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    Selon l'OMS (Organisation mondiale de la santéOrganisation mondiale de la santé), le diabètediabète de type 2 représente près de 90 % des cas de diabète dans le monde. Également appelé « diabète non insulino-dépendant », « diabète gras » ou « diabète de l'adulte », ce type de maladie résulte généralement d'une surcharge pondérale et d'un manque d'exercice physique. Il touche plus particulièrement les adultes, bien que les enfants soient de plus en plus atteints.

    Le diabète de type 2 se caractérise par une hyperglycémie (excès de sucresucre dans le sang) due à une insuffisance de la sécrétionsécrétion d'insulineinsuline par l'organisme.

    Le diabète de type 2 s'explique simplement. Ici, un burger, symbole d'une alimentation trop grasse et trop sucrée. © Gmeviphoto, Shutterstock
    Le diabète de type 2 s'explique simplement. Ici, un burger, symbole d'une alimentation trop grasse et trop sucrée. © Gmeviphoto, Shutterstock

    Causes et conséquences du diabète de type 2

    Mode de vie, taux de mauvais cholestérolcholestérol élevés et hypertensionhypertension obligent, notre organisme devient de plus en plus résistant à l'insuline. Conséquence : les cellules ne répondent plus aux ordres donnés par cette hormonehormone, le glucoseglucose cesse d'être régulé et l'hyperglycémie s'accentue de façon critique.

    Le diabète de type 2 concerne essentiellement les populations des pays développés, alimentation riche en graisses saturées et pauvre en fibres oblige… © McDonald's
    Le diabète de type 2 concerne essentiellement les populations des pays développés, alimentation riche en graisses saturées et pauvre en fibres oblige… © McDonald's

    Hyperglycémie chronique, insulino-résistance et insulino-déficience

    La physiopathologie du diabète de type 2 associe ainsi deux choses :

    • un trouble de l'insulino-sécrétion (diminution des capacités insulino-sécrétoires aboutissant à terme à une insulinopénie profonde) ;
    • des troubles de la sensibilité à l'insuline, caractérisés par une diminution des effets de l'insuline sur les tissus insulino-sensibles (tissus adipeuxtissus adipeux ou musculaires, foiefoie).

    L'hyperproduction de glucose par le foie explique ainsi l'hyperglycémie à jeun. Cette dernière, associée à un excès d'acides grasacides gras libres circulants (« lipotoxicité »), aggrave l'insulino-résistanceinsulino-résistance.

    Schéma de l’évolution du taux de glucose (glycémie) dans le cas du diabète de type 2. Au fur et à mesure de l’avancement du diabète de type 2, le taux d’insuline sécrétée par l’organisme diminue. La glycémie augmente ainsi, dépassant largement la « zone de normalité ». © D’après Blicklé J.-F.Traitements oraux du diabète. Encycl. Med Chir(Elsevier, Paris), Endocrinologie-Nutrition, 10366-R-20, 1999
    Schéma de l’évolution du taux de glucose (glycémie) dans le cas du diabète de type 2. Au fur et à mesure de l’avancement du diabète de type 2, le taux d’insuline sécrétée par l’organisme diminue. La glycémie augmente ainsi, dépassant largement la « zone de normalité ». © D’après Blicklé J.-F.Traitements oraux du diabète. Encycl. Med Chir(Elsevier, Paris), Endocrinologie-Nutrition, 10366-R-20, 1999

    Plus concrètement, la première étape de cette maladie consiste en un phénomène d'insulino-résistance, période durant laquelle l'organisme produit de plus en plus d'insuline afin de maintenir le taux sanguin de glucose à un niveau normal. À ce moment-là, les symptômessymptômes du diabète ne sont pas encore visibles et le taux de glycémieglycémie à jeun demeure inférieur à 1,20 g/l.

    C'est lorsque le pancréaspancréas, usé par cette stimulationstimulation permanente, ne produit plus suffisamment d'insuline que commence l'insulino-déficience, qui devient absolue lorsque la glycémie à jeun dépasse 2 g/l. Le taux élevé de glucose dans le sang entraîne alors une coagulationcoagulation sanguine, suivie de risques d'obstruction de vaisseaux sanguins pouvant causer infarctus du myocardeinfarctus du myocarde, accidentsaccidents vasculaires cérébraux ou encore artéritesartérites, selon les artèresartères concernées.