Zoologie : personnalités

Depuis toute petite, je suis fascinée par la nature et ses mystères. La zoologie a été ma première passion, celle qui m’a poussée à plonger tête la première dans le monde de la science et celle qui me définit encore aujourd’hui.Après avoir obtenu un bac scientifique, j’ai débuté une licence en biologie et j’ai réalisé que ma curiosité ne s’arrêtait pas à l’observation et à la compréhension du monde. J’avais envie de partager cette passion avec le plus grand nombre. C’est là que le journalisme est entré dans ma vie. Après avoir changé de cap, je suis actuellement en troisième année à l’école de journalisme de Cannes (EJC).Ce qui m’anime avant tout, c’est le désir d’apprendre et de découvrir le monde. Aujourd’hui alternante chez Futura, j’ai la joie de rendre le savoir et la science accessibles et attrayants à celles et ceux qui n’ont pas eu la chance qu’on leur enseigne la fascination et le respect du monde qui nous entoure.Plus que jamais, à l'heure où la fragilité de nos écosystèmes devient une urgence, il est également essentiel que chacun puisse comprendre les enjeux environnementaux.

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Zoologie

Angèle Ingrand

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16/09/2024

Impliquée dans la recherche sur les cétacés depuis 20 ans, Violaine Dulau a effectué une thèse de doctorat sur les cachalots de Méditerranée. Elle est aujourd’hui directrice de Globice et chercheur associée à l’Université de La Réunion.Arrivée à la Réunion en 2005, elle a contribué à structurer l’association « Globice » et dirige l’ensemble des programmes scientifiques menés par Globice pour améliorer les connaissances sur les cétacés de La Réunion, en lien étroit avec des structures locales, nationales et internationales.Couple mère et son baleineau avec escorte le long des côtes de La Réunion. © Alexis Maucourant, tous droits réservés Elle est membre du Conseil Scientifique de la RNMR et du CSRPN. En tant que Présidente du Consortium Indocet, elle anime le réseau de chercheurs impliqués dans l’étude et la conservation des cétacés dans le sud-ouest de l’Océan Indien. Elle est également membre du « Cetacean Specialist Group » de l’UICN et coordinatrice régionale des IMMA (Important Marine Mammal Areas) de l’océan Indien occidental.

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Violaine Dulau

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02/04/2024

J’ai commencé mes études supérieures par un cursus en médecine, qui m’a rapidement ouvert les yeux sur mon envie d’étudier la santé du Vivant, et non seulement de l'humain. J’ai donc intégré une faculté de sciences de la vie et de la Terre, pour ensuite m’orienter en océanographie et finalement me diplômer d’un master en biologie et écologie marines. Ayant étudié en Polynésie française, la découverte des écosystèmes tropicaux m’a menée à l’océan Pacifique, puis aux baleines à bosse... De là est née mon envie de comprendre cet environnement si riche et complexe, afin de mieux le protéger.Engagée pour la conservation de la biodiversité, je suis fascinée par la mégafaune, et j'ai orienté mes projets vers l'étude des grands cétacés (biologie, écologie, éthologie, acoustique). J’ai ensuite travaillé au Québec avec les mammifères marins du fleuve Saint-Laurent, dans une réserve marine de Méditerranée... La plus grande richesse que je retire de ces expériences est, sans hésiter, la transmission, le passage d’un savoir et des valeurs qui lui sont associés émerveillement, humilité, respect.Curieuse de nature, la recherche scientifique fait partie de mes intérêts premiers, imprégnée d'une volonté de sensibiliser : la vulgarisation et la médiation, par les écrits ou la voix, sont devenues essentielles du sens de mes projets. C’est ainsi que j’ai décidé de me former dans le journalisme, et que j’ai intégré l’École supérieure de journalisme de Paris (ESJ Paris) en alternance au sein de Futura, en tant que journaliste scientifique.Mes sujets de prédilection sont l’océan, la biologie et l’écologie, mais aussi la santé et le bien-être... Le lien entre ces deux mondes étant la Planète sur laquelle nous vivons, et son climat, dont l’intégration dans nos réflexions est devenue obligatoire.Au delà de cette identité de scientifique néo-journaliste, je suis également professeure de yoga, passionnée d’apnée et de sports en nature : nager en mer, escalader les rochers, courir en montagne ou encore surfer les vagues... Même si retenir mon souffle est ma méditation préférée, c’est dans les espaces sauvages que se trouve ma respiration.

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Léa Picon

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29/01/2024

Une formation académique très richeAndréa Haug est une journaliste scientifique passionnée par la nature et la biodiversité. Forte d'une solide formation académique et d'une expertise en journalisme, elle s'engage à partager sa passion à travers des articles captivants et informatifs.Andréa Haug a obtenu un Master 2 en Sciences Naturelles à l'Université de Rennes I en 2000, consolidant ainsi ses connaissances dans le domaine des sciences naturelles. Par la suite, elle a suivi une formation en presse écrite à l'Institut Pratique du Journalisme (IPJ) de 2003 à 2005, où elle a perfectionné ses compétences en journalisme. En 2011, elle a élargi son champ d'expertise en suivant une formation en production de contenus audiovisuels au Centre de Formation et de Perfectionnement des Journalistes (CFPJ).Spécialiste Environnement et Zoologie chez FuturaEn tant que journaliste pour Futura, Andréa Haug s'est spécialisée dans la rédaction d'articles sur l'environnement, la zoologie et les animaux. Grâce à sa plume raffinée, ses articles dépeignent avec précision le comportement des animaux et mettent en lumière les particularités de nombreuses espèces, ainsi que les enjeux de biodiversité. Son engagement envers la qualité et la rigueur scientifique enrichit continuellement le contenu de Futura, offrant à ses lecteurs une perspective éclairée sur le monde naturel qui les entoure.

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Andréa Haug

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15/05/2023

Je suis un photographe de nature passionné par les oiseaux, l'éthique et la conservation. J'ai grandi dans un verger à Donnybrook, une petite ville de campagne en Australie occidentale, où j'ai développé un amour de la nature.Mon intérêt pour la photographie est devenu une passion il y a plus de dix ans lorsque j'ai quitté mon emploi en entreprise et que j'ai commencé à travailler bénévolement avec BirdLife WA. Depuis lors, je fais des photos pour des organisations de conservation à travers l'Australie (gratuitement), et j'enseigne l'art et l'éthique de la photographie d'oiseaux à travers des ateliers, des conférences et des articles.Le point culminant de ma carrière photographique a eu lieu en 2018 lorsque je suis devenue la première femme australienne à remporter une catégorie (Invertébrés : comportement) dans le cadre du Wildlife Photographer of the Year, le plus important concours de photographie de nature au monde. Mes autres réalisations majeures incluent Bird Photographer of the Year (Best Portfolio and Creative Prize), Grand Prix Winner of EAAFP Waterbirds Photo Contest, Australian Photography Awards (Wildlife) et Australian Geographic Nature Photographer of the Year (Portfolio Prize).Avec mon berger belge Tawny. © Georgina Steytler, tous droits réservésJe vis actuellement à Albany avec mon mari et un beau berger belge, bien qu'un peu exigeant.Philosophie photographiqueJe suis un photographe autodidacte. Au fil des ans, j'ai essayé de maîtriser les aspects techniques de la photographie de nature, tout en développant un œil pour une composition esthétiquement agréable. Mon dicton préféré est attribué à Pablo Picasso : « Apprenez les règles comme un pro. Cassez-les comme un artiste. » Je crois aussi qu'en tant que photographe de la nature, j'ai le devoir de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour minimiser notre impact et aider à conserver notre monde naturel. A cet égard, ma philosophie photographique peut se résumer en ces trois mots : Art. Conservation. Éthique.Les Galahs sont l'un des cacatoès les plus communs et les plus grégaires d'Australie. Sur cette image, les Galahs se disputent la première place sur une souche d'arbre partiellement submergée, utilisée pour boire de l'eau. © Georgina Steytler, tous droits réservés Prix Photographe WildArt de l'année (en cours)Wildlife Vets International - Concours de photos d'histoires de survie 2021Crikey 2021 ! Concours de photographie de magazine (zoo d'Australie)Prix ​​australiens de la photographie 2020Crikey 2020 ! Concours de photographie de magazine (zoo d'Australie)Photographe de l'année 2020 (magazine de photographie australien)Photographe australien de nature géographique de l'année (2020).Photographe d'oiseaux australien de l'année (2018, 2019)Foire aux oiseaux d'Australasie (2018)Livres Cliquez pour acheter le livre

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Georgina Steytler

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17/03/2022

Konrad Lorenz est sans aucun doute l’un des scientifiques et chercheurs les plus importants du 20e siècle. Il est connu comme le « père de l’éthologie », qui est précisément le nom donné à la discipline qui étudie le comportement des animaux. Ses recherches ont considérablement enrichi ce que nous savions des lois de l’adaptation et de la survie.Jeunesse de Konrad LorenzCe remarquable scientifique est né à Vienne en 1903. Dès son plus jeune âge, il a manifesté un amour particulier pour les animaux. Il avait de nombreux animaux de compagnie et consacrait une grande partie de son temps à s’en occuper avec affection. Fait intéressant, il ressentait une grande attirance pour les oies sauvages, et de cette fascination sont nées ses premières découvertes. Pour cette raison, il a toujours voulu étudier la zoologie, mais son père s’attendait à ce qu’il soit médecin et Konrad ne voulait pas aller contre ces attentes paternelles.Ainsi, Konrad Lorenz a fini par étudier la médecine à l’université de Columbia à New York. Cependant, une fois diplômé, il a poursuivi ses recherches, cette fois-ci en zoologie. Cela l’a conduit à effectuer des études doctorales dans cette discipline à l’université de Vienne.Konrad Lorenz et l’éthologieKonrad Lorenz était un grand observateur. Il passait une grande partie de son temps à observer les oies sauvages et autres oiseaux. En 1936, il rencontre Niko Tinbergen, un biologiste et ornithologue. Tous deux partageaient la même fascination pour les animaux et ont commencé à travailler ensemble. Tous deux ont jeté les bases de ce qui deviendra plus tard l’éthologie, une science qui étudie le comportement des animaux.L’éthologie est une science purement biologique, mais elle est étroitement liée à la psychologie, car elle étudie également les fondements du comportement. Ce que l’on trouve chez les animaux est mis en contraste avec le comportement humain et vice versa.L’un des aspects les plus pertinents des études de Konrad Lorenz est qu’il a conçu, avec l’aide de son professeur, Oskar Heinroth, le concept de « modèles fixes de comportement ». Comme son nom l’indique, il s’agit d’une série de modèles de comportement invariables, que l’on retrouve chez la plupart des espèces animales.Il a découvert que certaines réponses sont instinctives, marquées par une programmation génétique. Face à certains stimuli, ces comportements sont déclenchés. C’est le cas des rituels d’accouplement des oiseaux.L’imprinting : un concept intéressantUn autre des concepts les plus importants développés par Konrad Lorenz est celui de l’empreinte, « imprinting » en anglais. Il a remarqué que les poussins sortaient de l’œuf et suivaient le premier objet en mouvement qu’ils voyaient. Peu importe que cet objet soit leur mère ou non. Ils agissaient simplement de manière automatique, poursuivant tout ce qui bougeait devant eux. Ce comportement s’appelle l’imprégnation.Konrad Lorenz a également observé que cette imprégnation ne se limitait pas aux premières minutes de la vie, mais qu’elle se maintient tout au long du temps. Ce phénomène conduit ces animaux à essayer de s’accoupler avec des humains lorsqu’ils ont atteint la maturité. Ils ont même rejeté les membres de leur propre espèce, donnant la priorité aux humains. Cela ne se produit pas chez toutes les espèces animales, mais seulement chez certaines d’entre elles.Un grand héritageLes études de Konrad Lorenz ont eu un grand impact sur la psychologie. L’un des plus importants est qu’il a montré que l’instinct joue un rôle très important chez tous les animaux, y compris les humains. Enfin, les recherches de Konrad Lorenz ont fourni des éléments précieux pour comprendre les lois d’adaptation et de survie dans le monde animal, qui peuvent être extrapolées aux êtres humains. Il a obtenu le prix Nobel de médecine en 1973 et est à l’origine de la création d’une nouvelle discipline : l’éthologie.

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Konrad Lorenz

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04/05/2021

Je suis né à Lima, Pérou, et depuis très jeune, vers 13 ans, je me suis intéressé à la photographie qui à cette époque-là était analogique. Je travaillais principalement en noir et blanc, en chambre noire, et mon intérêt pour les animaux a commencé aussi à cette époque, grâce à un grand étang près de ma maison qui regorgeait de grenouilles et de têtards et duquel il ne reste plus aucune trace.J'ai fait mes études universitaires à l'Université Paris 1, Sorbonne, et j'ai obtenu mon diplôme en Philosophie des Sciences, mais mon intérêt et ma passion pour la photographie ont continué parallèlement.Avec la révolution numérique, un univers de possibilités s’est ouvert à moi pour mener à bien le projet que j’avais en tête depuis mes débuts en photographie, c’est-à-dire, faire des portraits d’animaux en studio, mais que la technologie de l’époque et les difficultés logistiques l’avaient rendu impossible de réaliser.Il y a 6 ans, j'ai développé une méthodologie de travail créative qui m'a permis finalement de réaliser mon projet tel que je l'avais imaginé.J'ai eu le privilège de recevoir plus de 110 prix et distinctions pour mon travail sur la scène internationale, y compris le prix « Bird Photographer of the Year » 2018 au Royaume-Uni, deux fois lauréat des Sony World Photography Awards, quatre fois finaliste au concours photo annuel du Smithsonian Institution aux États Unis, premier prix au concours photo italien Oasis en 2017, premier prix dans la catégorie images créatives du Festival Montier Photo en 2018 en France, et en octobre 2016 j'ai été nommé « Photographe du mois » par le magazine National Geographic France.A découvrir la boutique de Pedro Jarque Krebs au profit de l'association « Rainfer »Vente des articles au profit de l'association RAINFER. Nous nous occupons de donner une seconde chance à ces animaux, de les sauver de ces situations afin qu'ils puissent être heureux dans notre centre et de les réhabiliter afin qu'ils puissent développer les comportements les plus naturels possibles au sein d'un groupe social d'animaux de la même espèce. Tout cela dans des installations adaptées et naturalisées, obtenant tous les stimuli nécessaires pour se comporter librement et oublier tous les dommages qu'ils ont subis.Son dernier livre : « Fragile »Cliquez pour acheter le livre Rien ne fascine autant les gens que la diversité époustouflante du monde animal. Mais peu de gens savent à quel point ils sont menacés - environ 60% de toutes les espèces dans le monde ont été éteintes au cours des 50 dernières années. Pedro Jarque Krebs, un photographe animalier primé à plusieurs reprises, s'intéresse au monde fragile pour attirer l'attention sur cette catastrophe silencieuse touchant de nombreuses espèces. En représentant chaque créature, qu’il s’agisse d’un oiseau, d’un reptile.... , avec son caractère et son expression propres, elle dissout la distance qui existe par ailleurs entre l’homme et l’animal sauvage. Les photos d'une telle beauté ainsi créées nous montrent de manière impressionnante que l'homme n'est pas le centre de l'univers et que la protection de l'habitat animal menacé est peut-être sa tâche la plus importante.- A découvrir son compte Instagram

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Pedro Jarque Krebs

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31/05/2019

Né en 1971, Sébastien Meys partage son enfance et son adolescence entre la région parisienne et les rives du bassin d’Arcachon, où ses grands-parents l’accueillent pendant les vacances. Il se passionne pour le lieu, ses lumières incroyables, la douceur de ses courbes, le velouté de sa dune, l’harmonie de ses couleurs mêlant le vert profond des pins au bleu turquoise de l’océan. A l’encontre de ses ancêtres photographes qui étaient plus attirés par les montagnes pyrénéennes ! Marin dans l’âme, il multiplie les sorties en mer, traverse même l’Atlantique… mais rejoint toujours le bassin. L’endroit l’inspire, plus que jamais. Le développement d’Internet, son domaine d’activité professionnelle, le conduit à la photographie numérique. Son terrain de jeu est d’abord maritime, puis il se tourne vers la faune, avec une attirance particulière pour les oiseaux. La rencontre (déterminante) de sa compagne le plonge dans le monde zoologique, où il côtoie fréquemment les espèces les plus extraordinaires, en particulier les grands singes. Etre le témoin privilégié d’instants singuliers ou anodins de leur vie quotidienne lui procure une joie immense et motive aujourd’hui une part importante de son travail de photographe, à travers la réalisation de portraits en noir & blanc de gorilles. Perfectionniste, il recherche l’intensité d’un regard, la fluidité d’un mouvement, la poésie d’une étreinte qui feront de ses photographies les vecteurs d’une émotion, même fugace. Il est aussi membre actif de l’association « Helpsimus » dédiée à la protection du Grand Hapalémur (Prolemur simus) à Madagascar.Il expose régulièrement ses travaux dans des festivals comme Montier-en-Der ou Namur (AVES) ainsi que des muséums (Besançon, La Rochelle). Avec sa compagne Florence Perroux, il a publié deux livres sur les gorilles : « Gorilles, portraits intimes » aux éditions du Pommier en 2012 et « BERINGEI, les gorilles du Rift » en 2018 aux Editions Silverback.Cliquez pour acheter le livre

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Sébastien Meys

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05/11/2018

Ethologue par son travail sur les chimpanzés, icône de la protection animale et infatigable activiste environnementale, le Dr. Jane Goodall est mondialement reconnue depuis qu’elle a consacré sa vie à l’étude des chimpanzés. Ces travaux, en immersion, ont permis de prendre conscience que ces grands singes utilisaient des outils et qu’ils se montraient parfois carnivores. Ces découvertes ont permis de redéfinir le concept d’Homme et ont contribué à bouleverser notre vision de ces primates et des animaux en général. Récompensée et distinguée à de nombreuses reprises, elle est notamment devenue messager des Nations unies pour la paix.Le Jane Goodall Institute n’approuve pas la manipulation, l’interaction ou la proximité avec des chimpanzés ou d’autres animaux sauvages. Les chimpanzés secourus vus dans certaines de ces photographies sont pris en charge par des professionnels formés par le Jane Goodall Institute. Certaines photographies dites « historiques » ne doivent pas être vues en dehors de leur contexte d’origine. © Michael Neugebauer, tous droits réservés.Carrière scientifique de Jane GoodallInvitée au Kenya par une amie, Jane Goodall y fait la rencontre du célèbre paléoanthropologue kényan Louis Leakey en 1957, à l’âge de 23 ans. Rencontre fructueuse, puisqu’elle devient son assistante.Mais c’est trois ans plus tard, en 1960, que son travail commence réellement. Passionnée depuis toujours par les animaux, elle décide de s’installer en Tanzanie afin d’observer minutieusement les chimpanzés. Elle entame alors une étude qui deviendra la plus longue jamais menée sur le terrain.Durant le mois de septembre, elle fait une découverte jusque-là insoupçonnée. Alors qu’on pensait les chimpanzés strictement végétariens, elle surprend une troupe en train de manger de la viande. Le mois suivant, une autre observation allait bouleverser notre perception de ces grands singes. En effet, elle constate qu’un chimpanzé recourt à un morceau de paille qu'il enfonce dans une termitière afin de manger les insectes posés dessus. Le photographe et réalisateur Hugo van Lawick, qui devient son mari entre 1964 et 1974, devient le premier à filmer une telle scène. Ces animaux créent et utilisent donc l’outil, concept qui, pensait-on à l’époque, était le propre de l’Homme.Jane Goodall est partie vivre dans la forêt auprès des chimpanzés dès l'âge de 26 ans. C'est là qu'a commencé cette magnifique histoire. © The Jane Goodall Institute/By Hugo van Lawick, tous droits réservésDurant les années suivantes, ses recherches ont amené à reconsidérer la place de l’Homme, des primates mais aussi des autres animaux dans le règne animal. Les chimpanzés sont des êtres doués d’une grande intelligence, d’une sensibilité forte, et maintiennent des relations stables entre individus apparentés tout au long de leur vie.En 1964, Jane Goodall crée le centre de recherche de Gombe Stream en Tanzanie, toujours en place aujourd’hui. Deux ans plus tard, elle obtient sa thèse d’éthologie à l’université de Cambridge, après avoir notamment publié des articles dans le National Geographic.C’est en 1977 qu’est fondé aux États-Unis l’institut Jane Goodall, une organisation internationale visant à la conservation de l’environnement et du monde sauvage, toujours au cœur des préoccupations actuelles. L’institut Jane Goodall France a quant à lui été créé en 2004.Par son travail de terrain remarquable, passant de nombreuses heures avec des chimpanzés à qui elle donna un nom plutôt qu’un numéro, elle a profondément bouleversé l’éthologie et a jeté la lumière sur la remarquable intelligence de nos proches cousins, à l’instar d’une Dian Fossey à la même époque focalisée sur les gorilles, mais qui, malheureusement, connut un destin plus tragique.L'institut Jane Goodall France est une association loi 1901 sans but lucratif, reconnue d’intérêt général. Sa mission est la protection de la biodiversité, l’aide au développement durable des communautés locales et l’éducation environnementale. L’institut Jane Goodall France, un des 28 instituts de par le monde, mène divers programmes et campagnes en France et soutient des projets en Afrique. © Institut Jane Goodall FranceÀ 80 ans, Jane Goodall continue de travailler et de militer sans relâche pour la préservation de la planète. En voyageant en moyenne 300 jours par an à travers des dizaines de pays, elle transmet son expérience de vie, son message de paix et d’espoir pour qu’ensemble nous fassions de ce monde un endroit où il fait bon vivre en harmonie ; animaux, humains et environnement.Distinctions et récompenses de Jane Goodall1963 : remise de la récompense Franklin Burr, de la National Geographic Society, pour sa contribution à la scienceAvril 1966 : thèse d’éthologie à l’université de Cambridge1980 : remise de l’ordre de l’Arche d’or pour la conservation par le prince Bernhard des Pays-Bas1987 : remise de la récompense Albert Schweitzer, décerné par l’Institut du bien-être animal de Washington1990 : prix Kyoto pour la science, récompense prestigieuse considérée comme l’équivalent du prix Nobel au Japon1995 : commandeur de l’ordre de l’Empire britannique par la reine Élisabeth II1996 : médaille Kilimandjaro d’honneur de la Tasmanie1998 : réception du Disney Animal Kingdom Eco Hero Award2001 : prix Gandhi pour la non-violenceAvril 2002 : nommée messager de la paix par Kofi Annan, secrétaire général des Nations unies2003 : prix Prince des Asturies pour la recherche scientifiqueFévrier 2004 : anoblie et nommée dame de l’Empire britannique par le prince CharlesNovembre 2005 : création d’une cuvée « Grands Singes 2004 » en honneur de Jane GoodallJanvier 2006 : remise des insignes d’officier de la Légion d’honneur par le Premier ministre français Dominique de VillepinJanvier 2006 : médaille d’or des 60 ans de l’UnescoJuin 2007 : de nouveau nommée messager pour la paix par le nouveau secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon2009 : marraine de l’Année internationale du gorille, organisée par les Nations unies2009 : le magazine américain New Scientist la range parmi les dix meilleurs scientifiques du monde

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Jane Goodall

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03/02/2014

Chercheur, puis consultant dans les secteurs de l’environnement marin et de l’exploitation halieutique, Michel Girin possède une expérience internationale très vaste, intégrant des missions multiples qui l'ont conduit à visiter et connaître de nombreuses régions littorales de 60 pays d'Europe, Amérique, Afrique et Asie. Après 10 ans (1968-1978) de recherche en écologique marine et en aquaculture, il a dirigé pendant 11 ans (1978-1989) un bureau d’ingénierie aquacole, s’impliquant personnellement dans plus de 80 projets pour des clients privés et publics de multiples pays. Devenu adjoint au Directeur d’un bureau d’ingénieurs conseils de la filière pêche en 1989, il a progressivement développé une expérience propre dans l'expertise des dommages des pollutions accidentelles des eaux. Cette expérience l’a conduit à rejoindre à temps partiel le Centre de documentation, de recherche et d’expérimentation sur les pollutions accidentelles des eaux (Cedre) en 1992, puis à en prendre la Direction en 1995.
Il a travaillé fréquemment pour le compte de services de coopération bilatérale, d’organismes internationaux, de banques internationales de développement, souvent en position de responsable sectoriel ou de coordonnateur de projet. Il est intervenu régulièrement comme formateur, conseiller technique ou expert sur des dossiers de planification du développement de l’aquaculture et du commerce des produits de la mer, de lutte contre les pollutions accidentelles des eaux, de gestion de la réponse à de telles pollutions, d’évaluation de dommages, pour des investisseur privés, les autorités françaises, des autorités étrangères et des organisations internationales. 
- Education
• Docteur d'Etat és-Sciences, Océanographie Biologique, Paris (1978) – élevage de poissons marins.• Doctorat de spécialité ès-Sciences, Paris (1971) – écologie benthique.• Diplôme d'Etudes approfondies, Université de Paris 6 (1968).• Moniteur de plongée sous-marine CMAS*** (1969)
- Activités présentes
Michel Girin assure aujourd’hui des formations et des expertises dans le cadre de l’auto-entreprise qu’il a créée, Il écrit des ouvrages professionnels et des romans pour la jeunesse, ces derniers souvent liés à la mer et à l’environnement.
- Livres professionnels publiés
• Techniques d’élevage larvaire du bar, de la sole et du turbot, Michel Girin, rapp.scientifiques et techniques, CNEXO éd., 1979, 160 p.• L’aquaculture adulte, Michel Girin, 1991, Aquapresse, 221 p.• Marées noires et environnement, Catherine Bastien-Ventura, Michel Girin, Judith Raoul-Duval, 2005, Institut océanographique éd., 407 p.• Pollutions chimiques accidentelles du transport maritime, Michel Girin et Emina Mamaca, 2010, éditions Quae, 155 p.• Mieux combattre les marées noires, Michel Girin et Emina Mamaca, 2011, éditons Quae, 188 p.• Les poissons d’élevage sont-ils stressés ? 80 clés pour comprendre l’aquaculture, Michel Girin, 2012, éditions Quae, 137 p.


