaute en 1970 (séjour dans maison sous-marine Tektite 2, Virgin Islands, USA). Photographe sous-marin. De nombreuses missions et campagnes océanographiques avec plongée scientifique l'ont amené à connaître de nombreuses mers, mais son centre d'activité est resté la Méditerranée.
Livres :

Planète

Faune

Jean-Georges Harmelin

personnalité

31/08/2006

LOCEAN - PALEOPROXUS IPSL/LOCEAN (UMR 7159), UPMC/CNRS/IRD/MNHN 32, avenue Henri Varagnat93 143 Bondy Cedex
Chercheur à l'IRD, UMR LOCEAN, équipe PALEOPROXUS, reconstitutions paléoclimatologiques à partir de l'étude de biocarbonates marins (coquilles et coraux), calibration et validation des traceurs.
1 - Formation universitaire
1998 Doctorat en Sciences de la Terre, Université de La Rochelle
-- Pétrologie, géochimie, archéométrie - détermination de l'origine géographique de pierres de lest grâce à la géochimie et à la pétrologie pour reconstruire les voies de commerces maritimes anciennes. - rapport "Pierres de lest du littoral Poitou-Charentes: granites et larvikites. Pétrologie, géochimie, typologie et provenance géographique - Contraintes sur les voies de commerce maritimes anciennes" sous la direction de J.-C. Mercier.
1994 D.E.A. en Sciences de la Terre et de l'Atmosphère, Option Terre - "Processus métamorphiques et magmatiques - Volcanologie", Université Blaise Pascal (Clermont-Ferrand II). Pétrologie, géochimie - rapport "Incidence de l'hydratation sur la différenciation magmatique des intrusions stratifiées - Application au plutonisme tardi-hercynien de Corse" sous la direction de J.-Y. Cottin, R.-P. Menot et S. Sheppard.
1993 Maîtrise de Sciences de la Terre, mention géologie fondamentale et appliquée, Université Joseph Fourier (Grenoble I) Pétrologie - rapport "La sapphirine dans le manteau, étude du massif de Finero (Italie)". sous la direction de M. Piboule et E. Audebaud.
2 - Expérience professionnelle
2003 - Chargé de Recherche, Centre IRD-Ile de France, UR055 - PALEOTROPIQUE 
2002 - Chercheur associé, isotopes stables, Département de Géologie, Vrije Universiteit Brussel, Belgique, collaboration E. Keppens.
- étude des variations des rapports isotopiques de l'oxygène et du carbone (d18O et d13C) au sein de biocarbonates marins. Département de Géologie, Vrije Universiteit Brussel, Belgique, collaboration E. Keppens.
2001 - Chargé d'enseignement vacataire, Université de Caen.
1998 -2000 - Chercheur en biogéochimie, Département de chimie analytique et environnementale (ANCH), Vrije Universiteit Brussel (VUB)
- étude des variations de composition chimique (éléments traces et ultra-traces) comme marqueurs des paramètres environnementaux au sein de biocarbonates marins (ex. bivalves): "LA-ICP-MS analysis of trace elements in biogenic minerals: time series recording of environmental changes".
- rapport - site internet: http://perso.orange.fr/arnaga/LA-ICP-MS_report.htm"Training and Mobility of Researchers" Marie-Curie Research Training Grant, post-doctorat.
1998 - Attaché Temporaire d'Enseignement et de Recherche (ATER), Université de La Rochelle.
1996 - Chargé de recherche
- organisation et réalisation d'une mission de terrain en Norvège et Suède (3 semaines) - recherche et cartographie de dépôts littoraux de galets, échantillonnage, réunions avec des géologues nationaux.
1995 - Chargé de recherche
- création d'une vitrine pour l'exposition permanente "De Broue à Brouage" mise en place par le Syndicat Mixte de Brouage; définition des pierres de lest et de leur importance pour reconstruire l'histoire de la ville; explication et illustration des moyens nécessaires à leur étude.
- mise en place et encadrement d'un stage de terrain (élaboration d'une carte paléotopographique) pour étudiants de 2ième année (géologie).
1994-1995 - Chargé d'enseignement vacataire, Université de La Rochelle.
1991/93/94 - Chargé de mission vacataire
- classement et inventaire des collections de minéralogie et de pétrologie Muséum d'Histoire Naturelle, Grenoble (300h).
3 - Publications et communications 
- Publications internationales
Schwartzmann, C., Durrieu, G., Sow, M., Ciret, P., Lazareth, C.E., Massabuau, J.-C., 2011. In situ giant clam growth rate behavior in relation to temperature: A one year coupled study of high-frequency non-invasive valvometry and sclerochronology. Limnol Oceanogr 56.
Aubert, A., Lazareth, C.E., Cabioch, G., Boucher, H., Yamada, T., Iryu, Y., Farman, R., 2009. The tropical giant clam Hippopus hippopus shell, a new archive of environmental conditions as revealed by sclerochronological and δ18O profiles. Coral Reefs 28, 989-998; 910.1007/s00338-00009-00538-00330.
Lazareth, C.E., Guzmán, N., Poitrasson, F., Candaudap, F., Ortlieb, L., 2007. Nyctemeral variations of magnesium intake in the calcitic layer of a Chilean mollusc shell (Concholepas concholepas, Gastropoda). Geochimica et Cosmochimica Acta 71, 5369-5383.
Lazareth C. E., Lasne G. and Ortlieb L. (2006) Growth anomalies in Protothaca thaca (Mollusca, Veneridae) shells as markers of ENSO conditions. Climate Research 30, 263-269.
Lazareth C. E., Vander Putten E., André L., and Dehairs F. (2003) - High-resolution trace element profiles in shells of the mangrove bivalve Isognomon ephippium: a record of environmental spatio-temporal variations Estuarine, Coastal and Shelf Science, 57 (5-6), 1103-1114.
Lazareth, C.E., Mercier, J.-C. C. and Garnaud, S. (2001) - A geochemical study of larvikite from Brouage (France): evidence for European commercial sealinks in Early Modern Times. Comptes Rendus de l'Académie des Sciences, Série IIA, 332, n°12, 733-738.
Lazareth, C.E., Willenz, Ph., Navez, J., Keppens, E., Dehairs, F. and André, L. (2000) - Sclerosponges as a new potential recorder of environmental changes: Lead in Ceratoporella nicholsoni. Geology, 28, n°6, 515-518.
Lazareth, C.E. and Mercier, J.-C. C. (1999) - Geochemistry of ballast granites from Brouage and La Rochelle, France: evidence for medieval to post-medieval trade with Falmouth, Cornwall, and Donegal, Ireland. In Geoarchaeology: exploration, environments, resources. Pollard, A.M. (ed.), Geological Society, London, Special Publications, 165, 123-137.
- Quelques congrès internationaux
Bustamante, M.G., Lazareth, C.E., Cabioch, G., Turcq, B., Le Cornec, F., Mandeng-Yogo, M., Caquineau, S., 2011. Diagenetic effects and climatic variability in a New Caledonian coral Porites from the Mid-Holocene, XVIII INQUA Congress, Quaternary sciences – the view from the mountains, Bern, Switzerland, p. 2092.
Duprey, N., Lazareth, C.E., Butscher, J., Dupouy, C., Maes, C., Farman, R., Cabioch, G., 2010. The giant clam Tridacna maxima, a high-resolution proxy for past climate reconstruction in the South-West Pacific: first stages of the calibration, 2nd International Sclerochronology Conference, Mainz, Germany, p. 108.
Lazareth, C.E., Le Cornec, F., Candaudap, F., Freydier, R., 2010. Trace element high-resolution distribution in bivalve isochronous growth layers, 2nd International Sclerochronology Conference, Mainz, Germany, p. 56.
Schwartzmann, C., Durrieu, G., Sow, M., Ciret, P., Lazareth, C.E., Massabuau, J.-C., 2010. One year of giant clam growth: a combined HFNI valvometry and sclerochronology study, 2nd International Sclerochronology Conference, Mainz (Germany), p. 75.
Lazareth, C.E., Guzmán, N., Le Cornec, F., Ortlieb, L., 2009. The Mg – SST relationship in mollusc shells: is there a rule? Examples from three tropical species. Geophysical Research Abstracts 11, EGU2009-0, 2009.
Aubert, A., Lazareth, C.E., Cabioch, G., 2008. Sclerochronological and 18O study of the giant clam Hippopus hippopus shell. Application to Sea Surface Temperatures reconstructions, EGU General Assembly 2008. Geophysical Research Abstracts, Vienna, Austria, pp. EGU2008-A-06113.
Lazareth, C.E., Liétard, C., Pierre, C., Ortlieb, L., 2008. Inter-individual and inter-site reproducibility of δ18O profiles across Protothaca thaca (Bivalvia, Veneridae) shells from Peru and Chile, EGU General Assembly 2008. Geophysical Research Abstracts, Vienna, Austria, pp. EGU-2008-A-06203.
Gosselin, M., Fernandez, E., Ortlieb, L., Velasco, F., Lazareth, C.E., 2007a. Growth rate patterns in Trachycardium procerum (Mollusca) shells from coastal Peru and relationships with ENSO-related environmental parameters, 1st International Sclerochronology Conference, 17-21 July, Saint Petersburg, Florida (USA), p. 57.
Lazareth, C.E., Guzmán, N., Poitrasson, F., Ortlieb, L., Cuif, J.P., 2007a. Microstructural and geochemical patterns at the nyctemeral scale in the Concholepas concholepas (Gastropoda) shell, 1st International Sclerochronology Conference, Saint Petersburg, Florida (USA), p. 89.
Lazareth, C.E., Le Cornec, F., Elliot, M., Cabioch, G., 2007b. High-resolution calibration of geochemical proxies in the shell of a laboratory grown giant clam (Tridacna squamosa), 1st International Sclerochronology Conference, 17-21 July, Saint Petersburg, Florida (USA), p. 88.
- Revues de presse
-- Sciences au Sud - Le journal de l’IRD 39 (mars/avril/mai 2007, p. 3) El Niño laisse ses empreintes sur les coquillages
-- L'étudiant Magazine (Janvier 2006) - Que faire après une licence en Sciences de la Terre, p. 46-47.
-- National Geographic (Janvier 2001) - Levend fossiel gebruikt als klimaatmeter. (Un fossile vivant utilisé comme enregistreur du climat). Nederland-België.
-- Le Vif/L'express (16 juin 2000) - L'éponge moucharde, p. 18.
Vulgarisation
Participation à l’exposition « Nouvelle-Calédonie : Terre de corail » à l’Aquarium de la Porte Dorée, Paris, du 25 novembre 2008 au 19 avril 2009. Diaporama, prêt d’objets.
Participation au DVD Climatologie, pour le Centre National de Documentation Pédagogique (CNDP). Tournage sur Bondy le 30/06/2008.
Atelier « Coraux et récifs d'hier et d'aujourd'hui » au « Village des Sciences », Fête de la Science, Brest, du 21 au 23 Novembre 2008. Mise en place de l’atelier et accueil du public.
Mise en place d’une vitrine « archives biocarbonatées du climat » pour la « Ville Européenne des Sciences », Grand Palais, Paris, du 14 au 16 Novembre 2008.
Participation à l’exposition « Les récifs coralliens de la France d'outre-mer » à l’Aquarium de la Porte Dorée, du 4 juillet au 2 novembre 2008. Diaporama, prêt d’objets.
Lazareth, C.E. (2007) « Etude du climat à travers les coquilles de Bénitiers » sujet Canal IRD Juillet. http://www.canal.ird.fr/canal.php?url=/programmes/recherches/lazareth/index.htm
Cabioch, G. & Lazareth, C.E. (2005) - Corail et climat. Fête de la Science, Poindimié, Nouvelle-Caldéonie, Décembre 2005.
Lazareth, C.E. (2005) - Des biocarbonates marins comme enregistreurs du climat, Fête de la Sience, IRD Ile-de-France, 10-13 octobre.
Lazareth, C.E. (1997) - Origine géographique des pierres de lest du littoral de Poitou-Charentes "La géologie au service de l'histoire", Journées de la Recherche, Université de La Rochelle, Conseil Régional Poitou-Charentes, 27 juin.
Lazareth, C.E. (1995) - Géologie et pétrologie au service des recherches archéologiques : l'exemple des pierres de lest, Sciences en fête, La Rochelle.
Lazareth, C.E. (1995) - Les pierres de lest de Brouage, Séminaire F.L.A.S.H. (Faculté des Langues, Arts, Sciences Humaines et sociales).

