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![Image d'un flash de rayons gamma terrestres émis par un orage au-dessus de Bornéo le 18 juin 2018, reconstituée à partir des données relevées par le détecteur de rayons gamma de l'Atmosphere-Space Interactions Monitor (ASIM), un instrument placé sur la Station spatiale internationale (ISS). © University of Valencia Image d'un flash de rayons gamma terrestres émis par un orage au-dessus de Bornéo le 18 juin 2018, reconstituée à partir des données relevées par le détecteur de rayons gamma de l'Atmosphere-Space Interactions Monitor (ASIM), un instrument placé sur la Station spatiale internationale (ISS). © University of Valencia](https://cdn.futura-sciences.com/cdn-cgi/image/width=1024,quality=60,format=auto/sources/images/Terrestrial_gamma-ray_flash.png)
Image d'un flash de rayons gamma terrestres émis par un orage au-dessus de Bornéo le 18 juin 2018, reconstituée à partir des données relevées par le détecteur de rayons gamma de l'Atmosphere-Space Interactions Monitor (ASIM), un instrument placé sur la Station spatiale internationale (ISS). © University of Valencia
[Image du jour] Les sursauts gamma émis par les phénomènes astronomiques les plus puissants et les plus lumineux (explosion de supernovaesupernovae, formation de trous noirstrous noirs, fusionfusion d'étoiles à neutronsétoiles à neutrons, etc.)) se produisent également sur Terre. Découverts en 1994 par le télescope spatialtélescope spatial Compton Gamma Ray Observatory (CGRO) de la NasaNasa, destiné à scruter l'espace à l'affût des sursautssursauts gamma d'origine cosmique, les flashs de rayons gamma terrestres (TTerrestrial Gamma-ray FlashFlash ou TGF en anglais) se manifestent dans l'atmosphèreatmosphère au-dessus des oragesorages.
Pour la première fois, des scientifiques ont recréé une image d'un flash de rayons gammarayons gamma généré par un orage sévissant au-dessus de l'île de Bornéo, en Asie du Sud-Est, à partir de données enregistrées le 18 juin 2018 par un instrument installé à l'extérieur de la Station spatiale internationaleStation spatiale internationale (ISS), appelé Atmosphere-Space Interactions Monitor (ASIM). L'image mesure 1.000 km sur 1.000 km, correspondant à la surface du globe visible par ASIM depuis l'ISS. Le flash associé à l'orage de Bornéo est représenté par la tache rouge et blanche à droite de l'image. Depuis le début de ses observations en 2018, ASIM a été témoin de plus de 200 flashs de rayons gamma terrestres, selon un communiqué de l'Agence spatiale européenneAgence spatiale européenne (ESA).