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    Le département d'Ille-et-Vilaine fait partie de la région Bretagne. Il est limitrophe des départements de la Manche, de la Mayenne, du Maine-et-Loire, de la Loire-Atlantique, du Morbihan et des Côtes-d'Armor, et est baigné par la Manche, son littoral appartenant à la côte d'Émeraude.

    Faire du tourisme en Ille-et-Vilaine, c'est, par exemple, visiter Saint-Malo. Ici, la ville intra-muros vue depuis le Grand Bé, une île inhabitée, à marée basse. © Stephanemartin, CC by-sa 3.0
    Faire du tourisme en Ille-et-Vilaine, c'est, par exemple, visiter Saint-Malo. Ici, la ville intra-muros vue depuis le Grand Bé, une île inhabitée, à marée basse. © Stephanemartin, CC by-sa 3.0

    Le littoral d'Ille-et-Vilaine : Saint-Malo, Dinard et Cancale

    L'Ille-et-Vilaine est le département breton le moins maritime : son littoral, n'est que de 70 kilomètres. La partie centrale et littorale est de faible altitude : inférieure à 50 mètres et moins de 100 mètres quasiment partout. Sur le littoral, se trouve notamment les villes de Saint-Malo, Dinard et Cancale.

    Ce n'est qu'en limites de son territoire que se situent des reliefs :

    • à l'ouest, les collines de Bécherel (190 mètres) et la forêt de Paimpont, qui culmine à 256 mètres ;
    • à l'est, le Coglais et le pays de FougèresFougères (251 mètres).
    Carte du département d'Ille-et-Vilaine. © IAAT, CC by-sa 3.0
    Carte du département d'Ille-et-Vilaine. © IAAT, CC by-sa 3.0

    Bassins :

    • au nord : le bassin de la Rance et du Couesnon ;
    • au centre et au sud : les bassins de la Vilaine, dont celui de RennesRennes

    Plateaux :

    • au sud : des barres rocheuses de schistesschistes ou de grèsgrès, orientés ONO-ESE et séparés par les vallées des affluents de la Vilaine ;
    • au nord : des barres rocheuses plus larges constituées de schistes ou de granitegranite

    Régions maritimes :

    • à l'est : Cancale, les marais de Dol et du mont Saint-Michel ;
    • à l'ouest : un plateau de roches cristallines entaillé par la Rance où vous pourrez voir, sur l'estuaireestuaire, le célèbre barrage. L'usine marémotrice de la Rance est une centrale électrique tirant son énergie de la force de la marée ; il s'agit de la première usine marémotrice au monde. 

    L'usine marémotrice de la Rance

    L'idée d'une usine marémotrice revient à Gérard Boisnoer, en 1921. Les premières études remontent à 1943, mais les premiers travaux ne commencèrent qu'en 1961. Louis Arretche en fut l'architectearchitecte. Les travaux furent achevés en 1966.

    Le barrage s'étend sur 750 mètres, entre la pointe de la Brebis, à l'ouest, et la pointe de la Briantais, à l'est. L'électricité, 60 % de la production de Bretagne, est produite par 24 groupes bulbes (turbines) et ne couvre que 3 % de la consommation de la Bretagne. Ces turbines utilisent à la fois la force des marées et celle du courant de la rivière. Elles tournent dans les deux sens et peuvent fonctionner en turbinage ou en pompage.

    Découvrez donc, sans plus attendre, le département de l'Ille-et-Vilaine.

    Ce dossier fait partie d'une série consacrée à la richesse des départements de France. Découvrez également nos autres dossiers : le tourisme dans le Gers, le tourisme en Haute-Garonne, le tourisme en Aveyron, le tourisme dans le Lot-et-Garonne mais aussi le tourisme dans le Var, le tourisme en Corrèze, le tourisme dans la Vienne, le tourisme dans le Cantal, le tourisme dans l'Oise et bien d'autres encore.


    Vitré, son château fort et le château des Rochers-Sévigné

    Vitré est une ville d'Ille-et-Vilaine située à l'est de Rennes. Son centre historique vaut le détour, avec son château fort du XIe siècle, tout comme le château des Rochers-Sévigné, qui se trouve quant à lui plus au sud de la ville.

    Le centre historique de Vitré vaut le détour, avec son château fort du XI<sup>e</sup> siècle. © Dav, CC by-nc 2.0
    Le centre historique de Vitré vaut le détour, avec son château fort du XIe siècle. © Dav, CC by-nc 2.0

    Le nom de la ville de Vitré viendrait du gallo-romain Victor, ou Victrix, nom du propriétaire d'un domaine de la région. La commune se trouve dans la région des Marches de Bretagne, sur les pentes de la Vilaine. Elle est coupée en trois parties : les quartiers nord, le centre-ville historique et les quartiers sud. Vitré était une halte sur le chemin secondaire du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.