Planète

Paléontologie

Claire E Lazareth

personnalité

31/08/2006

-- Né au Creusot (71) en 1965 où j'ai suivi toute ma scolarité jusqu'au bac D
-- Premier et second cycle universitaire à l'Université de Bourgogne (Dijon) de 1884 à 1988
-- Diplôme d'Etudes Approfondies puis Thèse de Biologie Forestière à l'Université Henri Poincaré, Nancy I, entre 1989 à 1994.
-- Recruté comme Ingénieur de Recherche à l'INRA depuis fin 2001, c'est-à-dire bien après ma thèse, après avoir occupé des fonctions de chargé d'études contractuel, sur des sujets passionnants mais dans des situations relativement précaires, auprès de divers organismes privés et publics de 1990 à 2001 (Vilmorin SA, Sol conseil - Strasbourg, Département Santé des Forêts - Ministère de l'Agriculture, Office National des Forêts),

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Botanique

Vincent Badeau

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29/04/2006

Michel MOUZE est né le 14 mai 1945 dans les Ardennes. Il passe son bac à l'école normale d'instituteurs de Charleville, puis continue en biologie à l'université de Lille I. En 1966 il est nommé assistant à l'institut de Biologie animale, où il fait une thèse (soutenue en 1978) sur la croissance du système nerveux des insectes (modèle étudié : l'œil composé de la libellule).Au cours de l'été 1980 il effectue un stage de vol libre en deltaplane, et là, c'est la surprise pour le biologiste : comment les oiseaux planeurs, qu'il côtoie en vol, parviennent-ils à rester en l'air aussi longtemps sans battre des ailes, alors que le pilote a tant besoin d'instruments divers pour les imiter ? Michel Mouze changera alors de thème de recherche et se consacrera désormais à l'étude de la technique de vol des grands rapaces planeurs.L'oiseau choisi sera le vautour fauve qu'il ira observer et filmer dans les Causses, les Pyrénées et en Espagne.Passionné par le vol des animaux, il attache une grande importance aux actions dites de « vulgarisation » dans ce domaine, et collabore régulièrement avec des revues de nature et de sports aériens. Le budget accordé par l'Université étant très insuffisant, les actions suivantes lui permettent de financer ses recherches sur le vol des oiseaux :- conférences sur le vol animal,- participation à des créations muséographiques : pour le « belvédère des vautours » (vallée de la Jonte, Lozère), la « falaise aux vautours » (vallée d'Ossau, Pyrénées Atlantiques), expositions sur le thème du « Vol » (Forum des Sciences, Villeneuve d'Ascq, Nord),- publication de nombreux articles de vulgarisation sur le vol animal dans des revues ou des guides « grand public » : « Guide des Causses et des gorges ». « Vol Libre Magazine », « Parapente Magazine », « Ascendances », « Cross Country », « VSD Nature », « Vol Passion », « Science et nature », « Aérial ».- collaboration en qualité de conseiller scientifique à des émissions télévisées (« Ushuaïa », TF1, 1993 - « C'est pas sorcier » FR3, 1997 - « la Nature des Champions FR2, 2000)- participation à un documentaire animalier sur le vol des vautours, film de 52' (FR3) (scénario et commentaire, participation au tournage). Ce film, intitulé « Vol au-dessus d'un nid de vautours », a reçu le Grand Prix du Festival du film de St-Hilaire 2002.Parallèlement, Michel Mouze publie en 1998 un ouvrage de vulgarisation intitulé : « La pompe à Jules, ou les mémoires d'un vautour fauve » aux éditions Loubatières. Présenté sous la forme d'un roman, cet ouvrage traite de la réintroduction des vautours fauves dans les causses, ainsi que de leur technique de vol et de leur biologie. Ce roman, qui recevra le Prix Fernand MERY et le Prix du SUD, sera réédité en 1999, puis repris en 2002 par les éditions MILAN, Toulouse, sous le titre : « Du vent dans les plumes »).La suite de ce roman paraît en avril 2006 aux éditions Pyrémonde (Pau) sous le titre « Vol bivouac pour un vautour, ou les réfugiés de la pompe à Jules ». Dans ce récit, Michel Mouze met en scène d'autres espèces emblématiques (loup, bison, castor, chevaux de Przewalski…) afin de sensibiliser le lecteur aux problèmes rencontrés lors de la préservation de ces espèces.Quelques références bibliographiques :1993 – Les Oiseaux et le Vol libre. O.R.F.O., vol 63, n°1, 14-34.1995 – Le vol en tandem du Vautour fauve (Gyps fulvus). Can. J. Zool., vol 73, 11, 2144-2153 (Coll. C. Bagnolini).2001 – Une méthode simple de mesure de la vitesse d'un oiseau en vol. Alauda. 69, 3, 387-395.Romans :- « LA POMPE A JULES, ou les mémoires d'un vautour fauve » 1998, éditions Loubatières, Toulouse. (Prix Fernand MERY et Prix du SUD). Repris en 2002 par les éditions Milan Toulouse, sous le titre « Du vent dans les plumes ».- « VOL BIVOUAC POUR UN VAUTOUR, ou les réfugiés de la Pompe à Jules » 2006, éditions Pyrémonde (Pau). Dans ce récit, Michel Mouze met en scène d'autres espèces emblématiques (loup, bison, castor, chevaux de Przewalski…) afin de sensibiliser le lecteur aux problèmes rencontrés lors de la préservation de ces espèces.- 3ème tome des Chroniques de la Pompe à Jules, intitulé « UNE LIBELLULE CHEZ LES VAUTOURS ».Où nous retrouvons le narrateur, l’ami de Jules, en bien fâcheuse position : il vient de se réveiller au fond d’un aven, seul, blessé et dans l’incapacité d’en sortir par lui-même. Comment s’y est-il retrouvé ? Ne se connaissant pas d’ennemi, il croit être victime d’une mauvaise plaisanterie, mais comme le temps passe et que personne ne vient le sortir de là, il commence à douter. Pour comprendre ce qui lui est arrivé, il se remémore ses derniers jours passés à l’air libre, et devine qu’il a été agressé et abandonné dans cette grotte... Comment va-t-il se sortir d’une situation aussi désespérée ? (Parce qu’il va s’en sortir, rassurez-vous, sinon il ne serait pas là pour vous conter son aventure...) Et quel rapport entre ses malheurs, des militaires rencontrés sur le Causse, et une libellule qui rôde dans les falaises ? Et que devient Jules, notre vautour préféré, et le reste de sa troupe ? Tout en tentant d’éclaircir les mystères de ce troisième roman de la trilogie « Chroniques de La Pompe à Jules », l’auteur nous dévoile par petites touches, et dans un langage très imagé, de nouveaux aspects de la vie des oiseaux, et nous fait pénétrer dans l’intimité d’espèces animales méconnues habitant sur le Causse.

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Zoologie

Michel Mouze

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29/04/2006

C'est à l'Université de Poitiers que j'ai commencé mes études supérieures (1er et 2ème cycles). En 1972, souhaitant effectuer un 3ème cycle en m'intéressant à l'évolution biologique, il m'a fallu aller à Paris, et plus exactement au laboratoire d'évolution des êtres organisés, où j'ai préparé un DEA puis une thèse (de 3ème cycle). 
Dans ce cadre, et jusqu'en 1977, mes recherches ont porté sur des Lépidoptères. 
Au moment de la fin de ma thèse, l'Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) cherchait une personne formée à la génétique des populations pour participer aux études sur des Hyménoptères parasitoïdes destinés à être utilisés en lutte biologique contre certains Lépidoptères ravageurs des cultures. C'est ainsi que je suis devenu chercheur au laboratoire de lutte biologique d'Antibes.
Les parasitoïdes étudiés étaient les Trichogrammes auxquels j'ai consacré ma thèse d'Etat, et je suis donc maintenant spécialiste de ces insectes.En 1986, j'ai demandé ma mutation au laboratoire associé entre l'INRA et l'INSA de Lyon, situé à Villeurbanne. Je suis encore dans cette structure qui est devenue l'Unité mixte de recherche INRA/INSA de Lyon avec un nouvel intitulé, Biologie Fonctionnelle, Insectes et Interactions. J'y poursuis mes recherches sur la systématique et la génétique des Trichogrammes, mais j'y ai aussi entrepris l'étude de la symbiose de ces insectes avec une bactérie du genre Wolbachia.
Ces recherches ont permis de nouer de nombreuses collaborations dans le monde entier. C'est toutefois avec trois pays très intéressés par la lutte biologique que j'ai actuellement le plus de contacts, le Maroc, la Syrie et surtout l'Uruguay. Ceci me conduit notamment à donner chaque année des cours à l'Université de la République à Montevideo.
Bibliographie (récente et sommaire)
- Pintureau B. 1998. Une extraordinaire biodiversité utile à la protection des plantes. In Ecologie et Civilisation, Ed. A. Pélosato, Naturellement, Pantin : 171-190.- Pintureau B., Chapelle L. & Delobel B. 1999. Effects of repeated thermic and antibiotic treatments on a Trichogramma (Hym., Trichogrammatidae) symbiont. J. Appl. Entomol., 123 : 473-483.- Pintureau B., Chaudier S., Lassablière F., Charles H. & Grenier S. 2000. Addition of wsp sequences to the Wolbachia phylogenetic tree and stability of the classification. J. Mol. Evol., 51 : 374-377.- Pintureau B., Grenier S., Boléat B., Lassablière F., Heddi A. & Khatchadourian C. 2000. Dynamics of Wolbachia populations in transfected lines of Trichogramma. J. invertebrate Pathol., 76 : 20-25.- Pintureau B., Grenier S., Heddi A. & Charles H. 2002. Biodiversity of Wolbachia and of their effects in Trichogramma (Hymenoptera : Trichogrammatidae). Ann. Soc. entomol. Fr., 38 : 333-338.- Pintureau B., Grenier S. & Rigaud T. 2001. How do Wolbachia symbionts increase the proportion of females in their hosts? In Cellular Origin and Life in extreme Habitats; Symbiosis, Mechanisms and model Systems, Ed. J. Seckbach, Kluwer Acad. Pub., Dordrecht (Pays- Bas) : 645-662.- Pintureau B., Lassablière F., Daumal J. & Grenier S. 2002. Does a cyclic natural thermal cure occur in Wolbachia-infected Trichogramma species? Ecological Entomol., 27 : 366-372.- Pintureau B., Pizzol J. & Bolland P. 2003. Effects of endosymbiotic Wolbachia on the diapause in Trichogramma hosts and effects of the diapause on Wolbachia. Entomol. exp. appl., 106 : 193-200.

