L’acronyme Nac est utilisé pour désigner les Nouveaux animaux de compagnie appartenant à des espèces autres que celles soumises à la législation sur les carnivores domestiques (chiens, chats, furets…). Entrent dans cette catégorie les poissons, les oiseaux, les rongeurs, les reptiles, les amphibiens, les mollusques, les insectes, les araignées… Depuis peu un engouement est aussi né pour les porcs, les primates ou d’autres carnivores tels que les mouffettes ou les fennecs. Un phénomène essentiellement urbain. De nos jours, pour des questions sanitaires, de dangerosité et de diminution des populations dans leur milieu naturel, il existe, notamment en France, des réglementations spécifiques pour la possession de certains animaux. Il faut ainsi détenir un certificat de capacité pour l’entretien d’animaux d’espèces non domestiques et une autorisation préfectorale pour leur détention et leur élevage. En effet, l’animal importé peut très bien être porteur d’une zoonose parfois irritante telle que la teigne ou bien dangereuse comme la salmonellose, la rage, la peste ou la tularémie. Il faut également tenir compte des risques de morsures ou de griffures voire d’empoisonnements. L’élevage et la reproduction des animaux en danger de disparition sont d'ailleurs réservés aux spécialistes que l’on trouve généralement dans les parcs animaliers ou les zoos. La grande majorité des espèces sauvages sont protégées par des conventions internationales et ne peuvent être prélevées dans leur milieu naturel. Le trafic d’animaux sauvages vivants ou morts, tout comme celui de certaines parties du corps (défenses, cornes, bile…), est malheureusement en pleine expansion malgré les protections mises en place. Cette économie souterraine met en péril la diversité biologique de la planète.