 - Expérience du domaine de l'antipollution
Fonctions occupées• Du 1/3/09 au 31/3/11 : Conseiller du Directeur du Cedre. En situation de retraite progressive : conseil, rédaction de propositons de service et gestion de projets d’intérêt stratégique• 1/3/95–1/3/08 : Directeur. Direction et animation de l’ensemble de l’activité du Cedre. Expertises et formations en stratégie de lutte antipollution et évaluation des dommages causés par les pollutions accidentelles des eaux. Etude de secteurs innovants susceptibles d’être intégrés dans la compétence du Cedre (identification et poursuite des pollueurs, réponse au problème des macro-déchets, évaluation des dommages écologiques). Communication et formation et dans les domaines de spécialité ci-dessus. • 1/10/92-28/2/95 : adjoint au Directeur, chargé du Développement Economique (mi-temps). Conception et mise en place d'une politique de diversification et de renforcement de l'activité des services. Développement des expertises de dommages liés à des pollutions marines accidentelles et formation à leur évaluation.
Publications récentes
- Mamaca, E., M. Girin, S. Le Floch, R. El Zir, 2009. Review of chemical spills at sea and lessons learnt. www.interspill.com white paper, appendix, 40 p.- Girin, M., 2009. Cedre, 1979-2009, trente années de lutte contre les pollutions accidentelles des eaux, 48 p. Cedre éd., Brest, France.- Girin, M., 2008. Avant propos (2 p.) de l’ouvrage « Amoco Cadiz, 1978-2008, mémoires vives », 158 p. Cedre éd., Brest, France, - Girin, M., 2006. La evaluacion cientifica y la gestion politica de los riesgos ambientales: el papel de los cientificos en la adopcion de decisiones en situaciones de crisis. In: Seguridad Maritima y Medio Ambiente. M. Garcia Perez and J. Sanz Larruga éd., Netbiblo, Spain, 234 p (pp.123-132). - Girin, M., 2006. El papel de los cientificos en la gestion operacional de las mareas negras. In: Estudios sobre el regimen juridico de los vertidos de buques en el medio marino, G.L. Meilan Gil y otros. Aranzadi éd., 693 p., pp. 129-136- 2006, Girin, M. Les dangers venus de la mer. Bretagnes, n°2, p. 46-51.- 2005, Girin, M. Todas la mareas negras se limpian. In : A catastrophe del Prestige, limpieza y restauracion del litoral norte peninsular, Madrid, Ministerio de medio ambiente, 300 pp (p.17-22).- 2005, Girin, M., A. Le Roux, C. Mailly, C. Rousseau, Le sauvetage et la restauration du vivant dans les marées noires. Bulletin de l’académie vétérinaire de France, T. 158, n° 3, p. 289-294.- 2004, Girin, M. European experience in response to potentially polluting shipwrecks. Marine Technology Society Journal, Vol. 38, n°3, p. 21-25
Conférences récentes
- 2011, Quimper, France. Mais où sont passées les ressources halieutiques ? Colloque “Les activités humaines menacent-elles la biodiversité ? », lycée agricole de Bréhoulou.- 2010, Almonte, Espagne. Environmental Damage and Social Impact generated by a major Accidental Pollution at Sea. Seminar of the Interreg Project Arcopol - 2009, Galway, Irlande. Principaux défis de la réponse aux pollutioons marines par produits chimiiques. Séminaire du projet de développement régional Arcopol.- 2009, La Corogne, Espagne. El papel de los científicosen una situación de crisis de contaminación marina accidental. Cours d’été du ministère de la justice, La Corogne, Espagne- 2008, Porto, Portugal. Outils de lutte contre la pollution marine. Séminaire du projet Interreg MARINE,- 2008, Paris, France. L’indemnisation des préjudices résultant d’un déversement d’hydrocarbures. Séminaire recherche du groupe Total- 2008, Marseille, France. Les collectivités territoriales dans l’assistance internationale en situation de catastrophe : l’exemple des marées noires. Première conférence internationale pour une approche territoriale du développement, Marseille- 2008, Brest, France. Assessment of the Ecological Prejudice : The National Point of View. Colloque international sur l’évaluation de l’impact des pollutions accidentelles sur le milieu marin benthique- 2008, Londres, Royaume-Uni. New Trends in Pollution Response in European Union Waters. Lloyds Maritime academy, Oil pollution 2008- 2008, Brest, France. Rôle et Responsabilités des conseillers techniques et des experts dans une pollution marine accidentelle. Formation CETMEF- 2007, Santander, Espagne. Les nouveaux outils et les perspectives de la recherche technologique. Colloque « Las regiones y la seguridad maritima ».- 2007, Porto, Portugal. Les défis de la sécurité maritime pour les régions de l’espace atlantique. Programme de coopération transnationale espace atlantique. 
Etudes, expertises et autres
- 2009-2011, France. Coordonnateur du projet VALDECO, financé par l’Agence nationale de la recherche, visant à proposer une méthodologie pratique de quantification et d’indemnisation du dommage environnemental d’une marée noire.- 2009, Europe. Participation au comité d’experts mobilisé dans le cadre de l’Agence européenne de la sécurité maritime pour proposer un guide des demandes d’indemnisation pour une marée noire à l’usage des autorités nationales- 2008-2009, International. Présidence du comité de programme de la conférence internationale Interspill (12-14 mai 2009, Marseille). Supervision de la sélection de 50 présidents de séance, 40 communications, 50 posters. Co-rédaction d’une analyse de 80 pollutions accidentelles par produits chimiques avec établissement des leçons de ces pollutions.- 2005-2007, Espace Atlantique. Coordonnateur pour le Cedre du projet Interreg EROCIPS, visant à échanger entre régions de l’espace Atlantique européen l’expérience acquise dans les pollutions de l’Erika et du Prestige, en vue de mieux compléter l’action de niveau national.- 2002-2005, France, Espagne. Direction et supervision de la mission de conseil opérationnel du Cedre auprès des autorités françaises chargées de la mise en œuvre des plans Polmar-mer et Polmar-terre dans la réponse à la pollution du pétrolier Prestige, avec une implication personnelle lourde dans l’activité du PC Polmar-mer et dans les relations avec les autorités et organismes scientifiques espagnols.- 2002, Italie. Participation au comité d’experts mobilisé par les autorités italiennes pour la mise en œuvre d’un budget de 18 millions d’Euros d’opérations de restauration environnementale du milieu marin suite à la pollution du pétrolier Haven dans le golfe de Gènes (1991).
International
Dans le cadre de la pollution pétrolière accidentelle et chimique du transport maritime, Michel Girin a travaillé depuis 1991 pour plusieurs clubs d'assurance mutuelle (Protection and Indemnity Clubs), pour l'International Tankers Oil Pollution Federation (ITOPF), pour la structure financière spécialisée de l’Organisation Maritime Internationale, les Fonds Internationaux d'Indemnisation des Pollutions Accidentelles par Hydrocarbures (FIPOLs) et pour la structure des Nations Unies chargée de l’indemnisation des dommages de la guerre du Golfe (United Nations Compensation Commission – UNCC).. Il est intervenu comme expert-conseil dans des négociations amiables d’indemnisation (France, Japon, Vénezuela, Espagne, Japon), dans des défenses de positions devant des tribunaux (Espagne, Vénezuela) et dans des comités de pilotage de programmes de restauration (France, Italie)


- Expérience des domaines de l'aquaculture et de l'environnement marin
Fonctions occupées• 1/02/89 - 28/2/95 : COFREPECHE (Brest, France), Secrétaire Général (à mi-temps après le 1/10/92).Etudes de développement littoral et portuaire (pêche et aquaculture), études de marché, expertises de dommages aux activités halieutiques, création et gestion d'une antenne de l'entreprise à Brest (7 personnes).• 1/5/1978 - 31/1/1989 : FRANCE-AQUACULTURE (Brest, France), Directeur Etudes et Interventions puis Directeur du Développement.Création et gestion d'un bureau d'études techniques de l'entreprise à Brest (12 personnes), réalisation et coordination de nombreuses études de faisabilité, études d'ingénierie (avec dossiers d'appels d'offres), réalisations (contrôle et surveillance des marchés, travaux et fournitures) d'exploitations aquacoles, dans plus de 40 pays ; direction de plans régionaux de développement de l'aquaculture littorale.• 15/8/1970 - 1/5/1978 : CNEXO (Brest, France). Chercheur et responsable d'unité en aquaculture (techniques de reproduction et d’élevage larvaire de poissons marins). Travaux sur le bar, le turbot, la sole et le rouget-barbet. Obtention des premières métamorphoses en élevage de larves de turbot• 1/9/1968 - 15/8/1970 : CNEXO (Banyuls-sur-Mer, France).Chercheur en écologie marine (salissures biologiques en milieu benthique).
International 
Les fonctions ci-dessus ont conduit Michel Girin à une expérience pratique exceptionnelle de la reproduction en captivité et de l’élevage larvaire des poissons marins. Il s’y est ajouté au fil du tems une connaissance particulièrement approfondie de l’aquaculture dans le bassin méditerranéen où Michel Girin a réalisé de multiples missions d'étude (Maroc, Algérie, Tunisie, Egypte, Syrie, Turquie, Grèce, Italie, Espagne, Portugal, Malte). En Afrique tropicale, il a réalisé des missions au Sénégal, en Gambie, au Liberia, en Côte d’Ivoire, au Nigeria, au Gabon. Dans l’Océan Indien, ont été concernés l’Ile Maurice, La Réunion, l’Inde, le Sri Lanka. Au Moyen Orient, on citera Israël, le Koweït, l’Arabie Saoudite et l’Iran. En Extrême Orient, ce sont la Malaisie, l’Indonésie, le Viet-Nam, les Philippines, la Chine, la Corée et le Japon. S’y ajoutent dans le Pacifique, Tahiti et les Iles Fidji, en Amérique les Etats-Unis, le Canada, le Mexique, la Colombie, l’Equateur, le Vénézuéla et diverses îles des Caraïbes. La liste comprend enfin l’ensemble des pays de l’Union Européenne et quelques pays limitrophes. 

Outre un grand nombre de clients privés, Michel Girin a travaillé dans ses missions de consultance pour les ministères français des affaires étrangères et de la coopération ainsi que leurs agences spécialisées (ACTIM, PROPARCO), pour différents gouvernements, et pour les principales organisations et banques de développement internationales : Commission des Communautés Européennes, Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI), Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), Organisation pour l’Agriculture et l’Alimentation (FA0), Banque Mondiale, Banque Africaine de Développement, Banque Asiatique de Développement, Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE).

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Zoologie

Michel Girin

personnalité

30/04/2013

Jusqu’au bac, rien de passionnant si ce n’est une expérience en théâtre amateur qui ouvrira une voie parallèle à mon parcours sérieux, celui que l’école nous montre du doigt dès la maternelle. Les deux chemins se sont aujourd’hui rejoints, comme quoi l’expérience en valait la peine.
Bac en poche, je file à l’INSA, une école d’ingénieurs à Toulouse. Spécialité biochimie. J’y continue le théâtre : la scène procure des émotions qui complètent bien les cours sur les espaces quadratiques et les orbitales atomiques. Cinq ans après je poursuis par une thèse à l’INRA de Nantes, en biochimie encore.
En parallèle ? Cette fois j’écris : un livre de vulgarisation scientifique teinté d’humour. Après le doctorat je continue dans un labo du CEA, près d’Aix en Provence. Dans l'espoir de devenir chercheur, mais la seule chose que j'aie trouvée c'est que je n'étais pas fait pour ça. Exit définitivement les labos.
Suivent trois ans d'enseignement, en soutien scolaire et en lycée. Je publie mes premiers articles de vulgarisation sur le site Rue89 et mon premier livre, Homo sapiens, drôle d'espèce ! (Ed. Les 2 Encres). Je mets les pieds dans une nouvelle vie pour laquelle je reviens à Toulouse en 2008.
Trois ans chez Délires d’encre, une association de médiation scientifique qui me permet de compléter mes expériences en vulgarisation. Le contact direct avec le public non initié, jeune ou adulte, ça forge le moral !
Les soirs et week-ends, je prépare un 2ème livre : Les animaux ont-ils une culture ?, qui sort chez EDP Sciences en juin 2010. Je propose aussi des conférences et des formations à la médiation scientifique, pour des étudiants. Dans les deux cas, toujours l’impression de me mettre sur scène et d’y prendre un plaisir fou.
Alors en 2011 je saute le pas et j’écris, non plus des articles ou des livres, mais un spectacle d’humour sur fond scientifique : Einstein, l’amour et la pizza. Avec plein de science dedans et autant de rire que possible.
Aujourd’hui, je mène de front ces multiples actions de médiation, qui toutes ensemble font le plaisir quotidien. Représentations du spectacle, formations, conférences et écriture. Car les animaux ont une culture, les humains aussi, et c’est le plaisir de propager un bout de cette culture qui me fait lever de bon pied chaque matin. C’est l’essentiel, non ?
Découvrir mon blog.

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Zoologie

Damien Jayat

personnalité

17/11/2012

Ce sont les vicissitudes de l’après-guerre qui ont joué un rôle important dans mon orientation professionnelle. L’adolescent plutôt malingre que j’étais avait besoin de prendre un peu de poids en cette période où les tickets de rationnement venaient juste d’être supprimés. Au cours des années noires de la guerre mon père avait dû se faire oublier sur les premiers contreforts du Quercy. De solides paysans avec lesquels ma famille était très vaguement apparentée l’avaient fortement aidé. Ces mêmes braves gens s’offrirent à me « remplumer » pendant les vacances d’été. En contrepartie je devais assurer le gardiennage des ovins de l’exploitation. C’est au cours de ces longues heures à suivre mes brebis à travers la lande calcaire à buis que j’ai appris à aimer la nature. Les insectes étaient nombreux et faciles à observer. Par désoeuvrement il m’arrivait même de soulever les grosses pierres plates qui abondent dans ce biotope. Souvent je mettais au jour une colonie de fourmis et bien sûr je taquinais les ouvrières comme le font tous les enfants. J’étais loin de me douter que soixante ans plus tard il m’arriverait encore de hanter les mêmes lieux à la recherche de ces mêmes fourmis. 
En 1958, j’optais pour la Faculté des Sciences de Toulouse attiré par les enseignements les plus naturalistes qui soient, en particulier la zoologie et l’entomologie. Ma licence de Sciences Naturelles en poche, j’appris l’existence d’un laboratoire d’Entomologie où l’on étudiait la biologie des fourmis. Je n’avais pas oublié les Causses du Quercy, leurs pierres plates et leurs fourmis. Le hasard faisait bien les choses et j’entamais en 1961 une thèse de 3ème Cycle soutenue en 1963. Le sujet en était l’étude de la biologie de la reproduction d’une minuscule fourmi méridionale, Plagiolepis pygmaea. Je tâtonnais beaucoup pour trouver une thématique car dans les années soixante — au moins dans mon laboratoire toulousain — l’apprenti chercheur était livré à lui-même. Aucun tuteur pour vous enseigner les rudiments du métier. Je ne vis mon directeur de thèse que quelques jours avant la soutenance et sa seule remarque porta sur une affaire de syntaxe ! 
Si l’encadrement était déficient et donc le travail de thèse minimaliste, l’époque était sans commune mesure avec la notre en ce qui concerne la recherche d’un poste. Avant même de finir ma thèse de 3ème Cycle, on m’avait proposé un poste d’Assistant. Sans aucun concours, sans aucun entretien, sans le moindre effort, j’étais fonctionnaire le premier octobre 1962 ! J’étais devenu d’emblée enseignant-chercheur. La thèse de 3ème Cycle soutenue, je démarrais aussitôt une thèse de Doctorat d’État. L’encadrement restant le même, c’est-à-dire inexistant, c’était à moi de trouver un sujet. Le plus facile était de continuer sur ma lancée car mon Plagiolepis délivrait quelques petits secrets stimulants. 
Le système nous demandait alors d’encadrer deux séances de Travaux Pratiques par semaine. Nous avions donc du temps à consacrer à la recherche. Les plus passionnés d’entre nous ne comptaient pas leurs heures, mais la vérité oblige à dire que d’autres, ne ressentant aucune pression n’y mettaient pas le même zèle. C’est sans doute ce qui a conduit les responsables de la recherche à charger puis surcharger la barque de l’enseignement réduisant d’autant le temps consacré à la recherche…donnant ainsi des arguments à ceux qui n’avaient que très peu envie de chercher pour ne plus rien faire, leurs heures d’enseignement effectuées. 
Ma thèse d’État soutenue en 1969 ouvrait des pistes intéressantes concernant les phéromones royales et les facteurs sociaux qui orientent les larves femelles vers la fonction royale. Ce thème était porteur surtout quand on pouvait le raccorder à celui de l’écologie comportementale. Une autre fourmi méridionale, Pheidole pallidula, avec ses soldats, permettait d’explorer d’autres contraintes agissant sur la formation des sous-castes des fourmis. 
Devenu Maître-Assistant en 1969, j’ai pu former un petit noyau de doctorants ou de post-doctorants avec lesquels j’ai essayé de comprendre les variations du rapport des sexes (le sexe-ratio) chez Pheidole pallidula mais aussi chez une fourmi envahissante, la fourmi d’Argentine. Ces recherches permettaient d’évaluer le poids respectif des reines et des ouvrières dans la lutte feutrée qui les oppose quant au contrôle du sexe de la descendance. Grâce à la qualité et à l’enthousiasme des post-doctorants, cette période a été la plus féconde de ma vie de chercheur. Je leur dois beaucoup. 
En parallèle je consacrais aussi beaucoup de temps aux activités d’enseignement. J’ai eu l’opportunité de monter une « unité de valeur » consacrée à l’étude des sociétés animales où je pouvais mêler l’étude des théories expliquant l’émergence de la socialité chez les animaux à celle des comportements sociaux. 
Mon besoin existentiel d’expérimenter - très gourmand en heures de paillasse - ne m’a pas poussé à prendre beaucoup de responsabilités administratives pour lesquelles j’ai sans doute peu de dispositions. C’est en partie ce qui explique que j’ai été nommé tardivement Professeur : en 1988 j’avais déjà presque 50 ans. C’est aussi l’époque où j’ai eu envie d’aller voir ce qui ce faisait ailleurs. Dans les années soixante, il était exceptionnel de changer de laboratoire. C’est pourtant indispensable pour aborder de nouvelles écoles de pensée, de nouvelles thématiques, pour apprendre de nouvelles techniques. Les contraintes universitaires et familiales ne m’ont permis d’accomplir ce rêve qu’en 1999. Ils doivent être bien rares les universitaires français à effectuer leur post-doc, baptisé pour la circonstance « congé pour conversion thématique » à 60 ans ! J’ai eu le plaisir de travailler aux U.S.A, en Belgique et en Suisse, chez mes anciens post-doc devenus des leaders dans leur discipline. J’ai pu alors, trop tardivement sans doute, utiliser les techniques de la génétique moléculaire, pour mieux comprendre la complexité de la sexualité des fourmis. 
À l’age de la retraite, en 2001, j’ai jugé qu’il était temps de faire bénéficier mes jeunes collègues et le grand public — de 7 ans à 77 ans — de mon enthousiasme pour la vie étonnante des fourmis. Rendre accessible mes connaissances à ceux qui par leurs impôts m’avaient permis d’assouvir la passion de chercher m’a semblé être une manière de les remercier. À cette motivation est venue s’ajouter celle de retrouver le plaisir d’écrire dans ma langue natale. Si dans les années soixante, on publiait ses résultats en français, l’anglais était devenu obligatoire 20 ans plus tard. J’ai beaucoup souffert de cette contrainte à laquelle je n’étais pas préparé. Manier la langue de Molière aura été le dernier plaisir de ma vie professionnelle.

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Zoologie

Luc Passera

personnalité

26/02/2012

Encore un très mauvais exemple de non-mobilité au cours d’une carrière scientifique, n’en déplaise à nos édiles de tout bord politique !
 Issu d’un milieu modeste dans une banlieue ouvrière (Drancy, aujourd’hui dans le 9-3) j’ai pu accéder aux études secondaires puis supérieures grâce à l’École Normale d’Instituteurs de la Seine (l’ancêtre des IUFM, mais on y entrait à l’issue de la troisième) en 1962 puis l’École Normale Supérieure de Saint-Cloud (aujourd’hui ENS-Lyon) en 1966, après une année de classe préparatoire au Lycée Chaptal à Paris. 
C’est un professeur de seconde, tout frais émoulu de l’agrégation de sciences naturelles et passionné de botanique, puis le merveilleux Marcel Bournérias en prépa-ENS, qui m’ont donné le goût de l’étude des plantes puis de leur écologie. Plus tard Marcel Guinochet, dont j’ai suivi les cours d’écologie végétale à l’Université d’Orsay et qui a été mon «patron» de stage de DEA (Diplôme d’Études Approfondies, aujourd’hui Master 2), m’a fait comprendre qu’aucune vérité n’était définitivement acquise et qu’il fallait sans cesse se remettre en question et remettre les autres (morts ou vivants) en question par la même occasion. Un berceau d’anarchistes cette fac d’Orsay!
Ensuite, vint le Muséum National d’Histoire Naturelle, où je suis entré en 1970 comme assistant au Laboratoire d’Ecologie Générale à Brunoy (91), sans thèse et…sans remords de ne jamais avoir été docteur ! 
J’ai toujours été contre le doctorat (un pensum individualiste), et pourtant j’en ai encadré pas mal, des thèses, mais comment faire autrement lorsqu’il s’agit de former des jeunes à la recherche et de leur assurer un avenir ? Heureusement, Jean-Pierre Chevènement eut l’heureuse idée en 1984 de créer l’Habilitation à Diriger des Recherches (HDR), un diplôme portant sur les travaux encadrés, qui m’a permis dès 1991, non seulement d’encadrer des thèses mais également de passer professeur. 
Brunoy, j’y suis resté pendant toute ma carrière au Muséum, c’est-à-dire de 1970 à 2008, et je n’y ai pas fait beaucoup de botanique (en fait d’écologie générale on y faisait surtout de l’écologie animale, de l’éthologie et de la systématique). Après un pensum de deux ans à faire de la statistique et de l’informatique (les compétences pour lesquelles j’avais été recruté) sur des données acquises antérieurement, je me suis mis à étudier les animaux du sol comme j’avais appris à le faire pour les plantes (Bournérias, Guinochet), c’est-à-dire en observant d’abord et en déduisant ensuite: méthode empirique, très loin des principes prônés par ce bon Gaston Bachelard (célèbre pour sa barbe!), qui trouvait que la biologie était loin derrière les autres sciences parce qu’elle n’avait pas réussi à se formaliser ! 
Par la suite, je me suis intéressé à l’environnement immédiat des animaux du sol, d’où l’étude de leurs relations avec les plantes (via les racines et la litière) et la microflore (bactéries, champignons), puis j’ai essayé de replacer le fonctionnement biologique du sol dans celui des écosystèmes et d’en déduire des préconisations de gestion ou de conservation.
 Mes principaux outils : le microscope et l’ordinateur. Aujourd’hui «jeune» retraité, je poursuis mes travaux, orientés essentiellement vers l’évolution, tout en poursuivant des collaborations avec mes collègues de Brunoy et bien d’autres…

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Développement durable

Jean-François Ponge

personnalité

26/01/2012

1 - Formation : 
- 2005 : Licence professionnelle de biologie - guide naturaliste. Université d’Orsay (91). - 2003 : DEUG Sciences de la Vie. Université d’Orsay (91). - 2000 : Baccalauréat, série S, option écologie et agronomie. Lycée agricole, Igny (91) 
2 - Expériences Professionnelles et associatives 
- Depuis Mai 2011 : Assistant chef de produit pour le tour-opérateur Terres Oubliées (35). Création, commercialisation et encadrements de voyages d'observation et de photographie animalière. - 2009-2010 : Guide naturaliste. Accompagnateur de voyages au Costa Rica et Madagascar (séjours naturalistes et photographiques). Tour-opérateur Escursia, Terres Oubliées. - Fév. 2008 - Juil. 2009 : Médiateur scientifique. Animations scolaires et grand public : géologie, astronomie, biologie, mathématiques et divers thèmes autour du développement durable. Espace des Sciences (35). - 2006 - 2007 2009 - 2010 : Reporter éco-volontaire en Amérique latine. Volontariats en conservation animale et éducation à l’environnement, reportages photographiques sur la biodiversité des forêts tropicales. - Juil.- Aout 2008 : Éducateur scientifique. Conception et encadrement d’ateliers et de sorties scientifiques (biologie et géologie) ; responsable d’équipe en centre de séjour. Objectif Sciences (63). - Aout 2005 : Projet photographique à Madagascar : reportage animalier suivi d’actions de sensibilisation sur la préservation des milieux tropicaux. Lauréat du Défi Jeunes 2005. - Fév- Juin 2005 : Animateur nature. Conception et animation de sorties naturalistes. PNR du Vexin français (95). - De 2003 à 2006 : Soigneur animalier et animateur en parc zoologique (éco-volontariats, stage universitaire) « La Vallée des Singes » (86) ; «Le village des tortues » (83) ; « Les félins d´Auneau » (28). 
3 - Langues et informatique
Espagnol : Courant. Deux années en Amérique latine, 2006/2007 et 2009/2010 Anglais : Lu, écrit, parlé. Informatique : Bureautique, Internet, Photoshop CS3. 
3 - Centres d'intérêt 
- Vie associative 
Fondateur et président de l’association « Exode Tropical » (créée en novembre 2004). Découverte et préservation de la biodiversité en milieu tropical : www.exode-tropical.com 
- Photographie 
Photographe de l’agence « Naturimages » (nature et environnement).
- Secourisme 
Titulaire du diplôme « Prévention et Secours Civique » (mise à jour de l’AFPS) ; déc. 2007. 
- Sports 
Randonnée, course à pied, basket-ball. 
- Voyages
Amérique latine, Chine, États-Unis, Canada, divers pays européens.