    Le gallo, la langue d'oïl de Haute-Bretagne 

    Le gallo est issu du latin populaire et apparenté aux autres langues romanes d'Europe : héritier du latin de Gaule, il a reçu diverses influences. Les emprunts au breton sont sensibles au contact de la zone bretonnante. « Le gallo a servi d'intermédiaire pour fournir au breton une foule d'emprunts depuis le XIe siècle et il permet de mieux connaître le breton et son histoire ». L. Fleuriot. Préface. Le gallo et les langues celtiques, de C. Capelle, 1988.

    Le château fort de Vitré

    Le château fort de Vitré est l'une des plus imposantes et des plus belles forteresses de Bretagne (voir la photo ci-dessus). Guy XV de Laval l'abandonna sans combat aux troupes d'occupations françaises en 1487. Le parlement de Bretagne s'y installa lors des épidémiesépidémies de pestepeste de 1564, 1582 et 1583.

    Le château des Rochers-Sévigné, résidence de Madame de Sévigné

    Il ne faut pas confondre le château fort de Vitré, qui se trouve au centre-ville, et le château des Rochers-Sévigné, plus au sud, qui est un manoir. Ce dernier n'est autre que l'ancienne résidence bretonne de Madame de Sévigné.

    À l'époque de la naissance de Madame de Sévigné, vers 1620, la ville aurait compté 7 500 habitants. En 1762, la ville comptait autant d'habitants qu'aujourd'hui (Insee). En 1789, la population atteignait 10 850 habitants et, sous le Second Empire, en 1861, 8 904. On recense 15 500 habitants en 2000 ; Vitré est la quatrième ville du département.

    Jardin et château des Rochers-Sévigné, près de Vitré. © Fanchonline, CC by-sa 3.0
    Jardin et château des Rochers-Sévigné, près de Vitré. © Fanchonline, CC by-sa 3.0

    Histoire de Vitré

    Le site fut occupé dès le Néolithique. Une ferme gallo-romaine bien conservée du IIIe siècle av. J.-C. a été découverte en 2006, un ensemble unique dans l'ouest de la France. 

    L'an 1000 marqua la naissance d'une agglomération avec un petit château en boisbois sur une motte féodale à Sainte-Croix qui sera légué aux moines bénédictins de Marmoutier. Un autre château, en pierre, fut construit en 1070 par Robert Ier sur un éperon rocheux dominant la Vilaine (c'est le château fort de Vitré : voir la première photo de cette page). 

    Puis, au XIIIe siècle, la ville fut encerclée par des remparts et des fossés. C'est à cette époque que la ville prit son aspect actuel. 

    Au XVe siècle, le château se transforma, la ville se développa, avec des maisons à pans de bois, et, en 1472, une confrérie de commerce international de textile fut fondée. L'apogée de la ville se situe au XVIe siècle, avec les confréries des marchands d'outre-mer qui vendaient leurs toiles de chanvre et leur canevas dans toute l'Europe.

    Au XVIIe siècle, les barons préférèrent Versailles ; Vitré s'endort alors dans ses remparts. Cette situation dura jusqu'à l'arrivée du chemin de fer au XIXe siècle.

    Maison à colombages rue de la Poterie. © Thierry de Villepin, CC by-sa 3.0
    Maison à colombages rue de la Poterie. © Thierry de Villepin, CC by-sa 3.0

    Le centre historique de Vitré

    C'est une des villes de Bretagne qui a conservé son aspect d'autrefois, avec ses maisons à porcheporche, à pans de bois, ses remparts, son patrimoine religieux, ses vieilles rues, etc.

    Vitré est un bon exemple d'une ville d'il y a 500 ans :

    • les remparts est de Vitré, sur la promenade du Val ;
    • les remparts et les tours d'angles ;
    • le château des Rochers-Sévigné ;
    • le château Marie ;
    • l'hôtel Ringues de la Troussanais ;
    • les vieilles rues et places ;
    • l'église Notre-Dame ;
    • la tour-clocher ;
    • le jardin du parc ;
    • l'église Notre-Dame (XIVe siècle, gothique flamboyant) ;
    • la tour de l'ancienne église Saint-Martin ;
    • le couvent des Augustins.

