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Savoir à quoi ressemble les virus, où ils se nichent? comment ils se multiplient c'est se préparer à combattre ceux qui nous rendent malades.
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Savoir à quoi ressemble les virus, où ils se nichent? comment ils se multiplient c'est se préparer à combattre ceux qui nous rendent malades.
Les virus peuvent être transmis de nombreuses façons : par voie aérienne, par l'eau ou les aliments, par contact direct entre personnes, par des insectes... ou par certains objets. Il est par exemple recommandé d'éviter d'échanger les bâtons de rouge à lèvres car ils sont des voies de transmission privilégiées pour le virus de l'herpès. La capacité à être transmis d'une personne à l'autre dépend du nombre de virus produits dans le premier organisme, et de leur localisation. Par exemple, un virus présent en faible quantité dans les ganglions, le sang et les sécrétions comme dans le cas du virus du SIDA, nécessite un contact sexuel. Il sera donc transmis moins facilement qu'un virus présent en abondance dans la muqueuse nasale comme celui de la grippe. Dans ce cas, une personne contaminée, en éternuant, projette le virus dans l'air et sur les doigts. Celui-ci pénètre chez la personne qui, à proximité, le respire par le nez ou la bouche. Il se fixe ensuite sur les cellules des voies respiratoires dans lesquelles il pénètre et se multiplie.
Il se multiplie dans la première cellule à très grande vitesse pour aboutir à la production de milliers de virus. Ceux-ci vont à leur tour attaquer les cellules voisines puis d'autres, plus distantes, en voyageant à l'intérieur de l'organisme par la voie sanguine, la voie digestive, la voie nerveuse, etc. Dans le cas du virus de la grippe, une fois qu'il s'est multiplié au sein de la première cellule, celle-ci meurt tout en sécrétant d'autres particules virales qui gagnent de nouvelles cellules des voies respiratoires. Les virus de la grippe se répandent alors dans tout l'organisme. Ils peuvent ensuite attaquer les poumons et les muscles, d'où souvent, des sensations de courbatures.
Première phase : l'entrée du virus dans la cellule
Deuxième phase : la production en grande quantité des éléments constitutifs du virus. Pour cela son génome se multiplie et l'information génétique qu'il contient est décodée par la cellule pour synthétiser les protéines virales.
Troisième phase : les éléments nouvellement produits, génomes et protéines, s'assemblent avec précision pour former de nouveaux virus qui sortent de la cellule pour entamer un nouveau cycle.
La durée du cycle viral est très variable. En fonction des virus elle va de six heures pour les virus les plus simples (comme le virus de la polio), à plus de 72 heures pour les virus les plus complexes comme certains virus de la famille de l'herpès.
La grippe doit son extrême contagiosité à sa capacité d'être transmise par un aérosol, un ensemble de micro gouttelettes liquides, en suspension dans l'air. Ces aérosols formés lors de la toux ou des éternuements sont très riches en particules virales car le virus se réplique dans les voies respiratoires. Les épidémies diffusent d'autant plus rapidement. Bien sûr la contagion par un contact plus direct est aussi possible.
On dit d'un animal ou d'un végétal qu'il est « mutant » lorsqu'il présente des caractères nouveaux par rapport à ses ascendants.
Dans le cas d'un virus, on parle de mutation lorsqu'il y a transformation, même infime, du morceau d'ADN ou d'ARN qu'il porte.
Dans certains cas, l'adaptation est simple et nécessite un changement mineur. Tel est le cas notamment de la grippe des oiseaux ou du SIDA du singe, qui peuvent être transmis à l'homme. Mais parfois, le changement nécessaire est trop important et l'adaptation trop difficile pour qu'elle se réalise. Tel est le cas du SIDA du chat ou de la leucémie des souris, qui ne sont pas transmissible à l'homme. Cette caractéristique dite de « variabilité » est bien connue des chercheurs. Par exemple les virus ARN mutent en général plus facilement que les virus ADN. Les chercheurs ont pu constater qu'en introduisant un virus dans un animal ils favorisent l'émergence de mutants dont on ne peut pas toujours prévoir les propriétés. Un certain nombre de maladies comme le SIDA ou certaines fièvres hémorragiques sont soupçonnées d'être le résultat d'une transmission accidentelle d'un virus animal à l'homme.