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Zoologie

Sylvain Lefebvre

personnalité

04/12/2011

Christian Sardet Directeur de recherche au CNRS à l’Observatoire Océanologique de Villefranche-sur-Mer. 
Très jeune je me suis intéressé aux organismes microscopiques car mon grand père m’avait offert un petit microscope avec lequel j’observais tout ce que je pouvais trouver dans des mares. 
Après un diplôme d’ingénieur biochimiste obtenu a l’INSA de Lyon je suis parti pour 4 ans aux Etats Unis pour m’initier à la recherche expérimentale à Philadelphie puis à Berkeley et San Francisco en Californie à la fin des années 60, une période très stimulante. 
J’effectue un doctorat à l’Université de Berkeley sur les échanges entre globules rouges et lipo-proteines du plasma puis rejoint le Centre de Génétique Moléculaire du CNRS à Gif sur Yvette. C’est à Gif que j’effectue un stage Post Doctoral et travaille avec des physiciens utilisant les Rayons X et les Neutrons pour déterminer sur la première structure tri-dimensionelle de la Rhodopsine, la protéine des bâtonnets de la rétine qui détecte les photons. 
Après cette période très enrichissante au niveau des connaissances de biologie moléculaire et structurale je suis retourné vers la biologie des organismes et cellules à Villefranche-sur-Mer. 
Embauché a la Station Marine de Villefranche-sur-Mer comme chercheur par le CEA (Commissariat à l’Energie Atomique) je travaille alors sur les mécanismes d’adaptation des poissons qui comme les anguilles sont capable de passer de l’eau douce à l’eau de mer. A l’époque où naissent mes deux fils à Villefranche je m’intéresse aàla fécondation et au développement précoce et au début des années 80, transfert au CNRS pour fonder une Unité de Recherche en Biologie Cellulaire et Développement que j’ai dirigé pendant une quinzaine d’année. Cette Unité de Recherche (UMR7009) associée au CNRS et a l’Université Pierre et Marie Curie (Paris 6) comprend une quarantaine de personnes dont une large proportion de chercheurs venu d’Angleterre, du Japon ou des USA. Dans le cadre de cette Unité de Recherche peuplée d’anciens étudiants ou Post docs devenus chercheurs, enseignants ou ingénieurs à leur tour j’ai poursuivi avec une équipe d’une demi douzaine de collaborateurs et étudiants le développement de nouveaux modèles biologiques (ascidies, cténaires) et les sujets de recherches défrichés dans les années 80-90, la polarité des œufs et embryons, l’établissement des axes et la différenciation des tissus etc.
Je suis en particulier très fier d’avoir été l’un des pionniers de l’imagerie cellulaire pour l’étude des œufs et embryons et nombre de films sont consultables sur mon site de laboratoire.
De l’Expédition Tara Oceans aux Chroniques du plancton 
L’expédition Tara Oceans et les Chroniques du plancton nous plongent dans le monde du plancton : des êtres mystérieux qui peuplent les océans. 
La série Chroniques du plancton réalisée dans le cadre de l’Expédition Tara Océans et de l’Observatoire de Villefranche-sur-Mer succède aux films et dessins animés réalisés au cours des 30 dernières années en tant que chercheur au CNRS en biologie cellulaire et formateur à la Station Marine de Villefranche-sur-Mer. Ces activités de diffusion du savoir menée en parallèle de mes recherche sur les cellules et embryons ont été reconnues par le prix Européen pour la communication en sciences du vivant (EMBO 1997). 
Sans être réellement “spécialiste du plancton”, à la Station Marine de Villefranche-sur-Mer (CNRS / UPMC) où je travaille depuis 1976, j’ai beaucoup appris des modèles biologiques issus du plancton. Le plancton est composé d’une multitude d’organismes qui errent au gré des courants. La beauté et diversité de ces êtres unicellulaires et multicellulaires me fascinent depuis toujours et j’ai voulu partager mes connaissances. Les oeuvres audiovisuelles et interactives, sont de puissants outils pour partager et poétiser le savoir. 
Devant la diversité du plancton, une approche éclectique s’impose : images, sons et narrateurs changent selon la créature, son comportement et son histoire. 
En 2009, suite à mon travail avec Véronique Kleiner du CNRS Images, j’ai conçu ce projet avec mon fils Noé Sardet et Sharif Mirshak de Parafilms/Montreal. Ils ont apporté de nombreuses idées et compétences techniques et artistiques. Nous avons réalisé la plupart des prises de vues et des épisodes à Villefranche, mais j’ai aussi filmé à bord de la goélette Tara. 
L’expédition Tara Océans - dont je suis l’un des concepteurs et coordinateurs a entrepris pendant 3 ans une exploration du plancton dans tous les océans. Cette aventure contribue à l’éveil d’une conscience écologique. Les Chroniques abordent les enjeux environnementaux, mais elles reposent sur la splendeur visuelle des animaux marins. La série attise notre fascination naturelle pour la beauté du vivant. Pour partager cette fascination nous avons donc produit un DVD et mis en ligne un site interactif avec 13 videos HD et 100 photos

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Méduse

Christian Sardet

personnalité

19/05/2011

Passionné par la mer et les hommes qui en vivent, Philippe VALLETTE est océanographe de formation (Université de Paris VI). La plongée, la faune et les ressources halieutiques déterminent son parcours. Il a travaillé dans un premier temps dans divers laboratoires marins dans le cadre de la fin de ses études, pour ensuite se consacrer totalement à NAUSICAA. D’envergure nationale, ce Centre de la Mer est un complexe entièrement consacré à la découverte de l’environnement marin qui sensibilise le public à vivre en meilleure intelligence avec la Mer. Quant à ces dernières années, Philippe VALLETTE les a consacrées à mener à bien les projets de développement de NAUSICAA et la mise en place d’un autre projet d’envergure internationale : le RESEAU OCEAN MONDIAL. 
La plongée, sa passion, il l’a découverte à l’âge de 8 ans. 10 ans plus tard, il renouvelle l’expérience en allant explorer la Mer d’Alboran. Là, il découvre avec émotion ce qu’est une madrague à thons. Il s’intéressera aux ressources vivantes. 
Afin de mieux comprendre la gestion des ressources marines et les fonds marins, il effectue plusieurs campagnes océanographiques avec des équipes de chercheurs (à Terre-Neuve avec l’IFREMER, en Mer du Nord...). Cette vocation maritime et halieutique l’amène à s’installer à Boulogne/Mer, 1er port de pêche français. C’est là, après une étude sur le fonctionnement d’une pêcherie de crevettes pour l’Institut des Pêches (à présent l’IFREMER), qu’il est proposé au Maire de Boulogne/Mer, Guy LENGAGNE, initiateur du projet pour la création d’un équipement : l’actuel Centre National de la Mer, NAUSICAA. 
De sa rencontre avec Stéphane HENARD (ingénieur agronome spécialisé dans l’aquaculture), et Christophe LIACOPOULOS (océanographe informaticien), naîtra le noyau de conception de NAUSICAA. Tous sont animés par la même préoccupation : faire comprendre au public le fonctionnement des océans, leur exploitation par les hommes, et surtout la nécessité de vivre en meilleure intelligence avec la Mer. 9 ans plus tard, le 18 mai 1991, le Centre National de la Mer ouvre ses portes. Puis, en mai 1998, fort du succès remporté auprès du public et pour renouveler l’intérêt des visiteurs, NAUSICAA double la surface de son exposition et propose 3 nouvelles attractions spectaculaires. 
L'équipage de NAUSICAA se consacre depuis à l'animation de ce Centre extraordinaire, grâce notamment à la mise en place d'expositions temporaires et de conférences. Ces activités n'ont qu'un seul but : sensibiliser et amener à agir le grand public afin que nos enfants connaissent un Océan plus bleu que le nôtre. 
Parallèlement depuis 2002, l’équipage de NAUSICAA travaille à la création, puis à l’animation d’un Réseau International de Centres de sensibilisation du public à la gestion des océans : le RESEAU OCEAN MONDIAL. Mieux gérer l’écosystème marin et pérenniser les ressources afin de garantir un développement durable aux générations présentes et futures, voilà l’objectif du RESEAU OCEAN MONDIAL. Parce que les Océans sont dans un état critique et que la nécessité d’en mieux gérer les ressources à l’échelle mondiale est vitale pour l’Homme, les relais de culture scientifique et de sensibilisation aux enjeux environnementaux que sont les Aquariums, Centres de Science, Musées du monde entier, membres du RESEAU OCEAN MONDIAL peuvent : 
* mobiliser le plus grand nombre de citoyens et d’organismes, * informer les visiteurs de nos Centres et bien au-delà, * agir et amener à agir pour protéger la ressource et offrir un avenir viable aux nouvelles générations. 
Le RESEAU OCEAN MONDIAL est l’organe de sensibilisation du grand public, du Forum Global pour les Océans, Côtes et Iles, créé au Sommet Mondial du Développement Durable de Johannesburg en 2002. 
Philippe VALLETTE est également l’actuel président du Festival de Mondial de l’Image Sous-Marine. Il a reçu en 2004 le Trident d’Or de l’Académie Internationale des techniques et des arts subaquatiques. En 2005, il reçoit la médaille d’Or du Tourisme. Très peu décernée, cette dernière souligne l’investissement de Philippe VALLETTE pour valoriser le potentiel touristique français et encourage la voie de l’innovation qu’a choisi NAUSICAA depuis toujours. 
En avril 2007 sort l’ATLAS DE L’OCEAN MONDIAL, un ouvrage co-écrit par Philippe VALLETTE et Jean-Michel Cousteau. Cet ouvrage, où il est plus question de considérations économiques, sociales et environnementales que de sciences océanographiques au sens strict, nous montre à quel point l’Homme est lié à l’Océan. Parce que la préservation du milieu marin est indispensable à l’équilibre écologique planétaire, l’Atlas nous donne également quelques pistes pour agir en faveur de l’environnement marin.

Planète

Océanographie

Philippe Vallette

personnalité

08/05/2011

- Doctorat Océanographie Biologique, Université Paris VI, 1981 ‘Les Brachyoures (crabes) des herbiers de Posidonies de Villefranche/mer : biologie, écologie et variations quantitatives des populations’ 
- Maître de Conférences, Muséum National d'Histoire naturelle (depuis 1983) Département ‘Milieux et peuplements aquatiques’ (1983-2008) Département des Galeries (depuis 2009) 
Au Département ‘Milieux et peuplements aquatiques’
 - Recherches sur la systématique et l’inventaire des peuplements profonds d’Echinodermes. 
- Travail de terrain, plongée sous-marine pour collecte d’échantillons, participation à plusieurs campagnes océanographiques réalisées en Nouvelle-Calédonie, Indonésie, Philippines, Brésil, … 
Exposition « Requins ! », Marinarium de Concarneau, MNHN, 2007 
Issus de la lointaine ère primaire, les requins ont conquis presque tous les milieux marins, des côtes aux profondeurs abyssales. L’extrême élégance de leurs lignes, leur puissance de nage et d’attaque, associé à un redoutable pouvoir de détection des proies en font des êtres d’exception, sans compter leur rôle de prédateur, essentiel à l’équilibre des écosystèmes marins. Approcher le « monde » des requins, c’est aborder des domaines aussi variés que l’histoire naturelle, la pêche, l’exploration sous-marine, l’écotourisme, l’art, ... Existe-t-il d’autres sujets aussi contrastés que celui qui nous mène des tièdes atolls coralliens à la banquise glacée de l’Arctique, des jonques de Hong-Kong au précieux galuchat des salons parisiens, des écrits de Buffon aux films de Cousteau, du grimoire des apothicaires à la recherche scientifique de pointe ? Quoi de plus émouvant que ces pratiques polynésiennes par lesquelles les pêcheurs « appellent » le requin, incarnation de l’esprit des ancêtres ? Ce soi-disant « mangeur d’hommes », massacré aujourd’hui par millions pour le réduire en potage ou pour se parer de ses dents, ne sillonnera plus les océans si l’actuel phénomène d’extermination programmé à son encontre n’est pas rapidement enrayé. Jamais dans leur histoire, ces animaux n’ont eu tant besoin d’être compris, respecté, protégé. 
Exposition « Etonnants Cétacés », 2009 
- Les Dessous des Dauphins, 2008 (Ed. Tourbillon /MNHN) Joueurs, familiers, bienveillants compagnons des marins : depuis l’Antiquité c’est ainsi qu’on se représente les dauphins ! Ils ont beaucoup intrigué les savants qui ont mis longtemps à les classer parmi les mammifères. Comme les gigantesques cachalots, les puissantes orques, les narvals à la dent longue et bien d’autres ils appartiennent à la grande famille des cétacés à dents. Savez-vous comment ils se sont adaptés à la vie aquatique ? Que les cachalots mangent des calamars de vingt mètres de long ? Que les orques peuvent chasser des baleines, et que les dauphins nagent à près de 50 km/h… ? 
- Les Dessous des Baleines, 2008 (Ed. Tourbillon /MNHN, avec CD de chants de baleines) 
Au Département des Galeries, Grande Galerie de l’Evolution 
Conseiller scientifique sur deux ‘parcours’, présentés dans la Grande Galerie de l’Evolution : 
-- Parcours « Darwin », 2009 
Réparti en dix escales, positionnées au sein même de l’exposition permanente, il se propose de faire découvrir le parcours du célèbre naturaliste britannique dont l’œuvre révolutionna à jamais la vision du monde vivant : embarquement du jeune ‘passionné de nature’ sur le navire Beagle et premières observations de terrain, publications sur les crustacés cirripèdes qui lui valent une reconnaissance scientifique internationale, travaux sur la sélection artificielle, énoncé de la fameuse Origine des Espèces par la sélection naturelle et … scandale déclenché par sa théorie sur l’ancêtre commun de l’homme et des grands singes ! Chaque escale, en relation avec des spécimens naturalisés, comporte un texte présentant succinctement l’essentiel de la démarche du naturaliste. 
-- Parcours « Biodiversité », 2010 
Qu’est ce que la diversité biologique ? Comment en mesurer les variations ? Quelles sont les causes et les conséquences de ces variations ? Quelles sont les actions éventuelles à mener ? 27 escales, réparties sur trois niveaux de la Grande Galerie (monde marin, monde terrestre, galerie des espèces menacées et disparues), illustrent ces questionnements à travers autant d’exemples choisis au niveau d’espèce, de groupe d’espèces ou de milieux particuliers (la savane, la forêt équatoriale, ...). Des écrans vidéo présentent des textes explicatifs trilingues, illustrés de photos. (coordination générale Pierre Pénicaud).
-- Création de l’espace ‘narval’ : biologie, pêche, protection, 2010 (avec Fabienne Noé, action pédagogique) Conçu autour d’un spécimen historique, appartenant aux anciennes collections du duc d’Orléans, l’ »espace Narval » présente ce cétacé polaire, si étrange et encore méconnu. Destiné aux publics adulte et enfant, cet espace évoque les relations entre les mythiques ‘licorne de mer et licorne de terre’, l’identité biologique et écologique de l’espèce, les traditions de chasse par les Inuit, les dangers qui le menacent et les mesures qui le protègent. 
Principaux ouvrages 
- Guide des étoiles de mer, oursins et autres échinodermes du Lagon de Nouvelle-Calédonie. En collaboration avec Alain Guille, Pierre Laboute, Jean-Louis Menou. Paris : ORSTOM, 1986 (Faune Tropicale : 25). 
- CD Océans et Vie marine, EMME, UNESCO, en collaboration avec Dominique Doumenc, Anne Teyssèdre, ..., 1998, réed. 2006 
- L’enseignement pour les voyageurs-naturalistes au Muséum national d’histoire naturelle. In : Explorations et voyages scientifiques, de l’Antiquité à nos jours. Actes du 130è Congrès du CTHS, La Rochelle, 2005. 2008 
- Requins, entre peur et connaissance, 2006, Ed. Jean-Pierre de Monza/MNHN 
- Les Dessous des Requins, 2006, Ed. Tourbillon/MNHN (ouvrage jeunesse) 
- Les méduses, ces étranges animaux, Ed. Belin, Les Savoirs Junior, 2010 
- Le monde lumineux des océans, Ed. Belin, Les Savoirs Junior, 2010 
- Merveilleux crabes, un éloge de la biodiversité. Ed. Belin, à paraître 2011.

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Zoologie

Catherine Vadon

personnalité

01/05/2011

Grande primatologue spécialiste du comportement des gorilles, Dian Fossey (1932-1985) fut la première à montrer un contact paisible possible entre un gorille sauvage et un humain. Son combat contre le braconnage lui coûta probablement la vie en 1985, année où elle fut assassinée au Rwanda.

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Zoologie

Dian Fossey

personnalité

10/03/2011

1 – De l’agronomie à l’évolution : 
--- Avant la recherche
Je travaille aujourd’hui au CNRS dans le domaine de l’écologie et l’évolution, et cela correspond aux ambitions que j’avais dès le lycée. Pourtant, je fais partie des gens qui se sont retrouvés un peu « par hasard » dans une école d’agro (Montpellier) après une prépa bio. Mes études d’ingénieur agronome m’ont apportée une ouverture d’esprit vers la science appliquée qui peut-être a contribué à mon choix de développer l’outil de génétique quantitative dans l’étude des comportements et des traits d’histoire de vie. Finalement, ma forte motivation pour comprendre le monde biologique qui nous entoure, étudier la nature par le biais de la recherche, a rendu mon parcours d’éducation assez linéaire.
--- Thèse de doctorat- de l’écologie comportementale à la génétique quantitative
L’objet de mon doctorat (2000-2003, laboratoire du CEFE, Montpellier) a été de comprendre comment les sélections naturelle et sexuelle s’exercent sur les traits, en combinant des connaissances sur les pressions de sélection et sur le déterminisme génétique de la variation phénotypique des traits. Le premier objectif était de comprendre le déterminisme et la variation des paternités illégitimes chez les oiseaux par une approche d'écologie comportementale et de génétique moléculaire. Le second était de connaître le déterminisme génétique de traits morphométriques (c'est-à-dire l’héritabilité) et sa variation en fonction des conditions environnementales par une approche de génétique quantitative. L’espèce étudiée pour ces deux approches était la mésange bleue Cyanistes caeruleus qui occupe des habitats méditerranéens hétérogènes caractérisés par des régimes de sélection très différents, et qui fait l’objet d’une étude à long terme au laboratoire du CEFE, initiée par Jacques Blondel. Un éclairage particulier a porté sur le rôle de l'hétérogénéité environnementale sur les composantes de l'évolution : l’héritabilité et la sélection. Durant le travail de terrain pour ma thèse, chaque année entre deux et trois mois, j’ai développé un goût pour l’étude de la biologie in natura plutôt que dans le laboratoire. 
J’ai aussi passé trois mois de ma thèse à l’Université d’Edimbourg grâce à une bourse doctorale Marie Curie pour apprendre les méthodes statistiques de la génétique quantitative. 
Ce séjour a représenté un tournant important pour moi car il m’a ouvert sur un domaine de recherche très peu développé en France et m’a permis d’initier des collaborations très fructueuses.
Un résultat important de ma thèse a été la démonstration que l’héritabilité des caractères peut fluctuer en fonction des conditions environnementales, rendant complexe la prédiction de l’évolution des traits dans les populations. La comparaison de plusieurs populations de mésanges bleues a confirmé que l'héritabilité est un caractère propre à chaque système "population-environnement", soulignant ainsi le caractère populationnel de réponses aux régimes locaux et parfois divergents, de sélection. Ces résultats ont été confirmés par la suite par une analyse comparative d’études en milieu naturel. Par ailleurs, nous avons aussi conduit une expérience dans laquelle la qualité de l’environnement a été manipulée via la pression parasitaire dans les nids de mésange, et ce durant neuf années. Cette manipulation s’est traduite par une héritabilité de la longueur du tarse significativement plus élevée dans les nichées déparasitées que dans les nichées de contrôle, du fait d’une variance génétique additive plus élevée ainsi que d’un effet environnemental plus faible. Cette étude est, à ma connaissance, le premier protocole expérimental suggérant que l’héritabilité d’un trait chez un hôte -et donc son potentiel évolutif- peut être diminuée par une contrainte environnementale telle que le parasitisme. Son intérêt et originalité résident également dans la manipulation de l’habitat plutôt que l’évaluation de différentes qualités de l’environnement in natura, processus plus difficile et sans contrôle. Ces résultats ont ouvert des perspectives intéressantes sur l'influence des contraintes environnementales sur l’héritabilité.
--- Postdoctorat- l’étude de l’évolution en action
Au cours de mon post-doctorat à l’Université d’Oxford (Royaume Uni) financé par une bourse intra-européenne Marie Curie, j’ai continué à m’intéresser à l’évolution de traits d’histoire de vie en conservant une double approche d’écologie comportementale et de génétique quantitative, ainsi que du travail de terrain. Mon modèle d’étude était le cygne tuberculé (Cygnus olor). Certaines de mes analyses ont tiré profit d’un jeu de données à long terme sur une population de cygnes. J’ai engagé une étude sur le rôle du tubercule des mâles et femelles dans les processus de compétition intra- et inter-sexuelle, ainsi qu’une étude des processus de micro-évolution sur les traits reproducteurs. Le jeu de données disponible sur cette espèce longévive m’a permis enfin d’aborder un sujet peu étudié en populations naturelles : l’héritabilité de la sénescence. L’étude de la sénescence m’intéresse encore très fortement et j’ai depuis encadré deux étudiantes (master et thèse) et un postdoctorant sur le sujet de la sénescence chez les oiseaux, projet qui nous a ouvert de nombreuses perspectives très prometteuse pour répondre à la question du « pourquoi vieillissons nous ? ».
Dans le but de comprendre comment un changement de conditions environnementales peut résulter en une évolution rapide d’un trait reproducteur, l’étude des cygnes m’a permis de montrer que suite au nourrissage des cygnes d’Abbotsbury à partir du milieu des années 70, la taille des nichées dans la colonie a augmenté en moyenne d’un demi œuf en 25 ans. Grâce au pedigree à long terme, des analyses de génétique quantitative ont démontré que cette évolution phénotypique est le reflet d’une micro-évolution génétique sous-jacente. La taille de ponte est un trait emblématique, qui, bien que sous forte sélection et héritable, est généralement à l’équilibre dans les populations d’oiseaux. 
L’évolution observée chez les cygnes est très probablement attribuable au relâchement des contraintes alimentaires par le nourrissage. Nous avons donc ici un exemple probant d’évolution en action.
--- Poste au CNRS et projet futur – le défi des changements globaux
Durant la fin de mon postdoctorat à Oxford et mes trois premières années au CNRS (donc jusqu’à aujourd’hui), mon projet de recherche principal a porté sur la compréhension des mécanismes d’adaptation des oiseaux face aux changements climatiques. En particulier, j’ai travaillé sur un projet exploitant 47 années de données sur des mésanges charbonnières (Parus major) anglaises pour étudier leur capacité d’adaptation aux augmentations de température du fait du réchauffement climatique (voir dossier). Les résultats de ces travaux montrent que les mésanges présentent une étonnante plasticité phénotypique qui leur permet d’ajuster chaque année leurs dates de reproduction en fonction de la chaleur printanière pour que le besoin maximum alimentaire de leurs poussins coïncide avec le pic d’abondance de nourriture dans leur milieu. Ce projet est maintenant étendu à d’autres populations européennes de mésanges. L’obtention d’un financement ANR pour 2009-2011 va me permettre de développer mes objectifs dans l’étude de l’adaptation aux changements globaux, en valorisant un grand nombre de jeux de données à long terme d’oiseaux et de mammifères.
En effet, un défi majeur à relever dans les décennies qui viennent est de prévoir les conséquences des changements globaux sur les sociétés humaines et les écosystèmes. Mon ambition est d’étudier les multiples facettes d’une réponse aux changements climatiques (plasticité, microevolution des caractères ainsi que de leur plasticité elle-même) en intégrant les contraintes génétiques et écologiques qui peuvent agir sur ces réponses, telles que les corrélations génétiques ou le flux génique entre populations. 
2 - Formation et diplômes
-- 1995 - Baccalauréat, Série S, Lycée Joffre, Montpellier.-- 1995/97 - Classes préparatoires aux Grandes Ecoles, Mathématiques Supérieures - Biologie (BCPST), Lycée Joffre, Montpellier.-- 1999 - Diplôme d’Agronomie Générale de l’Ecole Nationale Supérieure Agronomique de Montpellier (ENSAM).-- 2000 - Diplôme d’Etudes Approfondies "Biologie de l'Evolution et Ecologie", Université de Montpellier II. Diplôme d’Ingénieur Agronome de l’ENSAM.-- 2003 - Thèse de doctorat sur « Hétérogénéité de l'environnement en région méditerranéenne et évolution de la valeur sélective : paternités hors-couples et héritabilité de traits phénotypiques chez la Mésange bleue. », Ecole doctorale : Biologie intégrative, Université de Montpellier II. Spécialité : Biologie de l’Evolution et Ecologie.
3 - Postes occupés 
-- 2006 - Chargée de Recherches 1ère classe au CNRS affectée à l’UMR5175, Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive, à Montpellier.
-- 2004/06 - Recherche postdoctorale au laboratoire ‘Edward Grey Institute’ (EGI), Département de Zoologie, Université d’Oxford (GB). Financement par une bourse Intra-Européenne de la Fondation Marie Curie puis une bourse BBSRC (Biotechnology and Biological Sciences Research Council).
4 - Découvrir le site de l'auteur : Anne Charmantier

