À l'occasion du premier congrès européen sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés (aussi appelés ovnis) qui se tient ce week-end, les 4 et 5 novembre, nous avons interviewé Michael Vaillant, spécialiste de la question. Il aborde plusieurs questions liées à la technologie et à l'observation de ces phénomènes et explique qu'il n'y a pas d'hypothèses précises sur la technologie de ces phénomènes car il manque des éléments matériels exploitables. Il souligne également que l'utilisation de la data-science et de la phénoménologie peut contribuer à une meilleure compréhension de ces phénomènes.


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    À l'occasion du premier congrès européen consacré à l'actualité des études et des recherches scientifiques relatives aux phénomènes aérospatiaux non identifiés (plus communément appelés ovnis), nous avons interviewé Michael Vaillant. Consultant français spécialisé dans l'investigation de ces phénomènes, Michael Vaillant est intervenu pendant plus de 15 ans auprès du Geipan, le Groupement d'expertise et d'information sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés, du Cnes.

    Michael Vaillant s'exprimera à l'occasion du premier congrès européen sur les ovnis qui se tient ce week-end à Paris et au cours duquel seront présents des experts, chercheurs, personnels de l'aviation civile et militaire, des associations et des organisations du monde entier. Il donnera son avis sur la technologie de ces phénomènes aérospatiaux non identifiés (PAN) que nous montrent les observations filmées de pilotes de chasse de l'U.S. Navy.

    Un congrès qui ouvre la voie à une meilleure connaissance des « ovnis »

    Ce premier congrès européen sur les « ovnis » est organisé dans un contexte plutôt favorable à l'étude de ces phénomènes fascinants pour certains, intrigants pour d'autres. Il faut savoir qu'au cours de ces trois dernières années, et pour la première fois de son histoire, les interventions du congrès américain ont poussé la Nasa à entreprendre des recherches conduites sous l'égide d'éminents scientifiques et le Pentagone à rendre publics de nombreux documents liés à ces phénomènes, dont les fameuses vidéos de l'U.S. Navy. La France, elle aussi, s'empare à présent du sujet, ouvrant la voie à une évolution de l'information relative aux phénomènes aérospatiaux non identifiés.

    Parmi les objectifs de ce congrès, citons la présentation des dernières avancées et théories scientifiques qui permettraient d'entrevoir de nouvelles hypothèses en matière d'innovations concernant la technologie de ces objets volants non identifiés. Ce congrès doit aussi accompagner et la démocratisation et la diffusion d'actualités concernant le sujet des PAN/Ovnis, par les études scientifiques et les rapports d'enquêtes officielles. Les débats, conférences et tables rondes qui se tiendront ce week-end ne seront pas diffusés en direct. Ils feront l'objet d'une diffusion en décembre. Nous ne manquerons pas de vous tenir informé.

    Futura : Quelles sont les hypothèses sur la technologie des PAN que vous présenterez lors de ce premier congrès européen ?

    Michael Vaillant :  Aucune ! D'une part, je ne suis pas physicienphysicien, d'autre part pour travailler sur de telles hypothèses il faudrait pouvoir disposer d'éléments matériels exploitables. Or, qui met à disposition des éléments matériels exploitables sur les PAN (phénomènes aérospatiaux non identifiés) aujourd'hui ? Personne.

    Les rares physiciens ayant tenté de s'aventurer sur cette question ont réalisé des liens à partir des éléments descriptifs fournis par les témoins. Sont généralement cités : disparitions et apparitions instantanées, accélérations instantanées, vitesses hypersoniques, phénomènes trans-medium (pouvant se mouvoir à la fois dans l'air et dans l'eau), sustentation sans mouvementmouvement...

    Nous pouvons citer Jean-Pierre Petit (sur la Magnétohydrodynamique) et Jack Sarfatti (sur le Warp Drive) qui tous deux ont travaillé sur le concept d'ÉnergieÉnergie négative, mais selon des approches différentes. Leurs travaux sont considérés comme spéculatifs et toujours en recherche de légitimité scientifique, faisant face à de nombreuses critiques.

    Futura : La data-science et la phénoménologie participent-elles à une meilleure compréhension de ces phénomènes ?

    Michael Vaillant : Oui. Je m'intéresse personnellement à la data-science et à la phénoménologie que dessinent ces phénomènes : en travaillant sur un très grand nombre de cas rapportés par des témoins, j'ai dressé par émergenceémergence un portrait-robotrobot de l'activité de ces phénomènes. Mon objectif était de déterminer si ces phénomènes dessinaient un comportement « cohérent » dans le temps et dans l'espace, qui échappe à l'aléatoire et puisse être modélisable, soit prévisible. Réponse qui est positive et que je détaillerai lors du congrès.

