Le Gran Telescopio Canarias (en français, le Grand télescope des îles Canaries) est installé sur l'île de La Palma, à 2.396 mètres d'altitude. Inauguré en 2007, il a été financé à 90 % par l'Espagne.
Ce télescope géant dispose d'un miroir primaire composé de 36 miroirs hexagonaux d'une surface collectrice totale de 75,7 mètres carrés, soit l'équivalent d'un miroir sphérique de 10,40 mètres de diamètre. La lumière collectée est focalisée sur un miroir secondaire puis renvoyée vers un miroir tertiaire qui dirige le faisceau en direction des différents instruments d'analyse : spectrographes et analyseurs dans le domaine visible et infrarouge (Osiris, CanariCam, Elmer et Emir).
Un télescope doté d'optique active et d'optique adaptative
La partie optique bénéficie de deux systèmes d'optimisation : l'optique active (qui réalise un alignement optimal des trois miroirs en tenant compte de la température, de la gravité et des défauts de construction), et l'optique adaptative, un procédé qui analyse l'agitation atmosphérique plusieurs fois par seconde et déforme légèrement chaque miroir hexagonal en temps réel afin de corriger les effets néfastes de la turbulence.
L'ensemble du télescope est supporté par une monture altazimutale. Une coupole de 32 mètres de diamètre climatisée abrite le GTC.
Futura-Sciences vous invite à découvrir la galerie photo du GTC.
Le télescope géant Magellan Le Giant Magellan Telescope (GMT) — en français, télescope géant Magellan — sera installé à l’observatoire de Las Campanas, au Chili. Sa mise en service est prévue pour 2023. Il se composera de sept miroirs de 8,4 mètres de diamètre chacun. Sa surface optique totale sera de 24,5 mètres de diamètre et sa surface collectrice atteindra 368 m2. Sa résolution sera 10 fois supérieure à celle du télescope spatial Hubble. © Giant Magellan Telescope, GMTO Corporation CC by-sa 3.0
Le grand télescope d’Afrique australe Installé dans le désert du Kalahari, en Afrique du Sud, le Southern African Large Telescope (SALT) — en français, grand télescope d’Afrique australe — est actuellement le plus grand télescope optique de l’hémisphère sud. Cet « Œil géant de l’Afrique sur l’univers » possède un miroir primaire hexagonal de 11,1 mètres de diamètre composé de 91 segments hexagonaux d’un mètre chacun. L’ensemble est immobile et seul le miroir secondaire se déplace pour permettre le suivi d’un objet dans la voûte céleste. Il est pleinement opérationnel depuis 2011. © Janus Brink, Salt
L’observatoire W. M. Keck L’observatoire W. M. Keck (les deux coupoles au centre de la photo) est un des nombreux observatoires installés au sommet du Mauna Kea (4.145 mètres), à Hawaï, au milieu de l’océan Pacifique. Principalement financés par la Fondation du milliardaire William Myron Keck, les télescopes Keck I et Keck II ont respectivement été mis en service en 1993 et 1996. Leur miroir primaire mesure chacun 10 mètres de diamètre et se compose de 36 segments hexagonaux. Ils sont à ce jour les télescopes optique et infrarouge les plus productifs au monde. À leur côté sur la photo : Subaru, à gauche, et l’IRTF (Infrared Telescope Facility) de la Nasa, à droite. © Vadim Kurland, CC by 2.0
Le grand télescope des îles Canaries Le Gran Telescopio Canarias (en français, grand télescope des îles Canaries), parfois surnommé GranTeCan, est installé à l’observatoire du Roque de los Muchachos (à 2.400 mètres d’altitude), un des meilleurs sites d’observation de l’hémisphère nord. Son miroir primaire mesure 10,4 mètres de diamètre. Sa résolution est proche de celle du télescope spatial Hubble. © Abel de Burgos CC by-NC 2.0
