Dès le IIIe siècle, de nombreux peuples du nord et de l'est de l'Europe partent à la conquête de nouvelles terres. Alors que certains s'attaquent aux provinces de l'Empire romain d'Occident, d'autres parviennent à envahir et à piller sa capitale, Rome. Ces évènements, connus sous le nom d'invasions barbares, ont eu des conséquences majeures dans l'histoire de l'Europe.

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    Parmi tous les peuples barbares ayant envahi l'Empire romain d'Occident à partir du IIIe siècle, seuls deux sont parvenus jusqu'à Rome : les Wisigoths d'Alaric Ier (en 410) et les Vandales de Genséric (en 455). À deux reprises, la ville a été mise à sac, pillée et en partie brûlée. Elle aurait pu connaître pareil sort une troisième fois avec l'invasion des Huns d'Attila. Toutefois, après les supplications du pape Léon Ier, ceux-ci consentent à y renoncer.

    Une des causes de la chute de l’Empire romain

    Entre les invasions des Francs, des Burgondes, des Wisigoths, des Vandales ou encore des Huns, l'Empire romain d'Occident vacille. Dominant autrefois le monde, sa structure se délite. Face aux rois barbares, les empereurs perdent peu à peu de leur pouvoir. Le dernier d'entre eux, Romulus Augustule, est déposé en 476 par le chef des Hérules, Odoacre. L'Empire cesse alors d’exister pour céder la place à de nombreux royaumes barbares.

    À savoir : avant sa mise à sac par les Wisigoths d'Alaric Ier, la ville de Rome n'avait été envahie qu'une seule fois. En -390, les Gaulois de Brennus sont les premiers à entrer dans la ville qu'ils pillent et réduisent en cendres.