    Dans tous les cas, il est important de rappeler que ces phénomènes inexpliqués que l'on tente de comprendre et d'analyser ne peuvent et ne doivent être réduits à une unique explication : nous trouverons derrière ceux-ci une profusion de phénomènes d'origine et de nature différentes, pas nécessairement technologiques, mais aussi naturels !

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    Futura : Certaines vidéos montrent des phénomènes à la limite – voire qui les dépassent – de capacités technologiques et certaines lois physiques connues ? Qu'en pensez-vous ?

    Michael Vaillant : Ces vidéos soutiennent l'idée que des phénomènes inexpliqués sont à l'œuvre et qu'il ne s'agit pas de simples spéculations ou d'hallucinationshallucinations de témoins. Elles devraient nous encourager à rechercher des explications sur la nature de ces phénomènes.

    Cependant, même une excellente photo ou vidéo pourra toujours être sujette à critiques. Sur ces phénomènes « limites », nos préjugés voire nos croyances individuelles (pour ou contre) sont sollicités et interférent avec notre analyse critique. Chacun y va de sa subjectivité et ce que l'on observe, c'est que les analyses réalisées sont souvent partielles et partiales et procèdent par réduction ou amplification de l'information.

    Une partie de mon travail en tant qu'expert en data-science au Geipan a été de mettre au point des outils méthodologiques pour l'analyse de ces phénomènes qui nous obligent à évaluer de manière qualitative (à charge et à décharge) et quantitative (ensemble des éléments observables) ce qui fonctionne ou ne fonctionne pas lorsqu'une observation est confrontée à une hypothèse. Un outil logiciellogiciel d'analyse automatique a été développé. Pour ceux que cela intéresse, il sera prochainement mis à disposition du public sur le site uapcheck.com. Tout un chacun pourra vérifier de manière rapide la nature d'une observation qui lui semble curieuse.

    Go Fast : les images officielles de l’UAP du gouvernement des États-Unis seront rendues publiques. © To The Stars Academy of Arts & Science, YouTube

    Futura : Étant donné que chaque point de la Terre est observé dans différentes longueurs d'onde en permanence ou quasi-permanence, je m'étonne qu'aucune image satellitaire n'ait pu observer un de ces objets ou sa contrepartie, quelle que soit la longueur d'onde. Qu'en pensez-vous ?

    Michael Vaillant : Il est évident, que l'Homme tisse une grille de capteurscapteurs autour de la planète et qu'au cours du temps, cette grille sera de plus en plus densément maillée, qu'elle laissera de moins en moins de phénomènes inconnus échapper à notre détection.

    Cependant, nous sommes encore loin de cet objectif idéal d'une couverture permanente et globale du globe. Il y a le problème de la « résolutionrésolution temporelle » : les satellites généralement ne filment pas, mais prennent des photos et entre chacune il peut s'écouler une heure voire plus. Il faut alors un sacré coup de chance sur un instantané pour observer quelque chose. De plus, il y a le problème de la « résolution spatiale » : depuis l'espace une grande majorité des télescopestélescopes photographient à de très faibles résolutions et sont incapables de résoudre une voiturevoiture ou un avion. Typiquement, vous ne verrez rien sur une photographiephotographie prise par un satellite météométéo. Les satellites qui observent de près, inversement, ne peuvent couvrir que de toutes petites zones du territoire et coûtent cher à opérer.

    In fine, il n'existe, à ce jour, aucun programme de surveillance continue satellitaire du globe qui pourrait répondre à ce besoin. D'après l'AARO (www.aaro.mil), une majorité des phénomènes inexpliqués constatés évoluent à 6 000 mètres et correspondent à des sphères sans signature thermique et de faible dimension : elles seraient quasi invisibles depuis le sol même avec de bons yeuxyeux.

    Une majorité des phénomènes inexpliqués constatés évoluent à 6 000 mètres

    Pour les résoudre, il faudrait disposer d'une constellationconstellation de satellites pour observer et filmer en haute résolution la planète en continu avec une résolution inférieure de l'ordre de 20 cm. Le volumevolume de données serait aussi considérable que le coût ! Mais cela viendra. Sans oublier, la question des « longueurs d'ondelongueurs d'onde accessibles ». Nous pouvons spéculer que certains de ces phénomènes pourraient disposer de technologies avancées, peut-être militaires, comme l'invisibilité optique et donc qu'il faut pouvoir réaliser ces observations dans plusieurs longueurs d'onde simultanément.