Le télescope géant européen ou ELT Anciennement E-ELT, pour European Extremely Large Telescope, l’ELT (Extremely Large Telescope) de l’ESO devrait recevoir sa première lumière en 2024. Actuellement en construction au sommet du Cerro Amazones (3.046 mètres), une montagne voisine du Cerro Paranal où est installé le VLT (Very Large Telescope), l’ELT sera doté d’un miroir primaire de 39 mètres de diamètre (1.116 m2 se surface collectrice) qui en fera le plus grand télescope optique et proche infrarouge du monde. Pas moins de 798 miroirs de 1,4 mètre de diamètre seront assemblés pour composer le miroir primaire. Malgré ses 2.800 tonnes, la structure qui portera l’ensemble permettra des pointages avec une précision de 1 seconde d’arc. © ESO CC by 4.0
Le télescope de trente mètres ou TMT Le Thirty Meter Telescope ou TMT — le Télescope de trente mètres, en français — sera, comme son nom l’indique, un télescope géant de 30 mètres de diamètre. Appartenant à la nouvelle génération des titans dominée par l’ELT, le TMT devrait être construit aux côtés des télescopes géants de l’ancienne génération, sur le Mauna Kea à Hawaï. Son miroir primaire réunira 492 segments. Sa surface collective sera 10 fois plus importante que celle de ses futurs voisins Keck. © TMT Observatory Corporation
Le grand télescope binoculaire Le Large Binocular Telescope (LBT), ou grand télescope binoculaire, est installé au sommet du mont Graham, en Arizona, à 3.200 mètres d’altitude. Il a reçu sa première lumière le 26 octobre 2005. Sa particularité est de posséder deux grands yeux ouverts sur le cosmos de 8,4 mètres de diamètre chacun, placés côte à côte sur la même monture. Ce dispositif conjugué à une optique adaptative permet « une résolution angulaire élevée, un fond thermique faible et une sensibilité exceptionnelle pour la détection d’objets faibles ». © Large Binocular Telescope Observatory
Le Very Large Telescope ou VLT Le Very Large Telescope ou VLT — en français, le Très grand télescope — est un observatoire placé au sommet du Cerro Paranal (2.635 mètres), au Chili, qui se compose de quatre télescopes de 8,2 mètres de diamètre chacun : Antu, Kueyen, Melipal et Yepun. Entré en service le premier, Antu reçut sa première lumière en 1998. Quatre télescopes auxiliaires de 1,8 mètre de diamètre accompagnent l’ensemble. Lorsqu’ils unissent tous leur lumière, ils deviennent le VLTI, un interféromètre géant. Son acuité est alors jusqu’à 25 fois plus grande que pour un télescope unitaire. © ESO, G. Brammer CC by 4.0
Le ciel du Paranal au-dessus de l’un des télescopes auxiliaires du VLT Photo prise sur le site de l’observatoire de Paranal au Chili, à plus de 2.600 mètres d’altitude. Sur ce site loin de la fureur et du bruit du monde, nul doute qu’on s’y sent complètement envahi par le ciel étoilé. Au premier plan, le quatrième télescope auxiliaire de 1,8 mètre de diamètre qui appartient au grand VLTI (Very Large Telescope Interferometer). « Les cieux à Paranal font partie des plus sombres que j’ai jamais photographiés, avait déclaré José Francisco Salgado. J’adore photographier les observatoires et à Paranal. C’est incroyable comment on peut encore voir uniquement avec la lumière des étoiles et du zodiaque ! » © ESO, José Francisco Salgado
Alma, le grand réseau d’antennes millimétrique-submillimétrique de l’Atacama Signifiant « âme » en espagnol, Alma est l’acronyme de Atacama Large Millimeter/submillimeter Array — en français, le grand réseau d’antennes millimétrique-submillimétrique de l’Atacama. Il s’agit d’un vaste réseau de 66 antennes implanté sur le haut plateau de Chajnantor au Chili. Le réseau principal comporte 50 antennes de 12 mètres de diamètre qui compose un interféromètre. Un petit réseau de 4 antennes de 12 mètres de diamètre et de 12 antennes de 7 mètres de diamètre le complète. Sa résolution peut être 10 fois supérieure à celle du télescope spatial Hubble. © DR
Le Allen Telescope Array Anciennement One Hectare Telescope (1HT), l’Allen Telescope Array (ATA) est un réseau de « Large Number of Small Dishes » ou LNSD (en français, un grand nombre de petites assiettes) au service des astronomes et aussi du programme Seti. Situé à l’observatoire de Hat Creek dans le Parc national volcanique de Lassen, au nord de la Californie, il se compose de 42 antennes de 6,1 mètres de diamètre. Il comptera à terme 350 antennes pour une surface collectrice totale de 10.000 mètres carrés. Paul Allen, le cofondoteur de Microsoft en est le principal mécène. © Bruce Fingerhood CC by-NC 2.0
