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    Indispensable à la croissance osseuse et au bon fonctionnement des muscles, la vitamine D est généralement prescrite en supplémentation chez les nourrissons et les enfants jusqu’à 18 ans pour prévenir le rachitisme. Mais « administrer à son enfant trop de vitamine D peut être aussi dangereux que de ne pas en administrer assez », met en garde l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses), dans un avis publié le 22 septembre.

    Trois cas de surdosage à la vitamine D ont ainsi été rapportés ces derniers temps à la suite de la prise de compléments alimentaires, alerte ainsi l’Agence de sécurité sanitaire. Un apport excessif en vitamine D va ainsi entraîner une hypercalcémie sévère, ce qui peut provoquer une atteinte rénale (néphrocalcinose) avec risque d'insuffisance rénale chronique, d'arythmies cardiaques et de décès.

    L’Anses recommande donc de privilégier la prise de médicaments adaptés à celle d’un complément alimentaire enrichi en vitamine D. « Les médicaments garantissent une information claire en termes de doses, de précautions d’emploi, de risque d’effets indésirables et de surdosage, indique l’agence. Dans tous les cas, cet apport doit uniquement se faire sur prescription d’un professionnel de santé. » Les doses recommandées pour les enfants sont actuellement de 400 UI par jour pour un enfant en bonne santé, et de 800 UI par jour pour un enfant présentant un facteur de risque. Or, certains produits contiennent jusqu’à 10.000 UI par goutte. « Il est donc indispensable de bien contrôler les doses données à son enfant et de ne pas multiplier les produits contenant de la vitamine D », conclut l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail.

     

     

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