    Futura : Pourquoi ne pas essayer de les observer depuis le sol ? 6 000 mètres, ce n’est pas si haut pour nos moyens technologiques d’observation ?

    Michael Vaillant : Effectivement. Plutôt que l'espace, quelque chose de plus raisonnable serait de s'appuyer sur un programme d'observation du ciel depuis le sol. L'Homme a traditionnellement été réticent à rechercher des techno-signatures autour de la Terre en préférant regarder très loin dans l'espace. Une auto-censure étrange quand on connaît le nombre de « phénomènes inexpliqués » rapportés par des témoins et non résolus. Heureusement, des programmes à base de caméras opérant dans plusieurs longueurs d'onde émergent, comme celui de Galiléo à Harvard, mené par le Professeur Avi Loeb.

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    Comment la Nasa pourrait identifier les « ovnis » qui circulent dans l’atmosphère

    Futura : Que pensez-vous de l'idée d'un rapport d'experts publié récemment et préconisant que la Nasa utilise l'infrastructure spatiale existante et ses archives pour essayer d'imager ou d'observer une contrepartie de ces phénomènes (PAN / Ovni) ?

    Michael Vaillant  : C'est une piste pour l'avenir, avec des constellations de satellites qui seraient spécifiquement conçus pour l'observation de la Terreobservation de la Terre en continu et en haute résolution.

    Si nous devions utiliser les moyens existants, je serais plus dubitatif : par « chance », nous trouverons peut-être des « aiguilles dans notre botte de foin » que constituent les images satellitaires. Mais elles seront certainement résolues à l'image de quelques pixelspixels, donc discutables et toujours réductibles à des artefacts. Pourrait-on en retirer quelque chose de scientifique ? J'en doute, mais n'écartons pas l'idée d'une heureuse découverte.

    Pourquoi devrions-nous rechercher des artefacts extraterrestres ? © Beatriz Villarroel, TEDxZurich

    Signalons à ce propos Beatriz Villaroel, astronomeastronome à l'Institut nordique de physiquephysique théorique, qui s'est ainsi engagée dans la tâche de bénédictin consistant à extraire des anomaliesanomalies lumineuses apparaissant de manière synchronesynchrone sur de vieilles plaques photographiques et qui pourraient selon ce principe être étendues à de nouveaux projets d'observation comme ExoProbe.


    Ovnis : tous les documents déclassifiés de la CIA sont là

    Article de Nathalie MayerNathalie Mayer, publié le 24/01/2021

    En 2020, le nombre de signalements d'Ovnis a littéralement explosé dans plusieurs parties du monde. Le thème est à l'affiche d'une nouvelle série dont la diffusion vient d'être lancée sur Canal+. Le moment idéal pour le site The Black Vault de diffuser enfin plus de 2.700 documents déclassifiés par la CIA. 

    Les extraterrestres sont-ils (déjà) parmi nous ? Certains se posent la question. Et peut-être trouveront-ils des réponses dans les documents déclassifiés par la CIA et désormais librement disponibles au téléchargement. Grâce à l'acharnement, à la patience et au travail de John Greenewald Jr., l'ufologue qui alimente le site The Black Vault, ce sont donc plus de 2.700 nouvelles pages qui deviennent consultables. Et qui s'ajoutent aux plus de 2,2 millions de documents déjà regroupés sur le site.

    Ces pages relatent des dizaines d'incidents. Un mystérieux « quelque chose » concernant un ovni -- pour objet volant non identifié -- remis en main propre au sous-directeur adjoint de la science et des technologies à la CIA dans les années 1970. Un réfugié bosniaque qui raconte une rencontre du troisième type. Ou encore de mystérieuses explosions en pleine nuit dans une petite ville russe. Tout y est. C'est du moins ce que prétend la CIA.

    Encore des révélations à venir ?

    John Greenewald Jr. promet par ailleurs de poursuivre son travail en demandant que soient éclaircies les trop nombreuses parties noircies qui demeurent sur beaucoup de ces documents. D'autant que l'intérêt pour la question semble récemment relancé. Après la déclassification récente de vidéos datant de 2004 et de 2015 (voir plus bas). Mais aussi après une recrudescence des observations rapportées aux États-Unis.

    Le tout à quelques semaines d'une nouvelle obligation faite aux responsables du département américain de la Défense et aux agences de renseignement. Le Congrès leur a en effet demandé, fin décembre 2020, de lui soumettre un rapport sur tout ce qu'ils savent concernant les phénomènes aérospatiaux non identifiés (PAN), parmi lesquels, ceux que nous appelons les Ovnis.