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Zoologie

Anne Charmantier

personnalité

03/10/2010

Primatologue – Travail de terrain lié aux problématiques de réhabilitation et réintroduction de primates, de la déforestation et du trafic d’espèces sauvages.
-- Doctorat en Ethologie et Conservation au Muséum National d’Histoire Naturelle sur la réintroduction et la conservation des orangs-outans à Bornéo, Indonésie\n-- Conférencière sur les thèmes des forêts tropicales, de la déforestation, des primates, de la biodiversité et les enjeux de l’extinction des espèces.Présidente (bénévole) d’AWELY – des animaux et des hommes (pour résoudre les conflits hommes-animaux et permettre une cohabitation durable à bénéfices réciproques)-- Notre site www.ruoso-grundmann.com
1 - Bibliographie 
-- 2010
Demain seuls au monde ? L'homme sans la biodiversité ! aux Editions Calmann Levy
Cliquez pour lire la quatrième de couvertureAchetez le livre 
-- 2009
Seul au monde – l’homme sans la biodiversité (Calmann-Levy) 
À l’heure où l’homme, émerveillé, prend conscience de la diversité quasi infinie du vivant, il s’aperçoit également, peut-être trop tard, qu’il en est l’ennemi mortel et que sans elle il ne pourra pas survivre. La sixième extinction de masse est en cours, mais cette fois-ci, le principal responsable se nomme Homo sapiens. C’est à un pillage en règle des ressources naturelles que nous assistons aujourd’hui, au profit d’une économie devenue l’unique chef d’orchestre de notre existence. Mais la nature ne l’entend pas de cette oreille : sans les abeilles, qui pollinisera nos fleurs, prémisse indispensable à la production des céréales, des fruits et des légumes ? Sans les poissons et autres crustacées, où des millions d’hommes trouveront-ils les protéines animales indispensables à leur survie ? Au rythme où nous détruisons la biodiversité, en 2100 nous serons seuls au monde. Dès lors, c’est notre propre extinction qui sera programmée. Et si, comprenant enfin la véritable valeur de la biodiversité, nous pouvions encore inverser le cours des choses ?
-- Il était une fois la forêt… (Fleurus jeunesse) – Avec Cyril Ruoso 
Un voyage chez les pygmées Baka, un peuple de chasseurs-cueilleurs au sud-est du Cameroun, pour témoigner d’une culture dont le sort est intimement lié à celui de la forêt, pour comprendre le rôle essentiel de ce à l’échelle de la planète, et pour sensibiliser le public sur la gestion raisonnée des forêts et sur leur sauvegarde. Car « la forêt est mère de la vie. La sauver, c’est nous sauver nous-mêmes. » 
-- Agir pour ma planète-La forêt (Milan Jeunesse)
Un voyage au coeur des forêts, à partir de 6 ans, ponctué d'activités et de jeux pour découvrir leurs caractéristiques, leur rôle crucial dans le développement des sociétés humaines, pour comprendre en quoi elles sont essentielles à l’homme et enfin quelles sont les différentes actions entreprises pour les protéger.
-- 2008 
-- L’homme est un singe comme les autres (Hachette Pratique) – Avec Cyril Ruoso et Dominique FontenatPrix Philippe CousteauPrix du public 30 millions d’amisUtilisation et fabrication d’outils, rire et sourire, langage, tromperie, morale, conscience de soi, cultures, guerres intercommunautaires, enseignement… depuis que les scientifiques d’intéressent de très près aux grands singes, les barrières érigées entre l’homme et les autres animaux tombent les unes après les autres.Reste-t-il seulement un ‘propre’ de l’homme ? Cet ouvrage se veut aussi un plaidoyer et un cri d’alarme pour ces ‘cousins’, cette famille qui petit à petit disparaît avec ses forêts.
-- Le langage des Animaux (Editions Milan Jeunesse)
Livre et CD racontant l’aventure des cris des animaux et la recherche du mystérieux cri du Kakapo. 
-- Les espèces en danger (Fleurus)
Livre documentaire jeunesse pour les 8-15 ans sur les espèces menacées à travers le monde, qui sont-elles, quelles sont les menaces pesant sur leur survie et quelles mesures de protection sont mises en place. Un livre accompagné d’un DVD (Documentaire de 52’). 
-- 2007
-- Ces forêts qu’on assassine (Calmann-Levy) Wälder, die wir töten (Rieman-Verlag)Situées entre les tropiques du Cancer et du Capricorne, les forêts tropicales couvraient autrefois 12% des surfaces émergées de la planète soit 15,5 millions de km2. Aujourd’hui, seuls 5,3% subsistent. Cet essai montre l’histoire de ces forets et de leur exploitation passée et actuelle ainsi que toutes les consequences que leur disparition entraîne, mais aussi brosse un tableau des initiatives menées aujourd’hui pour tenter de protéger ce poumon gorgé de chlorophylle, régulateur d’une partie du climat de la planète Terre. Un cri d’alarme et un plaidoyer pour ces espaces encore vierges, abritant plus de 50% de la biodiversité mondiale et de nombreux peoples également menaces aujourd’hui avec l’expansion des cultures de soja, de palmier à huile, l’exploitation minière, forestière…
-- The Great Apes (Evans Mitchell Books) & Grands Singes (Empreinte & Territoires) – avec Cyril Ruoso (Photographe)
Un ouvrage photo & Texte sur les grands singes, qui sont-ils, comment et où vivent-ils et quelles sont aujourd’hui les menaces pesant sur leur survie.
-- Nos cousins les primates (Fleurus)
Livre documentaire jeunesse pour les 8-15 ans sur les primates à travers le monde, les cultures, l’histoire et sur leur situation actuelle, accompagné d’un DVD sur les babouin géladas (film de 52’ de Jean-Yves Collet). 
-- Rencontres avec la faune sauvage (Hachette)
Participation à l’ouvrage collectif « 36 idées de voyages pour vivre l’aventure » (chapitres gorilles, chimpanzés, orangs-outans, grands pandas et sanctuaire de Gunung Leuser, Sumatra) sous la direction de Pierre Grundmann.
-- 2006 
Il était une fois les Lémuriens (un film de Fred Cebron)
Documentaire co-écrit avec Fred Cebron de 52’ pour Canal + et produit par Marathon. Un soap opéra façon lémuriens, racontant la vie sociale mouvementée de ces créatures passionnantes du sud malgache.
-- 2002
Être Singe (Ed. de La Martinière) avec Cyril Ruoso (Photographe)
Miroir de nos propres origines, le singe occupe dans le règne animal une place privilégiée. Des orangs-outangs de Bornéo aux macaques des villes de Thaïlande, en passant par les sifakas danseurs ou les singes hurleurs, tout ce peuple singe révèle un cousinage émouvant, drôle, parfois troublant… et une grande humanité. L’occasion de s’interroger sur la proximité homme-singe, sur la diversité des modes de vie des primates ; sur la place donnée au singe et sa symbolique dans les différentes sociétés humaines, et sur un peuple qui, dans sa diversité, se trouve aujourd’hui menacé.

2 - Auteur/Reporter pour la Presse
-- Chroniques
Sexe bestial, dans le magazine Causette : « Birdy dancing » - « La traite des branchies », « Amazones en fourrure »… « Singeries d’été » – chroniques hebdomadaires estivales sur la vie des primates (Siné Hebdo)
-- Derniers Reportages :
« L’essentielle légèreté des Baka » (Arbres et Forêts)« L’île aux montagne : les alpes japonaises » (Alpes magazine)« Animaux médicaments » (Sciences et vie junior) « Quel espoir pour les gorilles du Kivu ? » (Géo Ado) « Kumano : la forêt des esprits » (Arbres et Forêts)« L’intelligence animale » (Géo Ado) « 24 heures dans la vie du désert de Vizcaïno » (Dossier Mexique, terre Sauvage)« Des oiseaux et des Hommes » & « De l’or poids plume » (Dossier Islande, Terre Sauvage)« Les hirondelles ne font plus le printemps » (La Recherche)« Quand l’homme répare l’animal» (Géo Ado)« le petit peuple des abeilles » (Geo Ado)« Forêts tropicales : plongée en chlorophylle profonde » (Animan)« Pérou : sur le chemin des nuages » dossier Grandeur Nature Pérou (Terre Sauvage)« ‘Bio’ Carburants : petit précis d’une supercherie mondiale » (Webzine Green is beautiful n°4)« L’homme et la bête : pour le meilleur et pour le pire » (Dossier pour le Webzine Green is Beautiful n°3)« Plongée dans les abysses » (Géo Ado)« Eléphants : attention, ça déménage » (Géo Ado)« Etre végétarien : mode ou nécessité ?” (Webzine Green is Beautiful)« Sur les traces du rhinocéros de Sumatra » dossier Grandeur Nature Indonésie (Terre Sauvage)« Kenya : la face cachée de la nature » (Animan)Dossier Grandeur Nature Madagascar « Berenty, le paradis des makis » et « canal des Pangalanes : au delà de la belle image » (Terre Sauvage)« 400 éléphants, ça déménage énormément » (Ca M’Intéresse)« Les primates font la grimace » (Hors-Série Afrique Terre Sauvage)« L’apprentissage du casse-noix par les jeunes chimpanzés» (La Recherche) « Maroc : des lutins sous les cèdres » (Arbres & Forêts)« L’homme est un singe comme les autres – Entretien avec Frans de Waal » (Science & Vie)« Trafic de tous poils » (Terre sauvage)« Panthère des neiges en sursis » (Sciences & Avenir)
3 - Chercheur Scientifique
Auteur d’une Thèse de Doctorat sur la réintroduction des orangs-outans orphelins en forêt tropicale de Bornéo, Indonésie et l’intérêt de ce programme dans la conservation des populations sauvages et de plusieurs articles scientifiques sur le même sujet. 
2004-2006
Rattachée au département « Homme, Nature, Société » du Muséum national d’Histoire Naturelle. Travail de recherche/enquête sur la déforestation en milieu tropical, causes, enjeux, conséquences.
1998-2001
Missions en Indonésie pour l’étude de la réintroduction des orangs-outans réhabilités
1995
Suivi des lémuriens en forêt de Kirindi, Madagascar et étude éthologique des Tamarins et ouistitis au zoo de Jersey (UK).

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Zoologie

Emmanuelle Grundmann

personnalité

11/11/2009

Dans les années 1960, O'Barry travaillait pour le Seaquarium de Miami, en capturant et dressant des dauphins – et tout particulièrement les cinq animaux qui ont campé le rôle de Flipper dans la série télé du même nom. Lorsque Kathy – principale "interprète" de Flipper – est morte dans ses bras, O'Barry a compris que la capture et le dressage des dauphins était contre nature. 
Dès lors, O'Barry a radicalement changé d'orientation. Pour la toute première Journée de la Terre, en 1970, il fonde le Dolphin Project dont la mission consiste à libérer les dauphins en captivité et sensibiliser l'opinion publique à leur sort. Il se lance alors dans une violente campagne contre l'industrie des delphinariums qui pèse plusieurs milliards de dollars, en demandant aux gens de ne pas se rendre dans les parcs d'attraction pour voir les dauphins se livrer à toutes sortes d'acrobaties. 
O'Barry a ainsi délivré 25 dauphins à Haïti, en Colombie, au Guatemala, au Nicaragua, au Brésil, aux Bahamas et aux Etats-Unis. Fort de ses 45 années d'expérience auprès des dauphins, il a participé à plusieurs conférences sur le thème très sensible de la captivité des dauphins partout dans le monde. Bien entendu, son action lui a valu de nombreux ennemis parmi les sociétés qui tirent profit de l'exploitation de ces mammifères marins. 
"Ces gens-là ne font ça que pour l'argent," explique O'Barry. "S'ils n'en retirent plus de profit, ils arrêteront du jour au lendemain. Les dauphins sont des animaux sauvages, complexes et intelligents, et leur place est dans les océans, pas dans nos parcs d'attraction à faire le clown." 
En 1991, O'Barry a reçu l'Environmental Achievement Award décerné par la délégation américaine auprès du Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE). 
Il a publié Behind the Dolphin Smile en 1989, puis Pour sauver un dauphin en 2000, paru au Pré aux Clercs. Les deux ouvrages évoquent l'engagement et les actions de leur auteur. 
En janvier 2007, il est devenu spécialiste des mammifères marins pour l'Earth Island Institute et directeur de la coalition Save Japan Dolphins : www.SaveJapanDolphins.org

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Zoologie

Richard O'Barry

personnalité

21/09/2009

Christophe GUINET - Chargé de recherche au CNRS, Centre d'Etudes Biologiques de Chizé (UPR 1934) - Docteur en océanologie, Christophe GUINET a étudié l'écologie comportementale des orques lors d'un séjour d'un an en Colombie britannique, puis de trois ans dans l'archipel Crozet.
Chargé en 1992 par Océanopolis (Brest) de développer des études sur les grands dauphins et les phoques gris des côtes bretonnes, il est aujourd'hui chercheur au Centre d'études biologiques de Chizé (C.N.R.S.). Il a effectué 12 missions dans les terres australes et il est responsable d'un programme de recherche pour un suivi du milieu marin à travers des prédateurs comme les éléphants de mer,les otaries à fourrure et les grands cétacés, utilisés commebio-échantillonneurs de paramètres océanographiques et bio-indicateurs deschangements environnementaux et d'usage affectant l'océan Austral.
Dans le cadre de l'Année Polaire Internationale, il participe au programme MEOP, Exploration des Océans par les Mammifères Marins - d'un pôle à l'autre (API n°153) dont il est responsable pour la France.

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Zoologie

Christophe Guinet

personnalité

22/03/2009

Situation actuelle : Directeur de Recherche à l’INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) de Sophia Antipolis.
1 - Diplômes
Enseignement secondaire :• Baccalauréat (Section D). Lyon, France (1978).Enseignement supérieur (à L'Université Claude Bernard – Lyon I, France) :• Maîtrise de Biologie Cellulaire et Moléculaire, Génétique (1982).• « Diplôme d’Étude Approfondie » (DEA) de Biologie Cellulaire et Moléculaire, option Biométrie. Mention « Très Bien » (1983).• Diplôme de Doctorat soutenu le 10 juin 1986. Mention « Très Honorable », « Félicitations du Jury ».• Habilitation à Diriger des Recherches soutenue le 7 Avril 1995.
2 - Activité de recherche scientifique 
1983-2007 : Études expérimentales et théoriques sur l’écologie des insectes parasitoïdes à l’Université de Lyon (3 ans) et à l’INRA de Sophia Antipolis, France (22 ans).Mots-clefs : Écologie Comportementale, Biologie des Populations, Statistiques, Modélisation, Biométrie, Lutte Biologique.
3 - Administration de la recherche
* Directeur du programme scientifique de l’European Science Foundation (ESF) “Behavioural Ecology of Insect Parasitoids” (BEPAR), depuis le 1er Janvier 2005 pour 5 ans (http://bepar.sophia.inra.fr/).* Directeur adjoint du Groupement de Recherche « Écologie Comportementale » en France (financé par le CNRS), de 2000 à 2007.* Rédacteur en Chef de la revue internationale “BioControl” depuis septembre 2006.* Éditeur Associé pour la revue internationale “Entomologia Experimentalis et Applicata” depuis 1996.* Éditeur Associé pour la revue internationale “BioControl” de 2001 à 2006.* Éditeur Associé pour la revue internationale “Applied Entomology and Zoology” depuis 2003.* Éditeur Associé de la revue internationale “Acta Oecologica”, de 1995 à 1997.* Secrétaire General de l’IOBC (“International Organization of Biological Control”) de 1996 à 2000.* Chairman du groupe de travail international sur les parasitoïdes oophages de l’IOBC depuis 1988.
4 - Organisation de réunions scientifiques et congrès internationaux
• Organisateur du congrès international sur l’écologie comportementale des insectes parasitoïdes, à Sophia Antipolis, France, en Octobre 2006.• Co-organisateur du Symposium International sur “Evaluating Indirect Ecological Effects of Biological Control”, à Montpellier, France, en Octobre 1999.• Co-organisateur des 3ème (San Antonio, USA, Septembre 1990), 4ème (Le Caire, Égypte, Octobre 1994) & 6ème (Perugia, Italie, Septembre 2002) “International Symposium on Trichogramma and Other Egg Parasitoids”. Éditeur de deux des proceedings correspondants.• Organisateur de la 9ème Réunion Internationale sur « Quality Control of Mass-Reared Arthropods ». La Colle-sur-Loup, France, en février 1996.
5 - Ouvrages entiers publiès sur la lutte biologique et l'écologie comportementale 
• WAJNBERG E. & S.B. VINSON (1991). Trichogramma and other egg parasitoids, 3rd International Symposium. Les Colloques de l'INRA. Vol. 56, 246 pp. • WAJNBERG E. & S.A. HASSAN (1994). Biological Control with Egg Parasitoids. CAB International. 304 pp.• WAJNBERG E. (1995). Trichogramma and other egg parasitoids, 4rd International Symposium. Les Colloques de l'INRA. Vol. 73, 226 pp.• WAJNBERG E., J.K. SCOTT & P.C. QUIMBY (2001). Evaluating Indirect Ecological Effects of Biological Control. CAB International. 288 pp.• WAJNBERG E., C. BERNSTEIN & J. VAN ALPHEN (2008). Behavioural Ecology of Insect Parasitoids - From theoretical approaches to field applications. Blackwell Publishing, 445 pp.• ROY H.E. & E. WAJNBERG (2008). From biological control to invasion: the laydbird Harmonia axyridis as a model species. Springer, 288 pp.
6 - Publications scientifiques 
• Environ 70 publications dans des revues internationales à comité de lecture, dans les domaines de l’écologie, de la lutte biologique, de la génétique et de la modélisation.
7 - Expérience d'enseignement 
* Nombreuses heures de cours au cours des années sur la Génétique des Populations, l’Écologie Comportementale et la Lutte Biologique dans plusieurs Universités en France et à l’étranger (“undergraduated & graduated students”).* Plusieurs heures de cours de Statistiques/Biométrie auprès d’étudiants d’Universités françaises.* Nombreux séminaires invités sur l’Écologie Comportementale et la Lutte Biologique dans de nombreux pays.
8 - Vulgarisation scientifique 
• Deux articles de vulgarisation publiés dans la revue « Pour La Science », l’un en Février 1994, l’autre en Juin 2004.• Invité à l’émission « In Vivo » de France Culture, le 16 Juin 2002 sur l’utilisation des insectes parasitoïdes dans des programmes de lutte biologique (temps de l’émission : 1 heure).• Invité à l’émission « Continent Sciences » de France Culture, le 7 Octobre 2004 sur la lutte biologique à l’aide d’insectes parasitoïdes (temps de l’émission : 50 minutes).

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Zoologie

Eric Wajnberg

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27/10/2008

Pline l'Ancien, également connu sous le nom de Gaius Plinius Secundus, était un écrivain et naturaliste romain qui a vécu au Ier siècle de notre ère. Il est né en 23 après J.-C. et est décédé en 79 après J.-C. lors de l'éruption du Vésuve qui a détruit les villes de Pompéi et Herculanum.Les débuts de Pline l'Ancien : de ses premiers pas dans la littérature aux expériences militairesOriginaire de l'ancienne Rome, Pline l'Ancien est né dans une famille de la classe équestre en l'an 23 après J.-C. Peu de détails sont connus sur ses années de jeunesse, mais il est généralement admis qu'il a reçu une éducation soignée et a montré dès son plus jeune âge un vif intérêt pour les connaissances. Sous l'influence de son oncle, Pline l'Ancien a été initié à la littérature, à la philosophie et à l'étude des sciences naturelles. Ces premières expériences ont joué un rôle essentiel dans sa formation intellectuelle, le préparant à devenir un érudit polyvalent.Au cours de sa jeunesse, Pline l'Ancien a également acquis une expérience militaire en servant dans l'armée romaine. Il a participé à des campagnes militaires notamment en Germanie, où il a développé des compétences en stratégie et en leadership. Ces expériences ont façonné sa vision du monde et ont influencé sa carrière future.Les accomplissement littéraires et scientifiques de Pline l'AncienLa contribution la plus célèbre de Pline l'Ancien à la littérature et aux sciences est son œuvre monumentale intitulée "Histoire naturelle" (Naturalis Historia). Cette encyclopédie en 37 livres couvre une multitude de sujets allant de la géographie à la botanique, de la zoologie à l'astronomie, de la minéralogie à la médecine. Il a compilé les connaissances de son époque et les a organisées dans une structure cohérente. L'"Histoire naturelle" est une œuvre visionnaire qui a influencé de nombreux érudits ultérieurs et a contribué à la diffusion des connaissances scientifiques dans le monde romain.Pline l'Ancien a fait des contributions significatives à plusieurs domaines spécifiques. En botanique, il a décrit de nombreuses plantes et a fourni des informations détaillées sur leurs propriétés médicinales. En zoologie, il a identifié et décrit de nombreuses espèces animales, fournissant des détails sur leur habitat et leur comportement. Pline l'Ancien était également intéressé par l'astronomie, la géographie et la géologie, explorant les mouvements des étoiles, les contours des continents et les propriétés des minéraux. Ses observations et ses écrits ont jeté les bases de la science occidentale moderne.Une fin tragiqueEn plus de ses réalisations littéraires et scientifiques, Pline l'Ancien a occupé divers rôles politiques et militaires au sein de l'Empire romain. Il a servi en tant que procurateur en Espagne et a exercé des fonctions administratives dans d'autres régions de l'Empire. Cependant, sa mort est survenue lors d'un événement tragique en 79 après J.-C. que Pline l'Ancien a trouvé une mort tragique. Alors qu'il tentait de secourir des personnes prises au piège par l'éruption, il a succombé aux émanations toxiques du volcan. Sa mort a été immortalisée par son neveu, Pline le Jeune, dans une célèbre lettre où il décrit les derniers moments de son oncle. Malgré sa mort prématurée, Pline l'Ancien a laissé un héritage durable en tant que l'un des premiers naturalistes et scientifiques de renom, ainsi qu'un témoin précieux de la vie et des connaissances de l'Antiquité romaine.

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Pline l’Ancien

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13/05/2008

Né le 6 mai 1938 à Toulon (Var), fils de Jacques-Yves Cousteau et de Simone Melchior. Il est initié très jeune à la plongée, l’océanographie, à la protection de l’environnement et à la communication.
Il est diplômé de l’école d’Architecture à Paris en 1961 puis se rends aux chantiers de St Nazaire afin de se spécialiser dans l’architecture « marine », et finalement crée son propre cabinet d’architecte en France et à Los Angeles.
En 1967 il travaille avec son père sur la Calypso comme responsable logistique pour les expéditions.
En 1973, création de The Cousteau Society aux Etats-Unis et de la Fondation Cousteau : Jean-Michel est nommé vice-président. 
En 1979, à la mort de son frère Philippe, le Commandant Jacques-Yves Cousteau lui demande de se consacrer désormais à la réalisation de films.
En 1992, il crée sa propre société Jean-Michel Cousteau Productions aux Etats-Unis puis en France en 1995, spécialisée dans l’élaboration de produits éducatifs et de sensibilisation à l’environnement. En 1999 il crée aux Etats-Unis son association sans but lucratif Ocean Futures Society et en France en 2002 Océan Futur Europe afin de poursuivre la philosophie de son père.

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Jean-Michel Cousteau

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16/04/2008

Alexander Von Humboldt

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Alexander Von Humboldt

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11/04/2008

 Théodore Monod est un célèbre naturaliste, explorateur, et humaniste français. Il est né le 9 avril 1902 à Rouen, en France, et est décédé le 22 novembre 2000 à Versailles, FranceJeunesse de Théodore MonodIl est le fils du pasteur protestant Wilfred Monod et de son épouse, Olive Monod. Il grandit au sein d'une famille engagée dans la foi protestante et dans l'humanisme, des valeurs qui allaient fortement influencer son parcours. Sa jeunesse fut marquée par la découverte précoce de la nature et de la science, ce qui éveilla sa passion pour l'exploration. Il fit ses études à l'Institut protestant de théologie de Paris et à la Sorbonne, où il se spécialisa en sciences naturelles, en particulier en botanique et en géologie.Ses explorations dans le SaharaThéodore Monod devint rapidement un explorateur renommé, se consacrant à l'étude du désert du Sahara. Entre 1925 et 1936, il effectua plusieurs expéditions dans cette région aride, où il découvrit et répertoria de nombreuses espèces de plantes et d'animaux. Ses travaux contribuèrent de manière significative à la connaissance de l'écosystème saharien. Il était également fasciné par la culture des peuples nomades du désert et mena des recherches ethnographiques approfondies. Ses écrits et ses découvertes firent de lui une autorité reconnue dans le domaine des sciences naturelles.Engagement humanitaire et défense des droits de l'hommeEn plus de ses exploits scientifiques, Théodore Monod se distingua par son engagement en faveur de causes humanitaires et environnementales. Il était un fervent défenseur des droits de l'homme, s'opposant aux injustices et à la discrimination sous toutes ses formes. Il milita activement pour la paix et participa à des mouvements pacifistes. Il était également préoccupé par la préservation de l'environnement et la sauvegarde de la nature. Ses prises de position et son travail en tant qu'écologiste précurseur le hissèrent au rang de voix éminente dans la défense de la planète.L'Héritage de Théodore Monod : Science, Humanisme et EnvironnementThéodore Monod laissa un héritage durable dans le domaine de la science, de l'humanisme et de la préservation de la nature. Ses contributions à la botanique, à la zoologie et à l'ethnologie dans le Sahara demeurent des références incontournables pour les chercheurs. Son engagement humanitaire inspira de nombreuses générations à lutter pour la justice et la paix. De plus, son plaidoyer pour la protection de l'environnement influença le mouvement écologiste naissant. Aujourd'hui encore, son nom est synonyme d'un engagement indéfectible envers la connaissance, la tolérance et la préservation de notre planète. Théodore Monod nous rappelle l'importance de la science et de la compassion dans un monde en constante évolution.