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Botanique

Bernard Pintureau

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31/03/2006

Philippe Gerrienne est Chercheur Qualifié du Fonds National pour la Recherche Scientifique dans l'unité « Paléobotanique, Paléopalynologie et Micropaléontologie » du Département de Géologie de l'Université de Liège (Belgique). Il est également responsable des enseignements de Paléobotanique et de Xylologie. Son principal domaine de recherches est l'étude des toutes premières plantes terrestres, leur systématique, leur biologie et leur distribution géographique.
Le parcours scientifique de Philippe Gerrienne a débuté en 1982 par l'étude des plantes fossiles d'une localité belge du Dévonien inférieur (vieille donc d'à peu près – 400 millions d'années). Ensuite, il a réalisé une thèse de doctorat sur l'ensemble des localités belges de la même époque. A cette occasion, il a découvert plus d'une dizaine d'espèces et de genres nouveaux, dont certains appartiennent à des familles jusque là inconnues. En 1993, il est nommé Chercheur qualifié du FNRS et élargit son champ d'intérêt d'une part aux plantes fossiles d'âge dévonien trouvées par exemple au Brésil ou au Maroc, et d'autre part à des fossiles végétaux plus récents (Dévonien moyen ou supérieur, Carbonifère, Tertiaire ou même subactuels).
Il a organisé, co-organisé ou participé à des missions de récoltes de fossiles dévoniens aux quatre coins du monde (Australie, Brésil, Chine, Maroc). Pendant plusieurs années, il a en outre enseigné la biologie végétale aux futurs biologistes et géologues de l'Université de Liège. Il participe régulièrement à des activités de vulgarisation scientifique, qu'il affectionne tout particulièrement.
Philippe Gerrienne a reçu en 1994 le Prix du Concours annuel, et en 2003 le prix « Suzanne Leclercq » de l'Académie Royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique

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Botanique

Philippe Gerrienne

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05/03/2006

Ingénieur d'études - Université Pierre et Marie Curie (Paris 6) Docteur ès Sciences
De 1964 à 1998, j'ai travaillé en collaboration avec le Professeur Jean-Claude Roland sur la paroi végétale (microscopie photonique et électronique), au sein de l'équipe des Biomembranes de l'Ecole Normale Supérieure de la rue d'Ulm. 
C'est dans ce cadre que j'ai, en 1987, soutenu une Thèse sur l'ultrastructure de la paroi cellulaire végétale en m'intéressant à certaines parois particulières comme celles du bois et du papyrus.
Depuis 1999, je travaille dans l'équipe « Biologie et Multimédia » du Professeur Roger Prat, à l'UPMC. Cette équipe crée des documents pédagogiques de Biologie qui permettent d'animer plusieurs sites web, en particulier :http://www.snv.jussieu.fr/bmedia/

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Botanique

Michèle Mosiniak

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13/12/2005

Né le 1er Décembre 1942
Directeur de Recherche CNRS 1re classe
Actuellement :
* Responsable de l'équipe « Écologie comportementale » au CEFE & du programme ETHOTAAF de l'Institut Polaire.CEFE - CNRS 1919 Route de Mende, 34293 Montpellier cedex 5
Domaine de recherche : stratégies de reproduction des oiseaux et mammifères en particulier Antarctiques & marins (écologie évolutive, écologie comportementale, biologie de la conservation). 
1985 à 1998 
* Directeur du Centre d'études biologiques de Chizé (Unité propre de Recherche 4701 du CNRS).
1994 à 1998
* Responsable du groupement de recherche « Écosystèmes polaires & anthropisation » (Programme Environnement du CNRS) comprenant 12 équipes et 50 chercheurs.
1999 à 2001
* Responsable du programme interdisciplinaire Environnement, Vie et Société du CNRS « Les îles australes, observatoires de l'anthropisation accélérée des écosystèmes marins et terrestres ».
2000 à 2002
* Responsable de la « Zone-Atelier de Recherches sur l'Environnement Antarctique et Subantarctique » (Réseau d'observatoires à long terme du programme Environnement, Vie et Société du CNRS)
1990 à 2000
* Membre du Conseil scientifique et du Comité d'éthique de l'Institut français pour la recherche et la technologie polaires.
1990 à 1994
* Secrétaire général de la Société française d'écologie.
1992 à 1994
* Vice-Président de la Fédération européenne d'écologie.
1993 à 1997
* Chargé de mission à la Direction des sciences de la vie du CNRS.
Ses Prix
1982 : lauréat de l'Académie des sciences (Prix Boisteau-Blutel).
1997 : prix Robert Cushman Murphy de la Colonial Waterbird Society.
2000 : prix Mottard de l'Académie des sciences.
2001 : grand prix du festival international du film scientifique (Nancy).
Ouvrage 
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Quoi de plus saugrenu que d’élever un loup dans un appartement, en famille, en plein centre-ville ? C’est, paraît-il, impossible, mais la famille ne le savait pas et c’est cette aventure insolite et unique, simplement due à un retard dans la construction de l’enclos, qui est contée 35 ans plus tard.
On verra que les anecdotes inimaginables et touchantes de cette famille recomposée extraordinaire n’ont pas manqué et que c’est plutôt les humains qui ont souffert, Kamala s’étant épanouie dans cette vie contre-nature comme trente photographies l’attestent. 
Divers 
* Vingt-deux missions de longue durée, le plus souvent dans les Terres australes et antarctiques françaises (75 mois en tout, dont un hivernage en Terre Adélie de 14 mois).
* En près de 30 années d'activité, près de 200 articles scientifiques ont été publiés, la plupart dans des revues de rang A (2 dans Nature), un livre en anglais sur la communication chez les manchots a été publié en 1982 chez Paul Parey. 
* Doctorat d'État soutenu en janvier 1978 à l'université de Montpellier 2 (La communication chez les manchots et son aspect évolutif).
* Participation à divers enseignements de DEA.
* Organisation de six colloques nationaux et internationaux.
* Conférencier invité chaque année dans des congrès internationaux.
* Nombreux articles de vulgarisation (La Recherche, Pour La Science, etc.). Coordination de deux volumes de la collection « Pour la Science » sur les sociétés animales et du numero special de juillet 2001 du mensuel sur la vie autour de l'Antarctique.
Réalisation de 5 films produits par le CNDP - SFRS
1985 Crozet, l'archipel aux 25 millions d'oiseaux.1990 Le paradoxe des Empereurs (21 prix dans les festivals internationaux de films scientifiques).1990 L'Oasis des glaces1998 Manchot royal, le retour (1 prix).1999 La signature vocale des manchots (3 prix).

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Zoologie

Pierre Jouventin

personnalité

09/12/2005

Je suis né à Senlis dans l'Oise où j'ai fait mes études secondaires jusqu'au baccalauréat, session biologie (Bac D), que j'ai obtenu en 1984. A cette période je n'avais aucune idée du métier que je souhaitais faire. Ma seule exigence était d'éviter l'ennui. Ainsi la façon la plus commode de ne pas tomber dans une routine quotidienne était de chercher et d'apprendre en permanence. La recherche était donc ma voie et encore aujourd'hui, chaque jour, j'ai besoin d'apprendre quelque chose de nouveau pour me satisfaire. Si je suis devenu chercheur c'est très certainement parce que je m'ennuie très vite.
En revanche, ma passion pour les plantes est venue plus progressivement, sans doute attiser par ma curiosité pour ces êtres étranges mais vivants. Travailler sur le règne végétal c'est avant tout s'affranchir du modèle animal, c'est à dire de notre mode de fonctionnement qui repose sur les lois de la dépendance alimentaire et de la prédation. Les plantes sont énergétiquement autonomes puisqu'elles fabriquent elles-mêmes leur matière carbonée tandis que les animaux ne peuvent que la transformer. Elles sont immobiles ce qui leur confère une faible dépense énergétique et leur développement repose, au moins chez certaines, sur les concepts d'immortalité ou de dormance, de clonage ou d'hybridation, de régénération ou de totipotence tandis que ces propriétés restent inexploitées (ou sous-exploitées) dans le règne animal. Toutes ces différences sont passionnantes et demande un effort permanent pour se maintenir à l'écart du modèle animal, c'est-à-dire du nôtre. Cette difficulté est devenue, en réalité, une passion et parfois encore j'ai l'impression d'étudier des organismes appartenant à la science-fiction; vivants mais reposant sur des modes de vie très différents des nôtres. 
Parcours Universitaire
1984 - Bac D, ‘session biologie'1985 - Deug B, Biologie, Université de Lille1986 – Licence, Biologie des organismes et des populations, Montpellier II1987 – Maîtrise, Biologie des organismes et des populations, Montpellier II1991 - D.E.A., Botanique Tropicale, Montpellier II1993-1997 - Doctorat, ‘Ecologie des populations – Option biologie végétale tropicale', Jussieu, Paris VI 
Parcours professionnel
Je suis botaniste spécialisé dans les forêts tropicales. J'ai commencé ma carrière professionnelle en 1987 en étant recruté à l'ORSTOM (actuellement l'IRD) de Papeete (Tahiti) comme botaniste, volontaire à l'aide technique, dans le but de démarrer un programme de recherche sur une plante introduite et envahissante, Miconia calvescens DC. Après deux ans passés en Polynésie, je parcours la planète, pour m'imprégner des différentes forêts qui caractérisent le monde tropical. Je visite et observe ainsi les forêts d'altitude de Sumatra, les forêts sèches et humides de Thaïlande, la canopée des forêts du Cameroun, les forêts de transition tempérée/tropicale de la Nouvelle Zélande, les forêts insulaires de la Polynésie, de la nouvelle Calédonie, du Sri Lanka ou de la Guadeloupe pour arriver en 1993 en Guyane française où j'étudie, pour mon doctorat, les modalités d'occupation de l'espace par les arbres en forêt, c'est-à-dire l'organisation spatiale des arbres les uns par rapport aux autres. Ensuite, comme tous les étudiants titulaires d'un doctorat, je passe 4 ans à naviguer entre les petits contrats d'expertise. C'est en août 2001 que j'intègre le CIRAD (Centre de Coopération Internationale de Recherche Agronomique pour le Développement) pour partir étudier et caractériser le fonctionnement des forêts sèches sahéliennes du Mali.
Mon ambition est simple : connaître toutes les forêts et toutes les espèces végétales du monde ! Cette ambition irréaliste me permet alors d'aborder ma passion avec une certaine sérénité, sans compétitivité et surtout sans aucun complexe.
Livre
Biodiversité au Sahel
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Botanique

