Le régime paléo, qui consiste à se rapprocher de l'alimentation de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs, est à la mode. Bien qu’il favorise les fruits et légumes, il suscite tout de même des interrogations, à cause de sa richesse en viandes et de l’exclusion des céréales et légumineuses.
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Le régime paléo vise à reproduire l'alimentation des chasseurs-cueilleurs avant l'apparition de l'agricultureagriculture, il y a environ 10.000 ans.
Aliments du régime paléo
Il comprend donc des fruits, légumes, viandes maigres (volaille...), poissonspoissons, œufs, noixnoix, graines. En revanche, il exclut les aliments transformés, le sucre, les produits laitiers, l'alcoolalcool, les céréalescéréales et les légumineuses apparues au Néolithique.
Les protéines occupent une part plus importante (25 à 35 %) que dans les recommandations officielles (10 à 27 % de l'apport énergétique) ; le régime paléo apporte moins de glucides (35 à 45 %) que les recommandations officielles (50 à 55 %).
Ce régime est basé sur l'idée que l'organisme n'a pas pu s'adapter au bouleversement alimentaire consécutif à l'apparition de l'agriculture. Les adeptes de ce régime espèrent éviter des maladies de civilisation en revenant à une alimentation du Paléolithique.
Régime paléo : quel danger ?
Un régime paléo offre certains avantages : il favorise les apports en fruits et légumes et évite des aliments peu recommandables, tels que les sodas, les bonbons ou pâtisseries. Plusieurs études, souvent de petite taille, ont trouvé des bénéfices pour la santé : par exemple, dans une petite étude de 2015, le régime paléo améliorait le contrôle de la glycémie chez des patients diabétiques.
Mais un régime paléo strict exclut les céréales complètes et les légumineuses (lentilleslentilles...), qui apportent pourtant des fibres, et sont plutôt bénéfiques à la santé. Le régime paléo apporte aussi plus de viandes, et donc des graisses saturées ; les produits d'élevage que nous mangeons aujourd'hui sont bien différents du gibier du Paléolithique.