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    L'oïdium est une maladie cryptogamiquemaladie cryptogamique qui provoque des pourritures. Il s'installe aussi bien sur les fleurs comme les fuchsias ou pélargoniums que les arbustes comme les rosiers ou bien les légumes comme les tomates ou les courges. Quels sont les symptômessymptômes et comment traiter les végétaux naturellement pour stopper la propagation ?

    Qu’est-ce que l’oïdium ?

    Aussi appelée maladie du blanc ou pourriture blanche, l'oïdium est un champignon de la famille des érysiphacées, qui se développe avec des conditions météorologiques favorables : chaleurchaleur (entre 15 et 32 °C), forte humidité et écarts de température entre le jour et la nuit. Ces conditions favorisent le développement de champignons microscopiques qui se déposent sur toutes les parties de nombreux végétaux. Arbres, arbustes, arbres fruitiers, plantes vivaces, plantes annuelles, légumes et bien d'autres peuvent être touchés par l'oïdium. Les premiers oïdiums apparaissent au printemps, lorsque les températures se réchauffent et que l'humidité des pluies printanières est encore bien présente. L'automne est aussi une saison propice pour l'apparition de l'oïdium.

    Comment reconnaître de l’oïdium ?

    L'oïdium se caractérise par la présence de feutrage blanc ou grisâtre, un peu comme de la farine, sur les jeunes feuilles, boutons et tiges. Une fois ce duvet blanchâtre installé, les différentes parties des végétaux ont tendance à se déformer et se recroqueviller. Ces symptômes se constatent facilement avec une observation régulière du jardin. L'oïdium occasionne un ralentissement de la croissance des végétaux et des rendements plus faibles.

    Oïdium, feutrage sur les tiges de rosier. © i-am-helen, Adobe Stock
    Oïdium, feutrage sur les tiges de rosier. © i-am-helen, Adobe Stock

    Comment lutter contre l’oïdium ?

    Il est possible de traiter préventivement puis dès le repérage des premiers symptômes. Voici quelques conseils pour prévenir l'apparition de l'oïdium :

    • à la plantation, veillez à laisser des distances raisonnables entre les végétaux afin de garantir une bonne ventilationventilation et d'éviter que l'oïdium ne passe d'une plante à l'autre, avec ses spores très volatiles ;
    • n'arrosez pas trop les feuillages, mais surtout les pieds ;
    • placez un paillis qui va conserver l'humidité ;
    • pour les cultures sous serre, bien aérer pour éviter une atmosphèreatmosphère confinée ;
    • retirez les parties contaminées puis jetez-les ou brûlez-les (si vous en avez la permission), mais ne les mettez surtout pas sur le tas de compost. Vous freinerez ainsi la propagation.

    Le saviez-vous ?

    Dans le vignoble, les pieds de raisin sont très sensibles aux attaques d’oïdium. Les vignerons ont trouvé la parade en plantant des rosiers aux extrémités de chaque rang de vigne. L’oïdium va, dans un premier temps, s’installer sur les rosiers, ce qui laisse le temps aux vignerons de traiter la vigne.

    Plusieurs traitements s'offrent à vous :

    • La prêle en préventif et en curatifcuratif. Pour faire une décoction de prêle, mélangez 1 kilo de plante fraîche ou 150 grammes de feuilles sèches dans 10 litres d'eau de pluie puis laissez macérer le mélange au moins 24 heures. Faites bouillir pendant 30 minutes puis filtrez. Pulvérisez la décoction diluée à 5 % une fois tous les 15 jours.
    • Le lait. Dans un pulvérisateur, mélangez un demi-litre de lait avec 4,5 litres d'eau. Remuez bien et pulvérisez les végétaux couverts d'oïdium. Le lait a des vertus antifongiquesantifongiques. Faites-le une fois par semaine jusqu'à la disparition complète de feutrage blanc.
    • L'ail. Faites une décoction avec 100 grammes d'ailail écrasé, macéré dans 1 litre d'eau pendant 24 heures. Faites-la bouillir puis filtrez la préparation. Diluez-la à 20 %.

    D'autres traitements à base de bicarbonatebicarbonate de soudesoude, de soufresoufre ou d'huiles essentielles sont possibles. Se renseigner auprès des magasins spécialisés.