Philippe Birnbaum

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30/11/2005

1 - DIPLOMES : 
Thèse de Doctorat de l'Université de la Rochelle, Biologie cellulaire et patbologie (2001). Bonamia ostreae, parasite de l'huître plate, Ostrea edulis : sa position taxonomique parmi les parasites du groupe “microcell”, analyses des interactions hôte/parasite chez plusieurs populations d'huîtres plates. 204pp. Mention très honorable avec les félicitations du jury. 
Thèse de l'Ecole Pratique des Hautes Etudes (1997). « La bonamiose : caractérisation du parasite Bonamia ostreae et étude de ses interactions avec l'hôte l'huître plate, Ostrea edulis » 173pp. Mention très honorable avec les félicitations du jury.
 2 - EXPERIENCES PROFESSIONNELLES
** De 1984 à 1992 : IFREMER, Laboratoire de la Trinité sur mer
- Laboratoire d'épidémiologie surveillance/vigilance des mollusques bivalves marins : Epidémiologies descriptive et analytique des parasitoses des principales espèces de mollusques bivalves marins.
** De 1992 à 2002 : IFREMER, Laboratoire de Génétique et Pathologie - la Tremblade : Cadre de recherche
- Caractérisations histologique, ultrastructurale et moléculaire des parasites du groupe « microcell » affectant les huîtres (Bonamia ostreae, Bonamia exitiosus, Mikrocytos mackini, Mikrocytos roughleyi..)
- Mise au point de nouvelles techniques d'identification de ces agents pathogènes et validation pour leur usage en diagnostic (OIE) (Ac poly et monoclonaux, PCR, Hybridation in situ)
- Développement de la pathologie expérimentale en relation avec l'épidémiologie descriptive
- Etude des mécanismes de défense, in vivo et in vitro, des mollusques bivalves dans un modèle de parasitisme intracellulaire Bonamia ostreae - hémocyte d'huître plate (cytomètrie en flux)
** Depuis juillet 2002 : IFREMER, Laboratoire d'Aquaculture Tropicale, Tahiti : Responsable de l'équipe physio-immuno-pathologie
- Mise en place d'un réseau de surveillance pathologique des huîtres perlières en collaboration avec le Service de la perliculture (dispositif de veille, plan d'échantillonnage, procédures d'urgence en cas de mortalités anormales…)
- Etudes des mécanismes cellulaires et moléculaires de la greffe des huîtres perlières : mise au point de marqueurs moléculaires de minéralisation pour la sélection des greffons et l'étude fonctionnelle des sacs perliers (RT-PCR, expression des gènes, HIS)

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Zoologie

Nathalie Cochennec-Laureau

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31/08/2005

Diplômes: 
1972 : Licence en Sciences Naturelles, Diplôme d'Etat, Lausanne.Spécialités : chimie générale, physiologie humaine, microbiologie.1974 : Formation pédagogique (obligatoire en Suisse !) pour enseigner au secondaire inférieur et supérieur soit de 10 à 20 ans.Spécialités :didactique de sciences et de mathématiques, psychopathologie infantile.Une attestation de l'Académie de Nantes pour une équivalence Bac +5 …
Expérience professionnelle
Depuis octobre 2000 
Création d'une entreprise de photographie de nature, paysages et prise de vue scientifique, avec mon mari en Vendée.
Reportage et prise de vue en Namibie, Afrique du Sud et Australie en 2001
Août 1990 – septembre 2000
Titulaire d'un poste de biologie et chimie dans le secondaire supérieur au Gymnase de Nyon en Suisse, près de Genève.
Professeur en échange à Montréal pour un enseignement de chimie : année scolaire 1992-93 dans un établissement public de 15000 élèves et adultes.
Jusqu'en août 1990
Enseignement au Collège de Béthusy, secondaire inférieur, Lausanne.
Cours donné à l'Université Populaire Formation des adultes, Lausanne et Vevey: Le Léman, un écosystème (8x2heures hebdomadaires)
Activités de recherche scientifique, ma foi bien anciennes maintenant !Pr. Bonifas, UNIL, Fac de Médecine, participation à une étude sur le Staphylocoque Doré.Dr.Neukomm, UNIL, Fac de Médecine, mise au point de techniques de détection des métabolites de la morphine dans l'urine des toxicomanes par chromatographie en phase gazeuse, sous la direction du Dr. Vu Duc.
Formation continue 
APBG : Association des Professeurs de Biologie et de Géologie. FranceEPFL : Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne. Suisse.UNIL : Université de Lausanne (VD - Suisse).SSPES : Société Suisse des Professeurs de l'enseignement secondaire.
Ecologie de la forêt, Dr Lasserre (WWF) , CPF, 1986-1987.Ecologie: la colonisation des sols, Val Bavona (Tessin), CPS, SSPES. 1986. Ecologie du châtaignier, Val Bavona (Tessin), CPS, SSPES, 1987.Paléontologie Humaine : Préhistoire de la Vallée de la Dordogne, Les Eyzies, France. Prof. Bouvier, Université de Bordeaux III, CPS, SSPES, l989. Géographie : La Suisse, du paysage naturel au paysage construit. Prof. Racine, Institut de Géographie. CPF, UNIL, l989.Géographie: Géomorphologie générale et climatique. Cours de licence en géographie. Prof. Winistörfer, UNIL l989. Géographie: Quaternaire. Cours de licence en géographie. Prof. Winistörfer , UNIL l989. Santé et environnement, Pollution de l'air. Prof Giovanonni. IGE, EPFL 1989 . Evolution des populations animales. Approche quantitative en écologie appliquée. Prof. Arditi. 3ème cycle UNIL, 1990.Compostage, comment imiter la nature, Lugano (Tessin), CPS, SSPES, 1991Didactique des sciences : nouvelles méthodes, Bienne, CPS, SSPES, 1992Philosophie des sciences, Montréal, 1992-1993.Génétique, Montréal, 1992-1993Canada : géographie générale, Montréal, 1992-93Paléontologie Humaine : Les saisons préhistoriques, Ecologie des Magdaléniens, Les Eyzies, France. Prof. Bouvier, Université de Bordeaux III, CPS, SSPES, 1994L'eau dans l'univers. Cours de l'Assemblée Générale de l'APBG, Paris, 1999. 
Depuis 2004, inscription à l'Université permanente de Nantes avec cette année une série de visite des grands labos de recherche de la région, ceci dans le but de connaître un peu mieux ce qui se fait dans ma région, puisque j'ai choisi d'y habiter.

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Botanique

Claire König

personnalité

09/05/2005

Docteur es sciences
- Thèse de Doctorat d'Etat soutenue en 1977, intitulée : "Etude cytologique, cytochimique et histoautoradiographique du Viscum album L. (Loranthacées)".
- De 1969 à 1977 : étude des interactions entre le gui et son hôte, le pommier, dans le cadre du Doctorat d'Etat.
- De1977 à 2000, responsable de l'équipe "Phanérogames parasites" du laboratoire de Cytologie Expérimentale et Morphogenèse Végétales (Université Paris 6) avec trois plantes parasites principales : le gui européen, les Striga de la zone sahélienne et Orobanche crenata sur fève (Afrique du Nord et Moyen Orient).
- Depuis 2000, responsable du laboratoire de Parasitologie Végétale (Université Paris 6) comprenant 3 enseignants-chercheurs, 4 techniciens et plusieurs doctorants. En plus des précédentes espèces de plantes parasites, le laboratoire a pris en charge le problème de l'orobanche rameuse en France.
Enseignement de 1er, 2ème et 3ème cycles avec une spécialisation sur les associations durables.

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Botanique

Georges Sallé

personnalité

21/10/2004

Je m'intéresse aux sciences naturelles. En 1973 j'ai obtenu un diplôme d'études approfondies en biologie végétale option écologie.
Je suis technicien (botaniste) à l'université Pierre et Marie Curie (Paris-VI). J'ai exercé dans une préparation au concours de recrutement d'enseignants de sciences naturelles du secondaire. Par goût j'ai suivi des enseignements de didactique des disciplines et d'histoire des sciences.

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Botanique

Jean-Pierre Rubinstein

personnalité

17/10/2004

- Professeur de physiologie végétale
- Université Pierre et Marie Curie (Paris 6)
- Agrégé, Docteur es sciences
 
- Soutient sa thèse sur "l'isolement et l'étude des protoplastes végétaux" en 1973
- De 1974 à 1997 : Recherche sur la croissance des cellules végétales, la paroi cellulaire et la régulation de croissance par les hormones. Microscopie électronique, simulations par ordinateur et mise au point d'auxanomètres. Travaux réalisés à l'Ecole Normale Supérieure de la rue d'Ulm puis à l'Intitut Jacques Monod.
- Auteur de "l'expérimentation en physiologie végétale" HERMAN ed. (1993)
- Depuis 1997, responsable du laboratoire "Biologie et Multimédia" de l'Université Paris 6
Ce laboratoire comprenant une dizaine d'enseignants-chercheurs et de techniciens de disciplines diverses crée des documents pédagogiques dans les différentes disciplines de la Biologie. Ces documents sont placés sur le site : 
http://www.snv.jussieu.fr/bmedia
Il participe aussi, en collaboration avec l'école normale supérieure, à un site d'aide et de recyclage aux professeurs de Biologie du second degré :
http://www.snv.jussieu.fr/vie

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Botanique

Roger Prat

personnalité

01/10/2004

- Etudes au Lycée Henri IV de Paris de 1944 à 1960- Ingénieur ENSIA (Ecole Nationale Supérieure des Industries Agricoles et Alimentaires) en 1963- Ph. D. de l'Université de Californie de Davis (USA) en 1970. Thèse sur les composés volatils du poivre noir sous la direction du Professeur Walter G. JENNINGS- Chercheur à l'I.N.R.A. (Institut National de la Recherche Agronomique) de 1965 à 1970.- Maître-assistant, puis Maître de conférences et professeur de l'enseignement supérieur agricole à l'E.N.S.I.A. de 1970 à 2000- Responsable de la Chaire de " Chimie des substances naturelles et des additifs alimentaires" avec la direction d'un laboratoire, "Antioxydants, Arômes, Colorants "- Co-responsable du Troisième cycle de Sciences alimentaires (ENSIA, Universités de Paris VI et de Paris XI) de 1972 à 2000- Directeur de la Maison des Industries Agricoles et Alimentaires à la Cité Internationale Universitaire de Paris de 1971 à 1992.- Diverses missions aux Etats-Unis, en Algérie, Allemagne, Angleterre, Belgique, Espagne, Italie, Martinique, Suisse, Turquie, au Costa Rica, Maroc, à Cuba et l'île de la Réunion.- En retraite au 1er septembre 2000 et nommé professeur émérite de l'ENSIA depuis cette date.- Membre du Conseil scientifique de la Société Scientifique d'Hygiène Alimentaire (S.S.H.A.)
- Membre du Conseil d'administration de la Fondation Hellénique à la Cité Internationale Universitaire de Paris- Membre du comité d'organisation des Entretiens de Belley- Conseiller auprès des Editions Jean Lenoir- Chevalier dans l'ordre des Palmes académiques- Officier de la Confrérie des Chevaliers du Taste-Fromage de France
Des articles scientifiques, des revues bibliographiques et ouvrages sur :- La chimie des arômes et la compositions en composés volatils :- Huiles essentielles d'Epices et d'Herbes aromatiques : Poivre noir, Thyms, Armoises (Artemisia herba alba), Persil (Petroselinum hortense Hoff.), Origans du Maroc (Origanum compactum Benth. and Origanum elongatum Emb. et Maire), Cardamome (Ellettaria cardamomum Maton), Sauge, Marjolaine (Majorana hortensis Moensch), Lavandin grosso, Eucalyptus du Maroc (Eucalyptus globulus), Menthe (Mentha sylvestris), Basilic, Muscat de Frontignan- Divers champignons sauvages (Marasmius oreades, Morchella conica, Lepista nuda, Clitocybe nebularis et Hygrophoropsis aurantiaca), - Fleurs de sureau séchées (Sambucus nigra L.), bourgeons de tilleul (Tilia cordata Mill.), Absolue de Narcisse.- Produits de dégradation thermique (qualité des arômes après séchage des plantes aromatiques, réactions de Maillard, dégradations de composés d'arômes).- Les Séparations chromatographiques (GC, HPLC, SFC, SFC-FTIR).- L'Extraction par distillation à la vapeur d'eau et par le dioxyde de carbone (Poivre, vanille, lilas et rose).- Les Antioxydants :- Utilisation d'un nouveau test pour comparer l'activité anti-oxydante du BHA, du BHT, des tocophérols et d'extraits de romarin et de sauge.- Comparaison de l'activité anti-oxydante de quelques acides-phénols: relation structure-activité.- Composés antioxydants de la sauge- Activité antioxydante et composition phénolique de divers extraits commerciaux de sauge et de romarin- Relation structure-activité de quelques antioxydants identifiés dans le romarin, la sauge et l'orge- Activité antioxydante de flavonoïdes et d'acides –phénols : corrélation avec leur structure chimique. Effets d'antagonisme et de synergie.