    Madame de Sévigné, femme de lettre française (voir la page suivante), possédait donc le château des Rochers-Sévigné, dans la campagne environnante. Elle a décrit, dans ses fameuses lettres, la vie urbaine de Vitré au XVIIe siècle. 

    Gérard de Nerval est venu à Vitré en 1833. L'action de son roman Le Marquis de Fayolle se déroule dans la région : « Vitré est sans doute la ville de France qui a le mieux conservé sa physionomie du Moyen Âge. Elle a toujours ses vieux porches en bois à colonnes, à peine dégrossies, enjolivées de sculptures ébauchées, ses maisons d'ardoisesardoises avec pignon sur rue, ses fenêtresfenêtres étroites et bizarrement percées, suivant les caprices ou les besoins des nouveaux propriétaires... »

    À voir à Vitré

    • Le musée du château fort de Vitré

    Fondé en 1876 par Arthur de la Borderie, historienhistorien vitréen, dans l'esprit encyclopédique de l'époque. Il est axé sur la présentation du château fort médiéval.

    • Le musée Saint-Nicolas

    Cette ancienne chapelle des hôpitaux des XVe et XVIe siècles a vocation à présenter l'art sacré et l'orfèvrerie religieuse française des XIXe et XXe siècles.

    • Le château-musée des Rochers-Sévigné

    Séjour breton de Madame de Sévigné, construit au XVIIe siècle, il a conservé les dispositions des manoirs bretons. Le château abrite une exposition des objets, mobiliers et portraits relatifs à Madame de Sévigné.

    • Le musée de la Faucillonnaie

    Il est consacré au patrimoine rural du pays de Vitré. 


    Madame de Sévigné : biographie et œuvre (ses lettres)

    Madame de Sévigné (1626-1696) est une femme de lettres française du XVIIe siècle. Découvrez sa vie et son œuvre.

    Portrait de Marie de Rabutin-Chantal, plus connue sous le nom de Madame de Sévigné. © Phrood, DP
    Portrait de Marie de Rabutin-Chantal, plus connue sous le nom de Madame de Sévigné. © Phrood, DP

    Née à Paris en 1626 et morte à Grignan, dans la Drôme, le 17 avril 1696, Marie de Rabutin-Chantal est la petite-fille de Jeanne de Chantal, qui fonda l'ordre de la Visitation avec François de Sales.

    Elle est élevée par son grand-père, puis, à la mort de ce dernier, ce sont ses deux oncles, l'abbé Philippe de la Tour de Coulanges et Christophe de Coulanges, qui lui donneront une instruction et une éducation exemplaires. Elle perd son père en 1627, puis sa mère en 1633.

    Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné

    En 1644, elle épouse Henri de Sévigné. Ce dernier, léger et dépensier, lui donnera deux enfants : Françoise-Marguerite, en 1646, et un garçon, Charles, en 1648. En 1651, Henri meurt dans un duel. Veuve à 25 ans, elle décide de se consacrer à la vie mondaine et à l'éducation de ses enfants.

    Le 27 janvier 1669, sa fille, Françoise-Marguerite, épouse le comte de Grignan. Ce dernier est nommé lieutenant-général en Provence par Louis XIV. Devant y résider, sa femme l'accompagne. C'est à cette circonstance que nous devons les Lettres de Madame de Sévigné. Mille cinq cents lettres seront adressées à sa fille, mais aussi à son fils Charles, à son cousin Bussy-Rabutin, à ses amis Madame de Pomponne, le cardinal de Retz, La Rochefoucauld, le philosophe Corbinelli, Madame de La Fayette, Madame Scarron. Leur première publication eut lieu en 1726. La marquise de Sévigné mourut le 17 avril 1696, à Grignan, où elle était venue soigner sa fille, gravement malade.

    Madame de Sévigné à Paris

    Madame de Sévigné reste une Parisienne. Son œuvre la situe : « Je trouve que la joie fait parler parisien ». Elle sera peu à Versailles ; restée à Paris sous la Fronde, pendant le siège de la capitale par les troupes royales, Madame de Sévigné, amie des Retz, des Fouquet, des jansénistes fut un peu suspecte aux yeuxyeux du pouvoir central. 

    Mais elle aime sa ville comme un spectacle vivant : elle visite les couvents, les promenades, les grandes maisons, les Tuileries, l'opéra, la comédie et même la populaire foire Saint-Germain. Son Marais natal est le Paris à la mode. Elle y occupa l'hôtel Carnavalet : « Une belle cour, un beau jardin, un beau quartier ».

