Les supercellules sont les orages les plus puissants du monde et occasionnent des dégâts et des victimes chaque année à travers le monde.
[EN VIDÉO] À la découverte de la face cachée des orages Aussi spectaculaires que mystérieux, les sprites appartiennent à la famille des phénomènes lumineux transitoires (TLE).
Tornades, grêle géante, rafales à plus de 100 km/h, inondations : telles sont les conséquences du passage des supercellules, des orages à la violence inouïe. Il existe plusieurs types de cellules orageuses : les orages monocellulaires qui ont une durée de vie assez courte, 20 à 30 minutes, et qui couvrent une zone très limitée ; les orages multicellulaires qui sont les plus courants lors des dégradations orageuses et qui se caractérisent par plusieurs cellules orageuses qui suivent plus ou moins la même trajectoire ; et enfin, les supercellules, les orages les plus puissants du monde avec une seule cellule orageuse ultra violente.
The Mothership. A massive supercell storm photographed by Sean R. Heavey pic.twitter.com/aUL0NQ7HSB
— Antonio Paris (@AntonioParis) August 15, 2018
Des orages qui sèment le chaos sur des centaines de kilomètres
La supercellule se forme comme un orage classique avec un apport d'air chaud et humide au sol, et une arrivée d'air frais. Un grand contraste de températures est nécessaire entre ces deux masses d'air : 10 °C de différence, parfois 20 ! L'air froid repousse l'air chaud en altitude et cela créé une forte instabilité et un cisaillement des vents. Contrairement à un orage classique, l'orage supercellulaire dure des heures (1 à 6 heures) et peut parcourir 300 kilomètres.
Un orage classique faiblit et meurt quand la pluie qui tombe coupe l'apport d'air chaud et humide qui nourrit le courant ascendant : dans une supercellule, le courant ascendant est si puissant, et décalé (il ne subit pas le refroidissement) qu'il n'est pas affaibli par la pluie qui tombe. Ce courant ascendant continue à s'intensifier et peut donc faire durer le phénomène très longtemps, semant le chaos à travers plusieurs régions. La supercellule est un phénomène immense qui peut s'étirer sur 30 à 50 km de longueur et culminer à 12, voire 18 km pour les orages américains et africains.
Another edit of the #Douglas,KS Jaw-dropping Mothership #Supercell last evening. Will definitely be a wall hanger. #KSwx#weather#photographypic.twitter.com/ydYAIpyrmd
— Stephen Jones (@Tornado_Steejo) June 28, 2018
Comment reconnaître une supercellule à l'œil nu ? Par son allure de vaisseau extraterrestre qui tourne sur lui-même ! Les Américains surnomment même le phénomène mothership, « vaisseau mère » en français. Pour ceux qui arrivent à la voir de loin, la supercellule présente un mouvement circulaire : c'est le mésocyclone qui tourne sur lui-même et qui est accompagné d'un mur de précipitations en dessous. Ce mésocyclone est une partie du nuage d'orage qui est alimenté par l'air chaud et humide qui monte.
Què és una Supercèl·lula?https://t.co/0U4x4WT1GJ
— Barrufet del temps (@MeteoBarrufet) March 10, 2018
Animació: Jonathan Wennström, 2016 Montana #supercell#storm@AlfredRPico@Monica_Usarthttps://t.co/7gBUg1EcCcpic.twitter.com/kEjxpwx3QD
Les vents qui soufflent à différentes vitesses et en provenance de diverses directions à des altitudes variées sont la raison pour laquelle l'orage commence à avoir un mouvement de rotation, lent mais parfaitement visible.
Les tornades les plus violentes se produisent sous le « nuage mur » des supercellules, une base nuageuse abaissée sous le nuage principal : aux USA, un orage sur cent en moyenne est une supercellule, et une supercellule sur six en moyenne produit une tornade.
Tornade sous un supercellule au Wyoming, USA, en 2018. © James Hammett
Environ 100 supercellules par an en France
Ce type d'orage peut se produire n'importe où dans le monde, y compris en France, mais les plus impressionnants sont photographiés chaque printemps aux États-Unis.
Moins médiatisées, d'autres supercellules aux conséquences dévastatrices se forment aussi régulièrement en Amérique du Sud (surtout en Argentine et au Chili), en Afrique (comme au Congo), en Australie, mais aussi en Europe. L'Italie, la Croatie, mais aussi l'Allemagne et la Belgique ont été le théâtre de supercellules remarquables ces dernières années. En France, plus d'une centaine de supercellules sont recensées chaque année par l'observatoire Keraunos. La majorité se produit en début de soirée, de 18 h à minuit.
