-
La variation de température face à l'augmentation des gaz à effet de serre dépend des nombreuses rétroactions du système climatique : vapeur d'eau, dioxyde de carbone...
-
La variation de température face à l'augmentation des gaz à effet de serre dépend des nombreuses rétroactions du système climatique : vapeur d'eau, dioxyde de carbone...
L'augmentation de la concentration atmosphérique en gaz à effet de serre (GES), les variations de l'insolation, les variations de la concentration en aérosols naturels ou anthropiques sont autant de forçages auxquels le système climatique est soumis. Sa réponse à ces forçages, c'est-à-dire la variation de température correspondante, dépend des nombreuses rétroactions du système.
Une rétroaction c'est une modification du bilan radiatif produite par le changement de l'une des composantes du système climatique, changement lui-même déclenché par le forçage initial. La plus évidente est la rétroaction albédo, c'est-à-dire celle de la glace et de la neige : dans un monde plus chaud il y a moins de neige, l'albédo diminue, l'énergie solaire absorbée augmente, elle amplifie donc le forçage initial, c'est une rétroaction positive. Notez que si la température diminuait, la rétroaction albédo amplifierait le refroidissement. Il existe de très nombreuses rétroactions plus ou moins importantes, dans la suite nous examinons la rétroaction du CO2 et la rétroaction potentiellement la plus puissante, celle de la vapeur d'eau.
Ce dossier fait suite aux deux précédents qui traitaient des forçages naturels et des mécanismes amplificateurs envisagés pour le forçage solaire. La notion de forçage est rappelée dans le premier de ces dossiers mais elle est aussi définie précisément dans un autre dossier antérieur à cette série, axé sur les incertitudes des prévisions météorologiques.