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Théodore Monod

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11/04/2008

Jean-Henri Fabre

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Jean-Henri Fabre

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09/04/2008

Né le 11 juin 1910, à Saint-André-de-Cubzac (Gironde). 
Jacques-Yves Cousteau fit ses études à Rouen, Bordeaux, New York, Paris, Ribeauvillé, et suivit au collège Stanislas la préparation au concours de l’École navale (promotion 1930). 
De 1930 à 1957, carrière militaire au cours de laquelle il a notamment commandé la base navale de Shanghai, étudié un équipement de nageur de combat, participé à bord du croiser Dupleix à la recherche du cuirassé de poche Graf von Spee, ainsi qu’au bombardement de Gênes (croix de guerre avec palme et deux citations), entré dans la Résistance (Légion d’honneur à ce titre), puis créé avec le commandant Philippe Tailliez, le Groupe d’études et de recherches sous-marines (GERS), armé l’aviso ex-allemand Ingénieur Élie Monnieren navire océanographique. 
Au cours de cette période, il a de plus mis sur pied la participation de la Marine française à l’expédition du bathyscaphe F.N.R.S.II et entrepris les démarches aboutissant à la signature de la convention franco-belge concernant le F.N.R.S.III. En 1943, il conçoit et réalise avec l’ingénieur Émile Gagnan le prototype de scaphandre autonome à air comprimé Cousteau-Gagnan. Co-inventeur de la première caméra de télévision sous-marine, de sous-marins d’exploration, et du procédé de propulsion éolienne des navires utilisé sur le navire de recherches Alcyone. Premier réalisateur de la méthode de plongée dite à saturation (expériences Précontinent I, II, III). 
Dès 1950, il arme l’ex-dragueur de mines Calypso avec lequel il a mené à bien à ce jour plus de cinquante expéditions lointaines dans le monde entier. Il crée deux associations pour organiser ces croisières et pour construire les équipement techniques spéciaux : Les Campagnes océanographiques françaises et le Centre d’études marines avancées. 
En 1957, élu à la direction du Musée océanographique de Monaco, fonction qu’il remplira jusqu’en 1988. Secrétaire général de la Commission internationale pour l’exploitation scientifique de la Méditerranée, de 1962 à 1988. 
Président de The Cousteau Society (États-Unis) depuis 1974, et de la Fondation Cousteau (Paris) depuis 1981, devenue Équipe Cousteau en 1992. Membre étranger de l’Académie des Sciences des États-Unis d’Amérique (1968), de l’Inde (1978), de l’Académie du Royaume du Maroc (1989). Docteur honoris causa des Universités de Harvard, Rensselaer, Brandeis, Berkeley, de Guadalajara, de Bucarest, de l’Université libre de Bruxelles, de l’Université polytechnique de Valence. 
Fondateur, avec l’UNESCO, d’un réseau de chaires d’Écotechnie dans un groupe international d’Universités. 
Élu à l’Académie française, le 24 novembre 1988.
Mort le 25 juin 1997.

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Jacques-Yves Cousteau

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07/04/2008

George Louis  Buffon

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George Louis Buffon

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07/04/2008

Mon intérêt pour les sciences naturelles et la biologie a commencé « sous la contrainte » : je passais des vacances à la frontière belgo-hollandaise chez ma marraine, et à l’âge de 16 ans je me laissais parfois entraîner par mes cousins plus âgés à des courses de karting. Ma marraine, trouvant cela dangereux, m’obligea à accompagner un de ses fils à une visite ornithologique de la Réserve du Zwin. Et c’est là, en août 1968, que le déclic s’opéra. Depuis, j’ai gardé un immense plaisir à observer les oiseaux, que ce soit dans les hautes Alpes ou en forêt amazonienne.
Mais observer les oiseaux n’est pas forcément devenir biologiste ....Plus tard, à l’Université de Lausanne en Suisse, mon « patron » le Professeur Peter Vogel m’avait dit « si vous voulez poursuivre vos études et votre formation dans notre Institut, alors il faudra choisir des sujets de recherche concernant les mammifères, et les musaraignes de préférence ». C’est ainsi que débuta mon véritable parcours, par un Diplôme (sorte de Master) puis une thèse sur la systématique des musaraignes d’Europe.
Vint le temps du séjour post-doctoral, moment privilégié s’il en est dans la carrière d’un biologiste. Je voulais absolument aller à Yale (dans le Connecticut, aux USA), dans le laboratoire du Professeur Charles G. Sibley, dont les découvertes sur la systématique évolutive des oiseaux et des primates étaient passionnantes telles que vues au travers des hybridations ADN/ADN dans les années 1978 à 1984. Mais « Doc », comme on l’appelait familièrement – et respectueusement - , ne voulait pas entendre parler des musaraignes et des insectivores, et m’accepta à condition que j’étudie les taux d’évolution des souris et campagnols. Ce furent deux années de vie scientifique intense, un laboratoire « tournant » 24 heures sur 24, et je suis encore aujourd’hui redevable à mon épouse de son soutien continuel alors que je n’étais jamais à la maison ....En 1986, lorsque Charles Sibley allait partir en retraite, il fallût bien trouver du travail, et par chance à cette époque le marché de l’emploi était favorable aux jeunes biologistes. C’est à une invitation du Professeur Louis Thaler, de l’Université de Montpellier, que je répondis favorablement, afin de rejoindre l’équipe de recherche animée par François Bonhomme et qui étudiais l’évolution des souris sauvages.
J’intégrais alors le CNRS, et après trois ans le nouveau directeur de l’Institut des Sciences de l’Evolution, le Professeur Jean-Jacques Jaeger, m'encourageait à créer un groupe de recherche sur le thème de la phylogénie moléculaire des rongeurs.Les années 1989 et suivantes ont été très productrices, essentiellement par le fait des étudiants brillants que j’ai eu l’honneur d’encadrer. Mais, je dois l’avouer, ces années de recherches depuis la fin de ma thèse se sont essentiellement déroulées au laboratoire, en expérimentations de biologie moléculaire, et le travail de terrain commençait à me manquer....
Mes centres d’intérêt ont basculé au printemps 1994, lorsqu’un collègue m'a demandé de le remplacer en Guyane française pour encadrer un étudiant qui démarrait une thèse sur les peuplements de petits mammifères en rapport avec la fragmentation de l’habitat due à la montée des eaux du barrage de Petit-Saut. Et c’est là, en mars 1994, qu’un deuxième déclic s’opéra. La fantastique ambiance d’une forêt tropicale humide – et même, très humide ! – a alors re-orienté mes activités scientifiques.
A ce jour, en juillet 2007, j’ai pu effectuer une quinzaine de missions de terrain sur le Plateau des Guyanes (Guyane française, Suriname, Sud-Est Vénézuela), destinées à échantillonner la biodiversité des petits mammifères non-volants (rongeurs, opossums) et volants (chauves-souris). Chacun de ces séjours, durand entre trois et six semaines, a été une expérience particulière, riche en émotions, avec souvent des compagnons de terrain passionnants et très expérimentés, et qui m’ont ouvert les yeux sur toute une série de questions scientifiques ayant trait à la biodiversité, la systématique, l’écologie, l’histoire des peuplements, .....
1 - Etudes et formation
1968-1973 : Etudes secondaires au Lycée-Collège de Sion, Suisse. Maturité (Baccalauréat) scientifique;1974-1979 : Etudes de Sciences à l'Université de Lausanne, Suisse:deux années propédeutiques puis Certificats de Botanique et de Zoologie;1979-1981 : cours et recherches personnelles pour obtenir le Diplôme de Biologiste à la Faculté des Sciences de l'Université de Lausanne;1981-1984 : doctorant à l'Université de Lausanne, Faculté des Sciences: Directeur de thèse: Prof. Peter Vogel.1984-1986 : recherches post-doctorales au Département de Biologie & Peabody Museum de l'Université de Yale, New Haven, CT,USA. Directeur du laboratoire: Prof. Charles G. Sibley.
2 - Diplômes obtenus.
Juin 1973 : Certificat de Maturité scientifique, type C (baccalauréat) au Lycée-Collège de Sion, Suisse;Octobre 1978 : Licence ès Sciences Naturelles de l'Université de Lausanne, Suisse;Février 1981 : Diplôme de Biologiste de l'Université de Lausanne;Octobre 1984 : Grade de Docteur ès Sciences de l'Université de Lausanne.
3 - Postes occupés.
Oct.1978 - Avr.1979: Assistant au musée Zoologique, Lausanne. Directeur: Prof. Jacques Aubert;Avr.1979 - Oct.1984: Assistant à l'Institut de Zoologie et Ecologie Animale, Université de Lausanne. Directeur: Prof. Peter Vogel. Activité principale: préparation d'une thèse de doctorat (sujet:"Systématique biochimique, taxonomie et évolution des Musaraignes d'Europe <Insectivora: Mammalia>");Nov.1984 - Mai.1986: Chercheur "post-doctoral fellow" au Département de Biologie de l'Université de Yale. Directeur: Prof. Charles G. Sibley;Jui.1986 - Mai.1987: chercheur associé CNRS auprès de l'Institut des Sciences de l'Evolution, Montpellier. Directeur: Prof. Louis Thaler;Jui.1987 - Nov.1987: chercheur associé ORSTOM auprès de l'Institut des Sciences de l'Evolution, Montpellier.Nov.1987 - Sept.1988: Maitre de Conférence Associé, à l'Université Montpellier II. Enseignements de Biologie Cellulaire à l'IUT Montpellier et de Génétique des Populations en Maitrise à l'USTL.Oct.1988 - Oct.1993: Chargé de Recherche au CNRS, affecté à l'UA 327 Institut des Sciences de l'Evolution, Montpellier. Directeur: Prof. Jean-Jacques Jaeger.Oct.1993 ---->: Directeur de Recherche au CNRS, affecté à l'UA 327 Institut des Sciences de l'Evolution, Montpellier. Directeurs: Prof. Jean-Jacques Jaeger / Dr Nicole Pasteur.
4 - Intérêts particuliers
Biodiversité, taxonomie, systématique et évolution des mammifères de GuyaneSystématique évolutive et génétique moléculaire des Rongeurs (Mammifères);Ecologie et faunistique des Mammifères de Guyane;Biogéographie et biologie de la conservation en Amérique tropicale

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Insecte

François Catzeflis

personnalité

28/03/2008

1 - Formation Universitaire 
- Doctorat d’Etat de Médecine : 25 novembre 1980, Marseille- Diplôme d’Épidémiologie des Maladies Transmissibles : Institut Pasteur de Paris, 1981- Certificat de Parasitologie générale (C1 de Maîtrise de Biologie Humaine) : Faculté de médecine de Marseille, 1981- Certificat d’Étude Spéciale de Médecine Préventive, Santé Publique et Hygiène : Faculté de médecine de Marseille, 1981- Diplôme de Santé et Médecine Tropicale : Faculté de médecine de Marseille, 1981- Diplôme de Virologie Systématique : Institut Pasteur de Paris, 1983- Diplôme d’Étude Approfondie, spécialité Entomologie Médicale : Université Paris VI, 1984- Doctorat de l’Université de Paris VI, Sciences de la Vie et de la Santé spécialité Santé Publique : 20 décembre 1991, Paris- Habilitation à diriger des recherches, spécialité Santé Publique : 28 octobre 1993, Paris
2 - Affectations à l’ORSTOM/IRD
- 1 janvier 1980 – 31 juillet 1981 : Institut Pasteur de la Guyane Française ; Volontaire pour l’Aide technique au laboratoire d’entomologie médicale du centre ORSTOM de Cayenne.- 1 septembre 1984 - 10 mars 1985 : Centre ORSTOM de Bondy.- 11 mars 1985 - 16 juillet 1989 : Antenne entomologique OCCGE de Cotonou (Bénin) ; Responsable de l’Antenne ORSTOM auprès de l’Antenne entomologique OCCGE de Cotonou à partir d’octobre 1985.- 13 septembre 1989 - 15 juillet 1994 : Centre Pasteur de Yaoundé (Cameroun) ; Chef du Service de Parasitologie à compter du 30 septembre 1989.- 13 septembre 1994 – 4 octobre 2000 : Centre de Recherches sur les Méningites et les Schistosomiases / OCCGE de Niamey (Niger) ; Directeur du Centre à partir d’octobre 1994.- 6 octobre 2000 – 9 août 2005 : Centre IRD de Dakar ; Directeur de l’US 009 « Espace de recherche intégrée sur la santé des populations ».- 21 septembre 2005 : Instituto Nacional de Laboratorios de Salud / Ministerio de la Salud Publica, La Paz, Bolivie.
3 - Travaux scientifiques 
Les travaux portant sur le dépistage, la prévention et le contrôle des principales endémies des pays en développement (leishmanioses, trypanosomose américaine, paludisme, dracunculose, onchocercose, loase, bilharzioses, méningites et envenimations) m’ont permis de produire :- 212 articles dans des revues à comité de lecture et 12 articles dans des revues sans comité de lecture.- 12 ouvrages respectivement sur les serpents de Côte d’Ivoire, les serpents de Guyane, sur la lutte contre le ver de guinée en Afrique, sur les serpents d’Afrique sub-saharienne, sur les venins de serpents et, comme éditeur scientifique, sur la lutte contre les schistosomoses en Afrique de l’Ouest, les envenimations en Afrique et les résultats des études menées sur la santé des populations à Niakhar.- 27 chapitres d’ouvrages scientifiques.- 40 documents divers (mémoires, thèses, rapports d’expertise, etc.)- 193 communications à des congrès.- une quarantaine d’articles et interviews dans les médias (presse écrite, radio, télévision).
4 - Autres activités 
A - Animation et valorisation de la recherche
• Responsable du Programme « Chimiothérapie et vaccinations » au sein de l’Unité de Recherche « Maladies infectieuses et parasitaires » du Département Santé de l’ORSTOM (1993-2000).• Membre élu du Conseil du Département Santé de l’ORSTOM (1995-1997).• Coordonnateur et animateur du réseau de lutte contre les schistosomoses en Afrique sub-saharienne (depuis février 2000).• Directeur de l’Unité de Service 009 « Espace de recherche intégrée sur la santé des populations » (de janvier 2001 à décembre 2004).• Directeur de la collection « Didactiques » des Editions de l’IRD (depuis janvier 2002).• Coordonnateur du Réseau Epidémiologie et Développement (de décembre 2002 à septembre 2004).• Membre élu et président la Commission de gestion de la recherche et de ses applications, « Ingénierie et Expertise » (2003-2007).• Collaboration à une vingtaine de revues scientifiques.
B - Consultations et expertises, participation à des réunions d’experts
• Programme mondial d’éradication de la dracunculose : 12 missions entre 1987 et 2003• Développement de l’ivermectine pour les traitements de masse contre les filarioses : 3 missions entre 1993 et 1995• Lutte contre les schistosomoses en Afrique sub-saharienne : 4 missions entre 1996 et 200• Lutte contre les épidémies de méningite : 6 missions entre 1998 et 2003• Membre du Groupe Biologie du Conseil Scientifique de Défense (Ministère de la Défense, République Française) de juin 2000 à mars 2001.
C - Distinctions et Sociétés savantes
Lauréat du Prix NOURY-LEMARIE en 1983 (Société de Pathologie Exotique)
Membre de 10 sociétés scientifiques, dont 2 à vie et 1 comme membre fondateur.

Santé

Vie

Jean-Philippe Chippaux

personnalité

18/11/2007

Grade universitaire
- Diplôme de pharmacien, Université de reims (1968)- Docteur ès Sciences, Université de Perpignan (1979)
Fonction
- Maître de Conférences EPHE hors classe- Laboratoire de rattachement "Ecosystèmes Aquatiques Tropicaux et Méditerranéens" (EPHE) et UMR 5244 CNRS-EPHE-UPVD « Biologie et Ecologie Tropicale et Méditerranéenne » 
Champs d'expertise
- Mollusques d'intérêt médical et vétérinaire - Biosystématique - Biologie des invasions - Lutte biologique - Région caraïbe et Amérique du sud
Récentes et présentes activités de recherches
Biosystématique des mollusques d'intérêt médical et vétérinaire : sont plus particulièrement étudiés les Planorbidae, hôtes intermédiaires des schistosomes, les Lymnaeidae hôtes intermédiaires de la fasciolose et les Hydrobiidae, hôtes intermédiaires de la paragonimose. Biologie des invasions et lutte biologique: le modèle Thiaridae dans la région néotropicale . Plusieurs taxons appartenant à la famille des Thiaridae ont envahi cette région depuis une soixantaine d'années dont Melanoides tuberculata, M. amabilis et Tarebia granifera, espèces réputées se reproduisant par parthénogénèse. Plusieurs programmes sont en cours aux Antilles françaises.
Thiaridae envahisseurs des collections d’eau de la Martinique © Jean-Pierre Pointier - Tous droits réservés
Les études de démographie s’attachent à déterminer quels paramètres de dynamique des populations caractérisent ces espèces invasives et comment ces paramètres rendent compte de la relation envahisseurs-espèces locales. La dynamique d'invasion montre une succession de plusieurs morphes de M. tuberculata ainsi que des deux autres espèces M. amabilis et T. granifera. Par ailleurs, des populations bisexuées présentant des taux de mâles significatifs ont été découvertes dans certains habitats. L'étude des variations spatio-temporelles de ces taux de mâles dans ces populations est également suivie. La mise au point de marqueurs moléculaires (Microsatellites ADN) a montré une structure clonale de la majorité des populations mais également l’apparition d’hybrides entre morphes. Suite à cette invasion, plusieurs programmes de lutte biologique contre les Biomphalaria , mollusques hôtes intermédiaires des schistosomes ont été développés en introduisant M. tuberculata dans quelques types d'habitats des Antilles: des succès ont été obtenus dans les cressonnières de Martinique et dans des canaux et ruisseaux de la Guadeloupe. En revanche, les essais réalisés dans les marécages d'arrière mangrove de Guadeloupe se sont soldées par un échec par suite de l'instabilité (assèchements irréguliers) et de l'hétérogéneité (présence de gites refuges) du milieu.
Melanoides Tuberculata (morphe PAP) Rivière de la Pagerie, Martinique © Jean-Pierre Pointier - Tous droits réservés
En Guadeloupe, l'introduction d’une autre espèce de compétiteur, l’Ampullariidae Marisa cornuarietis, a abouti à l'éradication d'un foyer sylvatique à Schistosoma mansoni en moins de quatre années. Une expérience similaire a été réalisée dans une quinzaine de mares de cette île afin de déterminer l'impact de ce mollusque non seulement sur l'espèce cible mais également sur le reste de la faune et de la flore associée.
Marisa cornuarietis . © Mare Leroux, Guadeloupe - Tous droits réservés

Principales publications (sélection)
- Pointier, J.P. , Giboda, M. 1999. The case for biological control of snail intermediate hosts of Schistosoma mansoni. Parasitology Today, 15(10): 395-397.- Pointier, J.P. , Jourdane, 2000. J. Biological control of the snail hosts of schistosomiasis in areas of low transmission: the example of the Caribbean area. Acta Tropica , 77 : 53-60- Samadi, S., Roumégoux, A., Bargues, M.D., Mas-Coma, S., Pointier, J.P. , 2000. Morphological studies of lymnaeid snails from the human fascioliasis endemic zone of Bolivia. Journal of Molluscan Studies , 66: 11-24.- Pointier, J.P. , 2001. Invading freshwater snails and biological control in Martinique Island, French West Indies. Memorias do Instituto Oswaldo Cruz , 96: 67-74.- Pointier, J.P. , Noya, O., 2001. El control Biológico de los moluscos hospedadores intermediarios de los esquistosomas : el ejemplo de la region del Caribe. Vitae, Academia biomédica Digital, 8 : http://caibco.ucv.ve.--Yong, M., Gutiérrez, A., Perera, G., Durand, P., Pointier, J.P. , 2001. The Biomphalaria havanensis complex (Gastropoda : Planorbidae) in Cuba : a morphological and genetic study. Journal of Molluscan Studies , 67 : 103-111.- Mavárez, J., Amarista, M., Pointier, J.P., Jarne, P., 2002. Fine-scale population structure and dispersal in Biomphalaria glabrata, the intermediate snail host of Schistosoma mansoni in Venezuela. Molecular Ecology , 11 : 879-889.- Mavárez, J., Pointier, J.P., David, P., Delay, B., Jarne, P. 2002. Genetic differentiation, dispersal and mating system in the schistosome-transmitting freshwater snail Biomphalaria glabrata .Heredity, 89 : 258-265.Mavárez, J., Steiner, C., Pointier, J.P., Jarne, P. 2002. Evolutionary history and phylogeography of the schistosome-vector freshwater snail Biomphalaria glabrata based on nuclear and mitochondrial DNA sequences. Heredity, 89 : 266-272.- Durand, P. , Pointie r,J.P , Escoubeyrou, K., . Arenas, J.A, Yong, M., Amarista, M. , M.D. Bargues , Mas-Coma, S., Renaud, F., 2002 : Occurrence of a sibling species complex within neotropical lymnaeids, snail intermediate hosts of fascioliasis . Acta Tropica 83: 233-240- Pointier, J.P., Paraense, W.L., DeJong, R.J., Loker, E.S., Bargues, M.D., Mas-Coma, S., 2002. A potential host of schistosomiasis in Bolivia : Biomphalaria amazonica Paraense, 1966. Memorias do Instituto Oswaldo Cruz, 97: 793-796.- Facon, B., Pointier, J.P ., Glaubrecht, M., Poux, C., Jarne, P., David, P., 2003. A molecular phylogeography approach to biological invasions of the New World by parthenogenetic thiarid snails. Molecular Ecology, 12: 3027-3039.- Gutiérrez, A., Pointier, J.P , Yong, M., Sánchez, J., Théron, A., 2003 .Evidence of phenotypic differences between resistant and susceptible isolates of Pseudosuccinea columella (Gastropoda: Lymnaeidae) to Fasciola hepatica (Trematoda: Digenea ) in Cuba. Parasitology Research, 90: 129-134 .- Pointier, J.P ., David, P., 2004. Biological control of Biomphalaria glabrata, the intermediate host of schistosomes, by Marisa cornuarietis in ponds of Guadeloupe: long-term impact on the local snail fauna and aquatic flora. Biological Control , 29: 81-89- Facon, B., Machline, E., Pointier, J.P., David, P., 2004. Variation in dessication tolerance in freshwater snails and its consequences for invasion ability. Biological Invasions, 6 : 283-293.- Pointier, J.P., Noya, O., Amarista, M., Théron, A. 2004. Lymnaea cousini Jousseaume, 1887 (Gastropoda: Lymnaeidae): first record for Venezuela. Memórias do Instituto Oswaldo Cruz, 99 : 567-569.- Facon, B., Jarne, P., Pointier, J.P., David, P., 2005. Hybridization and invasiveness in the freshwater snail Melanoides tuberculata : hybrid vigour is more important than increase in genetic variance. Journal of Evolutionary Biology 18 : 524-535.- Pointier, J.P., DeJong, R.J., Tchuem Chuenté, L.A., Kristensen, T.K., Loker, E.S. 2005. A neotropical snail hosts of Schistosoma mansoni introduced into Africa and consequences for the schistosomiasis transmission: Biomphalaria tenagophila in Kinshasa (Democratic Republic of Congo). Acta Tropica , 93 : 191-199.- Pointier, J.P., David, P., Jarne, P., Biological invasions ; the case of planorbid snails. Journal of Helminthology 79 : 249-256.- Pointier, J.P., Cazzaniga, N., González-Salas, C., Gutiérrez, A., Arenas, J.A., Bargues, M.D., Mas-Coma, S. 2006. Anatomical studies of sibling species within neotropical lymnaeids, snail intermediate hosts of fascioliasis. Memorias do Instituto Oswaldo Cruz 101 (4) : 431-435.