Supercellule près de Reims en juin 2021. © Hyb
Nuage lenticulaire au-dessus du lac Laguna Verde, en Bolivie Ce nuage (Altocumulus lenticularis ou nuage lenticulaire) a été photographié au-dessus du lac Laguna Verde (Bolivie). Cet altocumulus se trouve à une hauteur de 6.000 à 7.000 m. Les altocumulus sont en majorité presque invariablement constitués de gouttelettes d'eau. Ceci est mis en évidence par la transparence relativement faible de leurs éléments constitutifs et par le fait que ces derniers, lorsqu'ils sont séparés, présentent des contours nets. L'apparition de cristaux de glace peut intervenir dans toutes les sortes d'altocumulus. © Bernhard Mühr, Der Karlsruher Wolkenatlas, www.wolkenatlas.de, DR
Nuage irisé très coloré Un nuage irisé, ou iridescent, est formé de cristaux de glace, comme les halos ou les parhélies. © Albert Kelles, DR Voir notre dossier : Nuages en tout genre, comment les différencier ? http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/dossiers/d/climatologie-nuages-tout-genre-differencier-545/
Nuage lenticulaire sur le mont Cook, en Nouvelle-Zélande À 3.764 m, sur le mont Cook, en Nouvelle-Zélande, voici un très bel effet de stratocumulus (stratocumulus lenticularis et stratocumulus stratiformis perlucidus). Description : banc, nappe ou couche de nuages gris ou blanchâtres, ou à la fois gris et blanchâtres, ayant toujours des parties sombres, composés de dalles, galets, rouleaux, etc. d'aspect non fibreux, soudés ou non, la plupart des petits éléments disposés régulièrement ont une largeur apparente supérieure à 5 degrés (plus grand que la largeur du point tendu à bout de bras). © Bernhard Mühr, Der Karlsruher Wolkenatlas,www.wolkenatlas.de, tous droits de reproduction interditsVoir notre dossier : Nuages en tout genre, comment les différencier ?
Cirrus rouges Cirrus fibratus et cirrus uncinus en Allemagne. Les cirrus fibratus sont des nuages séparés, en forme de filaments blancs et délicats, de bancs ou de bandes étroites, blancs ou en majeure partie blancs. Ces nuages ont un aspect fibreux (chevelu) ou un éclat soyeux, ou les deux. © Bernhard Mühr, Der Karlsruher Wolkenatlas, www.wolkenatlas.de, tous droits de reproduction interdits.Voir notre dossier : Nuages en tout genre, comment les différencier ?
Cirrus jaune-orange au coucher du soleil Les cirrus sont des nuages détachés sous forme de délicats filaments blancs composés de bancs ou d'étroites bandes blanches ou en majeure partie blanche. Ces nuages ont un aspect fibreux (chevelu), un éclat soyeux ou les deux. Les cirrus sont formés de cristaux de glace qui se colorent au coucher du soleil, annonciateurs d'un changement de temps avant 36 heures s'ils sont suivis de cirrostratus. Altitude : étage supérieur (6.000 mètres). © John Day, Cloudman’s Gallery, www.cloudman.com, tous droits de reproduction interdits.Voir notre dossier : Nuages en tout genre, comment les différencier ?
Les cumulus n'empêchent pas le soleil de briller Les cumulus sont des nuages détachés, normalement denses et aux contours bien délimités, se développant verticalement sous forme de mamelons, de dômes et de tours, dont la partie supérieure bourgeonnante a souvent l'aspect d'un chou-fleur. Les cumulus n'empêchent pas le soleil de briller car ils sont dispersés et ne masquent donc jamais le soleil très longtemps. Les cumulus sont, par définition, des nuages de beau temps. Altitude, développement vertical : 500 mètres. © John Day, Cloudman’s Gallery,www.cloudman.com, tous droits de reproduction interdits.Voir notre dossier : Nuages en tout genre, comment les différencier ?
Un nuage au nom très long : Altocumulus stratiformis opacus undulatus virga Altocumulus stratiformis opacus undulatus virga en Allemagne. Les altocumulus sont, au moins en majeure partie, presque invariablement constitués de gouttelettes d'eau. Ceci est mis en évidence par la transparence relativement faible de leurs éléments constitutifs et par le fait que ces derniers, lorsqu'ils sont séparés, présentent des contours nets. Néanmoins, lorsque la température est très basse, des cristaux de glace peuvent se former si, dans cette éventualité, les gouttelettes s'évaporent, le nuage devient alors dans sa totalité un nuage glacé et ses éléments perdent alors la netteté de leurs contours. L'apparition de cristaux de glace peut intervenir dans toutes les espèces d'altocumulus. © Bernhard Mühr, Der Karlsruher Wolkenatlas,www.wolkenatlas.de, tous droits de reproduction interdits.Voir notre dossier : Nuages en tout genre, comment les différencier ?
