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    Depuis 1968, date de la première transplantationtransplantation cardiaque française, plus de 10.000 greffesgreffes de cœur ont été effectuées en France, dont 356 en 2010. La greffe de cœur intervient en traitement de l'insuffisance cardiaqueinsuffisance cardiaque sévère lorsque celle-ci ne peut plus être traitée médicalement.

    Pour une greffe de cœur, on prélève le greffon sur une personne en état de mort cérébrale dont le cœur fonctionne toujours. Schéma de cœur avec 1 : oreillette droite ; 2 : oreillette gauche ; 3 : veine cave supérieure ; 4: aorte ; 5 : artère pulmonaire ; 6 : veine pulmonaire ; 7 : valvule mitrale ; 8 : valvule aortique ; 9 : ventricule gauche ; 10 : ventricule droit ; 11 : veine cave inférieure ; 12 : valvule tricuspide ; 13 : valvule sigmoïde. © Dake & Wapcaplet, CC by sa 2.5, Wikimedia Commons

    Pour une greffe de cœur, on prélève le greffon sur une personne en état de mort cérébrale dont le cœur fonctionne toujours. Schéma de cœur avec 1 : oreillette droite ; 2 : oreillette gauche ; 3 : veine cave supérieure ; 4: aorte ; 5 : artère pulmonaire ; 6 : veine pulmonaire ; 7 : valvule mitrale ; 8 : valvule aortique ; 9 : ventricule gauche ; 10 : ventricule droit ; 11 : veine cave inférieure ; 12 : valvule tricuspide ; 13 : valvule sigmoïde. © Dake & Wapcaplet, CC by sa 2.5, Wikimedia Commons

    L'attente d'un greffon

    Les patients en attente de transplantation cardiaque peuvent souffrir :

    Lorsqu'aucun autre traitement, y compris chirurgical, n'est possible et qu'il n'existe pas de contrindication, le patient est inscrit sur une liste d'attente et préparé psychologiquement à une greffe cardiaque.

    L'opération de transplantation cardiaque

    Le donneur est une personne en état de mort cérébralemort cérébrale mais dont le cœur fonctionne toujours. Un liquide à 6 °C est injecté dans son cœur pour le refroidir progressivement. L'organe est prélevé, maintenu à une température proche de 4 °C dans un liquide de conservation et transporté jusqu'au receveur.

    Chez le receveur, le cœur est retiré et une circulation extracorporellecirculation extracorporelle est mise en place de façon temporaire. Le nouveau cœur est alors implanté et relié à la circulation sanguine, mais les connexions nerveuses ne sont pas rétablies entre l'organisme du receveur et le nouveau cœur. La température du cœur est remontée et il se met à battre avec un rythme de 90 à 100 battements par minute. Ceci est possible grâce à l'automatisme cardiaque : dans le cœur, les cellules du tissu nodal sont capables de se contracter de manière automatique et de communiquer l'information de contraction aux autres cellules du muscle cardiaque.
    Puis le receveur est progressivement libéré de la circulation extracorporelle.

    Vivre avec un cœur greffé

    Le traitement immunosuppresseurtraitement immunosuppresseur commence après l'opération, avec un sérumsérum antilymphocytaire pendant les premiers jours. Le patient reste hospitalisé près d'un mois puis sort pour un centre de convalescence et de rééducation. Il est ensuite suivi régulièrement et poursuit un traitement sous forme d'une trithérapietrithérapie contenant :

    • des corticostéroïdescorticostéroïdes ;
    • de la ciclosporine ;
    • de l'aziathioprine ou de l'acide mycophénolique mofétil.

    Au bout de 6 mois à un an, ce traitement peut être diminué. Outre le risque de rejet du greffongreffon, les éventuelles complications après l'opération sont :