Ouvrages de vulgarisation scientifique
- Pointier, J.P., Lamy, D., 1998. Guide des coquillages des Antilles. PLB Editions, 225pp.- Pointier, J.P., Lamy, D., 2003. A la découverte des coquillages des Antilles. PLB Edition, ISBN 2-912300-70-3, 64p.- Pointier, J.P., Yong, M., Gutiérrez, A ., 2005. Guide to the freshwater molluscs of Cuba. ConchBooks, ISBN 3-925919-75-9, D-55546 Hackenheim, 120p.
Invitations à congrès (sélection)
-Pointier, J.P. , 1999. Invading freshwater snails and biological control in Martinique island, French West Indies. Seventh International Symposium on Schistosomiasis, Rio de Janeiro: 18.- Pointier, J.P. , 2000. Introduction and spread of freshwater gastropods : consequences upon the life cycle of Trematodes. VIII European Multicolloquim of Parasitology, Warszawa : 174.- Pointier, J.P ., 2001. Competitor snails and the control of the snail hosts of schistosomiasis: the Caribbean experience. International Symposium on Schistosomiasis, Shanghai: 104-105- Pointier, J.P., David, P., 2003. Biological control of Biomphalaria glabrata, the intermediate snail host of schistosomes, by the ampullarid snail, Marisa cornuarietis in ponds of Guadeloupe: long-term impact upon the local snail fauna and aquatic flora. IIIè Congrès International des Sociétés Européennes de Malacologie, la Rochelle: 84.- Pointier, J.P ., 2004. Biological invasions: the case of planorbid snails. IX European Multicolloqium of Parasitology, Valencia.- Pointier, J.P. 2005. El Control biológico de los moluscos hospedadores intermediarions de Schistosoma mansoni en la zona del Caribe. XVII Congreso Latinoamericano de Parasitología, Mar del Plata, 93-94.
Enseignements (sélection)
Master Internacional en Enfermedades Parasitarias Tropicales, Facultad de Farmacia, Valencia, Espagne; programme ERASMUS de la CEE.Post-Grado Nacional de Parasitologia de la Universidad Central de Venezuela.Licence Biologie des Populations et des Ecosystèmes, Université de Perpignan.Master de l’Ecole Pratique des Hautes Etudes
Responsabilités nationales et internationales (sélection)
 * Membre de l'Unitas Malacologicas * Membre de la Société française de Malacologie * Membre de l'International society of Medical and Applied Malacology
Collaborations françaises et étrangères (sélection)
 * UMR 5244 du CNRS (A. Théron) * CEFE Montpellier (B. Delay, P. Jarne, P. David) * DSDS Martinique (V. Petitjean Roget) * CHRU Guadeloupe (M. Nicolas) * FIOCRUZ, Rio de Janeiro, Brésil (W.L. Paraense) *Universidad Nacional del Sur, Argentine (N. Cazzaniga) *Instituto de Medicina Tropical, Universidad Central de Venezuela (O.Noya et B. Alarcón de Noya) *Instituto de Investigaciones Cientificas, Caracas, Venezuela (I. Cesari) * Instituto de Medicina Tropical Pedro Kouri, Cuba (A. Gutiérrez) * Universidad de Valencia, Espagne (S. Mas-Coma, M.D. Bargues)

Planète

Zoologie

Jean-Pierre Pointier

personnalité

23/09/2007

Jean Vacelet est un très mauvais exemple de la « mobilité géographique et thématique » prônée par les administrateurs de la recherche. Né à Marseille, il y a fait toutes ses études, et aussi toute sa carrière dans le même laboratoire, la Station Marine d'Endoume – Centre d'Océanologie de Marseille, sur le même sujet. 

Après une licence de sciences naturelles à la Faculté des Sciences de Marseille, il a suivi une spécialisation en Océanographie Biologique à la Station Marine d’Endoume, avec le Professeur Jean-Marie Pérès, en 1955, abandonnant les insectes pour lesquels il avait une grande passion dès son enfance. Dès son doctorat de 3e cycle d'océanographie biologique passé en 1958, il s’est spécialisé dans l’étude des éponges, dont il a également fait son sujet de thèse de doctorat ès-sciences, sous la direction du Professeur Claude Lévi. Ses premiers contacts avec ces animaux à première vue peu attirants se sont faits au cours de stages de plongée sous-marine organisés pour des étudiants, qui faisaient alors allure de précurseurs.
Sa carrière s'est faite au CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) comme chercheur de 1958 à 2001, toujours à la Station Marine d’Endoume. Il est maintenant à la retraite, mais bénéficie de l’Éméritat qui lui permet de poursuivre ses travaux dans ce laboratoire.
Ses domaines d'activité ont été essentiellement l’étude des éponges (ou Spongiaires), envisagées sous des aspects très divers : classification, description d’espèces nouvelles, étude des tissus, de la reproduction, des symbioses avec des micro-organismes, relations avec des formes fossiles. Une attention spéciale a été portée aux grottes sous-marines, qui présentent de passionnants points communs avec les milieux bathyaux et abyssaux, et qui ont aussi servi de refuge pour des éponges calcifiées, reliques de groupes fossiles constructeurs de récifs au Paléozoïque et au Mésozoïque. La zone principale de recherche a été la Méditerranée, mais de nombreuses missions, campagnes océanographiques, séjours en habitat sous-marins, l’ont conduit dans bien d’autres océans.
Prix : 
· Médaille Prince Albert 1er de Monaco( Prix Mansley-Bendall), 1991.
· Prix Savigny (Académie des Sciences de Paris), 1994.
· Prix des Sciences de la Mer, Académie des Sciences. 2001

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Méduse

Jean Vacelet

personnalité

18/09/2007

Né en 1968, il a effectué des études de biologie à Neuchâtel, en Suisse, puis une thèse en paléontologie à l’Université Paris VI (1997) sur des poissons fossiles du Crétacé du Maroc et sur l’évolution des faunes de poissons du Jurassique supérieur au Paléocène. Il effectua ensuite un post-doc au musée des dinosaures à Espéraza, en France, puis enseigna à l’Université de Mahasarakham en Thaïlande, et poursuivit par un second post-doc au Natural History Museum à Londres. Il collabora à différents projets, comme par exemple les recherches paléontologiques menées sur le tracé d’une autoroute dans le Jura suisse. Depuis 2006, il travaille au Muséum de Genève où il gère les collections de géologie et de paléontologie, participe à la création d’expositions temporaires et permanentes et poursuit sa recherche.
Sa spécialité est l’étude des poissons, essentiellement les poissons osseux, depuis le Jurassique jusqu’au Paléogène. Ce projet comprend toutes les étapes de la recherche en paléontologie, depuis la fouille sur le terrain ou dans des collections, la description de l’ostéologie, l’analyse des relations phylogénétiques et finalement des travaux plus synthétiques portant sur les implications paléogéographiques ou paléoécologiques que l’on peut tirer des faunes fossiles. Il s’est notamment intéressé aux conséquences des événements de la limite Crétacé/Paléogène sur les poissons et à la radiation évolutive des actinoptérygiens au milieu du Crétacé. Il travaille depuis plusieurs années sur des gisements du Mésozoïque de Thaïlande.
Il a publié une quarantaine d’articles dans des revues scientifiques et divers articles de vulgarisations.

Planète

Paléontologie

Lionel Cavin

personnalité

06/09/2007

Entre Jacqueline Goy et les méduses, tout a commencé dans un laboratoire de la station biologique de Villefranche
« Nous étions six jeunes thésards à travailler sur le plancton de la rade de Villefranche que nous ratissions tous les jours. Comme il fallait se répartir le travail, j'ai choisi d'étudier plus particulièrement les méduses. » Attirée par leur mystérieuse beauté, elle leur consacrera ensuite toute sa carrière. 
« En 30 ans, je n'ai jamais changé de sujet »
Elle obtient un poste de chercheur au Muséum en 1968. « J'ai eu la chance d'être recrutée par Théodore Monod qui a accepté que je poursuive mon travail sur ces organismes pélagiques alors que les orientations du Muséum étaient plutôt axées sur le benthique. Je ne voulais surtout pas lâcher les méduses ! » Jacqueline Goy se retrouve donc affectée dans un laboratoire d'ichtyologie, en tant que spécialiste du zooplancton, pour étudier la nourriture des poissons dans leur environnement marin. 
Au départ, la plus grande partie de ses travaux est réalisée en Méditerranée où elle passe au crible 12 puis 67 espèces communes. « Vous savez quand on commence et qu'on a une passion, on est boulimique ! ». Plus tard, elle a l'occasion de travailler sur une collection pêchée pendant près de dix années au large des côtes du Liban, en Méditerranée orientale. La comparaison de cette faune avec celle qu'elle connaît déjà sur le bout des doigts, va ainsi lui permettre de participer à la reconstitution de l'histoire de la Méditerranée.
Les campagnes océanographiques auxquelles elle participe avec les équipes de Villefranche ou du Muséum, lui permettent d'assouvir son éternelle curiosité. Méditerranée, Açores, Atlantique central, Pacifique, Antarctique et même Australie, sur les traces du naturaliste François Péron, elle parcourt le monde, à la recherche de son animal fétiche.
On dit qu'elle est capable de reconnaître plusieurs centaines d'espèces, mais modestement, elle n'avouera jamais combien ! « Tout zoologiste, dans sa spécialité, est capable de reconnaître les espèces sur lesquelles il travaille. Cela n'est pas spécifique aux méduses ! ». Et pourtant, si les Cnidaires sont des animaux relativement peu évolué, leur diversité est véritablement incroyable. 
L'incontournable Pelagia
Les travaux de Jacqueline Goy vont changer d'orientation en 1983, date à laquelle l'Unesco lance un programme international de recherche financé par le plan des Nations-Unies pour l'environnement, ayant pour cible une habitante de la Méditerranée : Pelagia noctiluca. Le but : comprendre et éventuellement prévoir les fluctuations de cette méduse dont les pullulations impressionnantes interpellent les scientifiques et inquiètent les baigneurs qui la craignent pour ses piqûres urticantes. « Je n'avais jamais travaillé sur des méduses aussi grosses ! », rapporte-t-elle. Cela ne l'empêchera pas de se démener pour faire bénéficier un thésard du financement et du sujet, dont elle avait déjà perçu la problématique qui consiste à se rapprocher des études menées sur les courants marins…« Les océans représentent plus de 75 % de la planète, donc quand on travaille sur un organisme marin, on ne peut pas rester seul dans son coin ! On est forcément amené à prendre en compte les phénomènes hydrologiques, de qualité d'eau, de salinité… », s'anime Jacqueline Goy. 
C'est ainsi que Pierre Morand, pris en charge par le laboratoire de Villefranche découvre que les fluctuations de Pelagia ont une périodicité de 12 ans.
Depuis, l'équipe travaille toujours sur ce phénomène de fluctuations sur le long terme et le thème s'est même élargi à tout le système marin, comme la modification de l'eau de mer, des algues du phytoplancton, du zooplancton…

Planète

Zoologie

Jacqueline Goy

personnalité

16/05/2007

I - Formation initiale : 
Université Claude Bernard LYON I: D.E.U.G. B 1976.
II - Expérience professionnelle : 
De 1980 à 2000 : I.N.R.A. Laboratoire d'écologie du Mont Ventoux 84340 Malaucène France 
- Protection des peuplements forestiers contre les processionnaires ;- Maîtrise de l'utilisation des insecticides biologiques ;- Participation active dans le Projet bilatéral Algérie-France 1986-1993 ;- Formateur Département Santé des Forêts (D.S.F.) et divers partenaires impliqués dans la protection des forêts ;- G.R.A.M. (Groupe de Recherches Agronomiques Méditerranéen) Santé des Forêts regroupant 32 chercheurs dans tout le Bassin Méditerranéen. 
Depuis juillet 2000 : INRA Unité Expérimentale Forestière Méditerranéenne AVIGNON
- Directeur de l'Unité Expérimentale Forestière Méditerranéenne ;
- Responsable protection des forêts contre les insectes ravageurs ;
- Formateur pour divers organismes forestiers, universitaires et instances internationales (Syrie, Algérie, Maroc, Chypre, Pologne, Espagne, Italie…) ;
 - Réseau de partenariat (Office de l'Environnement de la Corse, Museum National d'Histoire Naturelle, SERFOB, DSF, DDAF, CG13…) et réseaux relationnels (Organisation Internationale de Lutte Biologique, Groupe Entomologistes Forestiers Francophones, …) ;
- MARTIN J.C., 2007 Dossier la processionnaire du pin.

Planète

Zoologie

Jean-Claude Martin

personnalité

31/12/2006

Adresse professionnelle : 
Equipe d'Ethologie des Primates, Département Ecologie, Physiologie et Ethologie, Institut Pluridisciplinaire Hubert Curien, UMR 7178 CNRS-ULP, 23 rue Becquerel, 67087 Strasbourg Cedex
Diplômes
2002 – Habilitation à Diriger des Recherches - Université Louis Pasteur, Strasbourg
1996 - Doctorat d'Université - Neurosciences-Ethologie - Université Louis Pasteur, Strasbourg 
(Mention très honorable, avec les félicitations du jury).
1990 - Diplôme d'Etudes Approfondies Régulations Physiologiques et Comportementales, Option Biologie du Comportement - Université Louis Pasteur, Strasbourg (Mention Bien).
Obtention d'une allocation de recherche MRT sur concours.
1989 - Maîtrise de Neurosciences du Comportement - Université de Provence, Marseille (Mention Bien).
1988 - Licence de Neurosciences du comportement - Université de Provence, Marseille (Mention Assez bien).
1987 - DEUG Sciences Biologiques - Faculté des Sciences, Nice.
1985 - Bac scientifique section C, Toulon
1984 - Bac scientifique section D, Toulon
Cursus professionnel
Actuellement : chargé de recherche, 1ère classe, CNRS (section 27).
1.10.02 : Avancement au grade de chargé de recherche, 1ème classe au CNRS
1.10.98 : Nomination au grade de chargé de recherche, 2ème classe au CNRS
93/94 : Attaché temporaire d'enseignement et de recherche, Université Louis Pasteur, Strasbourg.
90/93 : Moniteur de l'enseignement supérieur, Université Louis Pasteur, Strasbourg.
Liste des publications 
Articles parus dans des revues scientifiques ou des ouvrages collectifs avec comité de lecture
Petit O. & Thierry B. (1992). Affiliative function of the silent-bared-teeth display in Moor macaque (Macaca maurus) : further evidence for the particular status of Sulawesi macaques. International Journal of Primatology, 13 : 97-105.
Petit O., Desportes C. & Thierry B. (1992). Differential probability of "coproduction" in two species of macaque (Macaca tonkeana, M. mulatta). Ethology, 90 : 107-120.
Petit O. & Thierry B. (1993). Use of stones in a captive group of Guinea baboons (Papio papio). Folia Primatologica, 61 : 160-164.
Petit O. & Thierry B. (1994). Aggressive and peaceful interventions in conflicts in Tonkean macaques (Macaca tonkeana). Animal Behaviour, 48 : 1427-1436.
Petit O. & Thierry B. (1994). Reconciliation in a group of black macaques (Macaca nigra). Journal of Wildlife Preservation Trusts, 30 : 89-95.
Petit O. & Thierry B. (1994). Reactions to shadow in captive Guinea baboons (Papio papio). Human Evolution, 9 : 257-260.
Petit O., Thierry B., & Abegg C. (1997). A comparative study of aggression and conciliation in three cercopithecine monkeys (Macaca fuscata, Macaca nigra, Papio papio). Behaviour , 134 : 415-432.
Pascalis O., Petit O., Kim J.H. & Campbell R. (1999). Picture perception in primates : the case of face perception. In special issue of CPC : Picture perception in animals (Fagot, J. ed), 18 : 889-922 and (2000) in Picture perception in animals (J. Fagot, ed.), Psychology Press Ltd, Hove, East Sussex, pp. 263-294.
Petit O. & Thierry B. (2000). Do impartial interventions occur in monkeys and apes. In Natural Conflict Resolution (Aureli, F. & De Waal, F.B.M. eds.), University of California Press, Berkeley, California, pp. 267-280.
Thierry B., Bynum E.L., Kinnaird M.F., Matsumura S., Muroyama Y., O'Brien T.G., Petit O. & Watanabe K. (2000). The social repertoire of Sulawesi macaques. Primate research, 16 : 203-226.
Leca J.B., Fornasieri I. & Petit O. (2002). Aggression and Reconciliation in a New World monkey, Cebus capucinus. International Journal of Primatology, 24 : 979-998.
Abegg, C., Petit, O. & Thierry, B. (2003). Variability in Behavior Frequencies and Consistency in Transactions across Seasons in Captive Japanese Macaques (Macaca fuscata). Aggressive behavior., 29 : 81-93.
Leca, J.B., Gunst, N., Thierry, B. & Petit, O. (2003). Distributed leadership in semi-free ranging white-faced capuchin monkeys. Animal Behaviour, 66 : 1045-1052.
Dufour, V., Coleman, M., Campbell, M., Petit, O. & Pascalis, O. (2004). On the species-specificity of face recognition in human adults. Current Psychology of Cognition, 22 (3), 315-333.
Dufour V., Pascalis O. & Petit O. (2006). Face processing limitation to own species in human and non human primates, a response to social needs. Behavioral Processes 73 (1), 107-113.
Leca J.B., Gunst N. & Petit, O. (sous presse). Social aspects of fur-rubbing in Cebus capucinus and C. apella. International Journal of Primatology .
Chapitres d'ouvrages
- Petit O. & Thierry B. (1994). Reconciliation in a group of Guinea baboons (Papio papio). In Current Primatology, Vol. 2, (Roeder, J.J., Thierry, B., Anderson, J.R. & Herrenschmidt, N. eds), Université Louis Pasteur, Strasbourg, pp. 137-145.
- Thierry B., Anderson J.R., Demaria C., Desportes C. & Petit O. (1994). Tonkean macaque behaviour from the perspective of the evolution of Sulawesi macaques. In Current Primatology, Vol. 2, (Roeder, J.J., Thierry, B., Anderson, J.R. & Herrenschmidt, N. eds), Université Louis Pasteur, Strasbourg, pp. 103-117.
- Thierry B., Petit O. & Abegg C. (1997). Des états attracteurs dans l'organisation sociale des macaques. In Auto-organisation et comportement (Theraulaz, G. ed.), Editions Hermès, Paris, pp. 187-200. 
- Abbeg C., Drapier M., Ducoing A.M. & Petit O. (2000). Diversité acquise et tradition chez les primates non humains. Primatologie, 3 : 267-288.
- Petit, O. & Pascalis O. (2004). Discrimination et perception sociale. In L'Ethologie Cognitive, Kreutzer, M. & Vauclair, J. (eds.), Orphys, Maison des Sciences de l'Homme, Paris, pp. 161-177.
- Petit, O. & Thierry, B. (sous presse). Primatologie comportementale. In Dictionnaire des Sciences Humaines, Mesure, S. & Savidan, P. (eds), Presses Universitaires de France, Paris.
Articles de diffusion de l'information scientifique
- Petit O. & Thierry B. (1991). Interventions agressives et pacifiques dans les conflits chez le macaque de Tonkean. Bulletin de la Société Française pour l'Etude du Comportement Animal, 6 : 145-148.
- Petit O. & Thierry B. (1993). Le phénomène de réconciliation chez le babouin de Guinée. Bulletin de la Société Française pour l'Etude du Comportement Animal, 9 : 227-232.
- Thierry B. & Petit O., (1995). Comportements pacificateurs chez le macaque. CNRS Info, 304 : 5 & Lettre Bio, CNRS, 53 : 3.
- Thierry B. & Petit O. (1995). Comportements pacificateurs. Pour la Science , 210 : 28-29.
- Petit O. (2003). Discrimination et complexité sociale. Life Echo Sciences, octobre 2004.
Conférences
- Petit O., Desportes C. & Thierry B. Differential probability of occurrence of communal task-directed acts in rhesus and Tonkean macaques. Communication affichée. 22nd International Ethological Conference, Kyoto, Japon, 22-29 août 1991 & 4ème Colloque de la société Francophone de Primatologie, Doué-la-Fontaine, 26-27 septembre 1991.
- Petit O. & Thierry B. Conflicts and resolution of conflicts in a group of Guinea baboons. Communication orale. XIVth Congress of the International Primatological Society, Strasbourg, 16-21 août 1992.
- Petit O. & Thierry B. Reconciliation in a group of crested macaques (Macaca nigra). Communication affichée. XVth Congress of the International Primatological Society, Bali, Indonésie, 3-8 août 1994.
- Thierry B. & Petit O. The function of peaceful interventions in conflicts in Tonkean macaques. Communication orale. XVth Congress of the International Primatological Society, Bali, Indonésie, 3 -8 août 1994.
- Petit O., Thierry B., & Abegg C. Contrasts in aggression and conciliation patterns in Japanese and crested macaques. Communication orale. XIIth world Meeting of the International Society for Research on Aggression. Strasbourg, 25-30 août 1996.
- Thierry B., Aureli F., de Waal FBM, & Petit O. Variations in reconciliation patterns and social organization across nine species of macaques. Communication orale. 25th International Ethological Conference, Vienne, Autriche, 18-25 août 1997.
- Petit O. & Thierry B. A comparative study of social play in crested and japanese macaques. Poster talk. XXVII International Ethological Conference, Tübingen, Allemagne, 22-29 août 2001.
- Leca J.B & Petit O. Etude des comportements d'agression et de réconciliation dans un groupe de capucins moines, Cebus capucinus (Primates, Singes du Nouveau Monde). Communication orale.XIIIe colloque de la Société Francophone de Primatologie. Rennes, 24-26 septembre 2001.
- Dufour V., Pascalis O., Petit O.& Kelly D. It takes one to know one: Species-specific face recognition in humans and monkeys. Communication orale. The 2002 Cognitive Neuroscience meeting, San Francisco, 14-16 avril 2002.
- Petit O. Social and non-social knowledge in non-human primates : categorisation, negociation and intentionnality. Conférence plénière. The second summer school on human ethology. Zvenogorod, Russie, 29 juin-7 juillet 2002.
- Leca J.B, Gunst, N., Thierry, B. & Petit O. Group movement and decision-making process in semi-free ranging white-faced capuchins: effects of social, behavioral and spatiotemporal variables. Communication orale. First European Conference on Behavioural Biology, Muenster, Allemagne, 31 juillet-4 août 2002.
- Gunst, N., Leca J.B & Petit, O. Fur rubbing by white-faced capuchins : A social approach? Communication affichée. First European Conference on Behavioural Biology, Muenster, Allemagne, 31 juillet-4 août 2002.
- Petit O. & Thierry, B. Female Tonkean macaques maintain their dominance rank even without kin support. Communication orale sur invitation. XX Congress of the International Primatological Society, Torino, Italie, 22-28 août 2004.
- Dufour V., Petit O. & Pascalis, O. Primates share the same face recognition system. Communication orale. XX Congress of the International Primatological Society, Torino, Italie, 22-28 août 2004.
- Meunier H., Petit O & Deneubourg, J-L. Mimetism in collective movements in white-faced capuchins. Communication orale. ECBB, Gröningen, Pays-Bas, 28-31 août 2004.
- Meunier, H., Salmon, G., Deneubourg, J-L & Petit O. Recruitment in white-faced capuchins during collective moves. Communication orale. First Congress of the European Federation for Primatology, Göttingen, Allemagne, 9-12 août 2005.
- Petit, O., Thierry, B. & Call, J. Inferences about food location in Tonkean macaques. Communication orale. First Congress of the European Federation for Primatology, Göttingen, Allemagne, 9-12 août 2005.
- Dufour V., Pascalis, O. & Petit O. Discrimination of species of different primate genera in brown capuchin monkeys (Cebus apella) as assessed with a visual paired comparison paradigm. Communication affichée. First Congress of the European Federation for Primatology, Göttingen, Allemagne, 9-12 août 2005.
- Petit O & Herrenschmidt Marie. Les macaques de Tonkean sont-ils capables d'inférer la localisation d'une récompense à partir d'indices. Communication orale. Colloque annuel de la Société Française pour l'Etude du Comportement Animal, Boult-Aux-Bois, France, 29-31 mars 2006.
- Sueur C. & Petit O. Le leadership chez le macaque de Tonkean. Communication orale. Colloque annuel de la Société Française pour l'Etude du Comportement Animal, Boult-Aux-Bois, France, 29-31 mars 2006.
- Ramseyer, A., Petit, O. & Thierry, B. La structure et les mécanismes collectifs de décision chez l'oie grise. Communication orale. Colloque annuel de la Société Française pour l'Etude du Comportement Animal, Boult-Aux-Bois, France, 29-31 mars 2006.
- Meunier, H., Brotcone, F., Deneubourg, J-L & Petit, O. Influence de la ressource sur la forme du fur-rubbing chez le capucin moine. Communication orale. Colloque annuel de la Société Française pour l'Etude du Comportement Animal, Boult-Aux-Bois, France, 29-31 mars 2006.

