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    Les insertsinserts et foyers fermésfoyers fermés sont des gros fours à porteporte vitrocéramique qui permettent de conjuguer le charmecharme de la cheminéecheminée et une réelle efficacité calorifique. Avec une autonomieautonomie pouvant atteindre ou dépasser 10 heures.

    Foyer fermé à bûches. © Bedrck, Pixabay, DP
    Foyer fermé à bûches. © Bedrck, Pixabay, DP

    Inserts et foyers fermés fonctionnent sur le principe de la convection naturelle ou forcée, complétée par le rayonnement de leur façade vitrée. Extérieurement, ces appareils se ressemblent beaucoup. Aussi, pour simplifier, la réglementation européenne ne retient-elle plus que le terme « insert » pour les désigner. Il existe pourtant des différences marquantes de conception et d'installation.
     

    Les modèles récents d'inserts comportent des entrées d’air secondaires qui facilitent l’élimination des gaz de combustion et aident à maintenir la vitre propre. Plusieurs sont équipés de buses (2 ou 4) permettant la distribution d’air chaud. © Doc Deville
    Les modèles récents d'inserts comportent des entrées d’air secondaires qui facilitent l’élimination des gaz de combustion et aident à maintenir la vitre propre. Plusieurs sont équipés de buses (2 ou 4) permettant la distribution d’air chaud. © Doc Deville

    L'insert, un chauffage au bois encastré dans la cheminée

    L'insert, selon l'ancienne appellation, est prévu pour s'encastrer dans une cheminée existante. Son format se choisit en fonction des dimensions de l'âtre. L'appareil se caractérise par un dessus plat ou incliné vers l'arrière et une structure double peau en fonte ou acier. L'air ambiant est capté à l'avant du caisson, par des entrées basses principalement. Il circule autour du foyer, en s'échauffant entre les parois, et ressort par des grilles frontales situées au-dessus de la porte vitrée. Les fumées s'échappent par une voie séparée, à une température supérieure à 400 °C.

    Le foyer fermé, une grande liberté d'aménagement

    Le foyer fermé est coiffé d'un avaloir plus ou moins pyramidal. Généralement à simple paroi, il s'installe et se raccorde en premier au conduit de cheminée. L'habillage, de stylestyle classique ou contemporain, se construit autour dans un deuxième temps. Contrairement à l'insert, l'échange thermique s'opère à l'extérieur du corps de chauffe, dans le volume délimité par l'habillage. Pour sécuriser l'installation, la norme exige d'isoler thermiquement l'enveloppe et de poser des grilles d'air chaud dans la moitié supérieure de la hottehotte. Le foyer fermé offre en revanche une plus grande liberté d'aménagement que l'insert et un plus large choix de modèles : à une, deux ou trois faces vitrées, à porte relevable, etc.

    Foyer fermé : l’air frais passe en principe sous l’habillage puis s’élève dans la hotte pour y être réchauffé. © Seguin
    Foyer fermé : l’air frais passe en principe sous l’habillage puis s’élève dans la hotte pour y être réchauffé. © Seguin

    Le diamètre de raccordement

    Le diamètre de raccordement du conduit de fumée est de 150, 180 ou 200 mm selon la puissance nominale de l'appareil. Celle-ci varie de 5 à 15 kW pour les inserts, jusqu'à 20 kW pour les foyers fermés. Les rendements indiqués sont aujourd'hui supérieurs à 60 % et peuvent avoisiner 80 %. Ils concernent essentiellement des modèles labellisés Flamme verte. Outre l'efficacité énergétique, la charte Flamme verte garantit un taux d'émissionémission de monoxyde de carbone (CO) réduit à 0,3 % maxi. Ces performances s'entendent à feufeu vif. Si l'allure est lente, pour limiter la consommation de boisbois par exemple, la température baisse dans le corps de chauffe. Les gazgaz brûlent moins bien et le taux de CO augmente en conséquence.

    Les normes françaises pour un chauffage au bois

    Le choix d'un chauffage au bois doit s'appuyer sur les normes françaises et européennes régissant chaque famille. Il faut, en particulier, être attentif à la classe d'usage des modèles proposés. Une utilisation inadaptée entraîne un risque de détérioration (fissures). La norme NF D 35-376 définit ainsi trois classes distinctes, à se faire préciser impérativement par le revendeur :

    • type A, appareil d'agrément, inadapté au chauffage d'un local ;
    • type C, appareil à fonctionnement continu garantissant une autonomie minimum de 10 heures ;
    • type I, appareil destiné à un chauffage intermittent.