Les orages peuvent parfois se montrer violents. Alors, on compte sur les prévisions météorologiques pour nous prévenir de leur arrivée et anticiper au maximum. Malheureusement, même pour les spécialistes, le phénomène reste difficile à prévoir.
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[EN VIDÉO] Pourquoi étudier les orages depuis l'espace ? Chaque année en France, la foudre tombe environ un million de fois. Elle génère une...
De manière générale, l'exercice de la prévision météorologique semble difficile. Nous en faisons tous l'expérience très régulièrement. Mais certains événements plus que d'autres sont compliqués à prévoir, même pour des spécialistes. Et les orages sont de ceux-ci. Pour deux grandes raisons :
- Les oragesorages sont liés à des phénomènes physiques complexes.
- Les orages sont de courte duréedurée et concernent des zones limitées (à l'échelle météorologique).
Rappelons d'abord que pour qu'un orage éclate, il faut impérativement que des cumulonimbuscumulonimbus se développent. C'est d'ailleurs pourquoi on appelle couramment ces nuagesnuages, des nuages d’orage. Et il existe aujourd'hui des modèles numériquesmodèles numériques capables de pointer les zones géographiques dans lesquelles les conditions sont réunies pour que se développent de tels nuages.

Des prévisions de plus en plus fiables
Mais ces modèles peinent encore à fournir une information précise. Leur résolutionrésolution spatiale n'est pas suffisante. D'autant plus que, parlant de déclenchement d'orages et de leur intensité, entrent en ligne de compte toute une série de paramètres annexes et très locaux : profil thermique vertical de l'atmosphèreatmosphère, humidité des sols, nature du sol, type de végétation, configuration du relief, etc.
Ainsi MétéoMétéo France travaille à l'amélioration de ces modèles et à la précision des données qui leur sont injectées. Et des experts s'attèlent à interpréter les résultats obtenus. Pourtant aujourd'hui, l'erreur reste de l'ordre de grandeurordre de grandeur de la taille des phénomènes orageux, en d'autres mots, de quelques dizaines de kilomètres. Résultat tout de même : depuis quelques années, 80 % des départements classés en vigilance orange ont bien été frappés par des orages forts ou violents. Un taux de pertinence qui semble en hausse puisqu'entre 2004 et 2009, il n'était que de 70 %.