Les deux prochains siècles seront marqués, en raison de l'augmentation des températures due au réchauffement climatique global, par un risque accru d'incendies, de sécheresses et d'inondations, selon des climatologues de l'Université de Bristol (Royaume-Uni).

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    Le réchauffement climatique pourrait entraîner une augmentation de la secheresse

    Le réchauffement climatique pourrait entraîner une augmentation de la secheresse

    Au niveau d'engagement actuel dans le réchauffement, même dans le cas où les émissionsémissions de gaz à effet de serre sont stoppées, les chercheurs prédisent un risque de perte de forêts en Eurasie, en Chine de l'Est, au Canada, en Amérique centrale et en Amazonie. En outre, le Grand Nord, l'Amazonie, et de nombreuses régions arides, seraient plus exposés aux incendies.

    L'Afrique de l'Ouest, l'Amérique centrale, l'Europe du Sud et l'est des Etats-Unis, bénéficieront probablement d'une moins grande quantité d'eau douce. S'y ajouteront des sécheresses plus intenses. D'autres régions, par exemple l'Afrique tropicale, et le Nord-ouest de l'Amérique du sud, encourraient un risque significatif de ruissellement à mesure de la disparition des arbres, entraînant, au fur et à mesure de l'augmentation des températures, un accroissement des risques d'inondations. En outre, dans le cas où les températures augmenteraient de plus de 3°C, le carbonecarbone stocké dans les terresterres pourrait être libéré. L'augmentation de la quantité de dioxyde de carbonedioxyde de carbone atmosphérique amorcerait alors une réaction en boucle.

    Le plus important selon Marko Scholze, principal auteur de l'étude sur le sujet, est que celle-ci indique un accroissement rapide des risques, une quantité croissante de vastes zones affectées, en relation à des niveaux plus élevés de réchauffement. "L'étude représente une étape importante dans les discussions au sujet des dangers du changement climatiquechangement climatique et des mesures à prendre," ajoute-t-il.

    L'équipe de chercheurs a quantifié les risques environnementaux en utilisant de nouvelles méthodes. Elle a utilisé les résultats de plus de 50 simulations à partir de modèles climatiquesmodèles climatiques afin de calculer ces risques. Elle a alors groupé les résultats selon différents niveaux de réchauffement global : moins de 2°C, de 2 à 3°C, et plus de 3°C.