Isabelle est née à Toulouse en 1961 mais ses racines familiales sont dans le Nord et les Flandres. Après avoir été institutrice, elle a repris ses études à l'âge de 30 ans, tout en élevant ses deux filles : elle hésitait entre les mathématiques et l'histoire, et elle est tombée dans l'histoire ! Elle a débuté son cursus universitaire à Nanterre, puis à Rouen, Mulhouse et Besançon.

Sa thèse intitulée « Négoce et industrie à Mulhouse au XVIIIe siècle » lui a permis de se spécialiser en histoire moderne (très mal nommée puisqu'il s'agit de la période s'étendant du XVIe au XVIIIe siècle), en histoire de l'industrialisation et des premières grandes entreprises, et surtout d'entrer le monde passionnant de la recherche et des archives anciennes. En l'occurrence, les archives de Mulhouse jusqu'à la fin du XVIIIe siècle sont en allemand ancien et représentent un véritable défi pour un francophone non initié à la paléographie germanique ! Défi enfin relevé en 2005 avec l'obtention du doctorat en histoire (mention très honorable avec les félicitations du jury à l'unanimité). Son travail a été publié en 2008 par le CNRS et l'université de Toulouse Le Mirail.

Isabelle est spécialisée en histoire économique et sociale (recherche, enseignement, rédaction d'articles, retours réguliers à la paléographie...) mais elle estime que la meilleure façon d'aborder l'histoire est de la considérer dans sa globalité : économie, société, géographie, politique, culture, sciences, religions... tout est lié, interdépendant lorsque l'on se place derrière la loupe de l'historienhistorien. L'histoire n'est pas figée dans les siècles passés et ne consiste pas à retenir des dates par cœur : c'est un outil de décryptage du temps présent et l'historien doit veiller à sa diffusiondiffusionPour savoir où l'on va, il faut savoir d'où l'on vient ! (dixit Grand Corps Malade).