    Madame de Sévigné et la province

    Demoiselle de Bourgogne, épouse d'un gentilhomme breton, belle-mère d'un seigneur provençal (lieutenant général du Roi en Provence), Madame de Sévigné fit de longs séjours en province, que ce soit dans les châteaux de Bourbilly et de Chazeu, en Bourgogne, ou dans le château des Rochers, près de Vitré, où elle menait une vie retirée, avec des visites à sa voisine, la princesse de Tarente, ou à Mademoiselle du Plessis.

    Voir aussi

    Tourisme dans la Drôme

    Elle écrit : « Cette province est un bel exemple pour les autres, et surtout de respecter les gouverneurs et les gouvernantes, de ne leur point dire d'injures et de ne point jeter de pierres dans leur jardin ». Elle considère les âmes de paysan comme étant « droites comme des sillons ». La Provence est pour elle une « gueuse parfumée » et Marseille l'enchante.

    Château de Rochers-Sévigné, à Vitré. © Luna04, CC by-sa 3.0
    Château de Rochers-Sévigné, à Vitré. © Luna04, CC by-sa 3.0

    La famille de la marquise de Sévigné

    Veuve à 25 ans avec deux enfants, elle témoigne le 17 juin 1687 : « Je n'avais retenu de dates que l'année de ma naissance et celle de mon mariage ; mais sans augmenter le nombre, je m'en vais oublier celle où je suis née, et je mettrai à la place celle de mon veuvage, qui a été assez douce et assez heureuse, sans éclat et sans distinction ».

    Dès lors, cette mère marquera une prédilection pour sa fille, ce qui fera sa célébrité. Son fils Charles est quant à lui « le compère : c'est plus un ami qu'un fils, une fois adulte ».

    Biographie de Madame de Sévigné en quelques dates

    Voici sa vie en dates, pour mieux comprendre son œuvre.

    • 5 février 1626 : naissance place Royale, à Paris, de Marie de Rabutin-Chantal. Par son père, elle appartient à une très noble famille de Bourgogne.
    • 1627 : mort du père, au siège de l'île de Ré.
    • 1633 : mort de la mère, dont Madame de Sévigné ne parle jamais.
    • 1637 : son oncle et sa tante, Philippe et Marie de Coulanges, sont ses tuteurs. Elle apprend le chantchant, la danse, l'équitation, les belles lettres, un peu de latin, d'espagnol et surtout l'italien.
    • 1644 : mariage de Marie de Rabutin-Chantal et du baron Henri de Sévigné.
    • 1646 : naissance à Paris de Françoise-Marguerite de Sévigné, future comtesse de Grignan.
    • 1648 : naissance aux Rochers de Charles de Sévigné.
    • 1651 : Henri de Sévigné se bat en duel pour sa maîtresse, Madame de Gondran. Il est tué.
    • 1661 : véritable prise du pouvoir par Louis XIV. Arrestation de Fouquet, grand ami de Madame de Sévigné.
    • 1664 : Fouquet est condamné à l'emprisonnement à vie.
    • 1665 : publication de L'Histoire amoureuse des Gaules, où l'auteur, Bussy-Rabutin, fait un portrait cruel de sa cousine.
    • 1669 : mariage à Paris de Françoise-Marguerite de Sévigné avec le comte de Grignan.
    • 1670 : naissance à Paris de Marie-Blanche, fille de Madame de Grignan.
    • 1671 : Madame de Grignan part rejoindre son époux. En novembre : naissance de Louis-Provence de Grignan.
    • 1674-1675 : naissance de Pauline de Grignan. En Bretagne, insurrections et répression brutale.
    • 1676 : Madame de Sévigné aux Rochers. Puis, Madame de Grignan retrouve sa mère à Paris. Elles sont ensemble jusqu'en 1679.
    • 1679 : mort du cardinal de Retz, parent et ami de Madame de Sévigné. Madame de Grignan retourne en Provence.
    • 1681-1684 : mère et fille ensemble à Paris. Mariage de Charles de Sévigné, en Bretagne, avec Marguerite de Mauron.
    • 1685 : retrouvailles de la mère et de la fille.
    • 1688 : Madame de Grignan revient en Provence.
    • 1689 : Madame de Sévigné va rejoindre sa fille à Grignan. Elle séjourne en Provence jusqu'en 1691, date de son retour à Paris avec les Grignan.
    • 1694 : retour de Madame de Grignan en Provence. C'est la dernière séparationséparation. Elle est rejointe par sa mère quelques mois plus tard.
    • 1696 : mort de Madame de Sévigné au château de Grignan.
    • 1725 : première édition des Lettres de Madame de Sévigné.

