Les isolants naturels sont des produits sains et faciles à recycler, dit-on. Leurs performances seraient comparables à celles des produits industriels. Qu’en est-il vraiment ?
Du verre sous forme de mousse, c'est possible ? Oui, avec le verre cellulaire ! Ce dernier peut être utilisé pour l'isolation de différentes manières. Pourtant, son bilan énergétique est le plus mauvais de tous les isolants naturels.
D'origine recyclée (idéalement) ou naturelle (sable siliceux, feldspath...), le verre cellulaire est fabriqué par cuisson à 1.000 °C. À la matière fondue est ajoutée, après broyage, du carbone en très faible quantité (0,15 %) qui provoque un dégagement interne de CO2.

Le verre cellulaire : avantages et inconvénients
Au refroidissement, ce gaz inerte se retrouve enfermé dans des millions de microcellules, ce qui donne un matériau « moussé » aux propriétés isolantes et dimensionnellement stable. Ses performances thermiques sont très bonnes (λ = 0,035 à 0,048) et son imperméabilité absolue (μ = 0), pour une masse volumique de 110 à 130 kg/m3.
On le trouve sous diverses formes, répondant à la plupart des besoins de la construction : bardages, blocs de maçonnerie, coquilles d'isolation, plaques rigides pour murs, parois enterrées, toitures, etc.
Autres atouts du verre cellulaire : sa neutralité d'un point de vue sanitaire et sa réaction au feu. Nu, il est totalement incombustible (M0). Surfacé d'un voile d'aluminium ou de verre, il est classé non inflammable (M1).
Au chapitre des inconvénients, citons son coût élevé (35 à 45 euros/m2, d'après l'Agenden) et le plus mauvais bilan énergétique de tous les isolants naturels.
