Les isolants naturels sont des produits sains et faciles à recycler, dit-on. Leurs performances seraient comparables à celles des produits industriels. Qu’en est-il vraiment ?
La laine de coco est surtout connue pour son utilisation dans l'industrie du meuble mais ses applications en isolation thermo-acoustique sont très intéressantes.
Sur le plan écologique, la transformation de la fibre de coco est exemplaire. Le processus de fabrication, de la récolte des noix au matériau isolant, exclut tout produit chimique, excepté le sel de bore servant au traitement insecticide et anti-feu.
La laine provient des fibres (bourre) entourant les coques de noix. Ces fibres élastiques sont cardées avant d'être traitées au sel de bore. Le coco « pur » est proposé en rouleaux de laine souple, en panneaux semi-rigides, en plaques et bandes résilientes, ainsi qu'en vrac. On le trouve également mélangé au liège expansé, sous le nom de « corkoco » ou « corkcoco », en plaques isophoniques aux capacités accrues.
Propriétés de la laine de coco
D'une grande stabilité dimensionnelle, le coco offre des performances thermiques légèrement inférieures à la laine de roche : lambda = 0,043 à 0,047. En revanche, ses propriétés acoustiques en font un isolant phonique de premier plan : réduction des bruits d'impacts (25 à 35 dB), des bruits aériens (47 dB). Sa perméabilité à la vapeur d'eau le hisse au niveau des meilleurs : μ = 1 à 2. Idem pour son indice de réaction au feu, une fois ignifugé (B2/M1).
Dimensions et caractéristiques de la laine de coco (source Nature et Habitat) :
- rouleaux de 1 x 10 m, ép. 15 à 50 mm ; masse volumique : 20 à 40 kg/m3 ;
- panneaux de 0,625 x 1,25 m, ép. 10 à 40 mm ; masse volumique : 50 à 60 kg/m3 ;
- prix moyen : 25 à 30 euros/m2 (source Ageden) ; la laine de coco existe sous d'autres marques jusqu'à 140 mm d'épaisseur ;
- corkoco : plaques de 0,50 x 1 m ; ép. 40 mm ; masse volumique : +/- 120 kg/m3.