Une espèce invasive est une espèce exotique qui devient nuisible à la biodiversité autochtone. Nous allons faire le point et prendre quelques exemples pour illustrer cette menace. Ne pas céder à la panique ou au pessimisme noir est aussi une condition de la réussite de la lutte contre ces calamités mais il y a des mesures à prendre d’urgence !
Les pays se doivent de contrôler l'introduction d'espèces invasives. Certaines posent par exemple des problèmes au niveau de la santé. C'est le cas de la berce du Caucase qui peut occasionner des brûlures. L'ambroisie à feuilles d'armoise, d'Amérique du Nord, peut provoquer des allergies graves.
Empêcher l’installation d’espèces invasives
Certains gouvernements limitent ou interdisent l'entrée d'espèces nuisibles sur leur territoire par des inspections, des contrôles douaniers, des consignes et des mises en quarantaine.
Comment en prendre le contrôle
On connaît bien les voies d'introduction et les caractéristiques de leur processus biologique résumés par ces mots : introduction, acclimatation, expansion et impact.
Les différents modes de contrôle
En identifiant les voies empruntées, il devient plus simple de mettre en place une gestion adaptée. Il existe trois principaux modes de contrôle :
- le contrôle mécanique : enlever les espèces invasives à la main ou à l'aide de machines, efficace à petite échelle. Une autre option : modifier l'habitat, en le brûlant ou en l'inondant... ;
- le contrôle chimique par épandage d’herbicides, pesticides, fongicides, etc. Cette méthode a un impact sur des organismes non visés. Elle est coûteuse et son efficacité douteuse, les organismes ciblés développent des résistances ;
- le contrôle biologique implique l'introduction d'espèces permettant de maîtriser l'expansion. Cette méthode peu onéreuse peut être respectueuse de l’environnement et efficace. L'introduction d’un ennemi naturel est souvent le seul moyen mais on ne sait pas quelles peuvent en être les conséquences car certains agents s'attaquent parfois à des organismes non visés.