Tout comme nos enfants ou nous-mêmes, nos animaux de compagnie aussi peuvent être sujets au mal des transports. Pour éviter tout « accident », le mieux est de suivre quelques règles plutôt simples.


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    Comme chez l'être humain, c'est le plus souvent les jeunes animaux qui sont malades en voiture. Car les structures qui composent l'oreille interne du chiot ou du chaton ne sont pas encore arrivées au terme de leur développement. Cependant, il se peut -- toujours comme chez l'être humain -- que la situation perdure à l'âge adulte.

    Car notez que d'autres facteurs peuvent causer chez le chienchien ou le chat, l'apparition de symptômes du mal des transports : halètements, gémissements, vomissements, etc. Ce sont principalement le stress ou le fait que le déplacement en voiturevoiture ait pu être assimilé par l'animal à quelque chose de désagréable. Dans ce cas, les troubles se déclencheront, peu importe l'âge de l'animal ou la distance à parcourir.

    En France, un chien sur six souffrirait de mal des transports. Et ce chiffre monte à trois sur quatre lorsqu’il s’agit de chiots. © John Sfondilias, Fotolia
    En France, un chien sur six souffrirait de mal des transports. Et ce chiffre monte à trois sur quatre lorsqu’il s’agit de chiots. © John Sfondilias, Fotolia

    L’habituer à la voiture

    Pour éviter cela, il est conseillé d'accoutumer votre chien ou votre chat à la situation. Vous pouvez commencer par faire monter votre animal de compagnie dans le véhicule... sans démarrer. Juste pour voir, en somme. Une autre fois, vous l'emmènerez faire un petit tour de pâté de maisons en roulant au pas. Petit à petit, vous effectuerez des déplacements de plus en plus longs. Il se rendra compte alors qu'il ne risque rien. Et ce, d'autant plus si chaque déplacement est synonyme de promenade et autres activités agréables, plutôt que de visite chez le vétérinairevétérinaire !

    Plus tôt vous commencerez à habituer votre chiot ou votre chaton à ces « voyages », moins il sera malade. Il éprouvera également moins d'angoisse pendant les longs trajets. « Dans tous les cas, évitez de le caresser s'il a peur. Vous risqueriez de renforcer l'impression que cette réaction est normale », assure Jean Pfister, vétérinaire à Lausanne et président de l'Association suisse de la médecine des petits animaux (ASMPA).

    De manière générale, une conduite souple — pas d’à coups, de virages secs ou de freinages brutaux — aidera votre animal à ne pas souffrir de mal des transports. Tout comme une bonne ventilation de la voiture. © Cozy nook, Fotolia
    De manière générale, une conduite souple — pas d’à coups, de virages secs ou de freinages brutaux — aidera votre animal à ne pas souffrir de mal des transports. Tout comme une bonne ventilation de la voiture. © Cozy nook, Fotolia

    Ne pas trop le nourrir avant le départ

    Dans le cas d'un voyage de plusieurs heures, pensez à lui donner des repas légers dans les 48 heures précédant le jour J. Évitez également de le nourrir juste avant le départ, mais il ne faut pas non plus qu'il ait le ventre complètement vide. Vous réduirez ainsi le risque de vomissements. Enfin, prévoyez de disposer un vieux drap sous l'animal pour protéger le siège, sans oublier d'emporter le nécessaire pour nettoyer en cas d'incident de parcours. Si cela se produit, rien ne sert de crier, vous ne feriez qu'augmenter son stress.

    « Dans certains cas, il est aussi possible pour détendre votre animal, d'utiliser des phéromones ou des hormones extraites du lait maternel sous forme de spray ou d'en imprégner son collier », indique Jean Pfister. Phytothérapie ou aromathérapiearomathérapie peuvent également apporter un mieux. Et même si ces traitements semblent naturels, il reste conseiller de consulter un vétérinaire avant d'y avoir recours.

    Pour ce qui est des traitements médicamenteux à proprement parler, il va de soi qu'ils ne doivent être administrés que sur conseil d'un vétérinaire. Même si les traitements en question s'avèrent de courte duréedurée. Si votre chien a par exemple « pris l'habitude » de vomir en voiture, un anti-nauséeux administré une ou deux fois pourrait suffire à lui faire passer cette fâcheuse habitude en lui permettant de reprendre confiance.