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Un quartier gallo-romain aux abords de l'amphithéâtre
Céramique (gobelet) gallo-romaine dans le comblement d'un puits.
© Inrap
A quelques mètres de l'amphithéâtre antique dégagé en 1902, les archéologues exhument un quartier urbain gallo-romain insoupçonné jusqu'à ce jour. Jamais auparavant une fouille d'une telle ampleur n'avait permis d'explorer le passé antique de Metz, permettant de comprendre l'évolution de la cité sur cinq siècles. Sur le terrain, des édifices s'organisent de part et d'autre d'une rue bordée de trottoirs. Ces bâtiments datés des Ier-IIIe siècles de notre ère, comprennent des pièces chauffées par le sol (hypocaustes), d'autres garnies de stucsstucs, de marbremarbre et d'enduits peints. Certaines bases de colonnes sont toujours en place. De profondes mutations sont perceptibles au cours du IVe siècle, tandis qu'aux Ve-VIe siècles de nombreuses activités artisanales (métallurgie, etc.)) s'implantent.
La vie d'un quartier au microscope
Semelle de chaussure gallo-romaine.
© Inrap
CéramiquesCéramiques, fragments de verre, peignes en os, outils de tissage permettent de comprendre la vie quotidienne des habitants de ce quartier de la fin du Ier au IIIe siècle. De nombreux restes d'animaux (bœuf, porc, veau, volaille) découverts dans de grandes fosses, nous renseignent sur l'alimentation de l'époque mais aussi sur d'importantes activités artisanales.
Cave gallo-romaine en cours de dégagement.
© Inrap
Les conditions naturelles du site, et notamment la remontée de la nappe phréatiquenappe phréatique depuis l'époque romaine, ont conservé les matériaux organiques comme le boisbois du cuvelagecuvelage d'un puits, des semelles de chaussure mais aussi des graines.