    Le Pentagone rend public huit rapports de rencontres avec des  « phénomènes aériens inexpliqués »

    Dans le cadre de la loi américaine sur la liberté de l'information, l'U.S. Navy a été contrainte de rendre publics huit rapports d'incidents entre ses pilotes et des phénomènes aériens non identifiés. Pas de soucoupe volante, mais pour l'un des espaces aériens les mieux surveillés au monde, l'existence de ces phénomènes récurrents aériens non identifiés est un sujet de préoccupation majeure.

    Article de Rémy DecourtRémy Decourt paru le 18/05/2020

    Phénomènes aériens non identifiés capturés par des pilotes d'avions de chasse américains en 2004 et 2015. © DOD, U.S. Navy
    Phénomènes aériens non identifiés capturés par des pilotes d'avions de chasse américains en 2004 et 2015. © DOD, U.S. Navy

    Aux États-Unis, la loi sur la liberté de l'information, datant de 1966, oblige les agences fédérales et les forces armées à déclassifier et à transmettre leurs documents à tout citoyen américain qui en fait la demande. Cette liberté est toutefois restreinte par différents critères, dont la mise en danger de la sécurité nationale, pour empêcher la publication de ces documents. Dans les faits, obtenir des documents sensibles, demande beaucoup de patience tant la demande s'apparente à un parcours de longue haleine et une course d'obstacles.

    Mais, à force de persévérance, des citoyens américains ont contraint le département de la Défense à rendre public de nombreux dossiers, dont des photos et des vidéos qui traitent des phénomènes aériens non identifiés et plus communément appelés Ovni. Il ne s'agit évidemment pas nécessairement d'extraterrestres dans ces documents en question.

    Seulement quelques jours après que le Pentagone a déclassifié trois vidéos de l'U.S. Navy, cette dernière a rendu publics huit rapports de rencontre de ses pilotes avec des phénomènes aériens non identifiés en plein vol, sur la côte est des États-Unis.

    Un des huit rapports de rencontre, rendu public en mai 2020, entre un pilote de l'U.S. Navy avec un phénomène aérien non identifié. © U.S. Navy 
    Un des huit rapports de rencontre, rendu public en mai 2020, entre un pilote de l'U.S. Navy avec un phénomène aérien non identifié. © U.S. Navy 

    Pas de soucoupes volantes extraterrestres

    Sept d'entre eux impliquent des Super Hornets F / A-18E / F et se sont produits à différents moments entre 2013 et 2014 au large des côtes de la Virginie et de la Caroline du Nord. Le huitième incident a eu lieu en 2019 et impliquait un avion de guerre électronique Boeing EA-18G Growler volant au large de la côte du Maryland.

    Sans surprise, aucun de ses huit rapports, disponibles sur de nombreux sites InternetInternet, ne met en évidence l'existence de soucoupes volantes ou d'une quelconque technologie extraterrestre. Cela dit, l'existence encore aujourd'hui de phénomènes aériens inexpliqués est tout de même un sujet d'inquiétude au sein du gouvernement américain et une préoccupation de sécurité nationale beaucoup plus grande qu'il n'y paraît à première vue pour l'U.S. Air Force, en charge de la défense aérienne des États-Unis.


    Ovni : le Pentagone rend publiques trois vidéos de « phénomènes aériens non identifiés »

    Article de Rémy Decourt publié le 30/04/2020

    Le Pentagone a déclassifié trois vidéos de l'U.S. Navy, déjà rendues publiques, montrant ce qui semble être des objets volants non identifiés. Une initiative qui ne correspond à aucune logique, si ce n'est de rappeler à tout un chacun l'existence de phénomènes aériens toujours inexplicables !

    Le Pentagone a diffusé le 27 avril trois vidéos de l'U.S. Navy qui avaient été rendues publiques en septembre 2019 par l'organisation TTSA (To The Stars Academy) de recherche sur les Ovni de Tom DeLonge, ancien chanteur de Blink-182. Ces vidéos, toutes acquises par des pilotes de l'U.S Navy en vol, les montraient confrontés à des objets volants non identifiés, à plusieurs reprises, réalisant des manœuvres incompatibles avec les performances de tous les engins volants connus (accélérations, arrêts brutaux, virages instantanés).

