au sommaire


    De gardien de la maison, le chienchien est progressivement devenu compagnon de jeu de la famille. Il parvient à tisser un lien social entre ses membres, et permet de responsabiliser les enfants. En effet, en communiquant avec une autre espèceespèce, ceux-ci sont amenés à prendre conscience des différences et à modifier leurs attitudes.

    Bichon maltais. © Ann, Wikimedia commons, CC by-sa2.0
    Bichon maltais. © Ann, Wikimedia commons, CC by-sa2.0

    En général, l'animal tolère très bien les enfants qui voient en lui un compagnon de jeu et un confident, qui les accepte tels qu'ils sont et qui ne les jugent pas. Sa présence leur permet d'affronter certaines situations en leur insufflant un sentiment de sécurité.

    La santé d'un chien dépend en grande partie de son hygiène de vie. Les plus grands et les plus vifs (bouvier bernois, huskyhusky ou border collier par exemple) ont besoin de se dépenser physiquement. Cela nécessite de l'espace et que leur maître s'occupe d'eux. Le chien est un animal adorant le contact et qui souffre de la solitude. Le jeu est essentiel pour son équilibre psychologique, car il apaise les tensions accumulées.

    Prendre garde à l'aspect fusionnel entre l'Homme et le chien

    L'éducation aura une part importante dans le comportement de l'animal afin de le sociabiliser avec son entourage. Cependant, l'aspect fusionnel qui existe entre l'Homme et le chien, peut parfois provoquer l'apparition et le développement de troubles comportementaux. Le statut de chien domestique n'est donc pas sans danger ; ni pour l'animal, ni pour l'humain à qui il arrive de perdre tout sens commun. Nous nous sommes tous déjà interrogés sur qui était le plus à plaindre : « le chien-chien ou sa mémère ? » J'ironise, mais un animal de compagnie, et le chien en particulier, peut être un soutien important dans la vieillesse ou dans la solitude.

    Bichon maltais (dit Doudou ou Chien-chien à sa mémère). © Wikipedia
    Bichon maltais (dit Doudou ou Chien-chien à sa mémère). © Wikipedia

    En effet, l'estime de soi passe par la conscience d'être utile. Le chien permet à son maître de s'oublier, d'atténuer la gravité de ses problèmes et de remplir son temps de façon utile. Le chien aide à lutter contre l'apathieapathie et le désintérêt. Il aide à surmonter des évènements tristes, diminue l'inattention ou la confusion et joue le rôle de repère dans le temps (sorties régulières pour les besoins naturels par exemple) et d'entraîneur sportif puisqu'il oblige la personne a une activité physique régulière. Le chien permet d'éviter les dépressions, et d'oublier un peu les déficiences psychologiques ou corporelles. Il en découle donc, en réalité, que le » chien-chien à sa mémère », est un remonte-moral !