Dans Je suis une légende de Richard Burton Matheson, la Terre est peuplée de vampires. Robert Neville est le seul humain survivant, autour de lui tout n'est que mort et destruction, et ses nuits sont un cauchemar. Chaque jour, il doit organiser son existence solitaire. La détresse le ronge et l'amène régulièrement à sombrer dans l'alcoolisme. Notre héros s'interroge sur l'origine des vampires, il trouve des explications scientifiques et se demande à quoi bon vivre... 


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    résumé du livre

    Image du site Futura Sciences

    Janvier 1976 Los Angeles. Suite à une pandémiepandémie, les humains se sont transformés en vampires. Robert Neville semble être le seul épargné. C'est un homme de 36 ans qui vit seul depuis cinq mois après avoir perdu sa fille Kathy et sa femme Virginia. Il accroche des chapelets de gousses d'ailail à sa maison pour repousser les vampires qui viennent chaque nuit à l'assaut de son domicile. Ben Cortman, un ancien collègue est l'un d'entre eux. Neville doit se barricader jusqu'à l'aubeaube, le moment où les morts-vivants s'éloignent. La journée, il en profite pour partir à la recherche de vivres et pour tuer les vampires à l'aide de pieux. Les vampires ne supportent pas la lumièrelumière du soleilsoleil et sont effrayés à la vue de croix ou de miroirsmiroirs. Ils sont dotés de canines anormalement développées et ont besoin de sang pour se nourrir. 

    Quelques mois auparavant, Virginia était tombée malade. Suite à la guerre, des bombardements avaient causé des tempêtestempêtes de poussières devenues courantes. Les moustiques et les mouches avaient disséminédisséminé la maladie partout dans le monde, propageant l'épidémieépidémie à très grande vitessevitesse. Aussitôt décédés, les défunts devaient être emportés au crématoire. Des excavations avaient été creusées afin de brûler les morts de la contagion. La seule manière de détruire les bactériesbactéries responsables de la maladie était par les flammes. À la mort de sa femme, Robert Neville avait préféré l'enterrer malgré le risque d'être abattu par les autorités. La nuit suivante, elle était revenue, mais ce n'était plus la même. Tout ce qu'elle désirait était de boire son sang.

    Afin d'avoir des réponses sur ce fléau, Robert Neville décide de faire des recherches à la bibliothèque municipale. Il apprend à utiliser un microscopemicroscope pour observer la bactérie à l'origine de la maladie et entame des expérimentations sur les contaminés. D'après lui, son immunitéimmunité contre la maladie serait due à une morsuremorsure par une chauve-sourischauve-souris au Panama pendant la guerre. L'animal devait avoir contracté la bactérie au contact d'un vampire. La virulence du germegerme aurait été amoindrie lors du séjour dans l'organisme de la chauve-souris.

    Alors que Neville est au plus bas, un chienchien apparaît sur sa pelouse. L'animal blessé a réussi à survivre et à échapper aux vampires. Ayant désespérément besoin de compagnie, Neville le nourrit et l'apprivoise, mais le chien meurt à peine une semaine plus tard. 

    Le survivant s'est habitué au fait d'être le dernier homme issu d'une civilisation éteinte. Il boit de l'alcoolalcool pour oublier tout en écoutant de la musique. Mais son quotidien solitaire est bouleversé au bout de presque trois ans, lorsqu'il rencontre une femme à première vue normale. 

    Comprendre la

    mythologie

    Le protagoniste Robert Neville découvre qu'il existe en réalité deux types de vampires contaminés par la bactérie vampiris : les vivants et les morts. Cependant, il les tue tous sans faire de distinction.   

    • Les vivants : Robert Neville appelle ceux qui sont contaminés, mais toujours en vie « les vivants ». Conscients et intelligents, ils sont plongés dans le comacoma toute la journée et vivent la nuit. Robert Neville apprendra à la fin du récit qu'ils ont évolué. Ils ont mis au point un médicament qui leur permet de vivre avec le germegerme et de supporter de courtes expositions à la lumièrelumière du jour. Les vivants commencent à créer une nouvelle société et à supprimer les morts contaminés. 
    • Les morts : Les morts ont été réanimés après leur décès par la bactérie. Ils n'ont plus de conscience et se comportent comme des zombies. Ils errent la nuit à la recherche de sang pour se nourrir. Lorsqu'ils sont tués à l'aide d'un pieu, les morts décédés depuis longtemps tombent instantanément en poussière. 
    • Vampiris : En observant le sang des vampires au microscopemicroscope, Robert Neville découvre un germe inconnu qu'il baptise « vampiris ». Cette bactérie responsable de la maladie se nourrit de sang frais et procure l'énergieénergie nécessaire à l'organisme infecté. À l'aide d'une lampe à ultravioletultraviolet, le protagoniste découvre que les rayons du soleil lui sont fatals. Dans des conditions défavorables, le germe produit des spores et plonge le vampire dans le coma. Selon le protagoniste, ces spores sont à l'origine de la contaminationcontamination. Elles auraient été emportées par les tempêtestempêtes de poussières et auraient rapidement propagé la maladie.

    analyse

    Un roman de vampires moderne

    L'auteur a écrit Je suis une légende en se basant sur les croyances populaires au sujet des vampires. Les contaminés sont conformes aux stéréotypes des fictions et du folklore. Robert Neville reprend les divers éléments qui repoussent les vampires : l'ailail, la croix, la lumièrelumière, les miroirsmiroirs. Il analyse ces différents points de façon scientifique et trouve des explications rationnelles au vampirisme auquel il assiste. La contaminationcontamination serait due à un germegerme qu'il nomme « vampiris ».  

    Au-delà de l'aspect science-fiction, ce roman décrit également la solitude humaine. Malgré tout, Robert Neville ne perd pas son instinct de conservation. Cependant, il se questionne sur le sens de sa vie dans de telles conditions. Ce livre aujourd'hui considéré comme un classique a influencé de nombreux écrivains et cinéaste et a ouvert la voie aux films de zombies.