Planète

Zoologie

Odile Petit

personnalité

23/11/2006

Professeur des Universités au département de Biologie-Écologie-Environnement (section CNU 67) de l'université Paul-Valéry-Montpellier III.
Il a exercé en détachement de 1975 à 1999.
Diplômes
-- Ancien Élève de l'École Normale Supérieure (Ulm) (1968-1973)
-- D E A d'Entomologie générale : 1971 (Université Paris VI)
-- Agrégation des Sciences Naturelles (1972)
-- Diplôme d'Entomologie médicale et vétérinaire de l'ORSTOM (1973)
-- Doctorat d'Etat ès Sciences Naturelles (1987)
Eléments de nototiété :
-- Président de la Société Française de Parasitologie-- Membre du Conseil Scientifique de l'Entente Interdépartementale pour la Démoustication (EID-Med)
-- Président du Conseil scientifique du Conservatoire des Espaces Naturels du Languedoc-Roussillon (CEN-LR).-- Vice-Président de la Commision de spécialistes n°67 à l'Université Paul Valéry-UMIII.-- Membre du Comité éditorial de la revue Parasite.-- Visiting Professor au département d'Entomologie de Kasetsart University à Bangkok (Thaïlande).
Distinction : Chevalier du Mérite agricole
Déroulement de carrière 
 Depuis le 1/09/1999 : Professeur de Biologie des populations et d'écologie au département de Biologie de l'Université Paul-Valéry–Montpellier III. Responsable de l'équipe « Ecologie des arthropodes dans les agroécosystèmes méditerranéens » du CEFE (UMR 5175). 
 1994-1999 : Responsable du Service Enseignement-Formation du CIRAD-EMVT à Maisons-Alfort puis à Montpellier. 
 1981-1994 : détaché successivement auprès de l'ORSTOM puis du CIRAD pour occuper les fonctions de chercheur au CRTA (Centre de Recherches sur les Trypanosomoses Animales) à Bobo-Dioulasso, Burkina Faso. 
 1975-1981 : détaché auprès du Ministère de la Coopération pour occuper les fonctions de chef du laboratoire de la trypanosomiase humaine au Centre Muraz à Bobo-Dioulasso, Burkina Faso.
 1973-1975 : service national en coopération comme entomologiste médical auprès de l'ORSTOM (Institut Français de Recherche Scientifique pour le Développement en Coopération) à Bobo-Dioulasso, Burkina Faso.
Expertise et profil
- Entomologie et protozoologie médicales et vétérinaires.- Ecologie parasitaire. - Immunologie et parasitologie moléculaire.- Expertise internationale : OMS, FAO, ILCA; participation à des travaux de groupes d'experts et à des réunions internationales spécialisées, comme membre.- Compétences, de par la formation et l'intérêt, pour l'enseignement. Mise en place et supervision d'un MSc en sciences vétérinaires au Vietnam (Université de Thu Duc), d'un MSc en trypanologie (glossines et trypanosomoses) au Zimbabwe (Université d'Harare), d'un MSc en Entomologie en Thaïlande (Université Kasetsart) et ouverture d'un Master International en Entomologie médicale et vétérinaire le 1/10/2006 (Université d'Abomey-Calavi au Bénin).
Dernières Publications (plus d'une centaine au total)
Gilles J., David J.-F., Duvallet G. (2005b). Effects of temperature on the rate of increase of two stable flies from La Réunion island, Stomoxys calcitrans and Stomoxys niger niger (Diptera: Muscidae). Journal of Medical Entomology, 42(6) : 959-965.
Gilles J., David J.-F., Duvallet G. (2005a). Temperature effects on the development and survival of two stable flies, Stomoxys calcitrans and Stomoxys niger niger (Diptera: Muscidae), in La Reunion island. Journal of Medical Entomology, 42(3) : 260-265.
Gilles J., Litrico I., Duvallet G. (2005). Microsatellite loci in the stable fly, Stomoxys niger niger (Diptera : Muscidae) on La Réunion Island. Molecular Ecology Notes, 5(1) : 93-95.
Gilles J., Litrico I., Sourrouille P., Duvallet G. (2004). Microsatellite DNA markers for the stable fly, Stomoxys calcitrans (Diptera: Muscidae). Molecular Ecology Notes, 4(4) : 635-637.
Garros C., Gilles J., Duvallet G. (2004). Un nouveau caractère morphologique pour distinguer Stomoxys calcitrans et S. niger (Diptera : Muscidae) : comparaison de populations de l'île de La Réunion. Parasite, 11: 329-332.
Launois M., Charbonnier G., Garcia-Laveissière G., Cuisance D., Duvallet G., 2004. La mouche tsé-tsé pédagogique. Les Savoirs Partagés, CIRAD, Montpellier, 56 p.
Duvallet G., Frezil J.-L., Itard J., 2003. Trypanosomoses : agents pathogènes. In: Principales maladies infectieuses et parasitaires du bétail : Europe et régions chaudes : Vol. 2 : maladies bactériennes, mycoses, maladies parasitaires (Lefèvre P.-C., Blancou J.& Chermette R., eds.), pp. 1617-1625. Editions Tec & Doc, Paris (FRA).
Solano P., de La Rocque S., de Meeus T., Cuny G., Duvallet G., Cuisance D., 2000. Microsatellite DNA markers reveal genetic differentiation among populations of Glossina palpalis gambiensis collected in the agro-pastoral zone of Sideradougou, Burkina Faso. Insect Molecular Biology, 9(4) : 433-439.
Launois M., Duvallet G., Bastianelli D., Monicat F., 2000. L'Autruche pédagogique. Collec. ‘Les Savoirs partagés', CIRAD (Montpellier). IV + 29 pages. ISBN 2-87614-367-4.
Solano P., de La Rocque S., Cuisance D., Geoffroy B., de Meeus T., Cuny G., Duvallet G., 1999. Intraspecific variability in natural populations of Glossina palpalis gambiensis from West Africa, revealed by genetic and morphometric analyses. Med. Vet. Entomol., 13 : 401-407.
Duvallet G., de La Rocque S., Reifenberg J.M., Solano P., Lefrançois T., Michel J.F., Bengaly Z., Sidibe I., Cuisance D., Cuny G., 1999. Review on the Molecular Tools for the Understanding of the Epidemiology of Animal Trypanosomosis in West Africa. Mem. Inst. Oswaldo Cruz, Rio de Janeiro, 94 (2) : 245-248.
Lefrançois T., Solano P., Bauer B., Kabore I., Toure S.M., Cuny G., Duvallet G., 1999. Polymerase chain reaction characterization of trypanosome in Glossina morsitans submorsitans and G. tachinoides collected on the game ranch of Nazinga, Burkina Faso. Acta Tropica, 72 : 65-77.

Planète

Zoologie

Gérard Duvallet

personnalité

29/10/2006

LOCEAN - PALEOPROXUS IPSL/LOCEAN (UMR 7159), UPMC/CNRS/IRD/MNHN 32, avenue Henri Varagnat93 143 Bondy Cedex
Chercheur à l'IRD, UMR LOCEAN, équipe PALEOPROXUS, reconstitutions paléoclimatologiques à partir de l'étude de biocarbonates marins (coquilles et coraux), calibration et validation des traceurs.
1 - Formation universitaire
1998 Doctorat en Sciences de la Terre, Université de La Rochelle
-- Pétrologie, géochimie, archéométrie - détermination de l'origine géographique de pierres de lest grâce à la géochimie et à la pétrologie pour reconstruire les voies de commerces maritimes anciennes. - rapport "Pierres de lest du littoral Poitou-Charentes: granites et larvikites. Pétrologie, géochimie, typologie et provenance géographique - Contraintes sur les voies de commerce maritimes anciennes" sous la direction de J.-C. Mercier.
1994 D.E.A. en Sciences de la Terre et de l'Atmosphère, Option Terre - "Processus métamorphiques et magmatiques - Volcanologie", Université Blaise Pascal (Clermont-Ferrand II). Pétrologie, géochimie - rapport "Incidence de l'hydratation sur la différenciation magmatique des intrusions stratifiées - Application au plutonisme tardi-hercynien de Corse" sous la direction de J.-Y. Cottin, R.-P. Menot et S. Sheppard.
1993 Maîtrise de Sciences de la Terre, mention géologie fondamentale et appliquée, Université Joseph Fourier (Grenoble I) Pétrologie - rapport "La sapphirine dans le manteau, étude du massif de Finero (Italie)". sous la direction de M. Piboule et E. Audebaud.
2 - Expérience professionnelle
2003 - Chargé de Recherche, Centre IRD-Ile de France, UR055 - PALEOTROPIQUE 
2002 - Chercheur associé, isotopes stables, Département de Géologie, Vrije Universiteit Brussel, Belgique, collaboration E. Keppens.
- étude des variations des rapports isotopiques de l'oxygène et du carbone (d18O et d13C) au sein de biocarbonates marins. Département de Géologie, Vrije Universiteit Brussel, Belgique, collaboration E. Keppens.
2001 - Chargé d'enseignement vacataire, Université de Caen.
1998 -2000 - Chercheur en biogéochimie, Département de chimie analytique et environnementale (ANCH), Vrije Universiteit Brussel (VUB)
- étude des variations de composition chimique (éléments traces et ultra-traces) comme marqueurs des paramètres environnementaux au sein de biocarbonates marins (ex. bivalves): "LA-ICP-MS analysis of trace elements in biogenic minerals: time series recording of environmental changes".
- rapport - site internet: http://perso.orange.fr/arnaga/LA-ICP-MS_report.htm"Training and Mobility of Researchers" Marie-Curie Research Training Grant, post-doctorat.
1998 - Attaché Temporaire d'Enseignement et de Recherche (ATER), Université de La Rochelle.
1996 - Chargé de recherche
- organisation et réalisation d'une mission de terrain en Norvège et Suède (3 semaines) - recherche et cartographie de dépôts littoraux de galets, échantillonnage, réunions avec des géologues nationaux.
1995 - Chargé de recherche
- création d'une vitrine pour l'exposition permanente "De Broue à Brouage" mise en place par le Syndicat Mixte de Brouage; définition des pierres de lest et de leur importance pour reconstruire l'histoire de la ville; explication et illustration des moyens nécessaires à leur étude.
- mise en place et encadrement d'un stage de terrain (élaboration d'une carte paléotopographique) pour étudiants de 2ième année (géologie).
1994-1995 - Chargé d'enseignement vacataire, Université de La Rochelle.
1991/93/94 - Chargé de mission vacataire
- classement et inventaire des collections de minéralogie et de pétrologie Muséum d'Histoire Naturelle, Grenoble (300h).
3 - Publications et communications 
- Publications internationales
Schwartzmann, C., Durrieu, G., Sow, M., Ciret, P., Lazareth, C.E., Massabuau, J.-C., 2011. In situ giant clam growth rate behavior in relation to temperature: A one year coupled study of high-frequency non-invasive valvometry and sclerochronology. Limnol Oceanogr 56.
Aubert, A., Lazareth, C.E., Cabioch, G., Boucher, H., Yamada, T., Iryu, Y., Farman, R., 2009. The tropical giant clam Hippopus hippopus shell, a new archive of environmental conditions as revealed by sclerochronological and δ18O profiles. Coral Reefs 28, 989-998; 910.1007/s00338-00009-00538-00330.
Lazareth, C.E., Guzmán, N., Poitrasson, F., Candaudap, F., Ortlieb, L., 2007. Nyctemeral variations of magnesium intake in the calcitic layer of a Chilean mollusc shell (Concholepas concholepas, Gastropoda). Geochimica et Cosmochimica Acta 71, 5369-5383.
Lazareth C. E., Lasne G. and Ortlieb L. (2006) Growth anomalies in Protothaca thaca (Mollusca, Veneridae) shells as markers of ENSO conditions. Climate Research 30, 263-269.
Lazareth C. E., Vander Putten E., André L., and Dehairs F. (2003) - High-resolution trace element profiles in shells of the mangrove bivalve Isognomon ephippium: a record of environmental spatio-temporal variations Estuarine, Coastal and Shelf Science, 57 (5-6), 1103-1114.
Lazareth, C.E., Mercier, J.-C. C. and Garnaud, S. (2001) - A geochemical study of larvikite from Brouage (France): evidence for European commercial sealinks in Early Modern Times. Comptes Rendus de l'Académie des Sciences, Série IIA, 332, n°12, 733-738.
Lazareth, C.E., Willenz, Ph., Navez, J., Keppens, E., Dehairs, F. and André, L. (2000) - Sclerosponges as a new potential recorder of environmental changes: Lead in Ceratoporella nicholsoni. Geology, 28, n°6, 515-518.
Lazareth, C.E. and Mercier, J.-C. C. (1999) - Geochemistry of ballast granites from Brouage and La Rochelle, France: evidence for medieval to post-medieval trade with Falmouth, Cornwall, and Donegal, Ireland. In Geoarchaeology: exploration, environments, resources. Pollard, A.M. (ed.), Geological Society, London, Special Publications, 165, 123-137.
- Quelques congrès internationaux
Bustamante, M.G., Lazareth, C.E., Cabioch, G., Turcq, B., Le Cornec, F., Mandeng-Yogo, M., Caquineau, S., 2011. Diagenetic effects and climatic variability in a New Caledonian coral Porites from the Mid-Holocene, XVIII INQUA Congress, Quaternary sciences – the view from the mountains, Bern, Switzerland, p. 2092.
Duprey, N., Lazareth, C.E., Butscher, J., Dupouy, C., Maes, C., Farman, R., Cabioch, G., 2010. The giant clam Tridacna maxima, a high-resolution proxy for past climate reconstruction in the South-West Pacific: first stages of the calibration, 2nd International Sclerochronology Conference, Mainz, Germany, p. 108.
Lazareth, C.E., Le Cornec, F., Candaudap, F., Freydier, R., 2010. Trace element high-resolution distribution in bivalve isochronous growth layers, 2nd International Sclerochronology Conference, Mainz, Germany, p. 56.
Schwartzmann, C., Durrieu, G., Sow, M., Ciret, P., Lazareth, C.E., Massabuau, J.-C., 2010. One year of giant clam growth: a combined HFNI valvometry and sclerochronology study, 2nd International Sclerochronology Conference, Mainz (Germany), p. 75.
Lazareth, C.E., Guzmán, N., Le Cornec, F., Ortlieb, L., 2009. The Mg – SST relationship in mollusc shells: is there a rule? Examples from three tropical species. Geophysical Research Abstracts 11, EGU2009-0, 2009.
Aubert, A., Lazareth, C.E., Cabioch, G., 2008. Sclerochronological and 18O study of the giant clam Hippopus hippopus shell. Application to Sea Surface Temperatures reconstructions, EGU General Assembly 2008. Geophysical Research Abstracts, Vienna, Austria, pp. EGU2008-A-06113.
Lazareth, C.E., Liétard, C., Pierre, C., Ortlieb, L., 2008. Inter-individual and inter-site reproducibility of δ18O profiles across Protothaca thaca (Bivalvia, Veneridae) shells from Peru and Chile, EGU General Assembly 2008. Geophysical Research Abstracts, Vienna, Austria, pp. EGU-2008-A-06203.
Gosselin, M., Fernandez, E., Ortlieb, L., Velasco, F., Lazareth, C.E., 2007a. Growth rate patterns in Trachycardium procerum (Mollusca) shells from coastal Peru and relationships with ENSO-related environmental parameters, 1st International Sclerochronology Conference, 17-21 July, Saint Petersburg, Florida (USA), p. 57.
Lazareth, C.E., Guzmán, N., Poitrasson, F., Ortlieb, L., Cuif, J.P., 2007a. Microstructural and geochemical patterns at the nyctemeral scale in the Concholepas concholepas (Gastropoda) shell, 1st International Sclerochronology Conference, Saint Petersburg, Florida (USA), p. 89.
Lazareth, C.E., Le Cornec, F., Elliot, M., Cabioch, G., 2007b. High-resolution calibration of geochemical proxies in the shell of a laboratory grown giant clam (Tridacna squamosa), 1st International Sclerochronology Conference, 17-21 July, Saint Petersburg, Florida (USA), p. 88.
- Revues de presse
-- Sciences au Sud - Le journal de l’IRD 39 (mars/avril/mai 2007, p. 3) El Niño laisse ses empreintes sur les coquillages
-- L'étudiant Magazine (Janvier 2006) - Que faire après une licence en Sciences de la Terre, p. 46-47.
-- National Geographic (Janvier 2001) - Levend fossiel gebruikt als klimaatmeter. (Un fossile vivant utilisé comme enregistreur du climat). Nederland-België.
-- Le Vif/L'express (16 juin 2000) - L'éponge moucharde, p. 18.
Vulgarisation
Participation à l’exposition « Nouvelle-Calédonie : Terre de corail » à l’Aquarium de la Porte Dorée, Paris, du 25 novembre 2008 au 19 avril 2009. Diaporama, prêt d’objets.
Participation au DVD Climatologie, pour le Centre National de Documentation Pédagogique (CNDP). Tournage sur Bondy le 30/06/2008.
Atelier « Coraux et récifs d'hier et d'aujourd'hui » au « Village des Sciences », Fête de la Science, Brest, du 21 au 23 Novembre 2008. Mise en place de l’atelier et accueil du public.
Mise en place d’une vitrine « archives biocarbonatées du climat » pour la « Ville Européenne des Sciences », Grand Palais, Paris, du 14 au 16 Novembre 2008.
Participation à l’exposition « Les récifs coralliens de la France d'outre-mer » à l’Aquarium de la Porte Dorée, du 4 juillet au 2 novembre 2008. Diaporama, prêt d’objets.
Lazareth, C.E. (2007) « Etude du climat à travers les coquilles de Bénitiers » sujet Canal IRD Juillet. http://www.canal.ird.fr/canal.php?url=/programmes/recherches/lazareth/index.htm
Cabioch, G. & Lazareth, C.E. (2005) - Corail et climat. Fête de la Science, Poindimié, Nouvelle-Caldéonie, Décembre 2005.
Lazareth, C.E. (2005) - Des biocarbonates marins comme enregistreurs du climat, Fête de la Sience, IRD Ile-de-France, 10-13 octobre.
Lazareth, C.E. (1997) - Origine géographique des pierres de lest du littoral de Poitou-Charentes "La géologie au service de l'histoire", Journées de la Recherche, Université de La Rochelle, Conseil Régional Poitou-Charentes, 27 juin.
Lazareth, C.E. (1995) - Géologie et pétrologie au service des recherches archéologiques : l'exemple des pierres de lest, Sciences en fête, La Rochelle.
Lazareth, C.E. (1995) - Les pierres de lest de Brouage, Séminaire F.L.A.S.H. (Faculté des Langues, Arts, Sciences Humaines et sociales).

Planète

Paléontologie

Claire E Lazareth

personnalité

31/08/2006

Michel MOUZE est né le 14 mai 1945 dans les Ardennes. Il passe son bac à l'école normale d'instituteurs de Charleville, puis continue en biologie à l'université de Lille I. En 1966 il est nommé assistant à l'institut de Biologie animale, où il fait une thèse (soutenue en 1978) sur la croissance du système nerveux des insectes (modèle étudié : l'œil composé de la libellule).Au cours de l'été 1980 il effectue un stage de vol libre en deltaplane, et là, c'est la surprise pour le biologiste : comment les oiseaux planeurs, qu'il côtoie en vol, parviennent-ils à rester en l'air aussi longtemps sans battre des ailes, alors que le pilote a tant besoin d'instruments divers pour les imiter ? Michel Mouze changera alors de thème de recherche et se consacrera désormais à l'étude de la technique de vol des grands rapaces planeurs.L'oiseau choisi sera le vautour fauve qu'il ira observer et filmer dans les Causses, les Pyrénées et en Espagne.Passionné par le vol des animaux, il attache une grande importance aux actions dites de « vulgarisation » dans ce domaine, et collabore régulièrement avec des revues de nature et de sports aériens. Le budget accordé par l'Université étant très insuffisant, les actions suivantes lui permettent de financer ses recherches sur le vol des oiseaux :- conférences sur le vol animal,- participation à des créations muséographiques : pour le « belvédère des vautours » (vallée de la Jonte, Lozère), la « falaise aux vautours » (vallée d'Ossau, Pyrénées Atlantiques), expositions sur le thème du « Vol » (Forum des Sciences, Villeneuve d'Ascq, Nord),- publication de nombreux articles de vulgarisation sur le vol animal dans des revues ou des guides « grand public » : « Guide des Causses et des gorges ». « Vol Libre Magazine », « Parapente Magazine », « Ascendances », « Cross Country », « VSD Nature », « Vol Passion », « Science et nature », « Aérial ».- collaboration en qualité de conseiller scientifique à des émissions télévisées (« Ushuaïa », TF1, 1993 - « C'est pas sorcier » FR3, 1997 - « la Nature des Champions FR2, 2000)- participation à un documentaire animalier sur le vol des vautours, film de 52' (FR3) (scénario et commentaire, participation au tournage). Ce film, intitulé « Vol au-dessus d'un nid de vautours », a reçu le Grand Prix du Festival du film de St-Hilaire 2002.Parallèlement, Michel Mouze publie en 1998 un ouvrage de vulgarisation intitulé : « La pompe à Jules, ou les mémoires d'un vautour fauve » aux éditions Loubatières. Présenté sous la forme d'un roman, cet ouvrage traite de la réintroduction des vautours fauves dans les causses, ainsi que de leur technique de vol et de leur biologie. Ce roman, qui recevra le Prix Fernand MERY et le Prix du SUD, sera réédité en 1999, puis repris en 2002 par les éditions MILAN, Toulouse, sous le titre : « Du vent dans les plumes »).La suite de ce roman paraît en avril 2006 aux éditions Pyrémonde (Pau) sous le titre « Vol bivouac pour un vautour, ou les réfugiés de la pompe à Jules ». Dans ce récit, Michel Mouze met en scène d'autres espèces emblématiques (loup, bison, castor, chevaux de Przewalski…) afin de sensibiliser le lecteur aux problèmes rencontrés lors de la préservation de ces espèces.Quelques références bibliographiques :1993 – Les Oiseaux et le Vol libre. O.R.F.O., vol 63, n°1, 14-34.1995 – Le vol en tandem du Vautour fauve (Gyps fulvus). Can. J. Zool., vol 73, 11, 2144-2153 (Coll. C. Bagnolini).2001 – Une méthode simple de mesure de la vitesse d'un oiseau en vol. Alauda. 69, 3, 387-395.Romans :- « LA POMPE A JULES, ou les mémoires d'un vautour fauve » 1998, éditions Loubatières, Toulouse. (Prix Fernand MERY et Prix du SUD). Repris en 2002 par les éditions Milan Toulouse, sous le titre « Du vent dans les plumes ».- « VOL BIVOUAC POUR UN VAUTOUR, ou les réfugiés de la Pompe à Jules » 2006, éditions Pyrémonde (Pau). Dans ce récit, Michel Mouze met en scène d'autres espèces emblématiques (loup, bison, castor, chevaux de Przewalski…) afin de sensibiliser le lecteur aux problèmes rencontrés lors de la préservation de ces espèces.- 3ème tome des Chroniques de la Pompe à Jules, intitulé « UNE LIBELLULE CHEZ LES VAUTOURS ».Où nous retrouvons le narrateur, l’ami de Jules, en bien fâcheuse position : il vient de se réveiller au fond d’un aven, seul, blessé et dans l’incapacité d’en sortir par lui-même. Comment s’y est-il retrouvé ? Ne se connaissant pas d’ennemi, il croit être victime d’une mauvaise plaisanterie, mais comme le temps passe et que personne ne vient le sortir de là, il commence à douter. Pour comprendre ce qui lui est arrivé, il se remémore ses derniers jours passés à l’air libre, et devine qu’il a été agressé et abandonné dans cette grotte... Comment va-t-il se sortir d’une situation aussi désespérée ? (Parce qu’il va s’en sortir, rassurez-vous, sinon il ne serait pas là pour vous conter son aventure...) Et quel rapport entre ses malheurs, des militaires rencontrés sur le Causse, et une libellule qui rôde dans les falaises ? Et que devient Jules, notre vautour préféré, et le reste de sa troupe ? Tout en tentant d’éclaircir les mystères de ce troisième roman de la trilogie « Chroniques de La Pompe à Jules », l’auteur nous dévoile par petites touches, et dans un langage très imagé, de nouveaux aspects de la vie des oiseaux, et nous fait pénétrer dans l’intimité d’espèces animales méconnues habitant sur le Causse.

Planète

Zoologie

Michel Mouze

personnalité

29/04/2006

Né le 1er Décembre 1942
Directeur de Recherche CNRS 1re classe
Actuellement :
* Responsable de l'équipe « Écologie comportementale » au CEFE & du programme ETHOTAAF de l'Institut Polaire.CEFE - CNRS 1919 Route de Mende, 34293 Montpellier cedex 5
Domaine de recherche : stratégies de reproduction des oiseaux et mammifères en particulier Antarctiques & marins (écologie évolutive, écologie comportementale, biologie de la conservation). 
1985 à 1998 
* Directeur du Centre d'études biologiques de Chizé (Unité propre de Recherche 4701 du CNRS).
1994 à 1998
* Responsable du groupement de recherche « Écosystèmes polaires & anthropisation » (Programme Environnement du CNRS) comprenant 12 équipes et 50 chercheurs.
1999 à 2001
* Responsable du programme interdisciplinaire Environnement, Vie et Société du CNRS « Les îles australes, observatoires de l'anthropisation accélérée des écosystèmes marins et terrestres ».
2000 à 2002
* Responsable de la « Zone-Atelier de Recherches sur l'Environnement Antarctique et Subantarctique » (Réseau d'observatoires à long terme du programme Environnement, Vie et Société du CNRS)
1990 à 2000
* Membre du Conseil scientifique et du Comité d'éthique de l'Institut français pour la recherche et la technologie polaires.
1990 à 1994
* Secrétaire général de la Société française d'écologie.
1992 à 1994
* Vice-Président de la Fédération européenne d'écologie.
1993 à 1997
* Chargé de mission à la Direction des sciences de la vie du CNRS.
Ses Prix
1982 : lauréat de l'Académie des sciences (Prix Boisteau-Blutel).
1997 : prix Robert Cushman Murphy de la Colonial Waterbird Society.
2000 : prix Mottard de l'Académie des sciences.
2001 : grand prix du festival international du film scientifique (Nancy).
Ouvrage 
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Quoi de plus saugrenu que d’élever un loup dans un appartement, en famille, en plein centre-ville ? C’est, paraît-il, impossible, mais la famille ne le savait pas et c’est cette aventure insolite et unique, simplement due à un retard dans la construction de l’enclos, qui est contée 35 ans plus tard.
On verra que les anecdotes inimaginables et touchantes de cette famille recomposée extraordinaire n’ont pas manqué et que c’est plutôt les humains qui ont souffert, Kamala s’étant épanouie dans cette vie contre-nature comme trente photographies l’attestent. 
Divers 
* Vingt-deux missions de longue durée, le plus souvent dans les Terres australes et antarctiques françaises (75 mois en tout, dont un hivernage en Terre Adélie de 14 mois).
* En près de 30 années d'activité, près de 200 articles scientifiques ont été publiés, la plupart dans des revues de rang A (2 dans Nature), un livre en anglais sur la communication chez les manchots a été publié en 1982 chez Paul Parey. 
* Doctorat d'État soutenu en janvier 1978 à l'université de Montpellier 2 (La communication chez les manchots et son aspect évolutif).
* Participation à divers enseignements de DEA.
* Organisation de six colloques nationaux et internationaux.
* Conférencier invité chaque année dans des congrès internationaux.
* Nombreux articles de vulgarisation (La Recherche, Pour La Science, etc.). Coordination de deux volumes de la collection « Pour la Science » sur les sociétés animales et du numero special de juillet 2001 du mensuel sur la vie autour de l'Antarctique.
Réalisation de 5 films produits par le CNDP - SFRS
1985 Crozet, l'archipel aux 25 millions d'oiseaux.1990 Le paradoxe des Empereurs (21 prix dans les festivals internationaux de films scientifiques).1990 L'Oasis des glaces1998 Manchot royal, le retour (1 prix).1999 La signature vocale des manchots (3 prix).