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Botanique

Hubert Richard

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06/04/2004

Formation 
DES d'Anthropologie biologique (ParisVII, 1979)
Doctorat en Chirurgie Dentaire (Paris V, 1980)
DEA d'Ecologie Animale (ENS, Paris VI, 1981)
Thèse de l'Université (Ecologie Animale) en préparation
Expérience professionnelle
 Auteur d'ouvrages scientifiques et de vulgarisation “nature et environnement notamment d'un ouvrage à paraître en septembre 2003 chez de la Martinière sur les changements climatiques et les écosystèmes et en 2004 un livre sur la biodiversité)
- packageur scientifique (Le Pré Carré)
depuis le 1er décembre 1998 
Responsable national des relations presse à la Ligue pour la Protection des Oiseaux 
Chargé d'études écologiques “free lance” : étude de diagnostique écologique et génie écologique. Etude menées actuellement :
- impact du réchauffement climatique sur les oiseaux (avec l'Institut Français de l'Environnement).
- impact des espèces invasives sur la biodiversité (avec la LPO).
Directeur de Publication de la revue ornithologique Ornithos.
mars 1993 – novembre 1998 
Responsable éditorial scientique/Editions Gallimard en charge du suivi éditorial scientifique, avec les missions de :
- mise en place et coordination de l'équipe éditoriale
- coordination du suivi éditorial en relation avec les équipes partenariat, contrôle de gestion et communication (service de presse)
- relations avec les partenaires institutionnels ou privés dans la conception de guides ou d'ouvrages spécialisés (Carnets de la nature)
novembre 89- mars 1993
Conseiller scientifique/Editions Nathan : attaché aux secteurs Grand Public, Jeunesse et Scolaire pour y assurer les missions de conception d'ouvrages ou de collections "Nature" pour la jeunesse et le Grand Public.
de mars 1982- à décembre 89 
Chargé d'études et de recherches écologiques à la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) en poste à Rochefort (17), puis à Paris, j'ai pu dans ce cadre :
- coordonner des études scientifiques nationales et internationales réalisées pour le ministère de l'Environnement et leur publication. 
- élaborer un plan de protection des sternes sur leurs lieux de migration (Sénégal en particulier) ;
- travailler en contact avec les organismes publics de gestion du patrimoine naturel Secrétariat de la Faune et de la Flore...);
- enfin participer à la vie de l'association en élaborant des stratégies particulières pour certains points de son développement (utilisation de l'outil informatique, réalisation d'ouvrages et de plaquettes pour le public, lancement des revues L'Oiseau Magazine et d'Ornithos).
Autres activités actuelles :
Auteur et journaliste/nature 
- Membre de l'association des Journalistes-écrivains pour la Nature et l'Environnement (JNE)
- Collaborateur régulier de magazines jeunesse et grand public : l'Oiseau Magazine (Conseiller scientifique), Ornithos (Directeur de Publication), Sciences et Nature, l'Express
- correspondant du Muséum National d'Histoire Naturelle
Traducteur d'ouvrages scientifiques pour Gallimard, Nathan, Larousse, Octavo, etc.
Ornithologue scientifique 
- Observation et étude des oiseaux dans leurs milieux (d'où de nombreux voyages en France et à l'étranger) ;
- Membre de la Commission de l'Avifaune Française.
- Publications scientifiques régulières dans des revues spécialisées nationales et internationales.
- Interventions lors de congrès scientifiques en France et à l'étranger 
Egalement :
Conseiller scientifique et participant à l'émission Ushuaïa avec Nicolas Hulot (2002).
Conseiller scentifique pour l'émission Zone Sauvage sur France 2 (décembre 1998 - janvier 2000)

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Zoologie

Philippe Dubois

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04/11/2003

Ingénieur Agronome, Docteur es-Sciences, est Directeur de Recherche à l'INRA.
Il a débuté son activité de recherche en 1975 dans le laboratoire de Physiologie Animale du Professeur Charles THIBAULT, à l'INRA de Jouy en Josas où il s'est intéressé au contrôle de l'activité métabolique des embryons de mammifères au début de leur développement. 
Son travail de thèse sur le comportement des cellules embryonnaires à très basse température a notamment permis la définition d'une méthode de congélation des embryons, largement utilisée depuis chez l'homme. De 1983 à 1990 il a poursuivi ses recherches à l'Institut Pasteur de Paris, dans l'Unité de Génétique des mammifères. Avec le Professeur Charles BABINET, il a été l'un des premiers à montrer, à l'aide d'un mutant naturel de souris, que des défauts d'interactions entre le cytoplasme de l'œuf fécondé et le génome embryonnaire en formation pouvaient se manifester tardivement sur le développement et compromettre la mise en place des premières différenciations cellulaires. Depuis 1991 il dirige, à l'INRA de Jouy en Josas, l'équipe de Biologie du Développement. 
Ses travaux portent maintenant sur la régulation de l'expression des gènes au début de l'embryogénèse avec comme application le clonage et la transgénèse. En 1998, son équipe a été l'une des premières au monde à démontrer la réalité du clonage somatique chez le bovin, une expertise qu'elle étend maintenant à la souris et au lapin. Depuis janvier 2000 , il est responsable de l'Unité de Biologie du Développement et Biotechnologie de l'INRA. 
Jean-Paul Renard est membre du Conseil Scientifique du Département de Physiologie Animale de l'INRA et de la section 28 « Biologie du Développement et Reproduction » du CNS du CNRS. 
Il est professeur consultant à l'Institut National Agronomique Paris-Grignon. 
Il a été membre du Comité National Consultatif d'Ethique pour les Sciences de la Vie et de la Santé de sa création en 1982 jusqu'en 1989, membre du Conseil d'Administration de l'INSERM de 1993 à 1996, membre des commissions spécialisées de l'INSERM de à et membre de la cellule "Sciences et Droit" du MRES de 1992 à 1995.

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Botanique

Jean Paul Renard

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02/10/2003

Comme je suis encore jeune (24 ans...), ma biographie n'est pas très fournie. J'ai eu mon bac S en 1996, puis je me suis d'abord dirigé vers la fac de médecine (PCEM1). Ayant échoué au concours, j'ai continué mon cursus scientifique à la faculté des sciences de Nantes (Deug, licence puis maîtrise en biologie cellulaire et physiologie, mention biologie générale et sciences de la Terre et de l'Univers).
En 2002, j'obtiens le CAPES de SVT et me voici enseignant, et serais en lycée cette année.

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Zoologie

Arnaud Salome

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21/09/2003

Formation scientifique, professeur de mathématiques pendant 8 ans, puis lexicographe en domaine occitan.
Je mène depuis 25 ans des recherches en ethnobotanqiue occitane, par dépouillements des sources et enquêtes sur le terrain, pour analyser le regard occitan sur l'environnement. Interventions dans des séminaires et colloques sur les paysages ou les plantes de la garrigue. 
Formatrice en ethnobotanqiue à l'IUFM.
Nombreuses émissions sur l'ethnobotanique à Divergence FM, radio locale de Montpellier. 
Deux émissions récentes sur France-Culture (Juin 2003, De Bouche à Oreille, une sur les "salades sauvages", l'autre sur les "asperges sauvages").
Encadrement de nombreuses sorties botaniques, particulièrement dans le cadre de la SHHNH (Société d'Horticulture et d'Histoire Naturelle de l'Hérault).Réalisation d'un sentier ethnobotanique à Saint-Gély-du-Fesc (34) et collaborations à celui du zoo de Lunaret à Montpellier,et au projet de sentier sur l'île du Frioul (Marseille).

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Botanique

Josiane Ubaud

personnalité

15/08/2003

Formation scolaire
1978 : BAC Technique F1 Lycée Jean Perrin – Marseille1983 : Brevet d'Officier Technicien de la Marine Marchande - ENMM de Marseille2001 : Licence de Biologie des Organismes Marins - Faculté de Luminy (COM)
2002 : TPM instructor Award - JIPM (Japan Institute of Productive Maintenance)
Expérience Professionnelle
Depuis mai 2002 
Responsable TPM, Projets, FormationResponsabilité d'une équipe de 5 chefs de projets + 1 facilitateur TPM.
D'octobre 1994 à avril 2002 
Responsable de fabrication Sté FRALIB ( Groupe UNILEVER)
Encadrement d'une équipe de 50 personnes environ . Expérience en recrutement, entretien d'appréciation et positionnement Mise en place du système qualité ISO 9001 + nouvelle norme.Auditeur qualité interne.Elaboration référentiels de formation pour le personnel (3 niveaux de conducteurs de lignes - Formation sur réseau et logiciel d'étiquetage.Application de méthodes et d'outils de progrès 5S - Création d'îlots autonomes - TPM - Gestion de l'outil de travail et du résultatAudits et application des systèmes sécurité SHEACO et SIES.
de Janvier 87 à Septembre 94
Contremaître de fabrication.Egalement : secrétaire du comité d'entreprise membre du C.H.S.C.T.
de Janvier 85 à Décembre 86 
Technicien service maintenance .
de 1979 à 1984
Première année Officier Technicien à l'école de la Marine Marchande 3 années de navigation interscolairDeuxième année Officier Technicien à l'école de la Marine Marchande.
Activités scientifiques
Depuis 1975 - Etude du milieu marin méditerranéen : vertébrés et invertébrés.
Depuis mai 1999 - Développement du site Côte Bleue : www.cotebleue.orgBiologie des organismes marins environ 25.000 visiteurs à ce jourDe 2001 à 200 3 - Cours de biologie - protection de l'environnement aux classes de 6 ème du Collège St Louis (Gignac la Nerthe).Sorties pédagogiques avec les classes de 6 ème : vie marine, collecte et analyse de déchets solides (calanques)
Initiative personnelle et bénévole dans le cadre de la campagne SOS Mer ProprePhotographie sous-marine et numérique - plongée autonome niveau II - Permis bateau A.Equipement labo personnel : Binoculaire à zoom - Microscope - saisie images numériques.Conférences sur la vie marine et journées à thèmes au centre de plongée Aqua-évasion.