    Œuvre de Madame de Sévigné : ses lettres

    La correspondance avec sa fille s'effectua pendant trente ans, avec chaque semaine plusieurs lettres. Une première édition clandestine, en 1725, comprenait 28 lettres. Elle fut suivie de deux autres, en 1726 : Pauline de Simiane, petite-fille de l'intéressée, décida en effet de publier officiellement la correspondance de sa grand-mère, soit 614 lettres.

    La question de l'authenticité des lettres se pose de manière cruciale. Sur les 1.120 connues, 15 % proviennent des autographes, lesquels ont été détruits. Néanmoins, en 1873, un lot de manuscrits a été retrouvé chez un antiquaire. Il couvre environ la moitié des lettres adressées à Madame de Grignan.

    Citations

    Voici quelques extraits :

    • « Le cœur n'a pas de rides. »
    • « La vie est pleine de choses qui blessent le cœur. »
    • « Il n'y a rien de plus vrai que l'amitié qui se réchauffe quand on est dans les mêmes intérêts. »
    • « La vie est courte ; c'est la consolation des misérables et la douleurdouleur des gens heureux ; et tout viendra au même but. »

    Châteaux de Fougères, de Combourg et de Châteaugiron

    Voici quelques découvertes merveilleuses à faire en Ille-et-Vilaine : visitez les châteaux de Fougères, de Combourg et de Châteaugiron.

    Le château de Fougères. © Melanieleleu, Fotolia
    Le château de Fougères. © Melanieleleu, Fotolia

    Voici quelques châteaux qui se trouvent en Ille-et-Vilaine.

    Château de Fougères

    Le château de Fougères fut érigé sur un promontoire rocheux émergeant d'un marécage ; il fut fortifié dès le Xe siècle. À l'intérêt architectural, se rajoutent les richesses des souvenirs historiques et guerriers ainsi que le caractère spectaculaire de sa réalisation.

    Château de Combourg

    La fondation du château de Combourg remonte à l'an 1016. Elle fut l'œuvre de l'évêque de Dol de Bretagne. De l'extérieur, ses quatre tours, son chemin de ronde crénelé et ses murailles massives donnent l'impression d'une puissante forteresse.

    Voir aussi

    Top Ille-et-Vilaine

    Le château de Combourg. © Calips, CC by-sa 3.0
    Le château de Combourg. © Calips, CC by-sa 3.0

    Château de Châteaugiron

    Selon certains archéologues, un site fortifié aurait été érigé dès le Ve siècle. D'autres traces d'une constructionconstruction datant du Xe siècle ont été retrouvées dans les soubassementssoubassements d'une tour.

    Le château de Châteaugiron. © Châteaugiron, CC by-sa 4.0
    Le château de Châteaugiron. © Châteaugiron, CC by-sa 4.0

    Des écrits retracent l'histoire connue du château, dont l'occupation est certifiée à partir du XIe siècle par le seigneur d'Ansquetil.


    Le cap Fréhel (Côtes-d'Armor) et le site mégalithique de Saint-Just

    Visitez le cap Fréhel (dans le département des Côtes-d'Armor, à côté de l'Ille-et-Vilaine), une remarquable réserve ornithologique, et rendez-vous au site mégalithique de Saint-Just.

    Soleil couchant sur le cap Fréhel et son phare. © Erwan Le Roux, Fotolia
    Soleil couchant sur le cap Fréhel et son phare. © Erwan Le Roux, Fotolia

    L'un se trouve dans les Côtes-d'Armor, non loin de Saint-Malo : c'est le cap Fréhel ; l'autre se trouve au sud de l'Ille-et-Vilaine : c'est le site mégalithique de Saint-Just.

    Réserve ornithologique du cap Fréhel

    Le cap Fréhel est un site légendaire et une réserve naturelle ornithologique exceptionnelle. Il domine une mer au bleu teinté d'émeraude. Le cap Fréhel offre un spectacle dont on ne se lasse jamais.

    Plus d'informations ici.

    Site mégalithique de Saint-Just

    Deuxième site mégalithique de France, les landes de Cojoux, près de Saint-Just, offrent une impressionnante densité de menhirs.

    Allée couverte du Tréal, près de Saint-Just. © Edouard Hue, CC by-sa 3.0
    Allée couverte du Tréal, près de Saint-Just. © Edouard Hue, CC by-sa 3.0

    Selon la légende de Bretagne, chaque pierre représenterait une jeune fille pétrifiée pour avoir préféré danser sur la lande plutôt que d'assister aux vêpres.