Le Very Large Array ou VLA Le Karl G. Jansky Very Large Array ou plus couramment le Very Large Array (VLA) — en français, le très grand réseau — est un réseau de 27 antennes paraboliques mobiles de 25 mètres de diamètre chacune situé au Nouveau-Mexique, États-Unis. Elles sont disposées en Y (deux axes de 21 km et un de 19 km) et leurs données combinées offrent la résolution d’un radiotélescope géant de 36 kilomètres de diamètre. © Gord McKenna CC by-NC 2.0
Le géant Arecibo Avec ses 305 mètres de diamètre, Arecibo fut jusqu’en 2016, le plus grand radiotélescope télescope au monde. Construite dans une dépression, l’antenne, immobile, se compose de quelque 38.778 panneaux d’aluminium perforés. Le récepteur, suspendu à 150 mètres au-dessus d’elle, est quant à lui mobile via 18 câbles. Arecibo est entré en service en 1963. Endommagé par le passage de l’ouragan Maria, en septembre 2017, Arecibo est partiellement en incapacité de fonctionner normalement. © Jirka Matousek CC by-NC 2.0
L’observatoire du mont Palomar L’observatoire privé du mont Palomar, au nord de San Diego, en Californie, a abrité le plus grand télescope du monde entre 1949, date de sa mise en service, et 1975. Le télescope Hale (du nom de l’astronome George Ellery Hale), de 5,08 mètres de diamètre, fut le géant de la deuxième moitié du XXe siècle grâce auquel les astronomes firent de grandes découvertes cosmologiques. Toujours en activité, il participe notamment à la traque des astéroïdes géocroiseurs depuis 2001. © Mike Peel CC by-sa 4.0
Le télescope Vista Vista (« vue » en espagnol) est l’acronyme de Visible and Infrared Survey Telescope for Astronomy. Inauguré en 2010, le télescope de 4,1 mètres de diamètre réalise des sondages du ciel dans le visible et l’infrarouge à l’ombre des géants du VLT, au sommet du mont Paranal au Chili. Il est le plus grand de sa catégorie et opère dans un des plus beaux sites d’observation au monde. © ESO, Y. Beletsky
Le New Technology Telescope Inauguré en 1989 à l’observatoire de La Silla au Chili, le New Technology Telescope (NTT) est le pionnier de la nouvelle génération de télescopes de l’ESO (Observatoire européen austral). Son miroir principal, de 3,58 mètres de diamètre, est flexible et il est le premier à expérimenter l’optique active. Autre innovation qui fera date : sa coupole octogonale et son système de ventilation. © ESO, C.Madsen CC by 4.0
Le télescope de 3,6 mètres de l’ESO L’observatoire de La Silla abrite un télescope de 3,6 mètres de diamètre qui fut un des pionniers des grands télescopes au Chili. Mis en service en 1977, il connut une deuxième jeunesse en 1999. Depuis avril 2008, le spectrographe Harps (High Accuracy Radial velocity Planet Searcher), puissant chasseur d’exoplanètes, est installé à son foyer. © ESO CC by 3.0
L’observatoire Canada-France-Hawaï L’observatoire Canada-France-Hawaï abrite un télescope de 3,58 mètres de diamètre, le CFHT (Canada-France-Hawaii Telescope) — en français, le télescope Canada-France-Hawaï — entré en service en 1979. Il se situe, vous l’aurez deviné, à Hawaï, aux côtés d’autres grands observatoires qui ont fleuri au sommet du Mauna Kea (4.200 mètres) depuis la fin des années 1970. © Generic1139 CC by-sa 4.0
L’observatoire Gemini L’observatoire Gemini se divise en deux télescopes identiques de 8,1 mètres de diamètre implantés dans deux des meilleurs sites d’observation au monde : l’un, Gemini North, est à Hawaï dans l’hémisphère nord, et l’autre, Gemini South, est au Chili dans l’hémisphère sud. Leurs positions leur permettent ainsi d’embrasser l’ensemble de la voûte céleste. © Steve L. Martin CC by 2.0