Les femmes subissent un énorme bouleversement hormonal à la ménopause. Les conséquences sur le corps et le moral sont souvent importantes pour la plupart d’entre elles. Une activité physique est particulièrement recommandée à cette période de la vie. Mais pourquoi ? Futura fait le point sur le sujet. 


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    Commençons par définir l’activité physique. L'activité physiquephysique et le sport, ce n'est pas la même chose ! Le sport n'est qu'une activité physique parmi tant d'autres ! L'activité physique est définie par l'Académie de Médecine comme « tout mouvementmouvement corporel produit par la contraction des muscles squelettiques entraînant une augmentation de la dépense énergétique par rapport à la dépense énergétique de repos ». L'activité physique comprend donc aussi des activités comme le ménage, faire les courses, le jardinage, une promenade ou encore du shopping ! 

    L’activité physique et le sport, ce n’est pas la même chose !

    Pourquoi pratiquer une activité physique est-il si important à la ménopause ?

    Les bénéfices d'une activité sportive à la ménopause sont multiples ! En voici une liste non exhaustive.

    Le risque de maladie cardiovasculaire augmente avec l'arrivée de la ménopause. Pratiquer une activité physique permet de réduire de 30 % ce risque, indépendamment des facteurs de risques sous-jacents ou de l'alimentation.

    Une activité physique régulière chez les femmes ménopausées a aussi des bénéfices sur la survenue de cancers. Selon les études, elle permettrait d'éviter 20 à 25 % des cancers (sein, côloncôlon, endomètreendomètre, vessievessie, estomacestomac, œsophageœsophage). Encore plus intéressant : même si l'activité physique est démarrée après le diagnosticdiagnostic de cancer, elle est bénéfique sur les risques de mortalité globale, de mortalité par cancer ou de rechutesrechutes.

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    Faire le ménage, est-ce du sport ?

    L'activité physique chez une femme ménopausée protège aussi ses os. Elle ralentit la perte de densité minérale osseuse et diminue le risque de fracture. De plus, en renforçant les muscles, l'activité physique fait baisser le risque de chute.

    Une autre crainte des femmes ménopausées est la modification de la répartition des graisses, autour de l'abdomenabdomen. Là aussi, l'activité physique fait des merveilles : elle diminue la massemasse grasse viscérale. Dans ce domaine, les activités d'endurance sont particulièrement recommandées : marche rapide, marche nordique, randonnées...

    De manière plus générale, la pratique d'une activité physique réduit la sensation de fatigue et augmente la qualité de vie ! La pratique d'une activité physique régulière prévient aussi les baisses de moral possibles lors de la ménopause grâce à la sécrétionsécrétion de sérotonine.

     

     L'activité physique a des effets bénéfiques sur la fatigue. © motortion, Adobe Stock
     L'activité physique a des effets bénéfiques sur la fatigue. © motortion, Adobe Stock

    Quelles sont les femmes concernées par l’activité physique à la ménopause ?

    Toutes les femmes sont concernées ! À la ménopause et même avant, il faut à tout prix diminuer la sédentarité. La sédentarité est caractérisée par le temps passé assis ou allongé alors que l'on ne dort pas : voiturevoiture ou bus, écran, mais aussi lecture, ou loisirs créatifs.

    La présence d'une maladie chronique ne doit pas freiner l'activité physique, même si celle-ci ci doit dans certains cas être adaptée. L'objectif est double :

    • réduire le temps passé assis ou allongé en situation d'éveil ;
    • rompre le temps assis ou allongé prolongé, ne serait-ce que par quelques minutes de marche toutes les 90 minutes.

    Faut-il demander l’avis de son médecin avant de démarrer une activité physique ?

    En l'absence de pathologiepathologie chronique et si l'activité physique choisie demeure modérée, il n'est pas nécessaire de consulter un médecin avant de démarrer une activité. Il en est de même pour une femme présentant une pathologie chronique stable.

    En revanche, si une femme ménopausée souhaite démarrer une activité physique alors qu'elle souffre d'une pathologie chronique en cours d'évolution, il vaut mieux demander l'avis d'un médecin, même si l'activité choisie est d'intensité modérée. Le médecin recommandera parfois d'attendre que la pathologie se stabilise.

    Pour tout projet d'activité physique de forte intensité, voire de compétition, ou de duréedurée supérieure à 5h par semaine, il vaut mieux consulter son médecin traitant, voire un cardiologuecardiologue.  

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