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    Bien sûr, une femme ne peut pas échapper à la ménopauseménopause. Mais elle peut considérablement réduire les risques de symptômessymptômes désagréables et de complications grâce à quelques précautions et bons gestes tout simples. Premier réflexe à avoir : effectuer un check-up santé annuel complet : ostéodensitométrieostéodensitométrie, mammographiemammographie, palpation des seins, frottisfrottis cervical.

    Palpation des seins et mammographie : deux examens qui permettent de détecter une éventuelle tumeur assez tôt pour traiter la patiente efficacement. Ils font partie du <em>check-up</em> santé à réaliser à la ménopause. © Monkey Business, Fotolia

    Palpation des seins et mammographie : deux examens qui permettent de détecter une éventuelle tumeur assez tôt pour traiter la patiente efficacement. Ils font partie du check-up santé à réaliser à la ménopause. © Monkey Business, Fotolia

    Bien se faire suivre sur le plan médical est absolument primordial. Ainsi, on repère les petites anomaliesanomalies au plus vite, ce qui permet de les traiter avant qu'elles n'aient eu le temps de faire des dégâts. Voici quelques examens qui permettent de s'assurer que tout fonctionne normalement. C'est le médecin qui pourra les prescrire s'il les estime nécessaires. C'est pourquoi un check-up annuel avec le médecin traitant est très important.

    Examen à partir de la ménopause : l'ostéodensitométrie

    Cet examen permet de vérifier que le squelette est en bonne santé. Il consiste à prendre une radiographieradiographie et ne dure qu'une quinzaine de minutes. La patiente est en position allongée, l'examen est indolore. L'ostéodensitométrie permet d'évaluer la densité minérale osseuse (DMO) c'est-à-dire de se rendre compte à quel niveau se situe la décalcification des os. L'ostéoporoseostéoporose apparaît généralement dix ans après les premiers troubles associés à la ménopause. Attention : l'examen est cher et peu remboursé par la sécurité sociale.

    La mammographie

    La mammographie permet de dépister un éventuel cancer du sein. Il s'agit d'une radiographie, généralement prescrite tous les deux ans après 50 ans, en l'absence de facteur de risquefacteur de risque. La mammographie mettrait en évidence une éventuelle tumeurtumeur. Après quoi, il faudrait effectuer une biopsiebiopsie pour déterminer si celle-ci est cancéreuse ou bénigne. Cet examen n'est pas très agréable, car le sein se trouve compressé entre deux planches, ce qui s'avère assez douloureux. Mais il ne dure que quelques minutes et peut sauver des vies, il ne faut donc pas hésiter. En France, il existe un dépistagedépistage organisé du cancer du seincancer du sein : toutes les femmes de plus de 50 ans reçoivent une invitation à passer une mammographie, totalement gratuite et sans avance de frais. La radio bénéficiera d'une double lecture par des spécialistes. Ce type de dépistage organisé permet de détecter des cancers à des stades très précoces, augmentant ainsi grandement les chances de survie.

    La palpation des seins

    Outre la mammographie, le gynécologuegynécologue doit également pratiquer un examen de palpation des seins. Il permet lui aussi de détecter une éventuelle tumeur si celle-ci se trouve à la surface du sein. Il en profitera d'ailleurs pour expliquer à la patiente comment effectuer une autopalpationautopalpation des seins, tous les deux ou trois mois, dans le but, encore une fois, de détecter un éventuel problème le plus tôt possible.

    Le frottis cervical

    Enfin, un frottis cervical tous les deux ou trois ans, dès le début de la vie sexuelle, est fortement recommandé : il permet d'analyser les cellules présentes sur le col de l'utéruscol de l'utérus. Il détecte toutes les anomalies de la zone pelvienne et notamment les cancers ou précancers du col. Muni d'une spatule, le médecin prélève par grattage quelques cellules qui seront ensuite analysées par un laboratoire spécialisé.

    Conclusion sur le check-up santé pour la ménopause

    La préventionprévention des troubles issus de la ménopause impose une implication totale de la patiente. Se prendre en charge, c'est aussi veiller à maintenir un suivi gynécologique régulier.