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    La coriandre est une plante herbacée originaire d'Orient et d'Afrique du Nord. Proche du persil auquel elle ressemble, elle appartient à la famille des Apiacées. Ses bienfaits pour la santé sont amplement démontrés et reposent principalement sur ses fruits (graines) qui contiennent jusqu'à 25 % d'huile grasse. Quant aux feuilles, elles sont utiles pour aromatiser les viandes, les poissons ou les soupes...

    La coriandre, riche en glucidesglucides et en protides

    Cette plante annuelle peut atteindre 60 cm de haut. Elle est facilement reconnaissable à son odeur forte - mais fort agréable... - et à ses petites fleurs blanches, parfois roses et disposées en ombelles. De nombreuses études ont démontré que les vertus de la coriandre tenaient aux qualités de son huile essentielle. Celle-ci est en effet dotée de propriétés antispasmodiquesantispasmodiques. Autrement dit, elle participe à réguler les sécrétionssécrétions digestives et favorise l'élimination des gazgaz intestinaux.

    Ce n'est pas tout, la coriandre est aussi recommandée dans la prise en charge des diarrhéesdiarrhées. Ses graines sont particulièrement riches en silice, en acide linoléiqueacide linoléique, en tannins et en vitamine Cvitamine C. C'est pourquoi d'ailleurs, la coriandre est considérée comme un tonifiant, un stimulant voire un excitant pour l'organisme. Elle serait enfin intéressante contre les troubles légers de l'anxiété.

    Chasser le mauvais cholestérol…

    L'action bénéfique de la graine de coriandre sur le métabolismemétabolisme des graisses a également été démontrée, par des chercheurs indiens. Ces derniers ont en effet constaté, sur des rongeurs dont l'alimentation était riche en graisses, que la consommation de coriandre entraînait une baisse du taux de cholestérolcholestérol total.

    Les mêmes bénéfices ont été observés au niveau des triglycéridestriglycérides sanguins. De manière générale, les graines de coriandre semblent exercer une action protectrice sur le métabolisme. D'autant qu'à ce jour, aucune toxicitétoxicité particulière ne lui a été reconnue.

    Sources :

    Phytothérapie

    Note. La phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l’explique l’Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, « un nombre relativement petit d'espèces de plantes ont été étudiées pour d’éventuelles applications médicales ». Cet article s’inscrit naturellement dans cette démarche. Ajoutons que compte tenu des risques éventuels d’effets indésirables, d’interactions médicamenteuses voire de toxicité de certaines plantes, informez toujours votre médecin, si vous recourez régulièrement à la phytothérapie.

    Bibliographie :

    • Guide des plantes qui soignent, édition Vidal, 2010.
    • L'Encyclopédie des plantes médicinales, édition Larousse, 2001 et 2017.
    • Les plantes médicinales, Institut européen des substances végétales, mars 2015. 
    • Ma bible des huiles essentielles, Danièle Festy, éditions Leduc.s, 2017.
    • Les huiles essentielles chémotypées, Dominique Baudoux et M.L. Breda, édition JMO.