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Les parents parlent de mal des transports, les scientifiques de « cinéphatie ». Les parents ? Oui, parce que plus de la moitié des enfants souffrent de ce mal. Sans doute du fait de l'immaturité de leur oreille interne.
Causes du mal des transports
En effet, c'est ici l'oreille interne qui est à blâmer, ou, plus exactement, les organes qui, au cœur de l'oreille interne, régulent notre équilibre. Lorsque les symptômes du mal des transports apparaissent, c'est que les stimuli sensoriels que notre cerveau s'attend à recevoir ne correspondent pas à ceux qu'il perçoit effectivement. Un message de confusion est transmis, ce qui provoque nausées ou maux de tête par exemple.
Le mal des transports est un mal généralement bénin, même s'il peut conduire à une réelle anxiété. Si les vomissements sont importants et durent dans le temps, y compris après l'arrêt du mouvementmouvement, il faut veiller à éviter la déshydratation.
Les symptômes du mal des transports peuvent être majorés par la plénitude ou la vacuité de l'estomacestomac, la consommation de tabac ou d'alcoolalcool, la fatigue, une mauvaise ventilationventilation, la lecture d'un livre, la période de menstruation pour les femmes ou encore la grossessegrossesse.
Le mal des transports touche également les astronautes (plus de la moitié d’entre eux). On parle alors plus volontiers de « mal de l’espace ». © BillionPhotos.com, Fotolia
Remèdes et astuces pour lutter contre le mal des transports
Parmi les astuces de grands-mères pour lutter contre le mal des transports, on peut citer le fait :
- de choisir le siège avant d'une voiturevoiture (le moins agité) ou la partie centrale d'un bateau ;
- d'éviter les repas trop lourds ou riches en protéinesprotéines ou encore les produits laitiers et de préférer les bananesbananes pour ne pas partir non plus le ventre vide ;
- de regarder au loin ;
- de se détendre en écoutant de la musique ;
- d'ingurgiter ou humer du gingembregingembre, du citron, de l'eau de mélissemélisse, de l'alcool de menthe ou de l'huile essentielle de menthe poivréementhe poivrée, avant et/ou pendant le voyage ;
- plus étonnant, de se coller un sparadrap sur le nombril (maintenant ou non un cachet d'aspirineaspirine) !
Dans les cas les plus sévères, le mal des transports peut se traiter par la prise de différents médicaments : un antinaupathique comme la scopolamine (patch à appliquer une douzaine d'heures avant le départ, pour un trajet long notamment ; sur ordonnance) ou un antihistaminique comme la diphenhydramine (à prendre entre 30 minutes et une heure avant le voyage ; sans ordonnance). Cependant, il peut y avoir des effets secondaires comme de la confusion ou de la somnolencesomnolence. Ces traitements ne sont donc pas à prendre à la légère ; ils sont fortement déconseillés chez les jeunes enfants.
Du côté de l'homéopathie, vous pouvez essayer la cocculine (une dose la veille au soir, une dose le jour du voyage et une encore si les symptômes apparaissent), qui n'aura pas d'effet indésirable et pas d'effet sédatif non plus.