    À l'époque, l'U.S Navy avait été contrainte par une loi américaine sur la liberté d'information de s'expliquer sur ces vidéos. Le 10 septembre 2019, son porteporte-parole, Joseph Gradi­sher, a admis que le « phénomène montré dans ces vidéos n'est pas identifié » et reconnu qu'il s'agit « d'objets inconnus violant l'espace aérien américain ». Mais, plutôt que de parler d'objets volants non identifiés (Ovni), la marine américaine a préféré utiliser les termes moins polémiques de « phénomènes aériens non identifiés ».

     

     

    Les phénomènes aériens observés dans les vidéos restent caractérisés comme « non identifiés ». © U.S. Navy

    Des phénomènes aériens bien réels mais inexplicables

    Aujourd'hui, le Pentagone justifie son initiative de « transparencetransparence » pour couper court à « toutes les idées fausses qui circulent sur les Ovni » explique la porte-parole du Pentagone Sue Gough. Comme l'U.S Navy, après enquête le Pentagone a reconnu que les phénomènes aériens vus sur ces images étaient classés comme non identifiés. On se demande bien comment il aurait été possible de les expliquer différemment sans admettre l'existence d'une technologie supérieure aux capacités militaires américaines !

    « Après une analyse minutieuse, nous avons estimé que le partage autorisé de ces vidéos ne révèle aucun système ou aucune capacité sensibles et n'a pas d'effet sur d'éventuelles investigations à venir au sujet d'incursions de phénomènes aériens non identifiés dans l'espace aérien militaire », conclut Sue Gough.

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    L'armée américaine dévoile un véhicule se déplaçant à plus de 10.000 km/h !


    Ovni : l’U.S. Navy dévoile des vidéos de « phénomènes aériens non identifiés »

    Article de Rémy Decourt publié le 21/09/2019

    Alors que plus de 2 millions de personnes veulent forcer l'entrée de la zone 51 aux États-Unis ce week-end, l'U.S. Navy a confirmé offi­ciel­le­ment le 10 septembre l'au­then­ti­cité de trois vidéos montrant des objets volants non iden­ti­fiés. Ces vidéos, acquises en vol par des pilotes américains avaient été rendues publiques par l'or­ga­ni­sa­tion TTSA (To The Stars Academy) de recherche sur les Ovni de Tom DeLonge, ancien chan­teur de Blink-182. 

    En novembre 2014 et en janvier 2015, au large des côtes de San Diego et de Jacksonville, des pilotes de la marine américaine, à bord d'avions de chasse, ont été confrontés à des objets volants non identifiés à plusieurs reprises réalisant des manœuvres incompatibles avec les performances de tous les engins volants connus (accélérations, arrêts brutaux, virages instantanés).

    Les enregistrements réalisés lors de ces vols montrent clairement la présence de struc­tures volantes se déplaçant à très grandes vitesses et l'on peut entendre l'étonnement et la surprise des pilotes face à ces objets aux performances inenvisageables, et surtout leur incapacité à déterminer leur origine.

    Ces enre­gis­tre­ments avaient été rendus publics deux ans plus tard par TTSA (To The Stars Academy), l'or­ga­ni­sa­tion de recherche sur les Ovni de Tom DeLonge, ancien chan­teur de Blink-182. Ils avaient également fait l'objet d'une couverture médiatique aux États-Unis. À l'époque, l'U.S. Navy parlait de drones et de ballonsballons (certainement une version plus moderne du ballon météo de Roswell !) pour expliquer leur présence.

    L'U.S. Navy se veut pragmatique et admet, enfin, l'évidence 

    Mais, contrainte par la loi américaine sur la liberté d'information, l'U.S. Navy a dû apporter des explications plus convaincantes et sérieuses. Le 10 septembre, son porte-parole, Joseph Gradi­sher, a admis que le « phéno­mène montré dans ces vidéos n'est pas iden­ti­fié » et reconnu qu'il s'agit « d'objets inconnus violant l'espace aérien américain ». Mais, plutôt que de parler d'objets volants non identifiés (Ovni), la marine américaine a préféré utiliser les termes moins polémiques de « Phénomènes aériens non identifiés ».

    Cette annonce a agréablement surpris la communauté ufologique mondiale, saluant la déclaration de l'U.S. Navy, rompant de fait avec la position officielle du gouvernement des États-Unis qui n'a jamais souhaité reconnaître de tels « phénomènes » en utilisant les termes aussi précis employés par l'U.S. Navy.

    Cela dit, si l'au­then­ti­cité des images a pour la première fois été attes­tée officiellement, elles n'indiquent en rien une origine extraterrestre. En effet, ces objets peuvent aussi évoquer des drones mili­taires très avancés qui a priori ne seraient pas américains.