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    Les hausses de prix constantes des énergies fossilesénergies fossiles et de l'électricité ouvrent une voie royale aux chaudières à boisbois. Les performances sont au rendez-vous et l'option chargement automatique offre un confort d'usage équivalent à celui des chaudières gaz ou fioul. On trouve aujourd'hui des chaudières à bûches et des chaudières automatiques. Voyons ici les premières.

    La chaudière à bois revient en force. © Alusruvi, Pixabay, DP
    La chaudière à bois revient en force. © Alusruvi, Pixabay, DP

    La chaudière à bois revient en force dans l'habitat individuel et collectif. Elle répond désormais à des standards de qualité exigeants d'un point de vue technique, pratique, écologique. Deux catégories de matériels se disputent le marché : les chaudières à bûches et celles à biocombustiblesbiocombustibles solides. Les premières gagnent en autonomieautonomie grâce à un meilleur rendement, tandis que les secondes performent sur tous les plans et suppriment la corvée du chargement.

    Les différentes chaudières à bûches

    Les chaudières à bûches se chargent manuellement. Cette contrainte reste leur principal inconvénient. On en distingue plusieurs types, qui diffèrent par leur mode de combustion. La technologie la plus simple, et la moins performante perpétue la combustion montante traditionnelle. L'apport d'air par le dessous du foyer enflamme l'empilement de bûches en laissant imbrûlée près de la moitié des gaz évacués par le conduit. De meilleurs résultats sont obtenus avec les modèles disposant d'une entrée d'air secondaire, qui permet de brûler une partie des gaz résiduels. Le rendement moyen passe ainsi de 50 à 60 %.

    La chaudière à combustion horizontale améliore le principe en faisant arriver l'air sur le côté du foyer. Ce système accélère le séchage du bois avant son inflammationinflammation, favorisant un rendement supérieur à 65 %.

    Encore plus performante, la combustion inversée introduit l'air par le dessus du foyer. L'air sèche les bûches en descendant, hors de la chambre de gazéificationgazéification située sous la grille foyère. Une entrée d'air secondaire au niveau de la zone d'échange active le feufeu, dont les fumées s'échappent à de hautes températures en remontant par un canal séparé. Le tirage peut être naturel, comme pour les modèles précédents, ou forcé. L'autonomie varie de 6 à 10 heures en tirage naturel, selon la capacité de chargement en bûches de la chaudière. Elle peut atteindre une vingtaine d'heures en combustion inversée avec ventilateur de tirage.

    Vue éclatée d’une chaudière à bûches. La combustion inversée offre un rendement de 70 % en tirage naturel et de 80 % en tirage forcé. © KWB France
    Vue éclatée d’une chaudière à bûches. La combustion inversée offre un rendement de 70 % en tirage naturel et de 80 % en tirage forcé. © KWB France