Pour mieux comprendre les enjeux et les solutions du très prometteur hydrogène pour atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050, EDF a convié des partenaires pour un Twitter Space passionnant. Rendez-vous mercredi 13 avril à 18h30 !


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    « Oui, mes amis, je crois que l'eau sera un jour employée comme combustiblecombustible, que l'hydrogènehydrogène et l'oxygène, qui la constituent, utilisés isolément ou simultanément, fourniront une source de chaleurchaleur et de lumièrelumière inépuisables et d'une intensité que la houille ne saurait avoir. » Ces paroles du visionnaire Jules VerneJules Verne issues du roman L'Île mystérieuse datent de 1874. Plus d'un siècle plus tard, l'hydrogène est devenu un enjeu stratégique pour réussir la nécessaire transition énergétique vers la neutralité carbone à l'horizon 2050, comme l'ont promis en 2015 tous les pays signataires de l’accord de Paris sur le climat.

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    Des défis à tous les stades

    Pour autant, la mission n'est pas aisée. Aujourd'hui, 95 % de l'hydrogène produit dans le monde* est conçu à l'aide d'énergies fossiles. Il est pourtant possible d'en fabriquer sans émettre de dioxyde de carbone, grâce à l'électrolyseélectrolyse de l'eau et de l'électricité décarbonée. Si un bond technologique a pu être effectué ces dernières années, des questions, voire de véritables verrousverrous techniques, subsistent à propos de sa production, mais aussi des trois phases principales qui conditionnent son utilisation : la compression, le stockage et la distribution.

    Les pays signataires de l'accord de Paris sur le climat souhaitent atteindre la neutralité carbone en 2050. © Fox_Dsign, Adobe Stock
    Les pays signataires de l'accord de Paris sur le climat souhaitent atteindre la neutralité carbone en 2050. © Fox_Dsign, Adobe Stock

    Des solutions pour l’industrie et la mobilité

    Il s'agit là de pouvoir trouver des solutions innovantes et adaptées, et ainsi répondre aux besoins en hydrogène drastiquement accrus, notamment dans le secteur de la métallurgie, de l’industrie chimique et de la mobilité lourde, à savoir les trains, les bus, les camions, les bateaux, mais aussi le transport aérien et l'aérospatiale. À moyen terme, l'hydrogène pourra aussi constituer un élément de stabilisation des réseaux énergétiques et contribuer à la flexibilité du système électrique en apportant un mode de stockage notamment saisonnier.

    Le rôle de la France

    La France a un rôle majeur à jouer dans ces perspectives d'avenir. Elle peut tirer profit de ce marché émergentémergent, notamment en matièrematière d'emplois estimés à 100.000 à l'horizon 2030, à condition d'initiatives de structuration et de soutien de la filière. Bien entendu, la France et l'Allemagne ont promis d'investir 7 et 9 milliards d'euros dans le secteur d'ici 2030 et la Commission européenne a élaboré, dès juillet 2020, une feuille de route ambitieuse. La volonté politique est donc bien réelle, encore faut-il que les acteurs du secteur puissent parvenir à atteindre leurs objectifs ambitieux, notamment sur la réduction des coûts sur l'ensemble de la chaîne de valeur et la mise en place d'infrastructures, tant en matière de capacité de production, de transport et de distribution.

    EDF, un acteur majeur de la filière

    EDF fait partie de ceux-là. Si le groupe a fondé sa propre filiale dédiée, Hynamics, il y a deux ans déjà, son intérêt en la matière remonte en réalité à plusieurs décennies. Au début des années 1970, alors que le nucléaire occupe la part belle de la recherche, EDF mobilise déjà toute l'expertise de sa R&D jusqu'à l'éclosion d'un véritable démonstrateurdémonstrateur qui atteint la puissance de 20 mégawatts, ce qui reste encore aujourd'hui un record mondial. Depuis, le groupe multiplie les partenariats, notamment avec McPhy, Vicat, Transdev ou encore France Hydrogène, pour donner réalité à ses ambitions. Ce live « TwitterTwitter Spaces » les réunira pour un échange qui permettra de mieux comprendre les enjeux de l'hydrogène et les moyens d'y parvenir.

    Avec la participation de :

    • Carmen Munoz-Dormoy, Directeur activités aval de la R&D EDF ;
    • Louise Vilain, Directrice EDF Pulse Ventures, incubation et grands projets industriels innovants ;
    • Myriam Maestroni, Présidente de la fondation « e5t » et administratrice de McPhy ;
    • Marie Godard Pithon, Directrice Performances et Investissements chez Vicat ;
    • Brigitte Guichard, Directrice régionale Bourgogne-Franche-Comté chez Transdev ;

    Rendez-vous mercredi 13 avril à 18h30 !

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    * Source ADEME 2021

    Article réalise en partenariat avec EDF