En 1960 naît une discipline nommée la « bionique », marquant officiellement l’intérêt des scientifiques pour les innombrables astuces découvertes par les systèmes vivants au cours de leur évolution. Le terme vient de la contraction de « biologie et technique » ou « biologie et électronique ». Ce terme est maintenant remplacé par la « bioinspiration ».
La nature inspire les chercheurs, elle leur permet de concevoir des robots bio-inspirés qu'ils nomment « animats » pour trouver des solutions à des problèmes techniques ou pour accroître les connaissances sur les animaux.
Un aperçu des procédés bioniques réalisés
Agnès Guillot, psychophysiologiste et anciennement chercheuse à l'Institut des systèmes intelligents et de robotique (ISIR), présente un tour d'horizon des procédés bioniques réalisés.
Un précédent dossier (La robotique de A à Z) montre comment l'échec de l'intelligence artificielle des années 1950 (nommée depuis la « GOFAI » : Good Old Fashion Artificial Intelligence) en matière de robotique a incité des chercheurs à prendre une voie radicalement différence en s'inspirant, non pas de l'intelligence complexe de l'Homme, mais des capacités adaptatives d'animaux de toute espèce.
Ce dossier vise à illustrer quelques-unes de ces avancées.