Le cumulus congestus, un nuage porteur d'averses Cumulus congestus photographiés en Arizona. Les cumulus congestus marquent la dernière étape avant l'apparition de cumulonimbus. Le cumulus congestus s'étend sur une hauteur de plusieurs milliers de mètres. Son flanc présente toujours des protubérances d'un blanc éclatant, mais sa base devient sombre. Vu du dessous, le cumulus congestus est menaçant. Ce nuage est la plupart du temps porteur d'averses. Il peut alors pleuvoir à un endroit alors que l'impression de beau temps prédomine quelques centaines de mètres plus loin. Dans ce type de situation convective (également appelée situation instable), on observe un ciel partagé entre éclaircies et passages, cumulus médiocris et congestus se déchargeant d'averses. Il arrive alors parfois qu'il pleuve et fasse soleil en même temps. © Bernhard Mühr, Der Karlsruher Wolkenatlas, www.wolkenatlas.de, tous droits de reproduction interdits.Voir notre dossier : Nuages en tout genre, comment les différencier ?
Stratocumulus au Nouveau-Mexique Photo prise à Abique, au Nouveau-Mexique. Les stratocumulus sont constitués de gouttelettes d'eau, accompagnées parfois de gouttes de pluie ou de neige roulée et, plus rarement, de cristaux et de flocons de neige. S'il existe éventuellement des cristaux de glace, ils sont généralement trop clairsemés pour donner au nuage un aspect fibreux. Par temps extrêmement froid cependant, il arrive que les stratocumulus donnent naissance à d'abondantes virgæ de cristaux de glace, qui peuvent s'accompagner d'un halo. © John Day, Cloudman’s Gallery, www.cloudman.com, tous droits de reproduction interdits.Voir notre dossier : Nuages en tout genre, comment les différencier ?
Qu'est-ce qu'un cirrus ? Cirrus fibratus undulatus et cirrus fibratus, en Allemagne. Le cirrus est un nuage appartenant à l'étage supérieur (aux latitudes tempérées, sa base se situe entre 6.000 et 12.500 m de hauteur avec une épaisseur de l'ordre de 300 m). Il est constitué de bancs, de bandes ou de filaments séparés, blancs le plus souvent, qui revêtent un aspect fibreux ou un éclat soyeux (les deux apparences pouvant se conjuguer). Il n'est pas associé aux précipitations. © Bernhard Mühr, Der Karlsruher Wolkenatlas, www.wolkenatlas.de, tous droits de reproduction interdits.Voir notre dossier : Nuages en tout genre, comment les différencier ?
Stratocumulus au parc national des Arches (États-Unis) Stratocumulus stratiformis perlucidus castellanus cumulogenitus. Photo prise dans l'Utah, au parc national des Arches (États-Unis). © Bernhard Mühr, Der Karlsruher Wolkenatlas, www.wolkenatlas.de, tous droits de reproduction interdits.Voir notre dossier : Nuages en tout genre, comment les différencier ?
Un cirrus en forme de squelette de poisson (cirrus fibratus vertebratus) Différents nuages sont visibles sur cette photo prise à Karlsruhe (Bade-Wurtemberg, Allemagne) : des cirrus fibratus vertebratus, des cumulus humilis et des cumulus mediocris. Les cirrus, sont des nuages séparés, en forme de filaments blancs et délicats, de bancs ou de bandes étroites, blancs ou en majeure partie blancs. Ces nuages ont un aspect fibreux (chevelu) ou un éclat soyeux, ou les deux à la fois. Sur cette photo, on peut voir un cirrus dans la partie supérieure de la photo. L'aspect du cirrus est fibreux (fibratus) et montre en haut à droite, une forme à l'aspect d'un squelette de poisson (vertebratus). Il s'agit exclusivement de cristaux de glace qui sont portés par le vent. © Bernhard Mühr, Der Karlsruher Wolkenatlas, www.wolkenatlas.de, tous droits de reproduction interdits.Voir notre dossier : Nuages en tout genre, comment les différencier ?
Cirrus au-dessus du lac Léman Cirrus au-dessus du lac Léman. L'image du soleil à droite de celui-ci, à peu près au milieu de la photo, est due à la réfraction de la lumière à l'intérieur des cristaux de glace. Une deuxième image, symétrique de celle-ci, n'est pas visible car hors du champ de l'appareil. © Yves Fouquart, reproduction et utilisation interdites.Voir notre dossier : Nuages en tout genre, comment les différencier ?