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Zoologie

Christian Coudre

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14/07/2003

Pour avoir la chance de réaliser d'excellentes images, il faut connaÎtre le territoire, connaître les gens. A partir de là, tout se met en place: plus vous donnez, plus vous recevez..."
Amoureux de la nature, graphiste et photographe de talent, accompagnateur de safaris-photos pour "Objectif Nature": grand voyageur, inconditionnel, de l'Afrique... Alain Pons présente ici son album de moments forts vécus par lui au cour de la vie sauvage. Naturellement merveilleux.
Chasseur d'Images : Avez-vous toujours été attiré par la photographie animalière ?Alain Pons : J'ai commencé dans le domaine professionnel par le graphisme, ma première passion ! Au cours de mes études, je me suis rendu compte que la photographie était un élément fondamental dans la communication : j'ai commencé à tâtonner en faisant du studio. Or, très vite, j'ai compris que ce secteur n'était pas le mien: je suis passionné par la nature, le monde animal, j'aime voyager... alors je me suis attaché à vivre ma passion de l'image et de la nature grâce à la photographie animalière.Chasseur d'Images : Vous avez aussitôt réalisé de belles images animalières ?Alain Pons : Ce fut plutôt galère ! Même en France, l'univers est inquiétant, les forêts difficiles. Je n'avais pas de connaissances spéciales sur ce type de photo. Heureusement, différentes rencontres avec des gens qui avaient un vécu dans les domaines photo et nature m'ont permis d'avancer. Et j'avais la chance d'habiter dans la banlieue sud de la région parisienne: j'ai pu facilement m'exercer dans des forêts avoisinantes. Mais en France les animaux sont compliqués à photographier : ils sont très farouches et détalent au moindre bruit.Chasseur d'Images : la meilleure école c'est donc le terrain?Alain Pons : C'est incontestable ! Impossible d'apprendre la photographie animalière dans les livres ou à l'ècole . il faut se confronter à la nature, Rapidement, on s'aperçoit que l'homme est un élément perturbateur. Un animal est capable de vous détecter avant même que vouspuissiez imaginer qu'il se trouve dans un rayon de cinq cents mètres ! C'est sur le terrain, en multipliant les échecs, les envies de contact, que petit à petit vous abordez les animaux. Avant de réussir une bonne photographie, avec la moindre expression, il faut déjà arriver à fixer quelques images sur la gélatine. Un apprentissage qui demande plusieurs années.Chasseur d'Images : Votre formation de graphiste est-elle ici une aide ? Alain Pons : Je n'ai jamais abandonné mon côté graphiste. La connaissance de la mise en pages est une aide. Dans la nature, je pense toujours à la composition, à la manière dont l'animal entre dans l'image : c'est aussi du graphisme ! De plus, j'ai une profonde admiration pour le photographe Ernst Haas, disparu il y a quelques années. Bien avant les autres, il avait compris ce qu'est l'harmonie de ce petit rectangle. Ma formation de graphiste m'a permis de faire des livres, des mises en pages. Et mon travail photographique a certainement rassuré des clients demandeurs d'images de nature.Chasseur d'Images : Un travail que vous réalisez principalement en Afrique... votre terrain de prédilection?Alain Pons : Il faut savoir que le continent africain est le plus gros réservoir de la planète. Et c'est près de chez nous. Le Maroc - pays où je suis né - n'est certes pas l'Afrique noire que j'aime... mais, gamin, j'ai été bercé par des noms qui avaient pour moi une résonance magique: Okavango, Serengeti, Kilimandjaro... A cette époque, en lisant les auteurs d'aventures et de voyages, j'avais des odeurs, des lumières merveilleuses, et déjà l'impression de ressentir, de connaître des choses! Alors, à la fin des années soixante-dix, après avoir dépensé mes premiers deniers pour du matériel, j'ai voyagé pour aller voir ces lieux qui m'avaient tant fait rêver. Mais je ne voulais pas aller là-bas simplement pour mettre une couleur ou un site sur un nom que j'avais entretenu dans mon esprit. Et sur ces territoires, je me suis rendu compte que c'était comme je l'avais imaginé en dévorant les livres d'Ernest Hemingway, notamment "Les Vertes Collines d'Afrique".Chasseur d'Images : En somme, l'Afrique c'est magique..Alain Pons La photographie animalière peut se pratiquer n'importe où dans le monde: la beauté des paysages reste relativement équilibrée sur toute la surface de la planète. En revanche, l'Afrique est fascinante par son côté sensitif: on a vraiment l'impression de prendre ce continent par les pores de la peau. D'ailleurs, je pense que c'est en Afrique qu'il reste certainement laplus grande étendue sauvage encore vierge. Vous savez, j'aiaccompagné beaucoup de personnes là-bas pour d'extraordinaires safaris-photos organisés par "Objectif Nature" : la plupart n'avaient jamais visité l'Afrique... mais elles ont été véritablement séduites ! L'Afrique est un continent magique, avec des traditions fortes, même si le développement est visible. Il faut s'y plonger. Or le photographe de nature est quelqu'un qui s'imprègne et qui ressent peu têtre les choses plus profondément que les autres. Aussi, pour avoir la chance de réussir d'excellentes images, il faut apprendre à connaître le territoire, connaître les gens. A partir de ce moment les choses se mettent naturellement en place: plus vous donnez, plus vous recevez...Chasseur d'Image : Vous êtes aussi accompagnateur sur des safaris-photos organisés par "Objectif Nature", association que vous avez créée avec quelques collègues... n'est-ce pas trop contraignant pour vos activités de graphiste et de photographe ?Alain Pons : Mon métier de graphiste et mon travail dans la communication m'ont toujours permis d'être libre dans la manière d'aborder la photographie. Au début, je partais une fois par an. Et puis, grâce à "Objectif Nature", j'ai pu voyager plus souvent. Accompagner des safaris-photos est une activité très agréable: on partage la même passion de la nature et de l'image avec tout le monde. Et j'ai toujours eu la chance de voyager avec des gens de grande qualité ! Chasseur d'Image : Quels sont vos conseils de base pour être efficace sur le terrain de la prise de vues?Alain Pons : Il ya deux grandes lignes photographiques. L'une consiste à glaner quelques images parce que vous aimez profondément un endroit. Vous allez donc en Tanzanie, au Botswana en Namibie ou au Kenya. A partir de là, vous construisez vos reportages, sachant que vous allez peut-être raconter l'histoire d'un lieu, d'une région, d'un pays. Il faut alors essayer de transmettre le plus possible ce que vous avez ressenti. En revanche, lorsque vous faites la photo d'un animal, cela se complique. Il faut d'abord se renseigner, connaître parfaitement l'espèce. Pour ma part, je suis fasciné par les félins et plus particulièrement par les léopards. C'est un animal merveilleusement intelligent, mais très fragile, qui vit principalement à l'aube ou au crépuscule. Et c'est le seul à monter sa proie dans un arbre pour protéger sa nourriture... Vu ce mode de fonctionnement, vous vous doutez bien des difficultés qui vous attendent !Chasseur d'Image : Donc il est essentiel de connaître parfaitement le sujet ?Alain Pons : Sans cette connaissance, vous ne pouvez pas faire de photos. A moins d'avoir une chance incroyable, vous ne réussissez jamais votre travail au premier reportage. Il est impératif de se renseigner auprès des guides locaux, des gens qui pratiquent le terrain : collectez un maximum d'informations ! A partir de ce moment, le travail photo commence. Soyez patient, multipliez les confrontations avec l'animal... et un jour vous obtiendrez le coup de pouce de la chance! Avant de réussir une superbe photo, il peut se passer plusieurs jours, plusieurs semaines voire plusieurs années. Ainsi, plusieurs fois il m'est arrivé de rencontrer un léopard de manière fugitive, d'arriver avec la bonne lumière, à cinquante, cent mètres de l'arbre dans lequel il était installé... et de le voir descendre et s'éloigner. Cela dit, il est plus facile de photographier d'autres espèces, celles qui n'ont pas peur de l'homme. L'éléphant par exemple: on peut approcher tranquillement, rester à proximité et, avec un peu de chance, saisir de bonnes images au coucher du soleil.Chasseur d'Image : Vous parlez souvent de 1a chance! C'est indispensable ?Alain Pons : Prenons l'exemple du tigre,qui vit en Inde. C'est certainement l'un des plus beaux mammifères de la planète! mais l'un des plus rares aussi. J'ai des amis qui sont allés spécialement dans une réserve pour photographier des tigres: ils ont passé un mois et demi sur place et sont revenus avec quelques films seulement ! A devenir fou... Or, en début d'année, j'ai eu une chance incroyable. En deux semaines, j'ai fait neuf rencontres avec neuf tigres différents, dans des conditions de lumière phénoménales ! Lorsque vous racontez ce que vous venez de vivre à vos amis photographes, c'est clair... ils vous en veulent ! C'est tellement difficile d'avoir toutes les conditions optimales que, lorsque cela arrive, c'est le bonheur. C'est ça qui me fait tant aimer la photo animalière. En revanche, vous pourriez être le mieux placé, avec la lumière la plus extraordinaire, les films les mieux adaptés, le matériel le plus performant, et revenir bredouille! C'est également la meilleure motivation pour recommencer .Chasseur d'Image : Accordez vous une importance au choix du matériel ?Alain Pons : Je suis équipé en Nikon depuis le début. Aujourd'hui, j'ai des F5 et F100. Au-delà des polémiques de marques, il y a un photographe, du matériel, et la photo est le résultat de la confrontation des deux. Pour tout vous dire, je suis tombé amoureux de l'esthétisme du F3, tout en aimant profondément la mécanique du Leica. Hélas, il est impossible de mlonter un 4/500 AF-S sur un Leica.Chasseur d'Image : La mise au point autofocus est donc devenue incontournable ?Alain Pons : Quand l'autofocus est arrivé, je me suis rendu compte qu'en animalier travailler avec des longues focales devenait facile. Avant,c'était la galère, comme pour suivre les oiseaux en plein vol avec une rampe hélicoïdale ! Dans le même temps, j'ai commencé à travailler en programme....alors que pendant des années je ne photographiais qu'en manuel. Maintenant, je me mets en autofocus, avec retouche manuelle, en mode programme, jouant simplement avec la motette à l'arrière du boîtier pour modifier la vitesse ou le diaphragme.Chasseur d'Image : Pour vous, quelle est la focale de base en animalier ?Alain Pons : Cela varie entre 200 et 500 mm, ouverture f/2,8 ou f/4. Par expérience le 500 mm est l'objectif idéal. Chez Nikon, j'aime aussi le f/4 300 mm, qui est compact et léger. Je regrette seulement qu'il ne soit pas stabilisé. Comme il n'est pas possible de travailler sur pied, on cale l'objectif sur un sac de riz de quatre à cinq kilos, ce qui procure une grande stabilité. Dans ces conditions on peut oser descendre au 1130 s, pour travailler les lumières. Mais, on est vraiment tranquille entre le 1/500 et le 1/125 s, voire le 1/60 s si l'animal ne bouge pas.Chasseur d'Image : Quels sont les films que vous préférez ?Alain Pons : Je suis un inconditionnel de Fuji. Lorsque j'étais en Inde, j'ai testé le Provia 400 F pour les photos de tigres : le grain est pratiquement inexistant. C'est devenu "LE" film des photographes animaliers. J'utilise couramment du Velvia en savane ouverte, dans le désert, lorsque la lumière est contrastée. Autrement, en fonction de l'éclairage, je privilégie soit du Provia 100 F, soit du Sensia 100, plus neutre mais avec un peu plus de grain. En animalier ce n'est pas gênant. Le matin, le soir, ou lorsque la lumière est difficile, je n'hésite pas à travailler avec du Provia 400 F.Chasseur d'Image : Comme tous les amoureux de la nature, vous portez sans doute un regard négatif sur la chasse et les chasseurs... non ?Alain Pons : Il ya une différence fondamentale: lorsque chacun atteint sa "cible"". celle du photographe continue de gambader ! Sans vouloir faire de polémique, quand on me dit que les chasseurs sont des amoureux de la nature, je pense que le pourcentage est extrêmement faible ! D'autant qu'il n'y a pas pléthore d'animaux et que certains territoires qui étaient occupés par le monde animal disparaissent. Bien entendu, ce n'est peut-être pas uniquement le fait de la chasse... il ne faut pas exagérer, mais il est évident qu'il y a certaines exactions qu'il faut dénoncer et éliminer.

