Ce dessin gravé sur la pierre est un pétroglyphe, découvert dans une grotte du Parc national des Haïtises. La République dominicaine dispose du plus grand réseau de grottes des Caraïbes. Nombre d'entre elles sont ornées de peintures rupestres et constituent les témoignages des premiers habitants de l'île, les Taïnos, quasi disparus à l'arrivée des premiers colons européens au XVe siècle. Les pétroglyphes sont associés à la période néolithique où pictogrammes ou idéogrammes sont les prémices de l’écriture. Certaines sociétés ont gardé ce mode d'expression jusqu'à leur premier contact avec la civilisation européenne.

Linguistiquement affiliésaffiliés aux Arawaks, une population indienne d’Amazonie, les Taïnos ont laissé des traces plus proches de la symbolique et de la mythologie des Mayas. Par l'effet des migrations successives dans les Antilles, et bien que les Taïnos aient pratiquement disparu après la colonisation par les Européens, de récentes études ont montré que les Portoricains avaient conservé 61 % du patrimoine génétiquegénétique et 15 % pour les Dominicains.

Le plus beau témoignage de cet art rupestre est la Grotte des Merveilles (Cueva de las Maravillas), ouverte au public en 2003, se trouve à l'ouest de la ville La Romana, qui abrite près de 500 peintures et gravuresgravures sur pierre, à 25 mètres sous terre.

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