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L'attente d'une greffe d'organe concerne chaque année en France plus de 14.000 personnes. Greffe de foie, greffe de cœur... mais aussi greffes de tissus (peau, cornée, moelle osseuse).
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L'attente d'une greffe d'organe concerne chaque année en France plus de 14.000 personnes. Greffe de foie, greffe de cœur... mais aussi greffes de tissus (peau, cornée, moelle osseuse).
Le rejet de greffe est dû à une réaction immunitaire de l'organisme contre un corps jugé étranger. Quels sont les mécanismes immunitaires en jeu ?
Du point de vue immunologique, on distingue :
En général, pour qu'une greffe de tissu fonctionne, il faut que donneur et receveur partagent des gènes d'histocompatibilité. Il existe un grand nombre de gènes d'histocompatibilité, parmi lesquels ceux qui codent pour :
Une réaction de rejet est due aux cellules T4 ou T helpers du receveur qui reconnaissent un CMH étranger sur les cellules du donneur. Les cellules T4 activent d'autres cellules du système immunitaire qui peuvent ensuite s'attaquer au greffon. Les lymphocytes T8 ou T cytotoxiques peuvent détruire les cellules du greffon.
Certains tissus expriment peu d'antigènes du CMH, comme le foie, ce qui explique qu'ils soient moins sujets au rejet de greffe que d'autres tissus. De la même façon, la cornée qui est isolée du système immunitaire, est un site de greffe privilégié.
On distingue plusieurs types de rejets de greffe :
Une allogreffe de la peau chez l'Homme peut être rejetée dans les dix à quatorze jours suivant la transplantation. Si on réalise une seconde allogreffe, à partir du même donneur, le rejet peut avoir lieu plus rapidement (cinq à sept jours) : c'est un rejet de seconde intention, qui est plus rapide à cause de la mémoire immunitaire.