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Zoologie

Alain Pons

personnalité

23/01/2003

Claire Nouvian © Eric Vernazobres
• Présidente de l’Association BLOOM • Ambassadrice des océans de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) 
« Nous sommes maintenant confrontés à la question de savoir si un « niveau de vie » encore plus élevé justifie son prix en êtres sauvages, naturels et libres. Pour nous, minorité, la possibilité de voir des oies est plus importante que la télévision. » Aldo LEPOPOLD, 1946. Almanach d’un comté des sables. 
Citoyenne du monde ayant grandi sur trois continents et parlant six langues, Claire Nouvian est, depuis son plus jeune âge, fascinée par la rencontre de formes de vie différentes. 
Dès 1996, elle travaille comme journaliste pour des magazines français et allemands. Elle passe ensuite huit années à filmer la faune sauvage pour des documentaires animaliers et scientifiques diffusés sur de grandes chaînes de télévision (France 2, France 3, La cinquième, Discovery Channel, Science Channel)… 
En 2001, un repérage pour un film à l’Aquarium de Monterey en Californie la plonge dans le monde des abysses. C'est le coup de foudre. Mais Claire se rend rapidement compte qu’il n’existe aucun document synthétique à portée du grand public sur les océans profonds et leur faune merveilleuse, que leur exploration scientifique n’en est qu’à ses balbutiements et que les informations que l’on possède sont encore très parcellaires. Pourtant, ces milieux sont exploités à échelle industrielle depuis plus de 30 ans dans un silence total et aucun traité ni aucune loi ne protège les eaux internationales, qui couvrent pourtant les deux tiers de la planète. 
En 2004, elle décide donc de fonder l’Association BLOOM, pierre angulaire de toutes ses actions d’éducation du grand public et de sa mission politique en faveur de la conservation marine. Elle se donne alors pour objectif de partager ses découvertes à travers le livre ABYSSES (publié en dix langues/récompensé par cinq prix) et l’exposition éponyme, qui itinère dans le monde entier. 
En novembre 2007, dans un numéro spécial consacré aux héritiers du commandant Cousteau, le magazine Géo la classe parmi les « anges gardiens de la planète » pour son engagement dans la protection d’un milieu aquatique particulièrement méconnu et vulnérable. 
En 2009, BLOOM ouvre un bureau à Hong Kong, où Claire a grandi, afin de se concentrer sur le problème de la consommation excessive des requins en Asie. 
Aujourd’hui, aux côtés d’autres ONG (WWF, Fondation Nicolas Hulot, Greenpeace), Claire intervient dans les consultations politiques concernant la Pêche et l’environnement marin (Grenelle de la Mer, Réforme de la Politique Commune de la Pêche, Quotas européens pour les espèces profondes)… 
Citation : « Le courage ? Je ne sais rien du courage. Il est à peine nécessaire à mon action. La consolation ? Je n’en ai pas encore eu besoin. L’espoir ? (…) Par principe, connais pas. Mon principe est : s’il existe la moindre chance, aussi infime soit-elle, de pouvoir contribuer à quelque chose en intervenant dans cette situation épouvantable dans laquelle nous nous sommes mis, alors il faut le faire. » Günther ANDERS, 1997. Et si je suis désespéré, que voulez-vous que j’y fasse ?

Planète

Zoologie

Claire Nouvian

personnalité

26/04/2001

Formation Universitaire
1992 - Doctorat d'Université en Biologie 
Titre de la thèse : Morphologie d'un échinide irrégulier subantarctique de l'Archipel des Kerguelen : Ontogenèse, dimorphisme sexuel et variabilité.
Université de Bourgogne - Mention très honorable avec félicitations du jury
1988 - Mastère de Biomathématiques
"Analyses et Modélisation des Systèmes Biologiques"
Titre du mémoire "Vision des changements qui affectent l'ontogenèse d'un oursin Spatangoïde : Echinocardium cordatum". Université de Lyon I. Expériences Professionnelles
Dans l'enseignement supérieur

- 2000/01/02 - Formateur à l'IUFM de La Réunion dans les actions d'aide à la prise de fonction des nouveaux titulaires.
- 1992 - Inscrit sur la liste d'aptitude des Maîtres de Conférences des Universités.
- 1991/1992 - Assistant Temporaire d'Enseignement et de Recherche au laboratoire de Zoologie à l'Université de Bourgogne.
- 1990/1991 - Assistant Temporaire Vacataire au laboratoire de Zoologie à l'Université de Bourgogne.
- Octobre et Novembre 1990 - Vacataire au Centre des Sciences de la Terre en DEUG B à l'Université de Bourgogne.
- Sept. à nov. 1988 - Mars à mai 1990 - Juin à Août 1991 - Ingénieur Biologiste - Administration des Terres Australes et Antarctiques Françaises.
- Participation à des colloques scientifiques de 1988 à 2000 avec présentations de travaux en français et en Anglais.
Dans l'enseignement primaire et secondaire
- 2001/... 
- Coordonnateur de Zone d'Education Prioritaire de la Circonscription de Saint-Leu. Chargé du Plan de Rénovation de l'Enseignement des Sciences et de la Technologie.- Les sciences au service des ZEP 
- Formateur dans le stage "Faire apprendre" pour les enseignants du primaire et dans le stage - Module " Sciences et Environement" - Comment enseigner en ZEP" pour les coordonnateurs ZEP de l'Académie du PRESTE et du Comité Opérationnel du site Internet Sciences.
- Correspondant du Réseau d'Aides Pédagogiques Ouest. 
- Représentant à la Politique de la Ville. 
- Porteur de projets innovants proposés à la contractualisation. 
Chargé de Mission
- Coordonnateur de deux projets régionaux (herbier virtuel et Journal Scientifique) regroupant 45 classes (Réunion, Mayotte et Métropole)
 - 1996/98 - Professeur des écoles titulaire dans l'Académie de la Réunion en délégation rectorale en collège sur un poste de professeur des Sciences de la Vie et de la Terre. Coordonnateur des Sciences.
- Avril à mai 1993 - Chargé de Mission sur l'île d'Europa (Iles Éparses Françaises) par le Muséum d'Histoire Naturelle et de la Direction Régionale de l'Environnement- Réunion.
- 1993 - Chargé de mission d'un projet de mise en Réserve Naturelle du récif corallien de l'île de la Réunion sous l'égide de la Direction Régionale de l'Environnement- Réunion.
- Octobre 1992 à mars 1993 - Concepteur de l'Exposition "Poissons de l'Océan Indien" au Muséum d'Histoire Naturelle de Saint-Denis de la Réunion .
- Novembre 1988 à Janvier 1990 - Volontaire à l'Aide Technique en Terres Australes et Antarctiques Françaises, Archipel des Kerguelen comme Chef scientifique responsable du laboratoire de Biologie Marine de Port aux Français 
- Responsable du programme "Macrobenthos" sous la tutelle du Centre Océanographique Arago de Banyuls sur Mer et du Centre des Sciences de la Terre de l'Université de Bourgogne (associé au Museum d'Histoire Naturelle de Paris).
Actions culturellles et éducatives
- 2001/02 - Participation à des manifestations pluriministérielles "Science en fête", Journées de l'Environnement et Exposciences. Mise en oeuvre, coordination et collaboration aux projets et actions pédagogiques proposés.
- 2001/02 – Membre de comité de redaction de DIODON (Magazine Mauritien sur la protection de l'environnement) et du Journal de quartier de Piton Saint-Leu.
- 2002 - Concepteur d'un site Internet sur Europa, Ile Eparse du Canal du Mozambique (www.europa-island.com).
- 2001/02 – Initiateur, mise en place et suivi de projets scientifiques sur la Circonscription de Saint-Leu
- 2001 - Obtention du label "Merci, dit la planète" pour des actions éducatives sur les requins et sur la protection des océans. 
- 2001 - Collaboration pédagogique à un site Internet sur le Piton de la fournaise (Volcanisme) : http://www.volcarun.com (Recommandé par l'Institiut de Physique du Globe de Paris - Net D'Or 2002- Award de qualité décerné par Futura-Sciences.com)
- 2000/01 - Conférencier tout public sur les requins dans le cadre d'une association (loi 1901).
- 1998 Consultant scientifique sur le récif corallien de La Réunion pour l'émission "Va Savoir" de France 3
- 1998/99Conférencier tout public au Muséum Stella Matutina de Saint-Leu de La Réunion sur les requins et le récif corallien.
- 1997 Responsable d'un PAE "Ecocitoyenne-toi" avec création d'un club de la Fondation Nicolas Hulot.
- Depuis 1997 - Conférences et dissection de requins au sein d'établissements scolaires.
- 1997 Responsable d'une classe d'Environnement à Mayotte dans la cadre d'un PAE "Découverte du lagon de Mayotte".
- 1997 -Animateur scientifique à La Réunion et à l'Ile Maurice sur l'écosystème récifal pour l'Association des Professeurs de Biologie et Géologie de Bourgogne.
- 1996-97Initiateur et responsable d'un Projet d'Action Éducative "L'eau et L'environnement". Création d'un club de la Fondation Nicolas Hulot basé sur ce PAE. (http://www.fnh.org)
- 1996-97 - Co-responsable d'un Projet d'Action Éducative "Les fruits de la Route" avec Madagascar. Création d'un club de la Fondation Nicolas Hulot basé sur ce PAE. 
- 1996-97 Intervenant extérieur au Conseil Général sur le thème de l'environnement pour un public de scolaires de 3 à 18 ans et pour des jeunes hors-circuit scolaires de 16 à 25 ans.
- 1996-97 - Co-responsable d'une expérimentation Internet au sein d'un collège.
- 1996 - Auteur de documents publiés par la MAFPEN de l'Académie de La Réunion : "Requins de La Réunion et "Echinides de La Réunion".
- 1996 -Responsable d'un Projet d'Action Éducative (2ème année) "Découverte et Protection du lagon de La Réunion " primé par la fondation Nicolas Hulot dans le recensement des actions éducatives nationales. (http://www.fnh.org).
- 1996 - Responsable d'un Projet d'Action Éducative "Découverte des Terres Australes" primé par la fondation Nicolas Hulot dans le recensement des actions éducatives nationales. (http://www.fnh.org).
- 1996 - Participation à des manifestations pluriministérielles "Exposciences". Stand primé par le comité d'organisation.
- 1995 - Responsable d'un Projet d'Action Éducative (1ère année) "Découverte et Protection du lagon de La Réunion" recensé par la fondation Nicolas Hulot. (http://www.fnh.org).
- 1995 -Organisateur d'expositions "Lagon de la Réunion" et "Les Terres Australes" à la médiathèque de Saint-Pierre de La Réunion.
- 1995 - Participation à des manifestations pluriministérielles "Science en fête" à Saint-Pierre de La Réunion.
- 1992 - Participation en tant que représentant français élu à Eurodoct, manifestation européenne de jeunes chercheurs pour la reconnaissance de la formation par la recherche.
 Divers 
Vie associative : Membre de l'Association Amicale des Missions Australes et Polaires Françaises; Membre de l'Association des Anciens élèves du Collège Paul Bert, du Lycée Paul Bert et du lycée Jacques Amyot d'Auxerre; 
Président fondateur de l'Association (loi 1901) "CARCHARODON" qui a pour but de promouvoir une meilleure connaissance des requins au grand public et aux scolaires; 
Président fondateur de "AVIRONS ATHLETISME", club de sport pour les jeunes dans la commune des Avirons (Réunion), affilié Fédération française d'Athlétisme et agrée Jeunesse et Sport.
Sport : Plongée sous-marine (niveau III), Golf, Tennis, Handball...
Hobbies : Randonnée, Photographie, Voyages, Cinéma, Lecture...
Liste des travaux scientifiques, rapports,ouvrages pédagogiques et informatiques.
- 1987 - "Les organes sensoriels des Sélaciens". Rapport de Maîtrise de Biologie des Organismes et des Populations. Université de Bourgogne.
- 1988 - La croissance des échinodermes:exemples utilisant la Biométrie. Université de Lyon I.
- 1988 - "Vision des changements de forme qui affectent l'ontogenèse d'un échinide Spatangoïde : Echinocardium cordatum". Rapport de Diplôme d'Etudes Approfondies de Modélisation des Systèmes biologiques. Mastaire de l'Université de Lyon I.
 - 1992 - "Stratégie de croissance d'un oursin subantarctique : Abatus cordatus des îles Kerguelen". Compte Rendu de l'Académie des Sciences.
- 1992 - "Morphologie d'un échinide irrégulier subantarctique de l'Archipel des Kerguelen : Ontogenèse, dimorphisme sexuel et variabilité". Thèse de Doctorat d'Université. Université de Bourgogne.
- 1993 - "Les récifs coralliens de La Réunion : Synthèse des données en cours, délimitation de zones d'intérêts écologiques et propositions de mesures de protection". Université de La Réunion et Direction Régionale de l'Environnement.
- 1993 - "Données préliminaires sur les biotopes marins de l'île d'Europa". Rapport de Mission. Muséum d'Histoire Naturelle de La Réunion et Direction Régionale de l'Environnement.
- 1996 - "Découverte du lagon en maternelle. Le rôle d'un projet pédagogique dans la responsabilisation des enfants en matière de protection de l'environnement". Mémoire professionnel de l'IUFM de La Réunion.
- 1996 - "Requins de la Réunion". Publication du Rectorat d'Académie de La Réunion (MAFPEN).).
- 1997 - "Inventaire des poissons marins de la Réunion" Participation en collaboration. Publication Vie Océane Association de type loi 1901.
- 1997 - "Requins de la Réunion "Extrait" - DIODON - Vol. 18, N°1; Mauritius Marine Conservation Society - Bulletin d'Information.
- 1999 - "Les Echinides les plus courants de la Réunion". Publication du Rectorat d'Académie de La Réunion (MAFPEN) (A paraître).
- 1996/2000 - "Squale Magazine" (7 numéros). Publication de l'Association CARCHARODON.
- 1998 - Conception d'un site Internet de l'Association "CARCHARODON" sur les requins. http://site.voila.fr/adrom
- 2001 - Collaboration pédagogique à un site Internet sur le Piton de La Fournaise (Volcanisme) www.volcarun.com.
- 2001/02 - Conception d'un site internet sur l'ile d'Europa (www.europa-island.com).
En cours de publication et/ou de conception: 
- 2001 - "Squale Magazine" n°8. Publication de l'Association CARCHARODON.
- 2002 - "Squale Magazine Spécial". Publication de l'Association CARCHARODON.
- 2002/03 Conception d'un CD Rom (version MAC) à caractère pédagogique sur les Récif Coralliens.
- 2002/03 "Quelques aspects de la faune de l'Archipel des Kerguelen". Publication du Rectorat d'Académie de La Réunion (SAFOR ).
 - 2002 - DES PRÉDATEURS EN PÉRIL : LES REQUINS - PLAIDOYER POUR UN SEIGNEUR DE LA MER. (A paraître).
- 2002 - Sillage Austral (A paraître).
- En cours - Valise pédagogique sur le thème du LAGON de La Réunion.
Recherches en cours : 
Articles scientifiques en cours sous couvert de l'Université de Bourgogne :
- Le "télescopage" du crâne des Cétacés : une interprétation ontogénétique
- Dimorphisme sexuel chez un échinide incubant subantarctique : Abatus cordatus des îles Kerguelen