La formation du nuage lenticulaire L'altocumulus lenticularis, ou nuage lenticulaire, est un nuage stationnaire, en forme de profil d'aile d'avion, qui se forme sous le vent des montagnes, signant la présence d'un ressaut ou onde. En réalité, il se forme en permanence du côté du vent et se dissout de l'autre côté, réalisant un nuage stationnaire contrastant avec un vent fort. Il se trouve souvent en empilements de plusieurs exemplaires formant une pile d'assiettes. Il est apprécié des vélivoles (ceux qui pratiquent le vol à voile) car il montre la présence d'une ascendance stable et puissante. Il est parfois cité par les sceptiques comme un stimulus possible à l'origine de visions d'ovnis. Cependant, il semblerait qu'à l'heure actuelle aucun cas de la casuistique ufologique de ce type n'ait été identifié avec certitude. Texte d'après Wikipédia © DRVoir notre dossier : Nuages en tout genre, comment les différencier ?
Photo d'un cirrocumulus Le cirrocumulus est un nuage élevé très rarement observé, en forme de fleur de coton. Il doit apparaître très petit à l'œil (largeur apparente inférieure à 1 degré, c'est-à-dire environ la largeur du petit doigt le bras tendu). Il est formé de cristaux de glace et parfois d'eau surfondue, c'est-à-dire liquide mais à température négative. Il traduit une instabilité dans les hautes couches de la troposphère, pouvant indiquer l'arrivée de front. Il annonce souvent le froid. Aucune précipitation ne lui est associée. © Wikipédia
Le cumulus, un nuage de beau temps En météorologie, un cumulus (abréviation Cu) est un nuage. Il appartient à l'étage inférieur (base < 2 km d'altitude) mais peut s'élever jusqu'à l'étage moyen et atteindre ainsi plusieurs kilomètres d'épaisseur. Si les conditions sont instables, il peut, par la suite, se transformer en cumulus congestus qui a la forme d'une tour, puis en cumulonimbus, la transition se faisant lorsque son sommet devient fibreux et aplati. Le cumulus est le nuage qui a la forme la plus caractéristique et reconnaissable. Son aspect bourgeonnant le fait, en effet, ressembler à un chou-fleur. On évoque parfois le terme poétique de « moutons nuageux ». Ce nuage est le siège d'un mouvement de convection, similaire à celui qui a lieu dans une casserole d'eau bouillante, constitué d'une colonne d'air ascendant (au cœur du nuage) et de mouvements d'air descendant (à sa périphérie). En s'élevant, l'air subit une détente adiabatique, ce qui refroidit la vapeur d'eau et provoque sa condensation. Au fur et à mesure que le nuage se charge en eau, le cumulus s'étire en hauteur et forme une tour appelée convectus. Des cumulus peuvent se former dans de nombreux types de situation, mais le cas le plus favorable à leur observation est la situation de traîne après le passage d'une perturbation. Alors que le front froid s'éloigne, le Soleil redevient visible et réchauffe le sol. Par conséquent, les basses couches de l'atmosphère se réchauffent par conduction thermique, rendant l'atmosphère instable. Des cumulus isolés bourgeonnent alors ici et là. Dans ces conditions, on dit qu'on a affaire à un « ciel de traîne ». © Michael Jastremski, Wikipédia
Nuages en forme de chou-fleur (cumulonimbus calvus et cumulus congestus) Cette photo a été prise près du lac Okeechobee, en Floride (États-Unis). Placés haut dans l'atmosphère, ces nuages en forme de chou-fleur sont des cumulonimbus (cumulonimbus calvus et cumulus congestus). Les cumulonimbus sont constitués de gouttelettes d'eau et, notamment dans leur région supérieure, par des cristaux de glace. Ils contiennent également de grosses gouttes de pluie et, souvent, des flocons de neige, de la neige roulée, du grésil ou des grêlons. Les gouttelettes d'eau et les gouttes de pluie peuvent être fortement surfondues. Les cumulonimbus peuvent se présenter soit isolément, soit disposés en une file continue, semblable à une vaste muraille. D'autre part, il peut arriver que la région supérieure des cumulonimbus soit mêlée à la masse d'un altostratus ou d'un nimbostratus. Des cumulonimbus peuvent également se développer au sein même de la masse nuageuse d'un altostratus ou d'un nimbostratus. © Bernhard Mühr, Der Karlsruher Wolkenatlas, www.wolkenatlas.de, tous droits de reproduction interdits.Voir notre dossier : Nuages en tout genre, comment les différencier ?