Après 7 reports successifs, la fusée Boeing Delta 2 a finalement bien décollé depuis la base de Vandenberg en Californie, aujourd'hui à 12h02 heure de Paris, avec sous sa coiffe, Calipso et Cloudsat. A 13h40 les deux satellites s'étaient correctement séparés.

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    Le A-Train, un laboratoire météorologique spatial(Crédits : CNES)

    Le A-Train, un laboratoire météorologique spatial(Crédits : CNES)

    Décollage réussi pour la fusée Boeing Delta 2 depuis la base de Vandenberg en Californie, le 28/04/06 à 12h02 heure de Paris, avec sous sa coiffe, Calipso et Cloudsat

    Décollage réussi pour la fusée Boeing Delta 2 depuis la base de Vandenberg en Californie, le 28/04/06 à 12h02 heure de Paris, avec sous sa coiffe, Calipso et Cloudsat

    Les satellites CloudSatCloudSat et CalipsoCalipso (Cloud Aerosol Lidar and Infrared Pathfinder Satellite Observations) vont flotter à 750 kilomètres au-dessus de nos têtes et vont offrir aux météorologuesmétéorologues une vue unique de l'atmosphèreatmosphère terrestre. Leurs instruments révolutionnaires permettront d'obtenir des perspectives à trois dimensions des nuagesnuages et des aérosolsaérosols, et de mieux comprendre la dynamique de leur formation et de leur évolution. CloudSat et Calipso apporteront également un nouvel éclairage sur le phénomène du réchauffement climatiqueréchauffement climatique.

    Calipso (ci-dessus) et CloudSat gonflent les rangs de l'A-Train <br />(Crédits : NASA)

    Calipso (ci-dessus) et CloudSat gonflent les rangs de l'A-Train
    (Crédits : NASA)

    Calipso et CloudSat

    Le laser Lidar de Calipso enverra des impulsions lumineuses de couleur verte, et le radar de CloudSat des impulsions micro-ondes, en direction de la Terre. Les satellites mesureront la quantité de rayons réfléchis sur les couches de l'atmosphère, et en déduiront le profil des nuages et des aérosols. La précision de ces instruments est sans commune mesure avec celle des satellites météorologiquessatellites météorologiques déjà en orbite : ainsi, le radar de CloudSat sera 1.000 fois plus sensible !

    Le Lidar de Calipso (un laser fonctionnant comme un radar) sera capable de différencier les particules des aérosols de celles des nuages. Il apportera une meilleure compréhension du déplacement des aérosols et de notre système climatique.

    « Ces nouvelles données nous permettront de répondre à des questions basiques : Comment la pluie et la neige se forment dans les nuages ? Comment ces précipitationsprécipitations sont-elles distribuées dans le monde ? Comment les nuages affectent-ils le climatclimat de la Terre ? » explique Graeme Stephens, qui participe au programme CloudSat.