Planète

Zoologie

Pierre Jouventin

personnalité

09/12/2005

1 - DIPLOMES : 
Thèse de Doctorat de l'Université de la Rochelle, Biologie cellulaire et patbologie (2001). Bonamia ostreae, parasite de l'huître plate, Ostrea edulis : sa position taxonomique parmi les parasites du groupe “microcell”, analyses des interactions hôte/parasite chez plusieurs populations d'huîtres plates. 204pp. Mention très honorable avec les félicitations du jury. 
Thèse de l'Ecole Pratique des Hautes Etudes (1997). « La bonamiose : caractérisation du parasite Bonamia ostreae et étude de ses interactions avec l'hôte l'huître plate, Ostrea edulis » 173pp. Mention très honorable avec les félicitations du jury.
 2 - EXPERIENCES PROFESSIONNELLES
** De 1984 à 1992 : IFREMER, Laboratoire de la Trinité sur mer
- Laboratoire d'épidémiologie surveillance/vigilance des mollusques bivalves marins : Epidémiologies descriptive et analytique des parasitoses des principales espèces de mollusques bivalves marins.
** De 1992 à 2002 : IFREMER, Laboratoire de Génétique et Pathologie - la Tremblade : Cadre de recherche
- Caractérisations histologique, ultrastructurale et moléculaire des parasites du groupe « microcell » affectant les huîtres (Bonamia ostreae, Bonamia exitiosus, Mikrocytos mackini, Mikrocytos roughleyi..)
- Mise au point de nouvelles techniques d'identification de ces agents pathogènes et validation pour leur usage en diagnostic (OIE) (Ac poly et monoclonaux, PCR, Hybridation in situ)
- Développement de la pathologie expérimentale en relation avec l'épidémiologie descriptive
- Etude des mécanismes de défense, in vivo et in vitro, des mollusques bivalves dans un modèle de parasitisme intracellulaire Bonamia ostreae - hémocyte d'huître plate (cytomètrie en flux)
** Depuis juillet 2002 : IFREMER, Laboratoire d'Aquaculture Tropicale, Tahiti : Responsable de l'équipe physio-immuno-pathologie
- Mise en place d'un réseau de surveillance pathologique des huîtres perlières en collaboration avec le Service de la perliculture (dispositif de veille, plan d'échantillonnage, procédures d'urgence en cas de mortalités anormales…)
- Etudes des mécanismes cellulaires et moléculaires de la greffe des huîtres perlières : mise au point de marqueurs moléculaires de minéralisation pour la sélection des greffons et l'étude fonctionnelle des sacs perliers (RT-PCR, expression des gènes, HIS)

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Zoologie

Nathalie Cochennec-Laureau

personnalité

31/08/2005

Formation 
DES d'Anthropologie biologique (ParisVII, 1979)
Doctorat en Chirurgie Dentaire (Paris V, 1980)
DEA d'Ecologie Animale (ENS, Paris VI, 1981)
Thèse de l'Université (Ecologie Animale) en préparation
Expérience professionnelle
 Auteur d'ouvrages scientifiques et de vulgarisation “nature et environnement notamment d'un ouvrage à paraître en septembre 2003 chez de la Martinière sur les changements climatiques et les écosystèmes et en 2004 un livre sur la biodiversité)
- packageur scientifique (Le Pré Carré)
depuis le 1er décembre 1998 
Responsable national des relations presse à la Ligue pour la Protection des Oiseaux 
Chargé d'études écologiques “free lance” : étude de diagnostique écologique et génie écologique. Etude menées actuellement :
- impact du réchauffement climatique sur les oiseaux (avec l'Institut Français de l'Environnement).
- impact des espèces invasives sur la biodiversité (avec la LPO).
Directeur de Publication de la revue ornithologique Ornithos.
mars 1993 – novembre 1998 
Responsable éditorial scientique/Editions Gallimard en charge du suivi éditorial scientifique, avec les missions de :
- mise en place et coordination de l'équipe éditoriale
- coordination du suivi éditorial en relation avec les équipes partenariat, contrôle de gestion et communication (service de presse)
- relations avec les partenaires institutionnels ou privés dans la conception de guides ou d'ouvrages spécialisés (Carnets de la nature)
novembre 89- mars 1993
Conseiller scientifique/Editions Nathan : attaché aux secteurs Grand Public, Jeunesse et Scolaire pour y assurer les missions de conception d'ouvrages ou de collections "Nature" pour la jeunesse et le Grand Public.
de mars 1982- à décembre 89 
Chargé d'études et de recherches écologiques à la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) en poste à Rochefort (17), puis à Paris, j'ai pu dans ce cadre :
- coordonner des études scientifiques nationales et internationales réalisées pour le ministère de l'Environnement et leur publication. 
- élaborer un plan de protection des sternes sur leurs lieux de migration (Sénégal en particulier) ;
- travailler en contact avec les organismes publics de gestion du patrimoine naturel Secrétariat de la Faune et de la Flore...);
- enfin participer à la vie de l'association en élaborant des stratégies particulières pour certains points de son développement (utilisation de l'outil informatique, réalisation d'ouvrages et de plaquettes pour le public, lancement des revues L'Oiseau Magazine et d'Ornithos).
Autres activités actuelles :
Auteur et journaliste/nature 
- Membre de l'association des Journalistes-écrivains pour la Nature et l'Environnement (JNE)
- Collaborateur régulier de magazines jeunesse et grand public : l'Oiseau Magazine (Conseiller scientifique), Ornithos (Directeur de Publication), Sciences et Nature, l'Express
- correspondant du Muséum National d'Histoire Naturelle
Traducteur d'ouvrages scientifiques pour Gallimard, Nathan, Larousse, Octavo, etc.
Ornithologue scientifique 
- Observation et étude des oiseaux dans leurs milieux (d'où de nombreux voyages en France et à l'étranger) ;
- Membre de la Commission de l'Avifaune Française.
- Publications scientifiques régulières dans des revues spécialisées nationales et internationales.
- Interventions lors de congrès scientifiques en France et à l'étranger 
Egalement :
Conseiller scientifique et participant à l'émission Ushuaïa avec Nicolas Hulot (2002).
Conseiller scentifique pour l'émission Zone Sauvage sur France 2 (décembre 1998 - janvier 2000)

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Zoologie

Philippe Dubois

personnalité

04/11/2003

Comme je suis encore jeune (24 ans...), ma biographie n'est pas très fournie. J'ai eu mon bac S en 1996, puis je me suis d'abord dirigé vers la fac de médecine (PCEM1). Ayant échoué au concours, j'ai continué mon cursus scientifique à la faculté des sciences de Nantes (Deug, licence puis maîtrise en biologie cellulaire et physiologie, mention biologie générale et sciences de la Terre et de l'Univers).
En 2002, j'obtiens le CAPES de SVT et me voici enseignant, et serais en lycée cette année.

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Zoologie

Arnaud Salome

personnalité

21/09/2003

Formation scolaire
1978 : BAC Technique F1 Lycée Jean Perrin – Marseille1983 : Brevet d'Officier Technicien de la Marine Marchande - ENMM de Marseille2001 : Licence de Biologie des Organismes Marins - Faculté de Luminy (COM)
2002 : TPM instructor Award - JIPM (Japan Institute of Productive Maintenance)
Expérience Professionnelle
Depuis mai 2002 
Responsable TPM, Projets, FormationResponsabilité d'une équipe de 5 chefs de projets + 1 facilitateur TPM.
D'octobre 1994 à avril 2002 
Responsable de fabrication Sté FRALIB ( Groupe UNILEVER)
Encadrement d'une équipe de 50 personnes environ . Expérience en recrutement, entretien d'appréciation et positionnement Mise en place du système qualité ISO 9001 + nouvelle norme.Auditeur qualité interne.Elaboration référentiels de formation pour le personnel (3 niveaux de conducteurs de lignes - Formation sur réseau et logiciel d'étiquetage.Application de méthodes et d'outils de progrès 5S - Création d'îlots autonomes - TPM - Gestion de l'outil de travail et du résultatAudits et application des systèmes sécurité SHEACO et SIES.
de Janvier 87 à Septembre 94
Contremaître de fabrication.Egalement : secrétaire du comité d'entreprise membre du C.H.S.C.T.
de Janvier 85 à Décembre 86 
Technicien service maintenance .
de 1979 à 1984
Première année Officier Technicien à l'école de la Marine Marchande 3 années de navigation interscolairDeuxième année Officier Technicien à l'école de la Marine Marchande.
Activités scientifiques
Depuis 1975 - Etude du milieu marin méditerranéen : vertébrés et invertébrés.
Depuis mai 1999 - Développement du site Côte Bleue : www.cotebleue.orgBiologie des organismes marins environ 25.000 visiteurs à ce jourDe 2001 à 200 3 - Cours de biologie - protection de l'environnement aux classes de 6 ème du Collège St Louis (Gignac la Nerthe).Sorties pédagogiques avec les classes de 6 ème : vie marine, collecte et analyse de déchets solides (calanques)
Initiative personnelle et bénévole dans le cadre de la campagne SOS Mer ProprePhotographie sous-marine et numérique - plongée autonome niveau II - Permis bateau A.Equipement labo personnel : Binoculaire à zoom - Microscope - saisie images numériques.Conférences sur la vie marine et journées à thèmes au centre de plongée Aqua-évasion.

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Zoologie

Christian Coudre

personnalité

14/07/2003

Pour avoir la chance de réaliser d'excellentes images, il faut connaÎtre le territoire, connaître les gens. A partir de là, tout se met en place: plus vous donnez, plus vous recevez..."
Amoureux de la nature, graphiste et photographe de talent, accompagnateur de safaris-photos pour "Objectif Nature": grand voyageur, inconditionnel, de l'Afrique... Alain Pons présente ici son album de moments forts vécus par lui au cour de la vie sauvage. Naturellement merveilleux.
Chasseur d'Images : Avez-vous toujours été attiré par la photographie animalière ?Alain Pons : J'ai commencé dans le domaine professionnel par le graphisme, ma première passion ! Au cours de mes études, je me suis rendu compte que la photographie était un élément fondamental dans la communication : j'ai commencé à tâtonner en faisant du studio. Or, très vite, j'ai compris que ce secteur n'était pas le mien: je suis passionné par la nature, le monde animal, j'aime voyager... alors je me suis attaché à vivre ma passion de l'image et de la nature grâce à la photographie animalière.Chasseur d'Images : Vous avez aussitôt réalisé de belles images animalières ?Alain Pons : Ce fut plutôt galère ! Même en France, l'univers est inquiétant, les forêts difficiles. Je n'avais pas de connaissances spéciales sur ce type de photo. Heureusement, différentes rencontres avec des gens qui avaient un vécu dans les domaines photo et nature m'ont permis d'avancer. Et j'avais la chance d'habiter dans la banlieue sud de la région parisienne: j'ai pu facilement m'exercer dans des forêts avoisinantes. Mais en France les animaux sont compliqués à photographier : ils sont très farouches et détalent au moindre bruit.Chasseur d'Images : la meilleure école c'est donc le terrain?Alain Pons : C'est incontestable ! Impossible d'apprendre la photographie animalière dans les livres ou à l'ècole . il faut se confronter à la nature, Rapidement, on s'aperçoit que l'homme est un élément perturbateur. Un animal est capable de vous détecter avant même que vouspuissiez imaginer qu'il se trouve dans un rayon de cinq cents mètres ! C'est sur le terrain, en multipliant les échecs, les envies de contact, que petit à petit vous abordez les animaux. Avant de réussir une bonne photographie, avec la moindre expression, il faut déjà arriver à fixer quelques images sur la gélatine. Un apprentissage qui demande plusieurs années.Chasseur d'Images : Votre formation de graphiste est-elle ici une aide ? Alain Pons : Je n'ai jamais abandonné mon côté graphiste. La connaissance de la mise en pages est une aide. Dans la nature, je pense toujours à la composition, à la manière dont l'animal entre dans l'image : c'est aussi du graphisme ! De plus, j'ai une profonde admiration pour le photographe Ernst Haas, disparu il y a quelques années. Bien avant les autres, il avait compris ce qu'est l'harmonie de ce petit rectangle. Ma formation de graphiste m'a permis de faire des livres, des mises en pages. Et mon travail photographique a certainement rassuré des clients demandeurs d'images de nature.Chasseur d'Images : Un travail que vous réalisez principalement en Afrique... votre terrain de prédilection?Alain Pons : Il faut savoir que le continent africain est le plus gros réservoir de la planète. Et c'est près de chez nous. Le Maroc - pays où je suis né - n'est certes pas l'Afrique noire que j'aime... mais, gamin, j'ai été bercé par des noms qui avaient pour moi une résonance magique: Okavango, Serengeti, Kilimandjaro... A cette époque, en lisant les auteurs d'aventures et de voyages, j'avais des odeurs, des lumières merveilleuses, et déjà l'impression de ressentir, de connaître des choses! Alors, à la fin des années soixante-dix, après avoir dépensé mes premiers deniers pour du matériel, j'ai voyagé pour aller voir ces lieux qui m'avaient tant fait rêver. Mais je ne voulais pas aller là-bas simplement pour mettre une couleur ou un site sur un nom que j'avais entretenu dans mon esprit. Et sur ces territoires, je me suis rendu compte que c'était comme je l'avais imaginé en dévorant les livres d'Ernest Hemingway, notamment "Les Vertes Collines d'Afrique".Chasseur d'Images : En somme, l'Afrique c'est magique..Alain Pons La photographie animalière peut se pratiquer n'importe où dans le monde: la beauté des paysages reste relativement équilibrée sur toute la surface de la planète. En revanche, l'Afrique est fascinante par son côté sensitif: on a vraiment l'impression de prendre ce continent par les pores de la peau. D'ailleurs, je pense que c'est en Afrique qu'il reste certainement laplus grande étendue sauvage encore vierge. Vous savez, j'aiaccompagné beaucoup de personnes là-bas pour d'extraordinaires safaris-photos organisés par "Objectif Nature" : la plupart n'avaient jamais visité l'Afrique... mais elles ont été véritablement séduites ! L'Afrique est un continent magique, avec des traditions fortes, même si le développement est visible. Il faut s'y plonger. Or le photographe de nature est quelqu'un qui s'imprègne et qui ressent peu têtre les choses plus profondément que les autres. Aussi, pour avoir la chance de réussir d'excellentes images, il faut apprendre à connaître le territoire, connaître les gens. A partir de ce moment les choses se mettent naturellement en place: plus vous donnez, plus vous recevez...Chasseur d'Image : Vous êtes aussi accompagnateur sur des safaris-photos organisés par "Objectif Nature", association que vous avez créée avec quelques collègues... n'est-ce pas trop contraignant pour vos activités de graphiste et de photographe ?Alain Pons : Mon métier de graphiste et mon travail dans la communication m'ont toujours permis d'être libre dans la manière d'aborder la photographie. Au début, je partais une fois par an. Et puis, grâce à "Objectif Nature", j'ai pu voyager plus souvent. Accompagner des safaris-photos est une activité très agréable: on partage la même passion de la nature et de l'image avec tout le monde. Et j'ai toujours eu la chance de voyager avec des gens de grande qualité ! Chasseur d'Image : Quels sont vos conseils de base pour être efficace sur le terrain de la prise de vues?Alain Pons : Il ya deux grandes lignes photographiques. L'une consiste à glaner quelques images parce que vous aimez profondément un endroit. Vous allez donc en Tanzanie, au Botswana en Namibie ou au Kenya. A partir de là, vous construisez vos reportages, sachant que vous allez peut-être raconter l'histoire d'un lieu, d'une région, d'un pays. Il faut alors essayer de transmettre le plus possible ce que vous avez ressenti. En revanche, lorsque vous faites la photo d'un animal, cela se complique. Il faut d'abord se renseigner, connaître parfaitement l'espèce. Pour ma part, je suis fasciné par les félins et plus particulièrement par les léopards. C'est un animal merveilleusement intelligent, mais très fragile, qui vit principalement à l'aube ou au crépuscule. Et c'est le seul à monter sa proie dans un arbre pour protéger sa nourriture... Vu ce mode de fonctionnement, vous vous doutez bien des difficultés qui vous attendent !Chasseur d'Image : Donc il est essentiel de connaître parfaitement le sujet ?Alain Pons : Sans cette connaissance, vous ne pouvez pas faire de photos. A moins d'avoir une chance incroyable, vous ne réussissez jamais votre travail au premier reportage. Il est impératif de se renseigner auprès des guides locaux, des gens qui pratiquent le terrain : collectez un maximum d'informations ! A partir de ce moment, le travail photo commence. Soyez patient, multipliez les confrontations avec l'animal... et un jour vous obtiendrez le coup de pouce de la chance! Avant de réussir une superbe photo, il peut se passer plusieurs jours, plusieurs semaines voire plusieurs années. Ainsi, plusieurs fois il m'est arrivé de rencontrer un léopard de manière fugitive, d'arriver avec la bonne lumière, à cinquante, cent mètres de l'arbre dans lequel il était installé... et de le voir descendre et s'éloigner. Cela dit, il est plus facile de photographier d'autres espèces, celles qui n'ont pas peur de l'homme. L'éléphant par exemple: on peut approcher tranquillement, rester à proximité et, avec un peu de chance, saisir de bonnes images au coucher du soleil.Chasseur d'Image : Vous parlez souvent de 1a chance! C'est indispensable ?Alain Pons : Prenons l'exemple du tigre,qui vit en Inde. C'est certainement l'un des plus beaux mammifères de la planète! mais l'un des plus rares aussi. J'ai des amis qui sont allés spécialement dans une réserve pour photographier des tigres: ils ont passé un mois et demi sur place et sont revenus avec quelques films seulement ! A devenir fou... Or, en début d'année, j'ai eu une chance incroyable. En deux semaines, j'ai fait neuf rencontres avec neuf tigres différents, dans des conditions de lumière phénoménales ! Lorsque vous racontez ce que vous venez de vivre à vos amis photographes, c'est clair... ils vous en veulent ! C'est tellement difficile d'avoir toutes les conditions optimales que, lorsque cela arrive, c'est le bonheur. C'est ça qui me fait tant aimer la photo animalière. En revanche, vous pourriez être le mieux placé, avec la lumière la plus extraordinaire, les films les mieux adaptés, le matériel le plus performant, et revenir bredouille! C'est également la meilleure motivation pour recommencer .Chasseur d'Image : Accordez vous une importance au choix du matériel ?Alain Pons : Je suis équipé en Nikon depuis le début. Aujourd'hui, j'ai des F5 et F100. Au-delà des polémiques de marques, il y a un photographe, du matériel, et la photo est le résultat de la confrontation des deux. Pour tout vous dire, je suis tombé amoureux de l'esthétisme du F3, tout en aimant profondément la mécanique du Leica. Hélas, il est impossible de mlonter un 4/500 AF-S sur un Leica.Chasseur d'Image : La mise au point autofocus est donc devenue incontournable ?Alain Pons : Quand l'autofocus est arrivé, je me suis rendu compte qu'en animalier travailler avec des longues focales devenait facile. Avant,c'était la galère, comme pour suivre les oiseaux en plein vol avec une rampe hélicoïdale ! Dans le même temps, j'ai commencé à travailler en programme....alors que pendant des années je ne photographiais qu'en manuel. Maintenant, je me mets en autofocus, avec retouche manuelle, en mode programme, jouant simplement avec la motette à l'arrière du boîtier pour modifier la vitesse ou le diaphragme.Chasseur d'Image : Pour vous, quelle est la focale de base en animalier ?Alain Pons : Cela varie entre 200 et 500 mm, ouverture f/2,8 ou f/4. Par expérience le 500 mm est l'objectif idéal. Chez Nikon, j'aime aussi le f/4 300 mm, qui est compact et léger. Je regrette seulement qu'il ne soit pas stabilisé. Comme il n'est pas possible de travailler sur pied, on cale l'objectif sur un sac de riz de quatre à cinq kilos, ce qui procure une grande stabilité. Dans ces conditions on peut oser descendre au 1130 s, pour travailler les lumières. Mais, on est vraiment tranquille entre le 1/500 et le 1/125 s, voire le 1/60 s si l'animal ne bouge pas.Chasseur d'Image : Quels sont les films que vous préférez ?Alain Pons : Je suis un inconditionnel de Fuji. Lorsque j'étais en Inde, j'ai testé le Provia 400 F pour les photos de tigres : le grain est pratiquement inexistant. C'est devenu "LE" film des photographes animaliers. J'utilise couramment du Velvia en savane ouverte, dans le désert, lorsque la lumière est contrastée. Autrement, en fonction de l'éclairage, je privilégie soit du Provia 100 F, soit du Sensia 100, plus neutre mais avec un peu plus de grain. En animalier ce n'est pas gênant. Le matin, le soir, ou lorsque la lumière est difficile, je n'hésite pas à travailler avec du Provia 400 F.Chasseur d'Image : Comme tous les amoureux de la nature, vous portez sans doute un regard négatif sur la chasse et les chasseurs... non ?Alain Pons : Il ya une différence fondamentale: lorsque chacun atteint sa "cible"". celle du photographe continue de gambader ! Sans vouloir faire de polémique, quand on me dit que les chasseurs sont des amoureux de la nature, je pense que le pourcentage est extrêmement faible ! D'autant qu'il n'y a pas pléthore d'animaux et que certains territoires qui étaient occupés par le monde animal disparaissent. Bien entendu, ce n'est peut-être pas uniquement le fait de la chasse... il ne faut pas exagérer, mais il est évident qu'il y a certaines exactions qu'il faut dénoncer et éliminer.

Planète

Zoologie

Alain Pons

personnalité

23/01/2003

Claire Nouvian © Eric Vernazobres
• Présidente de l’Association BLOOM • Ambassadrice des océans de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) 
« Nous sommes maintenant confrontés à la question de savoir si un « niveau de vie » encore plus élevé justifie son prix en êtres sauvages, naturels et libres. Pour nous, minorité, la possibilité de voir des oies est plus importante que la télévision. » Aldo LEPOPOLD, 1946. Almanach d’un comté des sables. 
Citoyenne du monde ayant grandi sur trois continents et parlant six langues, Claire Nouvian est, depuis son plus jeune âge, fascinée par la rencontre de formes de vie différentes. 
Dès 1996, elle travaille comme journaliste pour des magazines français et allemands. Elle passe ensuite huit années à filmer la faune sauvage pour des documentaires animaliers et scientifiques diffusés sur de grandes chaînes de télévision (France 2, France 3, La cinquième, Discovery Channel, Science Channel)… 
En 2001, un repérage pour un film à l’Aquarium de Monterey en Californie la plonge dans le monde des abysses. C'est le coup de foudre. Mais Claire se rend rapidement compte qu’il n’existe aucun document synthétique à portée du grand public sur les océans profonds et leur faune merveilleuse, que leur exploration scientifique n’en est qu’à ses balbutiements et que les informations que l’on possède sont encore très parcellaires. Pourtant, ces milieux sont exploités à échelle industrielle depuis plus de 30 ans dans un silence total et aucun traité ni aucune loi ne protège les eaux internationales, qui couvrent pourtant les deux tiers de la planète. 
En 2004, elle décide donc de fonder l’Association BLOOM, pierre angulaire de toutes ses actions d’éducation du grand public et de sa mission politique en faveur de la conservation marine. Elle se donne alors pour objectif de partager ses découvertes à travers le livre ABYSSES (publié en dix langues/récompensé par cinq prix) et l’exposition éponyme, qui itinère dans le monde entier. 
En novembre 2007, dans un numéro spécial consacré aux héritiers du commandant Cousteau, le magazine Géo la classe parmi les « anges gardiens de la planète » pour son engagement dans la protection d’un milieu aquatique particulièrement méconnu et vulnérable. 
En 2009, BLOOM ouvre un bureau à Hong Kong, où Claire a grandi, afin de se concentrer sur le problème de la consommation excessive des requins en Asie. 
Aujourd’hui, aux côtés d’autres ONG (WWF, Fondation Nicolas Hulot, Greenpeace), Claire intervient dans les consultations politiques concernant la Pêche et l’environnement marin (Grenelle de la Mer, Réforme de la Politique Commune de la Pêche, Quotas européens pour les espèces profondes)… 
Citation : « Le courage ? Je ne sais rien du courage. Il est à peine nécessaire à mon action. La consolation ? Je n’en ai pas encore eu besoin. L’espoir ? (…) Par principe, connais pas. Mon principe est : s’il existe la moindre chance, aussi infime soit-elle, de pouvoir contribuer à quelque chose en intervenant dans cette situation épouvantable dans laquelle nous nous sommes mis, alors il faut le faire. » Günther ANDERS, 1997. Et si je suis désespéré, que voulez-vous que j’y fasse ?

Planète

Zoologie

Claire Nouvian

personnalité

26/04/2001

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