Planète

Zoologie

Philippe Mespoulhé

personnalité

Éric Karsenti, né le 10 septembre 1948 à Paris, est un biologiste français, qui a été directeur de recherche au CNRS (Centre National de Recherche Scientifique) et a dirigé l’opération Tara Oceans, une analyse du plancton à échelle mondiale.Pour ses travaux, il reçoit la médaille d’or du CNRS et élu membre de l’Académie des Sciences en 2017.ÉtudesÉric Karsenti a étudié à l’Institut Pasteur où il a validé une thèse en 1979. À la suite de ce premier travail de recherche, il travaille sur les mécanismes moléculaires qui gouvernent le cycle des cellules. C’est dans cette période qu’il crée le département de biologie cellulaire et biophysique du Laboratoire européen de biologie moléculaire (EMBL). L’expédition Tara OcéansLancées en septembre 2009, les 8e et 9e expéditions de la goélette (Tara Oceans et Tara Oceans Polar Circle) ont réalisé un voyage de trois ans autour du monde, comprenant cinquante escales. Son objectif était d’étudier les écosystèmes planctoniques et coralliens dans la perspective des changements climatiques. 150 scientifiques internationaux y ont participé. Une odyssée totalisant 938 jours en mer, l’expédition Tara a navigué de la Méditerranée à l’Atlantique en passant par les océans Indien, Pacifique, Arctique et Antarctique. Ainsi, 250 membres d’équipage, scientifiques, artistes et journalistes de 40 pays ont passé trois ans à travailler sur la Tara pour un objectif commun.Codirigée par Éric Karsenti (directeur scientifique de l’expédition et chercheur au CNRS), et Étienne Bourgois (propriétaire et président de la Tara), l’expédition a bénéficié du soutien du CNRS.ObjectifL’idée du projet est de mieux comprendre le plancton, comment il évolue, comment il s’interconnecte et se déplace constamment d’un océan à l’autre. C’est un sujet complexe sur lequel les scientifiques se posent beaucoup de questions :Comment les micro-organismes sont-ils répartis dans les océans et quelle est leur biodiversité ? Qu’en est-il des risques pour le plancton, les bactéries et les virus ? Tous ces royaumes sont-ils liés et dépendants les uns des autres ? Dans des zones localisées ou partout ? Combien y en a-t-il ? Quelle influence la température, la salinité, l’acidité et les paramètres physico-chimiques ont-ils sur ces étranges créatures, et dans quelles régions ?Pour répondre à ces questions, l’expédition Tara Oceans a fait appel à une armée d’experts spécialisés en génomique, en imagerie quantitative, en biologie, en biogéochimie, en biogéographie, en océanographie, en biophysique, en génétique et en bio-informatique. Une rare rencontre de plusieurs disciplines, c’est ce qui rend cette expédition si spéciale, révolutionnaire et même essentielle.Les relevés de planctonEn 1997, la NASA a publié la première estimation mondiale de la quantité de chlorophylle produite par le plancton et a ensuite démontré son rôle dans la régulation de notre air grâce au processus de photosynthèse. L’expédition Tara Oceans a ajouté à nos connaissances une avalanche de données recueillies en mer au cours des 150 opérations d’échantillonnage qui ont débuté en 2009. Les chercheurs de Tara ont prélevé 27 000 échantillons, un exploit qui représente un pas de géant dans le domaine de l’infiniment petit. L’expédition a découvert un panorama de plancton jusqu’alors inconnu. Et malgré la découverte de 500 000 nouveaux micro-organismes, 95 % d’entre eux restent inconnus.Une modélisation de l’écosystème marinLes méthodes bioinformatiques ont montré que, d’un échantillonnage à l’autre, les bactéries ont des activités métaboliques incroyablement variées. C’est pourquoi les scientifiques ont estimé qu’il était essentiel pour eux de réaliser une modélisation de l’écosystème, d’autant plus que les nombreux prélèvements le permettaient. Ce type de modèles est essentiel. Ils peuvent nous aider à prédire comment les océans vont évoluer, comment leurs écosystèmes sont organisés et répartis géographiquement. Ils sont très utiles à l’heure de l’acidification des mers et du réchauffement climatique.L’expédition Tara Oceans a ainsi permis aux scientifiques de mesurer comment la vie marine réagit au changement climatique. La répartition des micro-organismes est en partie déterminée par l’environnement, la latitude et les courants. Ces modèles devraient aider à prévoir comment la vie marine va évoluer en fonction des variations climatiques, du cycle du carbone dans les deux hémisphères et de la régulation globale du climat.Les chercheurs ont notamment remarqué que le plancton était colonisé par un grand nombre de virus et qu’il s’adaptait au réchauffement climatique. Il continuait alors à produire son quota équilibré d’oxygène et de CO2 et, donc, à jouer un rôle dans la réduction de l’effet de serre. Parmi les gènes et les bacilles analysés à ce jour par l’expédition, 60 à 80 % d’entre eux étaient inconnus de la science. Ces données sont d’une importance capitale, car toute variation dans la composition du plancton peut avoir un impact sur l’équilibre des gaz de la planète.Bilan de santé des récifs de corailUne autre des missions accomplies par l’expédition était de réaliser un bilan de santé des écosystèmes coralliens. Au total, 102 sites ont été étudiés au large des côtes de Djibouti, Saint-Brandon, Mayotte et des îles Gambier. Les récifs coralliens explorés étaient en bon état et ils semblent donc résister aux différents stress thermiques et aux augmentations de température. Cependant, l’acidification des océans et l’invasion d’étoiles de mer mortelles dans certaines régions sont préoccupantes. Les échantillons collectés par l’expédition Tara Oceans sont en cours d’analyse.

Santé

Biologie

Éric Karsenti

personnalité

Ingénieure et journaliste scientifique, Isabelle aime apprendre, comprendre et raconter. Sa passion : la vulgarisation des sciences. Elle est curieuse un peu tous azimuts. Depuis 25 ans, elle écrit sur les thématiques au goût du jour, pour des mensuels comme La Recherche ou Pour la Science, des quotidiens comme Les Échos, des magazines ou des sites web d'instituts de recherche ou d'organismes publics. Toujours dans le même but : expliquer, faire savoir ce qui se fait dans les labos. Elle a aussi publié deux livres, un sur les drones, l'autre sur les déchets (chez Quae) et créé un média web sur la sciences des données (Data Analytics Post). Son dernier dada : la botanique, le monde infini et merveilleux des plantes qui méritent respect et admiration !

Sciences

Magazine Science

Isabelle Bellin

personnalité

Olivier Adam est expert en bioacoustique, il étudie les sons émis par les cétacés pour décrire leurs populations et leurs sociétés. Il travaille actuellement sur 3 projets scientifiques : études des relations entre mères et baleineaux chez la baleine à bosse, analyse des interactions sociales chez les cachalots, et description des paysages sonores sous-marins, avec l’objectif d’estimer les impacts des activités humaines en mer. Il a écrit plus de 60 articles dans des revues scientifiques. Il a été le conservateur de l’exposition Baleinopolis au Palais de la Porte Dorée à Paris en 2019-20 et de l’exposition photo L’Océan c’est Vivant ! présentée à Paris en 2022. Il est co-organisateur de plusieurs conférences internationales dont le DCLDE et le congrès HWWC .

Planète

Zoologie

Olivier Adam

personnalité

Chercheur à l’ISYEB, Institut systématique, évolution, biodiversité, (UMR 7205 MNHN-CNRS-Sorbonne Univ.-EPHE-Univ. Antilles). Entomologiste, écologue et paléoentomologiste.

Planète

Évolution

Romain Garrouste

personnalité

Première

2

Dernière