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Au nom de la survie des océans, il faut accepter la présence des requins et les respecter pour ce qu'ils sont et ce qu'ils font au niveau de l'équilibre général.
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Au nom de la survie des océans, il faut accepter la présence des requins et les respecter pour ce qu'ils sont et ce qu'ils font au niveau de l'équilibre général.
Véritable « Nez Nageur », comme les appelaient les vieux marins, l'odorat des requins est un modèle de flair aquatique.
Deux narines, au service de l'animal, cherchant inlassablement les pistes odorantes au gré des courants marins. Remontant le tracé d'une proie éventuelle ou d'un partenaire sexuel, les molécules stimulantes sont alors plus concentrées et déclenchent la réaction nerveuse et donc physique (fuite, approche, accélération...).
Les substances détectées (acides aminés, hormones, protéines...) le sont à des concentrations infiniment faibles, de l'ordre pour certaines espèces de un pour cent millions. Cette capacité, couplée au système acoustico-lateralis, permet aux requins de pister littéralement les propriétaires des odeurs, en analysant le sens du courant. Ce sens peut détecter des proies de très loin, dommage pour elles... mais aussi de travailler efficacement sur des méthodes répulsives à leur encontre. Actuellement, deux substances donnent quelques espoirs en terme de dissuasion. L'une extraite d'un concombre de mer, holothurie, et l'autre d'une sole, du doux nom de Moïse. Affaire à suivre !