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Aussi surprenant que cela puisse paraître, l'IXV n'était pas contrôlé depuis le Centre européen d'opérations spatiales de l'Agence spatiale européenneAgence spatiale européenne à Darmstadt en Allemagne (Esoc)). Bien que la mission a été suivie depuis les installations de l'Esa, c'est depuis le Centre de contrôle d’Altec, qu'étaient contrôlées les opérations et que les stations au sol ont été coordonnées pendant toute la durée du vol, ainsi que les opérations de récupération du démonstrateurdémonstrateur à la suite de l'amerrissage.
Pour cette mission de l’IXV, Altec suivait le déroulement des opérations en temps réel à l'aide des stations au sol de Libreville (Gabon) et de Malindi (Kenya), ainsi que d'un terminal mobilemobile sur le navire de récupération Nos Aries. Les données recueillies à l'aide de la station de Libreville ont été relayées à Altec par le réseau Inmarsat tandis que celles acquises par Malindi transitaient par un réseau de l'Agence spatiale italienne.
Les moyens au sol, en mer et dans l'espace utilisés pour suivre et contrôler en temps réel la mission de l'IXV. L'ensemble de ces systèmes était coordonné depuis le Centre de contrôle d'Altec à Turin (Italie). © Esa
Le centre de contrôle de l'IXV suivra Exomars
À bord du véhicule, Thales Alenia Space avait installé un logiciellogiciel qui déterminait avec une très grande précision la trajectoire de l'IXV pendant toute la durée de son vol. À bord du navire de récupération se trouvait également une antenne de suivi de l'engin. Enfin, une autre antenne permettait de bien positionner le navire par rapport à la zone de l'amerrissage et ce, quelles que soient les conditions de vaguevague et de roulis.
Altec, coentreprisecoentreprise entre Thales Alenia Space, l'Asi et des entités publiques du Piémont, dont les installations sont situées dans l'usine turinoise de Thales Alenia Space, s'occupe depuis 2001 des opérations à bord de la Station spatiale internationale. Elle a d'ailleurs fourni plus de la moitié des modules pressurisés de l'ISS. Ce centre de contrôle sera également utilisé pour piloter et suivre le rover martienrover martien de la mission ExoMars 2018 de l'Agence spatiale européenne (Esa). C'est également un des six centres utilisés pour la réceptionréception des données du satellite astrométrique Gaia.
Lancement de l'IXV
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Un programme suivi pas à pas par Futura-Sciences
Le lancement d'un démonstrateur de rentrée atmosphérique par l'Esa, le 11 février 2015, est le point d'orgue d'un long programme, que Futura-Sciences suit depuis ses débuts.
Retrouvez ici les principaux articles que nous avons consacrés à l'IXV pour mieux comprendre les enjeux et les difficultés de la réalisation de cet engin ambitieux qui servira à maîtriser le retour contrôlé depuis l'espace.
- Juin 2011 : Au salon du Bourget, le projet IXV est présenté, images à l'appui.
- Juillet 2013 : Amerrissage réussi du IXV après une descente sous parachutes.
- Mars 2014 : Premiers tests du IXV avant le lancement.
- Septembre 2014 : L'Esa teste le désamarrage du IXV.
- Octobre 2014 : Découvrez cet engin de retour de l'espace.
- Novembre 2014 : Report du lancement de l'IXV.
- Janvier 2015 : L'IXV fait le plein.
- 10 février 2015 : Comment piloter un engin hypersonique dans l'atmosphère.
- 11 février 2015 : Après le succès du vol, mission réussie mais pas terminée...
- 15 février 2015 : Altec, le centre de contrôle.
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Fort des succès sans précédent de la sonde Huygens, grande première mondiale qui s’est posée sur Titan, des observatoires spatiaux Herschel et Planck, des 25 radiotélescopes européens Alma au Chili, Thales Alenia Space vise la Planète rouge avec Exomars et la matière noire avec Euclid.
Après avoir fourni la moitié des modules pressurisés de l’ISS, ainsi que les modules cargos de ses vaisseaux ravitailleurs (ATV, Cygnus), Thales Alenia Space s’attaque à la rentrée atmosphérique avec le IXV, un véhicule expérimental qui préfigure les vols habités de demain.